Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 octobre 2019

Le cycliste transsexuel Rachel McKinnon explose tous les records féminins, les athlètes féminines sont dépouillées de leurs chances de gagner, les féministes montent au créneau pour les défendre, et les médias leur refusent toute tribune publique.

Le coureur cycliste Rachel McKinnon, biologiquement homme, bats ainsi tous les records cyclistes féminins, le dernier en date étant un record du monde au 200m sprint féminin.

  • McKinnon, 37 ans, a non seulement établi le record dans la catégorie des 35-39 ans, mais a aussi remporté la médaille d’or du 200 m aux Championnats du monde de cyclisme.
  • Il a battu l’Américaine Dawn Orwick et la Danoise Kirsten Herup Sovang, qui ont remporté l’argent et le bronze.
  • Rachel McKinnon a également raflé les Championnats du monde de cyclisme sur piste Masters UCI 2018 à Los Angeles en 2018.

Et tout le monde n’est pas ravi par sa victoire, car elle est totalement déloyale. Mais les médias ne veulent pas laisser la parole à ceux, même à gauche, qui le dénonce.

Jennifer Wagner-Assali, une concurrente qui a perdu contre McKinnon dans le passé, a qualifié la victoire de McKinnon d'”injuste”.

“C’était une course injuste. Je l’ai acceptée, et j’ai essayé de faire de mon mieux pour surmonter cette injustice”, a déclaré Wagner-Assali au sujet de la domination de McKinnon sur les coureuses nées femmes.

“J’ai l’impression que les libertés du sport féminin, qui ont fait l’objet de luttes acharnées, sont en train de s’éroder. Si nous continuons à laisser cela se produire, il y aura des sports masculins et des sports mixtes, mais il n’y aura plus de sport féminin”, a ajouté Wagner-Assali.

Droit des minorités supérieur au droit de la majorité – encore et toujours

Wagener-Assari ajoute que si les hommes se prétendant des femmes continuent à dominer le sport féminin, alors beaucoup de jeunes filles ne se donneront même pas la peine de faire du sport.

“Je vois des petites filles en compétition… et je ne veux pas qu’elles aient à lutter contre ce problème”, a-t-elle dit.

McKinnon, cependant, a rejeté l’accusation selon laquelle elle dominait le sport féminin.

Elle défend le droit des transgenres de concourir aux côtés des vraies femmes en affirmant que “empêcher les femmes transgenres de concourir, c’est nier leurs droits humains”.

Les féministes montent au créneau

Le sport féminin existe en tant que catégorie distincte du sport masculin en raison d’une réalité biologique fondamentale. Les hommes et les femmes sont physiquement différents et, dans certains sports, il est injuste de les forcer à concourir avec les hommes.

Pendant des siècles, nous l’avons appliqué, et les femmes ont bénéficié d’un accès à un terrain de sport distinct. Mais maintenant, la folie de la gauche est en train de détruire cela.

Kara Dansky est membre du conseil d’administration du Front de libération des femmes. Voici sa position :

“McKinnon est un cycliste masculin qui a remporté un championnat dans une compétition cycliste féminine à Manchester en Angleterre, et il y a beaucoup de femmes féministes qui remettent en question le droit des athlètes masculins à participer aux compétitions sportives féminines.

Et pour les médias, il semble inacceptable que nous adoptions cette position, mais nous continuerons à adopter cette position inacceptable.

Les hommes ne peuvent pas concourir dans les sports féminins. Point. C’est très important, aux fins du maintien de la protection des femmes et des fillettes, et c’est une chose qui préoccupe beaucoup mon organisation, le Front de libération des femmes.

Tucker Carlson : Vous présentez donc un cas assez simple fondé sur la réalité et, ce faisant, vous vous exposez à des agressions physiques.

Kara Dansky :

Agressions, ostracisme social, risque pour nos moyens d’existence.

Personnellement, je connais plusieurs femmes qui ont été congédiées parce qu’elles avaient exprimé des préoccupations au sujet des droits et de la vie privée et de la sécurité des femmes.

Je tiens également à souligner que bon nombre de vos téléspectateurs ne comprennent peut-être pas qu’il y a beaucoup de gens de la gauche politique, notamment des féministes, des lesbiennes, des gays et des bisexuels, qui sont très préoccupés par ce que le parti Démocrate fait au sujet de l’identité sexuelle, et qui font valoir que les hommes peuvent devenir femmes et que les femmes peuvent devenir hommes, ce qui est tout d’abord régressif sur le plan politique, parce que cela correspond à la notion de genre que nous voulons abolir, mais c’est aussi tout simplement inexact sur le plan scientifique, et il y a beaucoup de Démocrates qui sont prêts à le dire, mais beaucoup de vos téléspectateurs ne le savent peut-être pas, parce que nous sommes généralement soumis à un boycott des médias.

Boycott des médias

On n’entend jamais parler d’eux parce que ceux d’entre nous, à gauche, qui sont des Démocrates, ne peuvent pas se faire entendre sur la NPR [National Public Radio, très à gauche], ne peuvent pas se faire entendre dans le New York Times, ne peuvent pas se faire entendre au Washington Post.

Nous avons essayé, nous avons dit que nous avions une objection féministe, et une objection aux droits des homosexuels, et au mouvement trans, à l’idéologie trans, et personne ne veut nous entendre.

Personne ne nous publie.

Conclusion

“Chassez le naturel, il revient au galop” – je n’aurais jamais cru que ce proverbe un jour s’appliquerait à redresser la folie gauchiste du jour. La nature reprend toujours le dessus, et l’avenir nous réserve de belles surprises. Tout comme le passé a vu la banqueroute du socialisme, nous verrons la faillite des théories du genre, et, hélas, l’hécatombe de suicides et de dérèglements mentaux chez les enfants élevés par deux parents du même sexe, l’hécatombe chez les transsexuels est déjà une réalité.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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