Publié par Guy Millière le 26 octobre 2019

La désinformation sur Trump en France ne concernant pas seulement le Kurdistan syrien, mais aussi d’autres dossiers, je dois revenir sur les tentatives de coup d’État contre Trump menées par les Démocrates, l’Etat profond et les médias, avec la participation sporadique des RINO (Republicans in Name Only) devenus NeverTrumpers, car ces tentatives se poursuivent, avec une frénésie exacerbée. 

Je commencerai par une mise en perspective, et je rappellerai que ces tentatives ont commencé avant que Trump soit élu. 

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Une première tentative de coup d’Etat

Dès le moment où il a semblé que Trump avait une chance de l‘emporter, les membres de la campagne de Hillary Clinton, le parti Démocrate, les grands médias et l’administration Obama se sont attachés à le détruire et ont mené une première tentative. 

  • L’instrument de démolition principal a été le dossier commandé par Hillary Clinton à l’ex-espion britannique Christopher Steele, qui a utilisé des éléments fabriqués par les services de renseignement russes. Le dossier (répugnant à souhait), a servi à diffuser dans les médias des accusations fausses et sordides sur Donald Trump. Il a servi aussi au directeur du FBI à l’époque, James Comey, pour demander et obtenir des écoutes qui ont permis d’espionner la campagne de Donald Trump.
  • En parallèle, des gens travaillant pour la CIA ont, sur ordre du directeur de la CIA à l’époque, John Brennan, tenté de piéger des membres de l’équipe de campagne de Trump pour les faire apparaître comme des agents russes.
  • Les médias ont commencé à dire que Trump avait peut-être des «liens troubles» avec la Russie.
  • Le gouvernement ukrainien de l’époque a été mis à contribution par la campagne de Hillary Clinton, qui lui a demandé des éléments permettant d’incriminer d’autres membres de l’équipe de campagne de Trump. (Je passe sur de nombreux détails : quand on les cite cela devient si long et enchevêtré que cela fait l’objet de livres entiers aux Etats-Unis : The Russia Hoax* de Gregg Jarrett est particulièrement bien documenté). 

Cette tentative de coup d’État là a échoué. Trump a, comme on sait, été élu. 

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Deuxième tentative de coup d’Etat

Une deuxième tentative s’est alors enclenchée avec pour but, d’une part, de paralyser Trump, et d’autre part de déployer un écran de fumée destiné à empêcher toute enquête de l’administration Trump sur la première tentative et sur les gens impliqués en elle. 

Cette deuxième tentative a été caractérisée par ce qu’on peut appeler «l’obsession anti-russe». Il s’est agi de dire que Trump était illégitime, avait été élu grâce au soutien de la Russie et était lui-même un agent russe. 

  • Les démocrates ont parlé quotidiennement de «collusion avec la Russie», les grands médias aussi.
  • Le FBI que dirigeait encore James Comey a dit qu’il «enquètait» et a commencé à incriminer des gens nommés par Trump pour faire partie de son administration : le général Michael Flynn a été la principale proie et n’a pu devenir National Security Advisor. Des membres de l’administration Trump ont été intimidés dès leur nomination : le ministre de la Justice tout juste nommé, Jeff Sessions, a été neutralisé. 

Trump ayant discerné que James Comey avait des activités troubles au sein du FBI l’a limogé (il a limogé plus tard le bras droit de James Comey, Andrew McCabe, pour les mêmes raisons). 

Rod Rosenstein, un membre du deep state qui était vice-ministre de la Justice et s’occupait des dossiers laissés de côté par Jeff Sessions est alors entré en scène et a nommé un autre membre du deep state, Robert Mueller, un ami de James Comey pour «enquêter» sur le contexte de l’éviction de James Comey et sur l’éventualité d’une «collusion» entre Trump et la Russie.

L’enquête de Robert Mueller a duré deux ans, coûté des millions de dollars, été si frelatée qu’elle a été digne d’une enquête menée par le KGB sous Brejnev. Trump aurait pu évincer Robert Mueller et Rod Rosenstein, il en avait le droit, constitutionnellement. La campagne médiatique contre lui était devenue si intense qu’il a, se sachant totalement innocent, choisi de ne pas le faire. 

