Les choses se calment peu à peu au Kurdistan syrien (il y aura peut-être encore quelques escarmouches), les analystes qui se sont livrés à des élucubrations ineptes se calment peu à peu, eux aussi, les journalistes toujours prêts à cracher sur Trump préparent leurs prochains crachats, mais sont en train de passer à autre chose et vont bientôt laisser de côté le dossier kurde.
Il est temps de dire ce qui doit l’être.
Je pourrais commencer en soulignant que tout s’est passé comme je pensais que tout se passerait, et je ne me suis, une fois de plus, pas trompé dans mes analyses, mais je n’insisterai pas sur ce point. Je passerai plutôt aux points suivants en les énumérant sous forme de questions réponses :
- Trump a-t-il “donné son feu vert” à l’intervention turque ? La réponse est non, absolument pas, et les documents disponibles le montrent à tous, sauf à ceux qui veulent vivre les yeux fermés : Trump a voulu dissuader Erdogan, tout en sachant qu’il n’y parviendrait pas. Et il a très vite posé des limites strictes à l’action d’Erdogan en lui disant que si l’armée turque dépassait les limites, les Etats Unis détruiraient l’économie turque. Les menaces de Trump ont été prises au sérieux par Erdogan, qui est resté dans les limites posées.
- Trump pouvait-il faire davantage que tenter de dissuader Erdogan, poser des limites strictes, et menacer ? La réponse est non, là encore. Cinquante, cent, ou même mille soldats américains ne pouvaient faire davantage et n’avaient de toute façon pas mission d’attaquer la Turquie ou de servir de force d’interposition. Les Etats Unis n’auraient pu envisager de déclarer la guerre à la Turquie : cela aurait été un cataclysme géopolitique immense. Les Etats-Unis ne pouvaient pas utiliser des troupes pour protéger la cible essentielle de l’armée turque : les YPG, qui sont la composante essentielle des “Forces démocratiques syriennes”, branche armée du PKK, organisation placée sur la liste des organisations terroristes des Etats Unis et de l’Union Européenne.
- Les YPG sont-elles “les plus fidèles alliés” des Etats Unis ? J’ai déjà répondu à cette question voici peu, et ce que je viens d’écrire des YPG est une réponse supplémentaire, mais j’insiste : les YPG ont été des alliés de circonstance des Etats Unis pour combattre un ennemi du monde occidental qui était aussi l’ennemi des YPG, l’Etat islamique. L’alliance n’allait pas plus loin. Et à partir du moment où le PKK continuait à commettre des attentats en Turquie, les Etats-Unis ne pouvaient que considérer qu’ils n’avaient rien à faire au côté des YPG et devaient se désengager. Trump avait pris la décision il y a des mois. Il avait différé la mise en acte de sa décision car les néo-conservateurs ont encore une influence chez les Républicains. Il a décidé de mettre sa décision en acte. Trump n’a trahi personne : si les YPG et le PKK avaient voulu se comporter en alliés des Etats-Unis, ils auraient dû passer un accord de non belligérance avec la Turquie. Ils ne l’ont pas fait et ont au contraire trahi la confiance que les Etats-Unis auraient pu placer en eux.
- Y avait-il des risques de massacres, voire comme certains l’ont dit, de génocide ? La réponse est : absolument non. En posant des limites très vite, Trump a fait qu’Erdogan s’est contenté de commencer à occuper une bande de 32 kilomètres sur la frontière entre la Turquie et la Syrie, de repousser les YPG, et d’exiger que les dirigeants kurdes acceptent l’accord de non belligérance avec la Turquie que les diplomates américains avaient demandée en vain aux dirigeants kurdes de Syrie. Il y a eu des morts, hélas. Si les dirigeants kurdes de Syrie avaient accepté de passer un accord de non belligérance avec la Turquie, et si le PKK avait renoncé au terrorisme, il n’y en aurait pas eu. Imaginer qu’Erdogan accepterait le moindre statu quo sans l’acceptation d’un accord de non belligérance par les dirigeants kurdes de Syrie et sans le renoncement du PKK au terrorisme était bien trop imaginer.
