“Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ?”
Appliquée à la situation née de l’invasion de ce qu’il est convenu d’appeler le “Kurdistan syrien” par les troupes turques et leurs supplétifs islamistes, cette métaphore formulée par le météorologue Edward Lorenz en 1972 pose la question des conséquences de la décision du président américain de retirer son contingent de forces spéciales du nord-est de la Syrie. Rapporté à ses promesses de campagne électorale, maintes fois réitérées depuis son élection, de rappeler les troupes US de tous les théâtres d’opérations où “elles ne servent pas directement les intérêts nationaux, n’ont pas d’objectifs stratégiques précis ou ne peuvent gagner la guerre dans laquelle elles sont engagées”, l’ordre de retrait – après ceux, avortés, de mars et décembre 2018 – concernant celles stationnées au nord-est de la Syrie ne devrait donc pas être mis au compte de la surprise ou du prétendu goût très vif du président américain pour des décisions bizarres, déraisonnables voire irresponsables.
Pas une toquade, plaide en effet la Maison Blanche, mais une décision qui obéit à un froid calcul coûts/bénéfices, subordonné à deux impératifs. Le premier, garder les Etats-Unis à l’écart des convulsions du Moyen-Orient et, singulièrement, de ses “guerres interminables ridicules, souvent tribales auxquelles ils n’auraient jamais dû prendre part”. Le second, ne pas irriter au-delà du raisonnable un “ami” turc tenté déjà par un flirt avec la Russie et un rapprochement avec l’Iran. En découle l’arbitrage en faveur de l’alliance stratégique avec cet “important membre de l’OTAN” placé aux confins de l’Europe et à la porte de l’Asie et du Moyen-Orient, au détriment d’un partenariat tactique certes fructueux avec les YPG kurdes notoirement proches du PKK léniniste-maoïste et pudiquement rhabillés en SDF par les Américains le temps de vaincre la menace commune posée par l’Etat Islamique.
Sauf que, au-delà de l’immoralité d’abandonner froidement un “frère d’armes” qui a fait la preuve de son efficacité et de sa loyauté à la vindicte de son ennemi héréditaire en le privant des moyens de se défendre valablement, et de la réactivation prévisible du pouvoir de nuisance de l’Etat islamique, cette décision pourrait bien avoir aussi de sérieuses répercussions, tant tactiques que stratégiques, pour les Etats-Unis au Moyen-Orient, ainsi que sur l’ensemble de l’équilibre des forces dans la région.
Dans les mots de Moshe Yaalon, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne et ex-ministre de la défense, “livrer les Kurdes aux Turcs est une erreur morale et stratégique qui portera sérieusement atteinte au statut de l’Amérique au Moyen-Orient et dans le monde. En l’absence d’une implication robuste et continue des Etats-Unis dans la région, les liens qu’aura patiemment tissés Israël toutes ces dernières années avec les Etats arabes sunnites – Arabie Saoudite au premier chef – du fait d’une perception commune de la menace iranienne, se relâcheront du moment qu’ils estimeraient plus sûr pour eux de se rapprocher de l’Iran que de le défier. Le refus de Donald Trump d’ordonner des représailles contre l’Iran, même après l’attaque contre les installations pétrolières saoudiennes, inquiétait déjà les Arabes sunnites. A telle enseigne que les Emirats arabes unis, qui font traditionnellement aujourd’hui ce que les Saoudiens penseront faire dans six mois, ont déjà commencé à se désengager de la guerre contre les Houthis, alliés de l’Iran au Yémen, et envoyé une délégation en août à Téhéran pour discuter de sécurité régionale”.