Au bout de deux ans, des gens soumis par Mueller à des chantages et des pressions intenses ayant refusé de faire des faux témoignages contre Trump, quand bien même ils étaient menacés de lourdes peines de prison (et certains, tel Paul Manafort, ont été envoyés effectivement en prison pour de longues années pour des motifs que Mueller est allé souvent chercher très loin dans leur passé), Robert Mueller a du rendre son rapport en disant qu’il ne disposait d’aucun élément susceptible d’incriminer Trump, ce qui a beaucoup déçu les grands médias et les démocrates. 

L’enquête Mueller a servi aux grands médias et aux Démocrates en ce qu’elle a fait fléchir des électeurs indécis, et a permis au parti Démocrate d’acquérir une majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat de 2018.

La deuxième tentative de coup d’État a néanmoins largement échoué. Trump a pu gouverner quand même et n’a pas été poussé à la démission. 

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Troisième tentative de coup d’Etat

Les Démocrates et les grands médias pensent depuis des mois qu’un candidat Démocrate n’a aucune chance de battre Trump en 2020

Une troisième tentative de coup d’État s’est alors enclenchée et est apparue nécessaire et urgente aux Démocrates et aux grands médias. 

Les Démocrates et les grands médias pensent depuis des mois qu’un candidat Démocrate n’a aucune chance de battre Trump en 2020, et qu’il leur faut absolument se débarrasser de Trump avant l’échéance. 

Ils voient aussi que Trump a limogé Jeff Sessions et l’a remplacé par un ministre de la Justice qui fait son travail, William Barr, et ils savent que William Barr fait mener des enquêtes qui vont sans doute incriminer les personnes impliquées dans la première et, désormais, dans la deuxième tentative de coup d’Etat, ce qui sera catastrophique pour eux.

Il leur faut tenter d’épaissir l’écran de fumée. 

Il leur manquait un élément déclencheur. 

Ils ont pensé en trouver un dans un échange téléphonique entre Trump et le nouveau Président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

  • Un membre du deep state ayant accès à la Maison Blanche (apparemment un ancien employé de Joe Biden passé à la CIA au temps de John Brennan, à la fin de la présidence Obama) a dit à Adam Schiff, président de la Commission du renseignement de la Chambre des représentants, qu’il avait entendu l’échange téléphonique, et que l’échange téléphonique était utilisable.
  • Schiff a fait rédiger par des avocats une lettre censée présenter l’ancien employé de Joe Biden comme un «lanceur d’alerte». 
  • La lettre ne dit pas que le pseudo «lanceur d’alerte» a été témoin direct de quoi que ce soit (sans quoi il pourrait être accusé d’espionnage au sein de la Maison Blanche) mais comme quelqu’un qui a «entendu» d’autres gens parler de l’échange téléphonique. 
  • Une fois la lettre du pseudo «lanceur d’alerte» publiée, Schiff a dit qu’il voulait lancer une procédure de destitution car il y avait matière à le faire. 

Nancy Pelosi, chef de la majorité Démocrate à la Chambre des représentants, d’abord très réticente, a fini par accepter de lancer une «enquête en vue d’une procédure de destitution». 

  • Ni elle ni Schiff ne s’attendaient à ce que Trump publie la retranscription de son échange téléphonique avec Zelensky, car ce type de document est destiné à rester secret.
  • Trump a publié l’échange téléphonique, et cela a créé une panique chez les Démocrates, car l’échange téléphonique ne contient strictement rien qui puisse incriminer Trump, même de manière minimale. 

Les Démocrates doivent donc improviser, inventer et mentir de plus belle

La troisième tentative de coup d’État échouera, et les Démocrates le savent 

Schiff a lu devant les caméras de télévision ce qu’il a présenté comme un extrait de la retranscription de l’échange téléphonique : il s’agissait en réalité d’un ensemble de phrases totalement inventées par lui, Schiff. Il a dit que la retranscription confirme ce que dit le pseudo lanceur d’alerte (il sait que c’est totalement faux, mais que la plupart des gens n’iront pas vérifier). 