- S’agit-il comme on le dit d’une “défaite stratégique des Etats Unis” ? Absolument pas. Il s’agit de la mise en œuvre de la doctrine Trump. Trump a posé des limites à l’action turque, nettement, fermement, et les limites ont été respectées par la Turquie. Il n’a pas brisé tout lien avec la Turquie et provoqué un cataclysme géopolitique. Il savait que les dirigeants kurdes de Syrie se rapprocheraient du régime Assad, de la Russie et de l’Iran, car il savait que les YPG et le PKK avaient une vision du monde plus conciliable avec la vision du monde du régime Assad, de la Russie et de l’Iran qu’avec la vision du monde des Etats Unis, et que ce rapprochement était dans la logique des choses. Ce rapprochement a eu lieu. Trump peut se désengager du Rojava (territoire kurde syrien), et rompre tout lien résiduel avec les YPG. Trump savait qu’une relation conflictuelle se dessinerait en ce contexte entre la Turquie d’une part, et le régime Assad, la Russie et l’Iran d’autre part, car le régime Assad, la Russie et l’Iran ne veulent pas de présence turque en Syrie et entendent préserver l’intégrité territoriale de la Syrie. La Russie et l’Iran régissaient déjà la Syrie, et il n’y a rien de fondamentalement changé sur ce plan. Trump n’a jamais envisagé d’affronter militairement la Russie et l’Iran en Syrie ou de renverser le régime Assad. Il a hérité d’une Syrie régie par la Russie et l’Iran. Il s’est contenté de faire pression sur la Russie aux fins qu’Israël puisse intervenir en Syrie pour détruire toute installation militaire iranienne jugée dangereuse par l’état-major israélien. Ce qui compte pour lui est la sécurité d’Israël, et il sait qu’il n’y a pas de solution de remplacement au régime Assad. Ceux qui présentent Poutine comme le grand vainqueur devraient expliquer comment Poutine va pouvoir tout à la fois rester l’allié de l’Iran, et tenter d’accentuer un rapprochement entre la Russie et la Turquie maintenant que la Turquie a mis le pied en Syrie. Ceux qui imaginent encore que la Russie est encore une superpuissance devraient revoir leurs fiches : le PIB de la Russie est nettement inférieur à celui de l’Italie et du Brésil. La Russie est une puissance militaire, mais une petite puissance économique. Poutine envisage des patrouilles communes russes et turques sur la frontière syro-turque, c’est une façon pour lui d’entériner la bande de 32 km occupée par la Turquie et de dire que le territoire syrien est néanmoins intact.
- Ce qui vient de se passer va-t-il faire renaitre l’Etat Islamique ? Absolument pas. La Turquie, qui fut l’alliée implicite de l’Etat Islamique est sous surveillance américaine : Trump a dit à Erdogan que toute résurgence de l’Etat Islamique serait considérée comme étant de la responsabilité de la Turquie, et Erdogan sait qu’il doit prendre Trump au sérieux. Toute résurgence de l’Etat Islamique serait par ailleurs considérée comme un danger majeur pour l’Iran et la Russie, qui ne laisseront pas faire. Cela ne signifie pas, je l’ai déjà dit, que l’ombre du djihad va s’estomper (je renvoie sur le sujet à mon livre, appelé précisément L’ombre du djihad). Le terrorisme islamique n’a pas disparu, et implique et impliquera une vigilance de chaque instant, ce tant que l’islam ne sera pas à nouveau endigué et asphyxié.
- Des djihadistes européens échappés des camps kurdes peuvent-ils revenir vers l’Europe ? Ce n’est pas impossible. C’est en tout cas le problème des pays européens d’où viennent ces djihadistes, pas celui des Etats-Unis, qui n’ont pas à assumer la supervision ou à financer l’emprisonnement et la surveillance de djihadistes européens, je l’ai déjà dit là encore. Les dirigeants européens sont de mauvais alliés des Etats Unis et ont une mentalité d’assistés. Il serait temps qu’ils assument leurs responsabilités. Ils ne le feront pas, je sais. La France a envoyé des djihadistes français pour qu’ils soient jugés en Irak et a dépêché des juristes plaider leur cause quand ils ont été condamnés à mort. Les Français devraient choisir des dirigeants moins minables.
- L’administration Trump a-t-elle affaibli les positions d’Israël ? Vraiment pas du tout. Trump est le meilleur allié qu’Israël n’ait jamais eu à la Maison Blanche. Il l’a prouvé, et il est regrettable que certains aient la mémoire courte. Israël est l’allié stratégique majeur de l’administration Trump au Proche-Orient. La tâche principale que s’est donnée l’administration Trump au Proche-Orient est l’asphyxie du régime des mollahs en Iran. Le processus d’asphyxie se poursuit. Trump vient de renvoyer des troupes en Arabie Saoudite. Il est évident que l’Iran voudrait pousser Trump à lancer une action militaire aux fins de provoquer un conflit plus vaste et de faire perdre l’élection de 2020 à Trump. Donald Trump ne tombera pas dans le piège. Il poursuivra l’asphyxie. La Turquie d’Erdogan contournait l’asphyxie et se conduisait de facto en allié de l’Iran. La relation conflictuelle qui prend forme entre la Turquie d’une part, et le régime Assad, la Russie et l’Iran d’autre part, ne va pas inciter la Turquie à continuer à contourner l’asphyxie. La France et l’Allemagne rêvent d’aider l’Iran à contourner l’asphyxie : ce qui signifie que la France et l’Allemagne se moquent comme d’une guigne des intentions génocidaires de l’Iran vis-à-vis des Juifs israéliens, et n’ont aucun scrupule éthique. En renforçant les moyens de défense de l’Arabie Saoudite, Trump montre qu’il traite aussi l’Arabie Saoudite en alliée. Les discours qui se tiennent à Washington peuvent laisser penser que l’administration Trump entend pousser la Turquie d’Erdogan à contribuer à l’asphyxie de l’Iran, qui est le grand rival islamique de la Turquie, et il serait effectivement bien plus intelligent de pousser la Turquie dans cette direction que de la pousser à une hostilité accrue envers les Etats-Unis.
