Source : Leparisien
Entre juillet et septembre, 241 500 offres d’emploi, dont 75 % en CDI, ont été mises en ligne par RegionsJob. Mais les entreprises ont toujours autant de mal à recruter.
C’est du jamais-vu. Les offres d’emploi des entreprises, qui cherchent à embaucher massivement, ont fait un bond spectaculaire, selon le baromètre RegionsJob que nous publions en exclusivité. Pas moins de 241 500 offres ont été diffusées sur la plate-forme entre juillet et septembre, soit une hausse de 19 % par rapport à la même période de 2018. Et le rythme ne cesse de s’accélérer : + 5 % au premier trimestre, + 13 % au deuxième et, donc, + 19 % au troisième trimestre…
« Les entreprises sont beaucoup moins frileuses pour embaucher, malgré une croissance faible (1,3 % en 2019 selon l’Insee). Les carnets de commandes se remplissent, les baisses de charges sont pérennisées et la France est relativement protégée d’un climat international incertain », explique David Beaurepaire, directeur délégué de HelloWork, la société qui héberge la plate-forme RegionsJob.
Le Grand Paris et la métropole de Lyon à l’origine de la moitié des offres
Parmi les régions les plus dynamiques, on compte l’Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore la Normandie. Les 13 plus grosses métropoles concentrent toujours près de la moitié des offres (42 %). À eux deux, le Grand Paris et la métropole lyonnaise représentent la moitié des propositions d’emploi (49 %) mais Aix-Marseille-Provence a vu le nombre d’offres augmenter de 31 % et de 22 % pour la métropole européenne de Lille.
Et les emplois proposés sont durables! Les propositions de CDI ont bondi de 22 % sur la plate-forme cette année. Elles représentent maintenant 75 % des offres publiées. Le contrat à durée indéterminé est plébiscité, d’autant qu’il n’est plus considéré comme à risque par les employeurs protégés par le plafonnement des indemnités aux prud’hommes. Les dirigeants sont aussi désormais habitués à proposer des ruptures conventionnelles aux salariés dont ils veulent se séparer.
Des secteurs qui manquent de candidats
Ce regain de confiance ne signifie pourtant pas une baisse immédiate du chômage, qui reste à un niveau élevé de 8,5 %. « S’il y a beaucoup d’offres d’emploi, ce ne sont pas toutes des créations de poste », s’empresse de préciser David Beaurepaire. De fait, Pôle emploi estime, dans une étude de décembre 2017, que 150 000 emplois n’ont pas été pourvus faute de candidat et 44 % des entreprises jugent « difficiles » les recrutements.
Des secteurs comme le BTP, le commerce, l’informatique ou l’industrie souffrent d’un manque de vocations, à cause d’une image négative. Le patron de RegionsJob appelle à ce que les parents encouragent de toute urgence leurs enfants à faire des métiers manuels : « On manque cruellement de soudeurs, c’est pourtant un métier où l’on gagne autant qu’un cadre ! »
Problème de mobilité
Économiste à l’Office français des conjonctures économiques, l’OFCE, Éric Heyer acquiesce : la formation doit se concentrer et valoriser les métiers en tension. Mais plus encore, selon lui, « il y a un problème de mobilité. La meilleure politique de l’emploi, c’est celle du logement ». Il explique que les emplois se concentrent dans des zones où les travailleurs n’ont pas les moyens de se loger ou qui sont désertés par les services publics. « Si vous devez mettre 100 euros par mois dans un plein d’essence ou autant dans votre logement, la proposition est de suite moins attractive », détaille-t-il.
« À 80 km de Paris, sur certaines fonctions de maintenance, d’opérateurs ou encore informatique, personne ne se présente aux entretiens ! » confirme le DRH d’une entreprise internationale qui regrette que ces difficultés de recrutement pèsent sur la compétitivité de son entreprise. Dans de nombreux secteurs, ce sont désormais les candidats à une offre d’emploi qui sont désormais en position de force et non les employeurs. « Le marché s’est totalement retourné », résume David Beaurepaire.
“ce sont désormais les candidats à une offre d’emploi qui sont désormais en position de force et non les employeurs”.
Les salaires devraient donc normalement augmenter. C’est une des applications de la loi naturelle de l’offre et de la demande.
Je pense que l’avenir est à une nation de travailleurs indépendants, éclairés par des clubs de leurs devoirs et droits, et qui discutent librement leurs revenus avec leurs employeurs.