  • Au nom de «l’enquête en vue d’une procédure de destitution», Schiff convoque, depuis, des gens et les contraint à témoigner sous peine de poursuites en justice.
  • Certains des convoqués refusent de venir, d’autres se laissent intimider, d’autres encore (ceux qui ont des comptes à régler avec Trump, pour des motifs souvent ineptes) s’empressent de venir pour cracher leur haine de Trump.
  • Les témoignages ont lieu à huis clos, et la directive donnée par Schiff est que le contenu des témoignages doit rester secret, ce qui permet à Schiff de dire ce qu’il veut sur ce qui a été dit, et ce qu’il dit n’a, bien sûr, qu’un rapport lointain avec la vérité.

Les Démocrates ne peuvent plus quitter le navire, et soutiennent Schiff. 

Les Républicains dénoncent les mensonges de Schiff et sa façon totalement illégale de procéder. 

Ils exigent qu’une procédure de destitution soit effectivement lancée de façon à ce qu’ils puissent parler, appeler des témoins qui seront à même de mettre au jour que tout cela est une imposture aux allures totalitaires. 

Nancy Pelosi refuse de lancer une effective procédure de destitution. 

Elle sait qu’elle est au cœur d’une imposture, et elle sait aussi qu’elle n’a pas une majorité derrière elle pour voter en faveur d’une effective procédure de destitution, car des représentants démocrates craignent de perdre leur siège en 2020 s’ils soutiennent une imposture. 

Les grands médias sont embarqués dans le même navire, et mentent davantage encore qu’au temps de l’enquête Mueller. 

  • Ils sont dans une fuite en avant effrénée, et disent, comme Schiff, et Pelosi, que Trump a «porté atteinte à la sécurité du pays» (ce qui est grotesque, comme chacun peut le voir en lisant la retranscription de l’échange téléphonique). 
  • Ils disent, comme Schiff et Pelosi, que Trump voulait «exiger de l’Ukraine des éléments permettant de salir Joe Biden», et décrivent ce dernier comme le «favori des élections primaires Démocrates» et comme quelqu’un que «Trump craindrait pour l’élection de 2020» (c’est grotesque à nouveau : quiconque lit la retranscription de l’échange téléphonique voit que son objet est l’intervention de l’Ukraine dans la campagne électorale de 2016, au service de Hillary Clinton, et que Joe Biden n’est évoqué que de façon marginale, et par Zelensky.
  • Joe Biden n’est par ailleurs pas le favori des élections primaires Démocrates, le favori étant la gauchiste Elizabeth Warren, et Trump ne craint pas Joe Biden, qui semble proche de la sénilité et tient des propos incohérents).
  • Les grands médias disent comme Schiff, et Pelosi, que Trump voulait «échanger une aide américaine à l’Ukraine contre les éléments permettant de salir Joe Biden» (c’est grotesque encore : quiconque lit la retranscription de l’échange téléphonique voit que Trump ne propose strictement aucun échange de ce genre).
  • Les grands médias disent chaque jour que Schiff obtient des témoignages «absolument accablants», et tout montre que c’est inexact. Le dernier en date (avant le suivant) est celui de Bill Taylor, un diplomate nommé ambassadeur en Ukraine que Trump a laissé de côté lors de toutes les négociations menées avec l’Ukraine, car il trouvait Bill Taylor trop nul, ce qui a frustré ce dernier : Bill Taylor a fait part de son aigreur. Il est «ab-so-lu-ment accablante» pour Trump que le très important Bill Taylor soit aigre !

 Jamais les grands médias américains n’ont pratiqué le mensonge à ce degré, et jamais le parti Démocrate n’a glissé vers une dérive aussi nauséabonde. (On peut ajouter que Joe Biden est très corrompu, et que Trump serait dans son rôle de commandant en chef en ordonnant à la justice américaine une enquête sur Joe Biden).

La troisième tentative de coup d’État échouera, et les Démocrates le savent. 

Ils ne lanceront sans doute aucune effective procédure de destitution, car ils savent que l’imposture serait exposée au grand jour. 