- Les néo-conservateurs garderont-ils une influence chez les républicains ? Là, la réponse est oui. Ceux qu’on appelle NeverTrumpers sont essentiellement des néo-conservateurs. Ceux qui se sont opposés à Trump ces derniers jours sont sous influence néo-conservatrice, et persistent à se faire des illusions sur la possibilité de réformes démocratiques dans le monde musulman, ce qui les conduit à considérer qu’une présence américaine au sol reste indispensable dans des pays hostiles, et que les guerres que Trump appelle les “guerres sans fin” doivent se poursuivre. Trump pense que la dissuasion, et le recours à la force si c’est absolument nécessaire, sont des réponses suffisantes au djihad. Si Trump avait été Président en 2001-2002, il aurait détruit le régime taliban et les bases d’al Qaida en Afghanistan, et n’aurait pas laissé des troupes dans le pays pour tenter d’y établir la démocratie. Il n’aurait vraisemblablement pas renversé Saddam Hussein, se serait contenté de le maintenir sous embargo très serré, et aurait choisi d’emblée l’asphyxie de l’Iran. Ses positions peuvent se discuter. Les néo-conservateurs qui ne sont pas NeverTrumpers les discutent, mais quand le choix sera entre un (ou une) démocrate et Trump, ils choisiront Trump. Quiconque écoute les débats démocrates en ce moment ne peut que percevoir que le parti démocrate est devenu un dangereux parti gauchiste, ce qui signifie que Trump, sauf accident majeur, sera réélu.
- Les dirigeants européens reconnaitront-ils les mérites de Trump et comprendront-ils la doctrine Trump ? Si l’on parle des dirigeants hongrois ou polonais, ou de Boris Johnson au Royaume-Uni la réponse est oui. Si l’on parle de Macron et Merkel, la réponse est définitivement non. Trump incarne tout ce que Macron et Merkel détestent. Quoi que fasse Trump, ils le trouveront abominable. Macron et Merkel n’ont aucune importance. Ils sont impuissants et lâches. Et on le voit avec l’Iran, ils peuvent se conduire en traitres.
- Les journalistes européens anti-Trump et les pseudo-spécialistes des Etats Unis qui monopolisent les plateaux de télévision vont-ils réviser leurs jugements et cesser de désinformer ? La réponse est non, absolument non. Leur haine envers Trump est devenue largement irrationnelle et ressemble au processus de salivation que la sonnette de Ivan Pavlov déclenchait chez les chiens de son laboratoire. Dites leur “Trump”, et ils commencent à baver et à proférer des insultes.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Merci beaucoup Maître Guy pour toutes ces nouvelles explications.
Bien à vous !
Un gros merci pour votre point de vue que l’on entend jamais dans nos médias.
Après vous avoir lu, je comprend un peu mieux la complexité du problème .
Quelles sont les réactions dans les journaux majeurs de mon pays natal (pas du tout anti-américain), un des anciens satellites malheureux de l’Empire bolchévique ?
Regardez bien et mémorisez bien ce que Trump peut faire à ses alliés lorsqu’il n’a plus besoin d’eux.
Et ils ont raison.
Des kilomètres d’arguments fastidieux ne peuvent d’aucune manière justifier cet acte plus que douteux.
Et le grand gagnant est … l’axe Poutine-Assad-ayatollahs iraniens. Bravo !
“Doctrine Trump” ? Des coups de tête – à l’instar du largage de la superbombe coûteuse sur quelques dizaines de taliban. Et qu’est-ce que cela a changé en Afghanistan ? Rien. Rien de rien.
Je ne sais ce qui se dit dans votre pays d’origine, mais je vois que vous êtes une personne imprégnée par la propagande à la française. Vous devriez lire Le Monde et Liberation, et ne pas perdre votre temps en me lisant. Si tant est que vous me lisiez. Si c’est le cas, vous ne devez rien comprendre à ce que j’écris, c’est pourquoi je vous dis que vous perdez du temps en me lisant. Le temps est précieux. Le Monde et Liberation sont très bien pour vous.
C’est dommage que vous me donnez le même type de réponse que me donnent les acolytes de la gauche extrême lorsque j’écris – depuis 2001 – sur le totalitarisme islamique.
On peut être un inconditionnel farouche de Trump de la même manière sectaire qu’on peut être un inconditionnel farouche de réchauffisme climapocalyptique.
Réfutant catégoriquement toute opinion divergente, par définition fausse et idiote.
Ahoj aspirine !
Même son de cloche de ma Polakie natale. Pourtant l’allié prétendant être encore plus indéfectible que ta Tchéquie chérie. Une pensée à nos voisins Baltes, particulièrement vulnérables. Encore des “Non-Anges” ?
