Publié par Sidney Touati le 10 octobre 2019

Depuis de nombreuses années, les crimes commis par les djihadistes ensanglantent la France.

Les attaques particulièrement meurtrières du Bataclan ont conduit le Président de la République de l’époque, Monsieur François Hollande, à déclarer que la France était en guerre.
Contre qui exactement, le Président a oublié de le préciser, inaugurant ainsi une nouvelle ère, celle d’une nouvelle « Drôle de guerre ».

Comme en 1939, le pays est mobilisé, mais il n’attaque pas. Il attend. Il guette l’ennemi, prêt à éventuellement riposter mais ne prend jamais l’initiative de l’ offensive.

En quoi consiste cette étrange mobilisation ?

Les services de police hyper-spécialisés travaillent avec conscience et détermination à détecter les suspects, à en dresser la liste.
Que fait-on de ces gens appartenant au désormais fameux fichier S ?
Certains, une infime-infime minorité, sont identifiés et arrêtés avant le passage à l’acte. Mais la pratique d’une religion qui appelle au djihad, c’est-à-dire, entre autre, à tuer, n’étant pas un délit, la masse des suspects demeure livrée à elle-même, surtout celle innombrable qui ne possède aucun antécédent particulier: ni propos violent, ni voyage en Syrie, Irak, Yémen… Parmi tous ces gens « normaux » certains passent un jour à l’acte, tuant, qui avec un couteau, un camion…
Compte tenu des codes utilisés pour détecter les éventuels terroristes -la condamnation de toute discrimination-, l’impuissance des pouvoirs publics est totale.

A l’appel au djihâd il est répondu par un « Appel Aux Pleurs ».

Voilà pourquoi, dans cette nouvelle « drôle de guerre », on demande au peuple de vivre avec cette menace, comme s’il s’agissait d’une calamité naturelle, imprévisible. On l’invite après chaque drame, au nom de l’adage, le risque zéro n’existe pas, à se lamenter.
Mais, on constate qu’après le récent attentat de la Préfecture de police de Paris, « l’appel aux pleurs » passe de plus en plus mal.

Un bref regard en arrière montre que Les djihadistes ont eu pour cible, école, armée, lieux de culte -Eglise, synagogue- terrasses de café, concerts, fête nationale… on constate que les Juifs, les symboles de la République, le style de vie à la française, sont les cibles privilégiées du djihâd.
Avec l’attaque de la Préfecture de police de Paris, une étape nouvelle est franchie. L’Etat est frappé en plein cœur. Sa raison d’être -assurer la sécurité- est bafouée.

Comme dans la précédente « Drôle de guerre », l’ennemi a pris l’Etat à revers. Il s’est infiltré dans ses rangs les plus secrets, les plus intimes.
L’ennemi a non seulement contourné ses défenses, mais il les a retournées contre lui.
Les spécialistes du renseignement, ceux qui ont la charge de détecter le djihâd, n’ont rien vu, alors que le « processus de radicalisation » se produisait sous leurs yeux. S’ils voient, interdiction d’en parler; s’ils parlent interdiction absolue d’écrire; s’ils écrivent, interdiction absolue de publier.

Pourquoi cet aveuglement et cet omerta d’Etat ?

L’Etat a décrété, sans avoir procédé à une sérieuse analyse, que la religion musulmane était une religion d’amour et de paix. Mais il est allé plus loin. Il a interdit aux citoyens, de contester cette croyance, devenue véritable dogme de la doxa juridico-politique.
« Touche pas à l’Islam » est la devise de l’Etat Français.
Celui qui reste à l’intérieur de la religion musulmane, est donc, aux yeux des pouvoirs publics, parfaitement irréprochable.

Or, la pratique du djihâd est un élément clé de cette religion.
Donc, la masse des djihâdistes est indétectable par les radars du Ministère de l’Intérieur.
C’est la raison pour laquelle ce fonctionnaire-tueur était invisible, évoluant comme un poisson dans l’eau au sein des services de la Préfecture de police de Paris.

Le Président de la République, on devrait dire le Chef de l’Etat Français, Emmanuel Macron, face à l’émotion considérable, monte en première ligne, appelant à la mobilisation générale contre le terrorisme islamiste.
Se mobiliser signifie ici attendre sagement derrière la ligne Maginot de la religion de paix et d’amour qu’est l’Islam, que les djihâdistes tirent les premiers.

Il y a longtemps que « l’ennemi », qu’il est formellement interdit de désigner, a pris l’Etat à revers, pratiquant un djihâd silencieux sur ses arrières: extension continue du domaine de la consommation de la viande halal dans les lieux publics (écoles en priorité), pression sur les programmes scolaires, port du voile pour les femmes musulmanes, de la barbe et d’habits particuliers pour les hommes, prière de rue, pression permanente sur les femmes non-musulmanes pour qu’elles respectent la pudeur des « vrais croyants » (interdiction de la mini-jupe entre autres), interdiction de consommer de l’alcool, prosélytisme agressif et permanent, mépris des non-musulmans, haine ouverte des Juifs, annexion de territoires…

La France est prise en tenaille entre le djihâd violent, terroriste qui concerne une minorité de « soldats » et le djihâd silencieux qui concerne une partie importante des croyants.

L’un et l’autre s’alimentent, se soutiennent, se renforcent…parallèlement l’Etat se ridiculise, s’affaiblît, se discrédite davantage après chaque nouvelle agression. La société civile souffre.
La France se meurt entraînant une partie des pays de l’Union européenne dans sa lente agonie.

Seul un changement radical du « logiciel juridico-politique » rendrait possible la marche vers le salut et la Renaissance.
S’il est encore permis de rêver…en principe, dans les pays gagnés par l’Islam, seule l’obéissance est la règle…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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