Ils espèrent tout juste que calomnier à dose intensive leur permettra de grappiller assez de voix chez des gens mal informés pour battre Trump, et comme ils ne sont pas du tout sûrs d’y parvenir, ils se préparent à dire qu’une réélection de Trump serait illégitime et que Trump devrait être chassé par tous les moyens, y compris une insurrection. 

Ils peuvent compter sur les grands médias pour répéter leurs calomnies. Ils peuvent compter sur les RINO devenus NeverTrumpers, qui les répètent aussi. 

Trump continuera à dénoncer l’illégalité de ce que font les Démocrates et dira que les Démocrates violent la Constitution, et c’est exact. Il dira que c’est une imposture aux allures totalitaires, et c’est exact. Il parlera de coup d’Etat et de subversion, et il aura raison. 

Il ne peut, hélas, rien faire de plus. La Constitution des Etats-Unis définit l’équilibre des pouvoirs. Elle ne prévoit pas un cas où une branche du pouvoir législatif dérive au degré où c’est le cas aujourd’hui. 

Trump ne sera pas destitué, mais il sera calomnié, couvert de haine. C’est honteux. C’est délétère pour les Etats-Unis et pour leur rôle dans le monde. 

Les Démocrates, en se comportant comme ils se comportent et en tenant des propos pré-insurrectionnels, excitent des gauchistes et les incitent à la violence. 

Trump tient des réunions publiques qui attirent des foules plus immenses encore qu’en 2016 (plus de quarante mille personnes à Dallas voici peu), et les gens qui viennent aux réunions publiques de Trump sont paisibles et respectueux des institutions (j’en atteste, j’y étais). Ils doivent faire face à des gauchistes au comportement fasciste plus déchaînés encore qu’en 2016. 

En général, les gauchistes sont contenus par la police, mais pas toujours. Récemment à Minneapolis, la police a été pour partie débordée, et des gens venus écouter Trump ont été agressés physiquement. 

Les Démocrates ont créé un contexte aux allures de guerre civile tiède, et tout peut s’aggraver. 

  • Il y a désormais aux Etats-Unis deux camps : non pas une droite et une gauche, mais des gens respectueux des institutions et de la démocratie, et des fascistes qui traitent leurs adversaires de fascistes, ne respectent rien, et sont prêts à tout pour s’emparer du pouvoir et, dès lors, le garder. 
  • Les grands médias américains sont du côté des fascistes. 
  • Les médias européens qui se font les porte-voix des grands médias américains se placent aussi du côté des fascistes. 

Si les journalistes des grands médias européens qui se placent du côté des fascistes ne savent pas ce qu’ils font, ce sont de lamentables crétins. S’ils savent ce qu’ils font, ce sont d’ignobles crapules. Les regarder débiter des billevesées à des Français sous informés est pour moi un spectacle répugnant, et jamais personne n’est invité sur un plateau de télévision pour rétablir la vérité !

Des Présidents des Etats-Unis ont été assassinés. Aucun Président n’a subi une campagne aussi vicieuse que celle subie par Donald Trump, et aucun n’avait subi de tentatives de coup d’Etat. Il y a eu une guerre civile très meurtrière aux Etats-Unis. Les Démocrates semblent prêts à en déclencher une deuxième. 

Deux bonnes nouvelles dans tout cela, malgré tout

  1. L’inspecteur général du ministère de la Justice Michael Horowitz va rendre bientôt un rapport sur les malversations survenues au cours de la deuxième tentative de coup d’Etat. Je n’attends pas grand-chose de ce rapport, car Michael Horowitz s’est montré décevant dans le passé, mais il y aura quand même des mises au jour de malversations.
  2. Le ministre de la Justice William Barr vient de déclarer que l’enquête qu’il a demandée au procureur John Durham était désormais une enquête criminelle, ce qui signifie qu’il va y avoir des mises en examen. Si cela pouvait conduire des criminels tels que James Comey, Andrew McCabe, John Brennan, James Clapper, Susan Rice (liste non exhaustive) vers la prison, ce serait un bon début. Il manquerait Hillary Clinton et Barack Obama, je sais…

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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