Donald Trump devrait comprendre que le cynisme est un art à manier avec “bon escient et parcimonie”. Et le pire dedans est que “Des kilomètres d’arguments fastidieux” comme vous dites sont probablement tous valides et certifiés vrais et cependant complètement inopérants en termes “d’arguments de conviction”. Cela sent une tentative d’explication “à posteriori” qui met au placard le volet “principes”. Or le volet “principes” devient dans ce genre d’affaires “le principe”.
A l’attention de Mr Millière :
– “Les néo-conservateurs qui ne sont pas NeverTrumpers les discutent, mais quand le choix sera entre un (ou une) démocrate et Trump, ils choisiront Trump.”
Exact. Et je parle en connaissance de cause car c’est le cas de ma pomme. Juste une précision. Le Néoconservatisme (la majuscule est de rigueur ici) se résume en une citation :
– “Pour que le mal triomphe seule suffit l’inaction des hommes de bien.”
Par conséquence, la pire des choses est de rester “bras-ballants”. Je suis désolé mais dans l’affaire qui nous préoccupe Donald Trump a plus subi qu’imposé. Et le plus douloureux étant qu’aux yeux de nos ennemis il n’a pas cédé faute aux moyens mais faute à la volonté.
Oui MERCI À VOUS, ENCORE ET ENCORE, de nous guider dans cette complexité et du chaos , qui est propre à cette immondisme d`islam!
Merci pour toutes ces explications ! Ça fait un bien fou après toutes les débilités entendues mais j’ai une totale confiance dans les décisions de Mr Trump, puisse Di eu toujours le guider pour ne pas tomber dans les pièges de ses ennemis et pour les vaincre car ils sont les ennemis du monde libre.
vieux proverbe arabe : les chiens aboient , la caravane passe. C’est vrai que nos chiens des merdias en bavent de haine dès qu’ils parlent de Trump, il est sans doute moins politiquement correct qu’un Macron mais lui au moins il avance et il a des résultats. Notre président, lui, est en train de contempler impuissant la décadence de la France, police, hôpitaux, pompiers,enseignement,armée tout est en train de se délabrer et il ose donner des leçons aux autres dirigeants de la planète … j’ai honte d’être Français.
La Turquie dispose d’une bande de 32 km en Syrie. Cela lui suffira-t-il ? Cela paraît insignifiant et en même temps la marque d’une volonté hégémonique qui n’a pas encore livrer toutes ses intentions. La Turquie est devenue un danger majeur pour l’Occident. Comme une pièce de théâtre, à mon avis, on n’a eu droit qu’au premier acte.
La Turquie intimide l’Europe, mais pas les Etats-Unis, et elle n’est pas le danger majeur au Proche-Orient, quand bien même son basculement total vers le camp ennmi serait un désastre. Le danger majeur est l’Iran des mollahs.
toujours est il que ces pauvres kurdes sont encore la cible des “ottomans” et que l’occident les regardent se faire bombarder.
quelques armes antichars auraient transformer le kurdistan syrien en vietnam pour erdogan, dommage qu’ils n’en aient pas.
ils devront se rallier à elassad, pour survivre, ça fera hurler les journaleux ouest occidentaux
Merci Guy Milliere pour vos explications. J’ai toujours su que Trump ne laissait rien au hasard et qu’il n’est pas imprévisible du tout. Je me sentirais en sécurité en Israël, s’il était réélu en 2020. J’espère qu’il le sera. Pour autant, certains journalistes du CAPE de Jérusalem trouvent Trump imprévisible et regrettent certaines de ses décisions. Ils ont le sentiment que les USA laissent parfois tomber Israël, et que ce dernier ne doit compter que sur lui-même pour se défendre. Ils ont tendance à voir le doigt et pas la Lune
La doctrine Trump : faire ce qui arrange Poutine, partout, toujours.
Rien avoir avec le rôle du tsarévitch dans l’élection de 2016, rien à voir avec un éventuel Kompromat.
C’est juste que Vladimir est un bon gars, et que la Russie est une nation qui a vocation à remplacer progressivement les USA sur l’échiquier international.
Au bénéfice évident des USA, qui n’auront plus à se soucier dans les prochaines années d’éventuels alliés bien sûr.
C’est très clair Mr Millière, on a bien compris maintenant, merci.
Est-ce posible ou fake? https://www.sudinfo.be/id148147/article/2019-10-24/donald-trump-promet-de-construire-un-mur-dans-le-colorado-qui-na-aucune
Blague de Trump tournée en info
Je m’en doutais puisque cette presse crapuleuse ne donne pas la vidéo pour qu’on puisse juger. Merci de votre réponse.
Cher Monsieur Milliere,
Bien que je vous lise depuis longtemps et suis allé a plusieurs de vos réunions en France et que globalement je partage beaucoup de vos opinions il y a un moment ou un peu de modestie ne nuit guère. Terminer chaque paragraphe par « je l’avais predit » ou equivalent fatigue et pretendre avoir raison a posteriori est un exercice qui ne valorise pas.