Une fois supprimée cette notion stupide de salariat déguisé.
mh
À l’époque du plein emploi, que j’ai bien connue, l’employeur demandait effectivement aux candidats quelles étaient leurs “prétentions”.
Lesdites prétentions pouvaient d’ailleurs figurer dans la lettre de candidature.
Oui, mais la situation “d’auto entrepreneur” est beaucoup trop précaire et instable réglementairement dans notre pays.
Mais surtout, n’oubliez pas que les premières vagues de migrants venus en France dans les années 70 ne venaient pas “pour effectuer le travail que les Français ne voulaient pas faire”, (ce que l’on a voulu nous faire croire…), mais pour faire baisser le niveau GÉNÉRAL des salaires que le patronat jugeait beaucoup trop élevé !…
L’objectif a été atteint au-delà de toutes prévisions, car, aujourd’hui des travailleurs ne parviennent pas à boucler leurs mois, et un frigo vide dès le 20 du mois… et que parfois même ils sont 2 à travailler !
Vous savez, à une période de ma vie j’étais classifié “haute maîtrise”
Croyez moi si vous le voulez, mais j’ai mieux vécu durant ces années que lorsque je suis passé “cadre” !
Cherchez l’erreur….
Populistement vôtre
“« Les entreprises sont beaucoup moins frileuses pour embaucher, malgré une croissance faible (1,3 % en 2019 selon l’Insee). Les carnets de commandes se remplissent, les baisses de charges sont pérennisées et la France est relativement protégée d’un climat international incertain ”
OOOHHH la belle propagande!
” Le contrat à durée indéterminé est plébiscité, d’autant qu’il n’est plus considéré comme à risque par les employeurs protégés par le plafonnement des indemnités aux prud’hommes. ”
idem, vive Macron 😉
“Pas moins de 241 500 offres”. pour plus de 6 miilions de chômeurs!
“Des secteurs comme le BTP, le commerce, l’informatique ou l’industrie”, commerce = essentiellement restauration, tous des jobs à SMIC voir moins! et tous des offres nécessitant une bonne santé = certainement pas pour des “séniors” de plus 60 ans!
bizarrement cet article tombe au moment ou le gouvernement discute chômage et retraite LOL
Sûr que l’on ne trouvera pas de “soudeurs”, dans le vivier de
millions de chômeurs restant: cela fait des dizaines d’années
que les agences de recrutement demandent des personnes
dans le BTP, entre autres: l’on ne voit, il faut le reconnaître,
sur les chantiers, que des travailleurs immigrés d’Afrique
et de pays d’islam.
Se loger à proximité du lieu de travail est un problème
d’autant plus réel que , désormais, plus grand monde, en
France, ne s’imagine devoir se lever à 5h du matin pour
attraper le 1er train, et arriver à l’heure au boulot.
Je me demande dans quel autre pays l’on entretient des
gens , à ne rien faire, pendant des années.
Si l’Etat assure des indemnités, un logement, etc… ,
pourquoi faire l’effort de se former soi-même, de
travailler la nuit, pour payer son apprentissage ?
La gauche a définitivement dévalorisé les métiers
manuels.
Oui peut-être.
Mais j’en connais énormément de personnes qui commence à 6h00 du matin
Et moi qui fait du 12 à 15h00 par jours.
Alors arrêt de dire que le français est un fainéant.
Parle de lui avec respect. Et c’est possible qu’il pourrait arriver à vous respecter un jour.
Je vous rejoins, Saskia.
Beaucoup manquent d’énergie pour aller au travail mais n’en manquent pas quand il s’agit de festoyer.
Je me suis toujours levée tôt et j’arrivais à l’heure, même lorsque “l’heure” était 7.30.
Dans ces années là, nous n’avions pas de machine à café, pas de pause d’aucune sorte avant midi. Et alors ???
Après tout, nous étions là pour travailler.
La satisfaction, voire la fierté de “gagner sa croûte” en travaillant, ce n’est quand même pas rien.
Maintenant, avec les pauses-café, l’utilisation des smartphones et internet pendant les heures de travail, il y a des quarts d’heures qui se perdent. Et des coups de pied aux fesses aussi !
Mon discours est vieux jeu, probablement.
Fox69, je vous rejoins totalement.
Oui vieux jeu c’est clair, en tirant tout vers le bas. Le travail c’est pas l’esclavage.