De même, le désengagement américain est une bénédiction pour le président syrien et ses alliés russe et iranien appelés aussitôt à l’aide par les Kurdes pour contrarier les plans turcs, ouvrant ainsi la voie à la restauration d’une intégrité territoriale que la présence américaine dans les provinces du nord-est prévenait jusque là. La décision américaine consacre de ce fait la Russie dans le rôle de grand ordonnateur de l’après-guerre civile syrienne, renforçant du même coup son allié iranien que les Etats-Unis désignent pourtant comme le principal Etat sponsor du terrorisme dans le monde. Une contradiction qui apparaît comme une promesse de désastre dès le moment où la présence iranienne dans cette zone lui permettra d’activer l’achèvement de son projet de corridor terrestre depuis ses frontières occidentales jusqu’au Liban et son allié du Hezbollah, et aux frontières d’Israël. Conjuguées à la vassalisation de l’Irak par les milices locales pro-iraniennes, les implications du décret américain (le battement d’ailes d’un papillon au Brésil…) désignent l’Iran comme le grand vainqueur de la guerre civile syrienne et renforcent un pouvoir théocratique que les Etats-Unis cherchent, jusqu’ici en vain, à briser avec la réinstallation des sanctions. Et se mettent ainsi en place les conditions d’une “perfect storm” (une tornade au Texas…) qui obligera peut-être l’Amérique à s’engager demain dans un conflit majeur qu’un millier seulement de ses hommes, sagement déployés à la frontière syro-turque, prévenait, fragilisant ainsi les chances de réélection de Donald Trump en 2020 que le retrait de son contingent était censé renforcer…
Le licenciement de John Bolton et les dissensions internes manifestes dans l’administration entre le Secrétariat d’Etat aux Affaires étrangères et le Département de la Défense quant à l’appréciation des enjeux et des intérêts américains dans la région ont enclenché cette mécanique infernale dont les effets sont potentiellement aussi délétères que le retrait insensé des troupes US d’Irak ordonné par Obama bien trop tôt après le succès du Surge. Et ce n’est pas la promesse de sévères sanctions économiques contre la Turquie par le Congrès et la Maison Blanche qui contraindra Erdogan à faire machine arrière, mais bien la Russie qui, seule désormais, dispose du pouvoir d’imposer sa volonté, de gré ou de force. C’est l’an dernier, alors que Donald Trump annonçait déjà bruyamment ses mêmes intentions de retirer ses troupes du nord de la Syrie, que ces menaces des législateurs et de l’exécutif auraient dû être brandies afin de prévenir l’aventurisme turc. Les agiter aujourd’hui a autant de chances de porter des fruits que de faire rentrer dans le tube de dentifrice la pâte déjà sortie.
Douter pour autant du souci de Donald Trump pour la sécurité d’Israël est aussi déplacé que sa décision de retirer le millier d’hommes du nord-est de la Syrie. Mais il reste que celle-ci risque d’interroger sinon de contrarier le rapprochement de son allié israélien avec des Etats arabes pragmatiques désormais tentés par la recherche d’une entente avec l’ennemi juré iranien et, partant, de renvoyer l’Etat juif dans cet isolement régional dont il espérait enfin s’affranchir.
Si un seul dividende peut être tiré de cette déplorable confusion, c’est celui d’ôter toute illusion aux Israéliens que quelqu’un se trouvera physiquement à leurs côtés à l’heure des vrais périls. Israël est seul, comme il l’a toujours été. C’est une faiblesse, certes. Mais savoir qu’il ne peut ni ne doit dépendre de personne est aussi une force…
Isaac Franco, Chroniqueur à Radio Judaïca Bruxelles
Am Israël haï! HM bénisse Israël!
Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël.
Trump a sûrement de bonnes raisons d’agir ainsi mais pour le pékin de base que je suis je pense que c’est une vision à courte vue. C’est bien de vouloir éviter les conflits à tout prix et de protéger la vie de ses soldats, mais de reculades en reculades les conséquences peuvent être dramatiques, voir les accords de Munich.
La Corée du Nord poursuit ses lancers de missiles de plus en plus perfectionnés, l’Iran reprend ses recherches du nucléaire, les talibans sont bientôt au pouvoir et daech renaît de ses cendres ! Les restrictions économiques ne sont pas suffisantes pour faire reculer des dictatures habituées à ce que leurs peuples se serrent la ceinture, si derrière il n’y a pas une puissance militaire qui fait peur. Or, les USA ne font plus peur puisqu’ils préconisent l’isolationnisme.