Independament du fait que ce que vous rapportez est essentiellement vos opinions et rien ne prouve que votre analyse soit exacte a 100%, il y a dans cet article un element que vous semblez avoir totalement oublié, c’est que meme si l’on a raison , meme si on deroule les preuves de ce que l’on avance, l’ensemble des informateurs audio-visuels et de la presse ecrite ( a Quelques rares exceptions pres) est la solde de la bien-pensance de gauche, du politiquement correct, de la soumission et de la couardise portée à la hauteur d’une institution.
Le combat est donc non seulement d’exposer la vérité mais peut etre surtout de detruire les arguments fallacieux et pervers et les mensonges conscients ou par simple recopiage de nos opposants qui pour le moment semblent tenir le haut du pave.
Cordialementa vous
Nemesis, ( la deesse de la Juste Colere)
Vous avez le choix, me lire et lire dreuz, ou lire les inepties presentes partout. Je n’ai pas le temps de refuter toutes les inepties. Ce serait un travail a plein temps. Et si vous pensez que je me trompe, ne me lisez pas. Je n’ai pas d’opinion. Je fais des analyses basees sur la connaissance. Nombre d’auteurs d’ineptie sont ignorants.
Bonjour, merci pour votre prise de position si politiquement incorrecte. Cet acharnement anti Trump à tout prix, repousse les limites de la bestise pour nos gouvernements et de leur média complices. Au final il faut bien se rendre à l’évidence, avec nos dirigeants aussi charismatiques qu’un bol de nouilles, il est vraiment heureux que dans l’hexagone nous n’ayons ni pétrole, ni aucune ressources naturelle d’importance stratégique.
Dans le cas contraire, même un pays comme la Turquie, pourrait nous déclarer terroriste (methode poutine) et nous dépouiller.
Nous serions contraint de baisser notre froc plus bas , si c’est encore possible…
Ce n’est pas parce que les choses se déroulent à peu près comme vous l’aviez espéré qu’il s’agit d’un succès.
Erdogan n’a nullement obéi à D. Trump dans cette affaire. C’est plutôt les USA qui lui ont laissé le champ libre. D’ailleurs depuis quand lui obéit-il ? depuis l’affaire des S400 ? Je ne vois pas pourquoi Erdogan obéirait à D. Trump plus que par le passé. Va -t-il acheter moins d’armes à la Russie et plus ses alliés de l’OTAN ? Je ne pense pas. (voir (*))
Les seuls avantages de cette situation sont qu’il y a moins de soldats US sur le terrain en cas d’attaque d’Israël envers l’Iran. Mais d’un autre coté le déploiement de matériel russe va pouvoir s’intensifier du nors au sud de la Syrie , quel succès !
La région est elle plus sûre ? A mon avis non. Les kurdes étant maintenant les alliés de circonstance avec Assad le pro-iranien. De plus, une région pro-israël disparait du même coup. La contrebande d’armes vers la Syrie et le Liban va pouvoir s’intensifier.
Erdogan va-t-il cesser d’épurer ethniquement les régions alentours ? Rien n’est moins sûr, d’autant qu’il ne s’est pas privé d’aider les islamistes à assassiner et chasser les arméniens du nord de la Syrie au début du conflit. Il pourra toujours commettre ses exactions via des proxys qu’il aura commanditer.
Y-aura-t-il moins de flottilles anti-israéliennes vers Gaza ? pas sûr du tout.
Erdogan va se targuer d’un succès personnel et sera encore conforté en Turquie comme le maître absolu. Il va certainement continuer l’épuration politique interne en emprisonnant tout opposant. Il va continuer à infiltrer l’Europe avec une immigration turcophone islamiste.
Les vainqueurs de cette situation sont Erdogan, Assad, la Russie et indirectement l’Iran.
L’AKP jubile pendant ce temps et lance une campagne anti-juif et anti-chrétien en Turquie.
https://www.europe-israel.org/2019/10/turquie-une-campagne-daffichage-invite-les-musulmans-a-ne-pas-prendre-pour-allies-les-juifs-et-les-chretiens/
(*) La Turquie se dote d’AS400 et s’intéresse aux avions russe S-57 :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-turquie-achete-le-tres-redoutable-systeme-de-defense-aerienne-russe-s-400-749947.html
https://lanouvelletribune.info/2019/08/avions-de-combat-russes-quand-erdogan-et-poutine-narguent-gentiment-trump/
Merci pour ces nouvelles précisions.
Certains commentateurs sont trop influencés par les média pour accepter l’idée que D. Trump soit le maître du jeu et qu’il n’a pas vocation à soutenir ceux dont les média ont épousé la cause. D’ailleurs si je suis certains raisonnements, je pourrais me demander pourquoi D. Trump a mis fin à l’accord /trahison d’Obama le fourbe. C’est dire l’influence néfaste du couple infernal Merkel/Macron !