Sous Macron, on veut juste que tout le monde accepte tout et n’importe quoi. De toute façon les entreprises font des plans de départs massifs de séniors et trouvent encore le moyen de ne pas respecter les accords. Une grosse entreprise de l’Ile de France va payer très cher son comportement qui dure depuis des années. Ils ne savent que là, ça se passera pas dans les prud’hommes, maintenant les employés changent de méthodes.
Il y a un mega problème qui n’est pas soulevé ici. Le niveau de l’enseignement a baissé si dramatiquement que les diplômes et formations diverses ne correspondent en rien au besoin du marché. La meilleure preuve: de plus en plus d’entreprises obtiennent de faire leur propre école de formation. Car ceux qui se présentent pour un poste se révèlent incompétents !
Il y a la paresse, il y a la providence étatique pour ceux qui ne bossent pas, il y a les salaires trop bas face aux contraintes (déplacement, etc), il y a aussi la dégringolade de l’Éducation nationale …. On le sait, nous arrivons, je crois, en matière de niveau d’enseignement, en 37 ou 38 eme position, derrière le Bénin ou un autre pays africain (je ne prends pas le temps de vérifier: chaque année, la France recule !)
Tout à fait d’accord.
Les grosses sociétés d’informatique embauche maintenant des jeunes à qui ils paient directement la formation mais ne recrutent pas ceux qui sortent des facs car les compétences acquises y sont trop faibles pour être utiles dans les postes demandés.
Aujourd’hui faire une fac d’informatique c’est s’assurer de ne pas trouver de bon job dans le domaine !
Propagande pro migrants. Salaires très bas et revenus complétés par des prestation sociales ciblant les migrants.le système est bien connu c’est big brother socialiste a la manoeuvre.
ceux qui touchent un rsa pour ne rien faire et guère plus s’ils travaillent préfèrent faire un petit boulot au noir (excusez le mot qui doit être politiquement incorrect)
On peut remplacer “au noir”, qui peut effectivement dans nos temps de folie être qualifié de propos raciste, par “en ONG” = Ouvrier Non Ponctionné
Les secteurs du BTP, du commerce,de l’informatique et/ou de l’industrie ne peuvent que manquer de “vocation” car comment remplir une fonction commercial ou technique avec une maîtrise de sociologie.
@jp ” car comment remplir une fonction commercial ou technique avec une maîtrise de sociologie”
Oui, oui, rigolade… C’est là la vraie question !!! Que faire avec des socio-pîtres à part la révolution des bras cassés ?
BRAVO JP,
*C’est précisément l’inadéquation des formations plébiscitées aux possibilités d’emploi du marché, une des raisons pour lesquelles les grandes Stés se décident à ouvrir leur propre Ecole, n’en déplaise aux aveugles et entêtés idéologues pédagogistes de l’Ed. Nale pour lesquels la formation doit être une fin en soi et non une habilitation à remplir un emploi !..et surtout pas une destination “aliénante” :un chômeur libre serait plus digne qu’un travailleur asservi !..
Sur ce terrain je rejoins pleinement FOX 69 et SASKIA : bien qu’ayant oeuvré au cours des 30 glorieuses au cours desquelles il était possible de quitter un emploi le vendredi soir sachant qu’un poste mieux rémunéré vous attendait le lundi matin…il n’en fallait pas moins avoir de l’énergie à revendre pour assumer son avenir et celui de ses enfants, et travailler était synonyme de dignité et d’accomplissement personnel
D’accord cependant avec le contraste souligné des 241.000 offres non satisfaites contre les 6 millions demandeurs: un commentateur optimiste aurait beau jeu de citer notre CHEF PROPAGANDISTE : “il n’y a qu’à traverser la rue ” voyons !!
Ce qui est patent c’est que bcp de nos emplois nous ont été “volés” (le mot n’est pas trop sévère) par le truchement du mondialisme qui a mis en place une sauvage concurrence entre nos travailleurs locaux face à des gens qui ont l’habitude de travailler pour rien…On ne dira jamais assez les catastrophes induites de cette nouvelle philosophie du monde du travail et en particulier la dramatique condamnation de notre système national de retraite par répartition à l’horizon très proche où le ratio de 4 et plus (salariés pour 1 retraité) devient 1,2 (chiffre officiellement prévu). Donc, que penser du cocorico de cet article ???
Si les patrons veulent vraiment attirer des candidats valables il faut qu’ils paient !! Et qu’ils compensent les mauvaises conditions de travail qu’ils veulent imposer ce n’est plus possible
Il s’agit une fois de plus d’un article BIAISE sur le chômage.