Mais le plus grave c’est que les alliés des américains perdent confiance et craignent de se retrouver seuls avec le risque de se chercher d’autres protecteurs moins fréquentables, mais Israël sait depuis longtemps qu’il ne peut compter que sur lui-même.
Quoi que fasse l’Amerique, elle est critiquee.
J’ai lu la semaine derniere que Macron avait ouvert une ligne de credit
importante a l’Iran pour contrecarrer les decisions de l’Amerique contre
l’Iran. Les journeaux francais tapent regulierement sur l’Amerique quoi
qu’elle fasse.
Un certain Philippe sur ce forum decharge sa haine, jusqu’a reprocher
le mac do??
Je vis en Amerique depuis une cinquantaine d’annee et je ne mange
pas de McDo, Les americains ne vous ont pas mis le couteau sous la
gorge pour vous obliger a faire comme eux.
Attendez un peu pour critiquer?
les Américains font peur : même un fou furieux comme Herr Dögan n’a pas osé lancer l’offensive tant qu’il risquait des pertes américaines et donc les représailles qui s’ensuivraient forcément.
Trump est un grand président et je pense que Trump et Poutine s”apprécient et se respectent. Il vaudrait mieux etre allié de La Russie , qui grace à Dieu n’est plus communiste , plutôt que d’etre allié de la Turquie pays musulman, l’islam étant l’ennemi déclaré de l’occident et de la culture Judeo-chrétienne que les nations européennes ont abandonné .
” Ne compter que sur ses propres forces”. C’est ce que disait Ho Chi Minh, et il a gagné sa guerre contre l”Amérique, première puissance mondiale ( avec l’aide il est vrai de l’URSS et de la Chine.)
Israel est un petit pays, comme le Vietnam, et il est encore plus seul maintenant que des alliés potentiels comme l’Arabie Séoudite risquent de prendre leurs distances.
Mais Israel est un pays très spécial. La destinée l’a placé en première ligne dans un combat planétaire et existentiel. Celui entre l’Islam conquérant et notre civilisation occidentale Judéo-Chrétienne. En quelque sorte un avatar de la lutte éternelle entre le Bien et le Mal.
Je souhaite de tout coeur que si la situation explosive au Levant dégénère, l’humanité se souvienne qu’Israel est le phare de la liberté et de la civilisation dans cette partie du
mpnde, et qu’il doit etre défendu à tout prix.
Si les hommes lachent Israël, Dieu lui ne le lache pas, ce pays qu’il aime tant. Attention aux prophéties en marche… le résultat : la gloire de Dieu sur sa terre.
C’est bien vrai ! Il viendra le temps où toutes les nations fondront sur Israël (USA compris), et la délivrance viendra de l’Éternel (car, en ce temps, tout œil le verra). Outre la confusion qui règne dans cette région, les stratégies géopolitiques bizarres à comprendre, Israël a toujours appartenu à Dieu, faut juste que l’enfant “accepte” l’aide du père, plutôt que de confier dans ses propres forces….
Exact Zanaroff les prophéties sont en marche mais personne n’y prend garde. Dieu se lèvera pour Son Peuple Il l’a promis. P. S. Je ne suis pas Juive ni Israélienne
Après avoir lu les commentaires du Colonel McGregor voici peu, avec les faits qui lui donnent raison, on est en mesure d’interpréter celles de cet ancien chef d’Etat-Major, comme celles d’un ancien chef militaire, devenu un politique.
Moshe Yaalon n’a ainsi pas la vision de ce colonel atypique, par manque de vision.
Il n’a pas compris que Trump a choisi Sun-Tzu et le nerf de la guerre, pour vaincre ses adversaires.
Il n’a pas compris que ce Président, hors-normes, n’écoute aucun politique, quand il respecte les militaires, et a ainsi bâti une stratégie avec eux, en sachant faire la part du feu.
Il y’a eu, en dehors de la vision de tous les commentateurs, un entretien entre Poutine et lui face à face, qui était une première dans les rencontres internationales.
Il est assez probable que ces deux hommes soient tombés d’accord pour se respecter mutuellement, et ceci ne peut réjouir les va-t-en guerre.