Je remarque que la gauche a toujours pratiqué la politique du pire, engendrant conflit sur conflit, soutenant les pires dictatures, créant elle-même ces pires dictatures.
Ceux qui accusent D. Trump d’avoir abandonné les Kurdes sont les mêmes qui soutiennent l’Iran, c’en est à pleurer…
Vous avez raison. Nombre de gens, ici aussi sont influences par les medias, disons surtout les medias francais. Aux Etats-Unis, il subsiste davantage de pluralisme qu’en France.
si on considère les faits
Poutine a joue de main de maitre . il a agité la menace de son intervention en faisant toute suite remonter ses chars sur Kobané avec dans ses valises l’armée d’Assad ;les kurdes, qui n’auraient pas accepté, coincés entre les Turcs n’avaient guère le moyen de s’y opposer:Le vice President américain est allé négocier le départ de la base américaine qui se trouvait dans la zone de combat; ce qui été fait discrètement en direction de l’Irak/officiellement les américains sont contents, pas de boys tués mais quand mê^me l’essentiel sera préservé les puits de pétrole là les boys resteront .faut pas plaisanter avec le pétrole.
Officiellement la Turquie reste dans l’Otan et l’Amérique garde sa principale base militaire en Turquie. ( fiabilité d un tel associé?) la Russie est ravie ,elle va pouvoir continuer à vendre des armes à Erdogan , et elle continue d’enfoncer un clou dans la défense de la mediterranée orientale.Trump dit c’est moi qui est tout arrangé j’arrête mon boycott …Assad est ravi ,out ce qui peut affaiblir les Kurdes est bon pour lui la Syrie officielle va jusque la frontière Turque le pseudo pays kurde syrien c’est la Syrie.
reste vos propos si les USA ont peur de conséquences d’une guerre contre la Turquie ç veut dire que c’est pareil pour l’Iran et ça veut dire que pour l’ensemble des alliés des USA ( pour autant que les USA comprennent encore ce mot) ne peuvent plus croire Trump .D’ailleurs j’aimerai bien savoir ce qu’il advient de l’affaire de la destruction de la moitié de la production d’Aramco par des missiles( probablement) soit ce n’est pas l’Iran dans ce cas qui ?si dans cet espace stratégique particulièrement surveillé par tous les satellites militaires du monde on ne sait pas, c’est inquiétant soit c’est l’Iran et ça reste impuni?les saoudiens avec leurs milliards d’achats à Trump peuvent se
demander s(ils n’ont pas gaspillé leur argent pour du matériel non efficace et ou une protection américaine militaire peu efficace.Bref Trump sur ce coup là c’est pas terrible et le israéliens doivent s exposer encore plus de questions
je suis contre les démocrates mais là ,vraiment votre admiration sans bornes sur ce galimatias me laisse songeur
Vous m’avez l’air bien mal informé…
1. Il n’y avait pas de base américaine en Syrie. Il y avait un corps expéditionnaire qui avait une mission précise : détruire le califat. Il n’avait pas pour mission la création d’un état kurde, la protection des Kurdes de Syrie ou quoi que ce soit d’autre. Les soldats qui ont quitté la ligne de feu, il en restait en tout et pour tout 50. Ils n’avaient rien à faire là, alors ils sont partis.
2. Mike Pence n’est pas allé négocier le départ des 50 soldats. Les Etats-Unis n’ont pas besoin de la permission d’Erdogan pour déplacer leurs soldats.
3. L’Arabie Saoudite n’a jamais “acheté” une protection militaire aux Etats-Unis. Ils achètent du matériel militaire aux Etats-Unis et une formation de leurs soldats aussi. C’est à eux de protéger leur pays, les Etats-Unis ne sont pas leur nounou.
J’ai l’impression que vous voudriez que l’armée américaine intervienne partout dans le monde, redessine des frontières, se batte pour les autres…
Au fait, il y avait en Syrie une coalition contre Daesh, pourquoi ne vous en prenez-vous pas aux pays d’Europe si vous pensez que les Kurdes ont été abandonnés à leur triste sort ?
Vous avez raison, il y a un “galimatias” au Moyen-Orient, et je ne vois pas en quoi ça concerne les Etats-Unis. Chacun sa *****.
Merci Californienne.
C’est fatigant la pédagogie. Je vous admire.
Perso par moment j’en ai par dessus la tête de la haine qui nait de l’incompréhension.
Dire et redire, l’éducation en somme. Long et fastidieux !
Vous dites :
“Vous avez raison, il y a un « galimatias » au Moyen-Orient, et je ne vois pas en quoi ça concerne les Etats-Unis. Chacun sa *****.”
Ôtez-moi d’un doute… Israël comprise ?
Par dessus car, franchement déboussolé. Vous dites :
“J’ai l’impression que vous voudriez que l’armée américaine intervienne partout dans le monde, redessine des frontières, se batte pour les autres…”
Mais c’est tellement évident. On a une chance extraordinaire dans l’histoire d’assister à une dominance d’une puissance hégémonique qui soit également démocratique et protectrice des libertés. Autant d’en profiter. Car j’ai la prétention de croire que la démocratie et la liberté c’est bien. Que les pays où la démocratie et la liberté règnent ne se font plus la guerre. Et que la guerre, une fois gagnée, n’est pas bien.