Ainsi pour la France hors Mayotte, le nombre de chômeurs au sens du BIT (Bureau International du Travail) était de 2.468 milliers au 4ème trimestre 2018 contre 2.507 au 4ème trimestre 2017, alors que le nombre de demandeurs d’emploi (les vrais chômeurs) selon Pôle emploi était de 6.574 milliers au 4ème trimestre 2018 contre 6.627 au 4ème trimestre 2017, soit 2,65 fois plus.
Pour compléter le commentaire ci dessus, il n’est pas inutile de rappeler la prochaine mise en vigueur (1er novembre 2019 + 1er avril 2020) des nouvelles règles applicables à l’indemnisation du chômage car on tire à hue et à dia, mais “demain on rase gratis” :
1) dépenses supplémentaires : indemnisation des démissionnaires , des indépendants et des ruptures conventionnelles..total environ 440 millions par an.
2) durcissement : 6 mois requis d’affiliation , niveau d’indemnisation baissé de 6% . délais de carence de 5 mois pour certains, et durée plus courte (de moins d’1 mois pour certains): économies cumulées 4,32 milliards sur 3 ans générant 3 milliards d’excédent dès 2021 pour arriver à un excédent de 5,2 milliards d’euros en 2022 !
Au final “la dette de l’UNEDIC fondra à vitesse grand V en passant de 37,7 milliards d’euros en 2020 à moins de 30 milliards d’euros deux ans plus tard” ( Le Figaro Economie du 25/9/2019 ) Elle est pas belle la vie ?? Et qui donc ose encore rêver de “plein emploi” (!!) quand nous avons de tels gestionnaires à la tête de l’ETAT ???
Voyez-vous, je pense que cet article est…du pipeau !!! enfin le site “région-job” du moins …
Voici un extrait d’un commentaire lu récemment :
J’ai 56 ans en 2019, à 44ans j’ai obtenu, en plus des 6 années d’expérience avant, un diplôme, un Certificat de Qualification Professionnel, soit un équivalent de niveau 2 (bac +4)… CQP Administrateur Réseau Entreprise.
Croyez-vous que, à part quelques missions très très en dessous de la nouvelle qualification que j’avais, j’ai retrouvé un CDI à peu près au niveau de connaissances que j’avais acquise ? Ou même un ou des “CDD” ?
J’ai envoyé des tas de CV avec lettre de motivation, 1 à 2 réponses…par an, et c’était en 2010 … Faut arrêter de prendre les gens pour des cons !!!
Allez sur http://www.quotidien.com – dans la colonne de droite, il y a les licenciements qui sont annoncés, souvent au moment des vacances, ou des fêtes de fin d’année…
Je me vois mal devenir soudeur, plombier, et j’ai été électricien dans une première vie pour information…pas longtemps, mais ce métier ne nécessite pas une connaissance supérieure en mathématique, physique, chimie, il faut savoir compter, on va dire un niveau 5ème (d’il y a 30 ans ou plus, il est vrai) …
Dans mes missions informatiques, j’ai fait du support informatique au téléphone (anglais & français), puis de la traduction anglais-français (process de résolution à traduire en anglais), puis de l’assistance sur projets…
Je n’ai pas envie d’aller bosser à des dizaines, voir plus de cent kilomètres, je vis en région Île-de-France, soit disant “première région pour l’emploi en informatique” …
— Fin du commentaire—
Ah oui, l’auteur de ce commentaire précisait aussi que Cap GEMINI, depuis début 2000, embauchait des gens venus du Maroc, aux condition du Maroc, soit 30% de moins en termes de salaire, oubliant de préciser que pour se loger en région IDF, ça coûtait déjà cher à l’époque…
A votre avis, comment est le milieu du bâtiment ?
J’ai un ami de 20 ans, un portugais, et il me disait que sur 20 bonhommes qu’il dirigeait, en tant que chef d’équipe, UN seul parlait et comprenait le français, principalement des turcs, que d’ailleurs il ne peut plus voir en peinture !!!
” Comment veux-tu que je leur explique le boulot, les consignes de sécurité, certaines propres à chacun, avec un seul type comprenant ce que je dis sur 20 types ? Et si le type ne venait plus, je faisais comment ? ”
Voila la réalité de ce qui se passe dans le bâtiment, parce que ça m’étonnerait que son histoire soit unique …
Donc, votre page “région job” c’est du pipeau, comme le joueur de flûte que j’appelle, moi, pizza 1ère !!!
Cela ne remet bien évidemment aucunement en cause la qualité des articles de DREUZ :-))))