Cette offensive turque a le mérite de mettre à bas tous les masques, comme le colonel l’avait prévu… en redistribuant toutes les cartes… d’Etat-major.
Le billet est “Nickel”. Clair, net, précis et concis. Et… audacieusement prophétique :
– “Et se mettent ainsi en place les conditions d’une « perfect storm » (une tornade au Texas…) qui obligera peut-être l’Amérique à s’engager demain dans un conflit majeur qu’un millier seulement de ses hommes, sagement déployés à la frontière syro-turque, prévenait,…”
L’auteur pointe dans le mille.
L’auteur pointe dans le mille – mais le millier de soldats (et leurs familles) qui seraient envoyés sur place pour une cause qu’ils ne soutiennent pas, ne comprennent pas, avec laquelle ils ne se sentent pas associés, ne sont pas trop d’accord.
Certes, c’est en effet un gros poids à mettre sur la balance. Toutefois, l’idée maîtresse de mon commentaire s’appuyait sur l’effet dissuasif de la seule présence des GI’s sur place. Votre pari était celui de risquer voir ces GI’s envoyés au casse-pipe. Le mien était d’éviter le casse-pipe grâce à leur présence.
Vous comprendrez aisément que je ne puis être d’accord avec l’ossature de votre remarque. J’ai la prétention de savoir, que ce millier de soldats, enrichis de l’expérience sur place répondent plutôt au genre des priorités qu’un intervenant ici a eu l’amabilité de souligner. Je le cite :
– “Beaucoup d’entre eux sont tombés au champ d’honneur et les forces spéciales américaines les considèrent comme des frères d’armes.Il y a dans cette fraternité des armes un code d’honneur qui ne peut souffrir du cynisme et de l’hypocrisie politiques.
C’est pourquoi ce sauf-conduit de la Maison-Blanche à Erdogan est perçu comme une trahison, car il donne le sentiment que toutes les valeurs morales peuvent être foulées aux pieds au nom du « Réal politique ».”
Pensez-vous réellement qu’il est facile aujourd’hui pour un GI sur place de dire “Je me tire. Débrouille-toi tout seul camarade” ? Etes-vous sûr que ce millier des GI’s “crapahutant dans le même thalweg” depuis des mois (je vous cite) :
-“ne soutiennent pas, ne comprennent pas, ne se sentent pas associés” ?
Désolé mais je pense tout le contraire.
Patience, il faut attendre la réélection de Donald, ensuite, ce sera feu d’artifice
Qu’est-ce à dire ? Si vous pensez “guerre militaire”, je ne pense pas.
Trump est un homme d’affaires et ses guerres sont économiques.
Que voilà un article peu convaincant et qui fait de D. Trump un politicien à la petite vue.
Les USA renforcent leur aide protectrice à l’Arabie Saoudite, soi dit en passant.
Le retrait des troupes américaines du bourbier de la frontière entre la Turquie et la Syrie est un coup de maître qui oblige les Turcs a montrer leur volonté criminelle, ce qui fait hurler toutes les chancelleries européennes. De plus, il paraît pour le moins léger de dire qu’Israël ne peut plus compter sur l’allié américain.
Contrairement à ceux qui s’imaginent que Trump n’a pas de vision à long terme, je tiens à leur dire qu’il tient ses promesses et agit rapidement. Sa vision me paraît bien plus fine et efficace que tous ses détracteurs.
Pendant que le monde s’ingénie a ridiculiser le messager, il ne voit pas les accomplissements de ce dernier.
Obama a foutu le balagan partout et est encensé comme un dieu de l’Olympe…
Le président Trump remet de l’ordre dans la boutique et il est critiqué de toutes parts…
Le manque de confiance en Trump est méprisable vu le nombre de preuves de sa fiabilité déjà apporté.
Comme disait je ne sais qui: en politique seule la vérité reste bien cachée !
Alors du haut de mon ignorance, j’affirme que la critique est facile et le soutien difficile. Et au final ce n’est qu’une position de choix… Et quel choix ?
