Source : Francetvinfo
Les images de pompiers aspergés par des canons à eau ou visés par des gaz lacrymogènes ont choqué les soldats du feu. De leur côté, les policiers sont partagés sur cette intervention.
Aspergés par les canons à eau. Visés par des gaz lacrymogènes. Sur les réseaux sociaux, ces images prises à la fin de la manifestation parisienne des pompiers, mardi 15 octobre, ont choqué. Plusieurs milliers de pompiers professionnels “en colère” avaient défilé dans le calme pour dénoncer le manque d’effectifs et de reconnaissance de leur profession, avant quelques incidents en fin de parcours. Selon la préfecture, trois membres des forces de l’ordre ont été blessés et six manifestants interpellés pour violences ou jets de projectiles.
Cette intervention plutôt musclée des forces de l’ordre, au moment de la dispersion, était-elle nécessaire ? Du côté des pompiers comme de certains policiers, les réactions étaient encore vives mercredi.
“L’intention de provocation venait de la police”
“Cette intervention policière est honteuse et elle a été faite délibérément !”, s’étrangle André Goretti, le président de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels (FA/SPP, premier syndicats de pompiers professionnels). “Nous étions en fin de parcours et nous informions les manifestants des suites de la rencontre au ministère de l’Intérieur [qui s’était déroulée le jour même] lorsque nous avons reçu des gaz lacrymogènes alors qu’il ne se passait rien !”, s’exclame-t-il.
Pour lui, sans l’ombre d’un doute, “l’intention de provocation venait de la police”. Il en veut pour preuve la “ligne d’arrêt empêchant les pompiers d’accéder aux bus qui devaient les ramener dans leur département. Quand les pompiers demandaient à rejoindre leur bus, on leur interdisait l’accès et on les gazait [avec des gaz lacrymogènes]“, affirme le syndicaliste à franceinfo.
Il y avait beaucoup de méchanceté dans les actions policières : ils ont gazé un manifestant à 10 cm du visage.André Goretti, président du syndicat de pompiers FA/SPPà franceinfo
“A la suite de cette intervention policière, il y a même un pompier qui risque de perdre un œil et qui a été opéré ce matin”, poursuit-il. Sollicitée par franceinfo sur ce point, la préfecture de police n’avait pas encore répondu mercredi soir. André Goretti pense que les actions policières laisseront des traces : “Ça risque de refroidir les relations entre pompiers et policiers dans les départements pendant les interventions.”
“Ça n’a pas dégénéré”
Vice-président du Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP), Yael Lecras livre à franceinfo un récit légèrement différent. “Mardi, 8 000 pompiers manifestent dans le calme de midi à 18 heures et, à la fin de la manifestation, la plupart s’en vont”, déclare-t-il à franceinfo.Mais au moment où la police sécurise le parcours, des sapeurs-pompiers “s’en prennent aux forces de l’ordre”, explique-t-il.
Ce sont des radicaux qui sont allés au contact et on les condamne. Mais c’est à mettre en rapport avec le mouvement des forces de l’ordre qui avance frontalement vers les manifestants encore sur place, alors que les pompiers sont très remontés depuis des mois.Yael Lecras, vice-président du syndicat de pompiers SNSPPà franceinfo
“Le 14 mars, rembobine-t-il, on avait rencontré le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, pour lui exposer nos revendications. Et, depuis, on n’a pas avancé sur le sujet.” Pour lui, après plusieurs rencontres ou négociations sans résultat entre l’exécutif et les syndicats, “il aurait été opportun de se montrer plus diplomate”. Il estime néanmoins qu’“il ne faut pas surjouer ce qu’il s’est passé en marge de la manifestation”. “Ça n’a pas dégénéré”, commente-t-il. “Il y a eu d’un côté l’action de quelques énergumènes, de l’autre un manque de tact des autorités. Fermez le ban.”
