
Source : Goldnadel.tv
Depuis son élection, Donald Trump exige que les Chinois mettent fin à leurs pratiques commerciales déloyales. Mais, au-delà de la question économique, le président américain tente également de contrer la stratégie géopolitique extrêmement agressive de Pékin
Ça ne fonctionne pas
Il y a également indiqué sous la photo de M. Milliere à gauche: source Goldnadel.tv
en cliquant sur le lien, il y a bien la vidéo concernée mais elle ne fonctionne pas .
Sans même avoir besoin de visionner cette vidéo invisionnable , je dirais qu’On pouvait trouver un tas de qualités à Trump mais la noblesse ,sincèrement ,ne me paraît pas le mot adéquat pour qualifier son action jusqu’a présent .
Depuis la décision de retrait de Syrie ,et malgré tout ce que peuvent dire GM et JPG, Trump et la noblesse (de sentiment ? de comportement ? )sont deux mots totalement antinomiques , aux antipodes l’un de l’autre.je ne trouve pas les mots pour qualifier son action depuis 1 semaine .
A l’échelle de l’économie mondiale, la Chine n’en est pas au top malgré beaucoup de gesticulations et de savants calculs.
D. Trump a-t-il pour adversaire vraiment la Chine ? Ne serait-ce pas quelqu’un d’autre, plus puissant, qu’un pays ?
Qui a monté la Chine ?
D’un point de vue, géostratégique à l’échelle de son pays, l’Amérique, la Chine est un adversaire tout comme l’Europe, la Russie, le Canada, l’Inde ou le Royaume-Uni.
Il y a trente ans en arrière les économistes, « assassins financiers » comme on dit dans le jargon, devaient se justifier auprès des pairs par de la création de valeur à court terme. Quoi de plus facile !
Quelques exercices de cost killing au sein des entreprises par le transfert des emplois et des postes couteux dans des pays concentrationnaires
Le semi-fini en provenance de ces mêmes pays et puis, le dégrossi des matières premières.
Les effets étant : l’éradication des nombreux compétiteurs qui formaient le tissu économique des pays occidentaux ; un haut rendement de l’action en très peu de temps, justifiée par le plan de « restructuration » ou une quelconque valorisation ; l’appauvrissement de la main-oeuvre occidental ; un transfert de PIB chez les concentrationnaires avec la mise en place de la classique économie tarlalitalala travail/debt/taxation avec la captation de la fourniture des besoins primaires et secondaires des ménages.
Pour le PIB, on a repris la recette appliquée aux arabes, passer du pousse-pousse (dromadaire) à la Renault (Cadillac) ou la WV et inciter à la sur-consommation puisque nous avons un chiffre démographique en face.
A Doha, les automobiles sont en boite automatique, non pour le confort de conduite mais parce que l’étrier à 3 pédales est bien trop compliqué … par le chamelier. Je relate ce cas extrême, le Chinois est bien plus habile et apprenant.
Sur ce, les subprimes étaient des produits AAA par rapport aux titres d’entreprises de ces pays dont la Chine. On a même été obligé de créer Dagong (une agence de notation) pour coter non pas le Junk bond, mais le Trash bond (autrement, les agences traditionnelles auraient été ridiculisées et auraient fini par semer le doute dans les notations occidentales) et, ainsi créer un « miracle économique » ou se précipitent les fonds des petits épargnants et les fonds souverains (épargne et richesse d’un pays, de ses citoyens).
A cela, vous y ajoutez les prêts de développement et le panel des offres promotionnelles (restructuration de la dette publique, etc, etc, etc), plus tous les produits bancaires, plus ajustement des indicateurs et en créer de nouveaux (bidonner les hypothèses et dissimuler les erreurs) et vous clamez que c’est un « succès », une croissance d’enfer …
Face aux multiples scandales depuis 29, les banques ont été un peu régulées et considérablement freinées au détriment des détenteurs de capitaux, souvent, actionnaires.
La finance alternative, finance strictement spéculative, a été modélisée pour contourner les régulations. Les quelques détenteurs planétaires de capitaux n’avaient plus qu’à constituer une armée de finance alternative (hedge fund, mutual fund, etc) , inventer des mécanismes de gains à la hausse ou la baisse, diriger et manipuler, convoyer les épargnants, miroiter les alouettes et détrousser les couillons en toute légalité tout en sortant son capital du jeu et de la taxation fiscale pour le sécuriser – dans du numéraire servant à racheter ses propres actions, ses concurrents et racheter, à bas prix, tout produit économique asset-backing (un tangible). – dans des Trusts inaliénables et totalement défiscalisés.
Les débuts de la finance alternative étaient chaotiques et anecdotiques (même si les montants engloutis étaient faramineux). Il a donc fallu industrialiser ce mode de finance.
Tout avait été pensé sauf l’arrêt de l’économie. Plusieurs douches froides sur les marché puis la saisie des biens de consommation (immobilier, auto, santé) des citoyens précédemment « nantis » , la fermeture de millions d’entreprises (tissu économique « local »), l’accès limité au marché conventionnel du travail (hors marché noir), etc, ont eu raison de la déraison consommatrice des individus, initialement, créateurs de PIB. Ces individus thésaurisent le peu qu’ils ont dans des bas de laine …
La marche « économique » se grippe …
D. Trump, outre des pays instrumentalisés comme la Chine, a comme adversaire une partie des vrais détenteurs du capital … qui sont prêts à agrandir la Chine ou quelconque autre zone pour amplifier quelconque économie baissière ailleurs (U.S.A ou C.E.E.) puis la remodéliser en économie concentrationnaire.
D. Trump est un incongru qui veut, comme des millions de citoyens, vivre dans des tangibles (des commerçants dans les villes, des industries, des hôtels, des ressources minières et pétrolières, etc) et, non, dans du concentrationnaire.
D. Trump, par hasard, par erreur, porté par son peuple est face au plus puissant détenteur de capital, en plus de l’outil du levier chinois.
Financièrement, il ne pèse rien mais il a la foi et l’aval du peuple américain en grande partie. Réussira-t-il ?
Il n’a qu’un levier, la fiscalité des Trusts et la fraude fiscale … comme arme de négociation. Quant à la Chine, l’isolement et l’assolement pour provoquer la réaction entre le comburant et la combustion. La masse démographique est un carburant instable.
En complément des taxations, le changement de la normalisation des produits importés nécessitant des changements réels de machineries ou de matières premières. (Les normes industrielles anglaises du XIX furent édictées pour le protectionnisme économique et son expansion).
Guerre ou paix ?
@ Boccara
https://www.dreuz.info/2019/10/11/non-trump-nabandonne-pas-les-kurdes/
J’ai déjà répondu à GM et JPG sur le lâchage des kurdes par TRUMP qu’ils approuvent mais que je considère comme catastrophique mais ma réponse principale très argumentée et très sévère pour GP ET JPG sur ce sujet de la Syrie est pour l’instant censurée par Dreuz