Bonjour Monsieur, “De plus, il paraît pour le moins léger de dire qu’Israël ne peut plus compter sur l’allié américain”, écrivez-vous. Où donc aurais-je écrit qu’Israël ne peut plus compter sur l’allié américain? Je vous invite à relire ce passage de mon analyse: “Douter pour autant du souci de Donald Trump pour la sécurité d’Israël est aussi déplacé que sa décision de retirer le millier d’hommes du nord-est de la Syrie.” Ce n’est pas parce qu’on juge largement positif le bilan d’un dirigeant, en l’occurrence Donald Trump, qu’il faudrait impérativement l’exonérer de toute critique raisonnée voire s’autoriser à en débattre sereinement. Et retirer du nord-est de la Syrie un contingent fort d’à peine 1000 hommes, dont la présence seule dissuadait le président Erdogan de ses visées criminelles, me paraît ressortir au registre de l’observation légitime. Je connais peu d’investissement tactique aussi “léger” pour un résultat stratégique aussi efficace. Et j’ajoute que si la Maison Blanche et le Congrès s’étaient montrés aussi menaçants au printemps et à l’hiver derniers à l’égard du leader turc qu’ils le sont aujourd’hui, il est peu probable qu’il se serait lancé dans son équipée meurtrière et qu’on se serait retrouvé dans une situation aussi riche d’avantages pour les ennemis des Etats-Unis et de ses alliés, saoudien comme israélien, quoi qu’en disent publiquement leurs dirigeants. Enfin, permettez-moi de souligner combien est important pour l’alliance israélo-américaine le fait qu’Israël n’a jamais attendu, demandé ou espéré que les boys américains risquent physiquement leur vie pour sa sécurité. C’est ce qui fait la singularité et la solidité de cette alliance et c’est ce qui en assure la pérennité. Je vous souhaite une belle journée. Bien cordialement, Isaac Franco
Merci pour votre réponse, vous dites que : “Si un seul dividende peut être tiré de cette déplorable confusion, c’est celui d’ôter toute illusion aux Israéliens que quelqu’un se trouvera physiquement à leurs côtés à l’heure des vrais périls.” d’où ma conclusion un peu courte, c’est vrai.
Ceci dit la situation des américains en Syrie devait évoluer et ce départ a remanié les cartes. D. Trump par cette manœuvre redynamise le jeu et impose aux belligérants de trouver un terrain d’entente pour le bénéfice des kurdes. La Turquie doit revoir son programme de massacres à la baisse.
Je ne suis pas idolâtre de Trump, mais jusqu’à présent il ne m’a en aucune façon déçu et la propagande anti Trump m’incite à une posture de soutien.
Bien à vous.
que trump ne sacrifie pas de GI se comprend mais de là à laisser les turcs faire ce qu’ils veulent au kurdistan syrien, c’est criminel
que les USA leur livrent au moins des armes antichars, et que le kurdistan devienne le vietnam d’erdogan
Chacun réagit avec sa raison et sa sensibilité, mais toujours avec l’honnêteté de sa conviction intime.
Pour ma part j’ai la conviction intime que Trump a fait là oeuvre de Maitre : il a démontré l’impuissance de cette U.E. qui se permet de prendre ses distances avec lui, et il fait apparaitre magistralement les intentions inconditionnelles de la Turquie à notre égard.
Que le Seigneur lui garde esprit clair et coeur courageux.., .fidèle à son “America first”.
Et que tous les intrigants indignes et corrompus restent confondus dans leur coupable impuissance.
Exact
Comme vous etes bon pour donner des lecons, critiquer
Amerique.Il semble que Mr.Trump ne fait que ce qu’ila promis.
.Pourquoi l’U.E. ne regle pas ce probleme . La turquie est votre alliee
Qui a fichue ,le Bordel en Iran en renvoyant le komeidi apres l’avoir
chouchoute en France.
qui a fait des partages fantaisistes au moyen Orient etc etc.
Pourquoi critiquer Mr Trump qu’il fasse noir ou blamc.
Il a la sagesse de ne pas faire tuer les jeunes americains pour nada.
On n’a pas critique l’ancien president qui avait soit disant sorti l’armee prematurement d’Irac??