Votre vision du monde où “chacun sa M.” est franchement désolante. Tout en sachant que la matière fécale s’accumulant et non traitée, peu importe la distance, vous reviendra forcément dans la figure.
Ce qui vous paraît évident ne l’est pas pour moi : je ne suis pas neocon. J’estime que chaque pays doit se prendre en charge et qu’aucun pays, fût-il une super-puissance, n’a le droit d’imposer sa vision du monde aux autres.
Si les Kurdes veulent un pays, à eux de se battre pour l’avoir.
Les Etats-Unis ne doivent rien à personne, et je ne veux pas que nos soldats aillent au casse-pipes pour les autres.
Certaines cultures sont incompatibles avec la démocratie ; de quel droit irions-nous leur imposer un système qui ne leur convient pas ?
Ma vision du monde qui vous déplaît si fortement consiste à considérer les autres pays comme des adultes qui doivent se prendre en charge. Le discours du président Trump à Riyadh a scellé la fin du néo-colonialisme, avec le grand frère américain qui arrive à la rescousse et impose sa volonté. Il a d’ailleurs dit dans son discours qu’il n’avait pas l’intention d’imposer un certain style de vie aux autres pays, mais qu’il leur proposait une alliance et un partenariat (en l’occurrence contre le terrorisme).
Alors oui, absolument, chacun sa ***** et l’ Amérique d’abord pour le président Trump et l’armée américaine.
Bonsoir Californienne.
Merci de votre réponse. Beaucoup de choses à dire qui ne trouveront pas leur place dans un cadre restreint de la plage “commentaires” d’un blogue. On aura certainement l’occasion de croiser le fer à d’autres occasions.
Je rebondis ici juste sur ceci :
“Alors oui, absolument, chacun sa ***** et l’ Amérique d’abord pour le président Trump et l’armée américaine.”
Je ne suis pas Américain et pourtant “l’Amérique d’abord” est mon motto. Et j’ai eu l’intime honneur de partager ma gamelle avec GI Joe. Et je ne suis pas le seul dans mon cas. Et, il faut absolument que vous sachiez cette évidence car c’est ici la clé de nos divergences. C’est que partout de par le monde l’Amérique fascine. Elle est la victime de son succès en quelque sorte. De l’idéal qu’elle porte. Dès lors, pour devenir pays comme un autre, il faut qu’elle s’ôte. Le voulez-vous ?
Je prends en compte vos arguments pour une Amérique déconnectée des soucis des autres. Et je suis désolé car faisant ainsi vous faites le choix de laisser en friche un champ fertile à labourer. Tout en précisant, qu’à minima, il ne s’agit nullement d’imposer mais de favoriser l’émergence des mouvements, voire de simples soubresauts d’hommes et de femmes désireux de suivre notre modèle de société. Et il en existe… Y compris dans des endroits les plus éculés des montagnes d’Afghanistan. Et ils méritent toute notre attention. Telle est ma conviction.
Ces hommes et ces femmes fascinés par les Etats-Unis, rien ne les empêche d’appliquer chez eux les recettes du succès qui ont fait leurs preuves aux Etats-Unis.
S’ils attendent que les Etats-Unis leur donnent la becquée, c’est qu’ils n’ont pas compris le modèle américain.
@ kozlolec
En tant qu’Américaine, mon attention se concentre sur ce qui se passe chez moi – et c’est amplement suffisant, surtout en ce moment. Les aspirations que vous supposez à certaines minorités partout dans le monde, c’est leur problème, c’est à eux de les réaliser. Comme nous avons réalisé les nôtres il y a plus de deux siècles.
Bonsoir Californienne et Atikva,
Je prends acte de nos divergences. Je comprends et je respecte vos positions mais, comprenez-moi en retour, qu’il est hors de question qu’elles deviennent les miennes. Question d’expérience du vécu et de l’importance à accorder aux principes… sans doute.
Le “The few, the proud… the Marines” me va comme un gant. Je ne crains donc ni la contradiction ni encore moins d’être mis en minorité mais ici, je me sens encore moins seul car j’ai ce type devant moi que je suis :
https://www.youtube.com/watch?v=UKVsq2daR8Q
“…ville qui brille sur la colline (…) Dans mon esprit, c’était une ville haute et fière, (…) grouillant de gens de toutes sortes qui vivaient en harmonie et en paix, une ville avec des ports libres bruissant de commerce et de créativité. Et si elle devait avoir des murs, ces murs avaient des portes, et les portes étaient ouvertes à tous ceux qui avaient la volonté et le cœur d’y venir…Cette ville, elle est toujours là, brillant de tous ses feux. Elle reste un phare, un aimant pour tous ceux qui cherchent la liberté, pour tous les pèlerins des endroits perdus qui cinglent dans les ténèbres, vers leur foyer.”