“Un total mépris des autorités”
Tel n’est pas l’avis d’André Goretti. “Je ne comprends pas pourquoi, place de la Nation, on s’est servi des canons à eau et on a gazé les manifestants”, insiste-t-il. L’exécutif, juge-t-il, “a créé un fossé entre pompiers et forces de sécurité alors qu’ils devraient travailler en bonne harmonie. Ça montre un total mépris des autorités.” Et de préciser sa pensée : “Rien n’est étonnant de la part de ce gouvernement qui dit non au dialogue social. On appelle à la poursuite de la grève jusqu’au 31 décembre.“
Et du côté des policiers ? “Force doit rester à la loi, même s’il s’agit de pompiers, estime l’un d’eux, qui tient à garder l’anonymat. Quand un parcours est déclaré, il faut s’y tenir, quel que soit le corps de métier. Sinon, comment justifier les interventions dans d’autres occasions, lorsque les manifestants sortent du parcours qu’ils ont déposé ? Qu’est-ce qu’on va expliquer aux ‘gilets jaunes’ ou aux autres ?”
Secrétaire général de l’Unsa police, Philippe Capon est plus réservé. “Je n’ai pas toutes les informations, prévient-il. Apparemment, des sapeurs-pompiers ont été infiltrés par des ‘gilets jaunes'”.
Utiliser des gaz lacrymogènes contre ceux avec qui on travaille au quotidien n’est pas spécialement judicieux.Philippe Capon, secrétaire général de l’Unsa policeà franceinfo
“C’est choquant, surtout quand on connaît leurs revendications, poursuit Philippe Capon. Pourquoi de pareilles instructions ont-elles été données par l’administration, en l’occurrence la salle de commandement de la préfecture de police de Paris ?” Egalement sollicitée à ce sujet, la préfecture de police n’avait pas encore donné suite mercredi soir.
TERRIBLE CHOSE LORSQUE LE GOUVERNEMENT ATTAQUE CEUX QUI SONT AU SERVICE DES AUTRES JOUR ET NUIT, TOUS LES JOURS Y COMPRIS DIMANCHE JOURS FERIES. HONTE HONTE HONTE A CE GOUVERNEMENT !
Nous sommes donc déjà comme des dhimmis, traité (Manif pour Tous, GJ et maintenant pompiers…) comme il se doit, donc comme des dhimmis !!!
L’Etat français-Etat profond a déjà fait le basculement… et la population française en fait les frais de plus en plus nettement !!!!
Un article d’Atlantico du 10 août : “SOS Régalien”! montrait
“comment l’Etat a abandonné maires, profs, médecins et
autres soldats publics”…
Les pompiers sont les seuls, avec les professeurs, à assurer,
avec courage, leur mission de service public.
Pas un jour, quasiment, où ils ne tombent dans un traquenard
tendu par des anti-Français, dans les quartiers envahis par une
immigration inintégrable et haineuse, quoique bénéficiant
de toutes les attentions de l’Etat.
Les pompiers ne sont pas armés; ils appartiennent, cependant,
au monde militaire. La police devrait donc les assister, quand
ils sont appelés, dans les banlieues et quartiers islamisés.
Les faire “gazer ” par les policiers qui , par ailleurs , jalousent le
système de retraite des militaires, est tout à fait digne de Macron/
Castaner.
C’est clair; les Français ont été telleMent TERRORISES par un méchant chiouaoua qu’ils ont couru se réfugier dans la niche d’un gentil pitbul.
Avec Macron le Théâtreux impubéral le progrès (socialop& co-compatible) mondialiste, immigrationniste se développe dans les violences d’un appauvrissement multiforme avec mise sous tension déstructurante une Société Française grégaire pour l’abuser et la vulnérer.
En-même-temps une police politiK et une justice politiK arbitraires traquent et brandissent via les procureurs patents des ondes médiatiK le codex liberticide d’une novlangue castratrice de la pensée et des actes mutilés.
Tout mon respect au Canal Historique des Gilet-Jaune.
Un Général déterminé pourra nous ré-unir dans l’ Intelligence avec une Bannière Politique Identitaire.
Comment s’étonner de ce résultat , le vrai scandale et la cause de cette désagrégation est que la CGT a infesté ce corps des pompiers qui comme l’armée ne devrait pas admettre le discours des revendications convenues de ce syndicat qui gangrène notre monde du travail depuis des lustres .