@ Californienne
Absolument d’accord avec vous sur tous les points.
Depuis plus de 40 ans que je vis aux Etats-Unis, je n’ai jamais rencontré un seul de mes concitoyens américains désireux d’imposer notre “way of life” au reste du monde. C’est exactement ce qu’a déclaré le Président Trump lorsqu’il a conclu une alliance avec Ryad en 2017 visant à mettre fin au financement saoudien du terrorisme des Frères musulmans : “Nous n’entendons pas imposer à quiconque notre mode de vie.”
Je ne vois pas pourquoi un pays fier de son histoire, de sa culture, et qui s’est gouverné lui-même pendant des siècles souhaiterait tout à coup renoncer à son identité et à son indépendance pour se placer dans l’orbite d’une puissance étrangère. Et je vois encore moins pourquoi l’Amérique (ou la Chine, ou la Russie, ou l’Inde peut-être, un jour) devrait reprendre pour la planète entière le rôle tenu par la Rome antique dans le Bassin méditerranéen.
@Californienne
Merci pour ces rappels fort utiles.
Les pays sunnites exportateurs de gaz et de pétrole , l’Occident , et les USA ont une lourde responsabilité dans le m****ier en Syrie.
Al Qaïda et Daesh sont le résultat des efforts conjugués de ces pays islamistes et de la CIA. Alors dire que les USA n’ont aucune responsabilité c’est un peu osé. Al Qaïda pour contrer les russes en Afghanistan et DAesh (ISIS) pour punir le vilain Assad d’avoir empêcher la création de pipelines et gazoducs de traverser son pays. Même si Al Qaïda et Daesh sont devenus des monstres incontrôlables , il n’en demeure pas moins que les USA ont leur part de responsabilité.
Mais ce n’est pas grave les USA vont conserver des troupes pour protéger les champs pétroliers !!!
tiens mon commentaire a disparu
Merci M. Guy Millière pour votre éclairage toujours intéressant.
Une question à laquelle je ne trouve pas de réponse.
Les mois précédents, Putin a réaffirmé à plusieurs reprises son soutien à Erdogan concernant les opérations militaires de la Turquie en Syrie.
Le 11 octobre, Moscou bloquait au Conseil de Sécurité de l’ONU un texte américain demandant à la Turquie d’arrêter son offensive militaire dans le nord de la Syrie.
Ensuite, changement de ton. Nous avons d’abord vu Putin recommander à Erdogan une “extrême prudence” au sujet des Kurdes syriens. Et puis, il y a eu la rencontre Putin-Erdogan à Sotchi avec les conséquences que l’on connaît.
Comment Trump s’y est-il pris pour faire changer d’avis Putin en moins de 15 jours ? Je ne trouve de réponse à cette question nulle part. Avez-vous une idée ?
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Comme je l’ecris, la Russie n’est plus une superpuissance. Trump dispose de mlyns de pression strategiques et economiques sur Poutine, dont le pays vit essentiellement de l’exportation de gaz et d petrole, produits dont les Etats-Unis sont desormais les premiers producteurs mondiaux.
Poutine et Erdogan : qui se ressemblent s’assemblent…
Dommage que l’Occident donne ainsi carte blanche à la Russie du tsar, à la Turquie du sultan, à l’Iran des mollahs et à la Syrie d’Assad, tous des régimes autoritaires, dont les deux premiers ont une forte envie de restaurer leurs empires défunts.
Au détriment des Kurdes et probablement d’Israël.
Une Rojava kurde autonome aurait pu être soutenue par Israël et devenir un atout, un coin enfoncé entre des régimes hostiles à l’État hébreux.
Si vous lisez bien ce que j’écris, vous verrez que les Etats-Unis ne donnent pas la moindre carte blanche. L’Europe, elle, est faible et lache, et avec elle, c’est différent. Le Rojava restera autonome, sous surveillance russe. Ne l’idealisez pas excessivement : le parti d’extreme gauche qui le dirige ne presente pas les traits d’un effectif ami d’Israel.
Il Faut soutenir MILLIERE et aussi j’invite tous les lecteurs de DREUZ à soutenir GOLDNADEL TV (avec un don minimum 5 euros on peut avoir accès au contenu souvent très bien avec GRUMBERG ET MILLIERE !!).
Je vais dresser une liste des chaîne youtube ou il faut s’abonner :
TVL liberté : https://www.youtube.com/channel/UCyamXi0qEQJghCjJbj__aWQ
Riposte laïque et notamment PIERRE CASSEN : https://www.youtube.com/user/ciceropicas
DISSIDENT OFFICIEL : https://www.youtube.com/channel/UCS5URyCF_nIIaGUA_nA7wSQ
SUD RADIO : https://www.youtube.com/channel/UCESTwDXpoMgiYBHipMdKTkQ
Boulevard Voltaire : https://www.youtube.com/channel/UCx9ygIxPfYR05kY92KzvbvA