
Il n’est pas question de nier les périodes sombres de l’histoire où des abus multiples ont été commis là où on ne les attendait pas. L’Eglise catholique au cours des siècles n’a pas échappé à ces situations de contre-témoignage. Pas plus d’ailleurs, après la Réforme, lorsque des actes graves furent perpétrés par ceux qui se targuaient d’avoir rétabli la conformité aux exigences bibliques de la foi chrétienne.
Le mythe d’une Eglise catholique qui aurait interdit aux fidèles la lecture de la Bible a la vie dure. Il a été renforcé au 19ème siècle par les controverses anticatholiques liées aux effervescences politiques du moment, mais ce cliché a perduré et est encore souvent utilisé par les littéralistes qui ont une relation absolutisée avec les textes inspirés et une conscience surdimensionnée d’être les seuls à bien lire l’Ecriture sainte.
Pourtant, la 2ème épître de Pierre 1,20 nous signale qu’ « aucune prophétie de l’Ecriture ne relève de l’interprétation individuelle ». C’est en ce sens que l’Eglise a toujours recommandé d’être accompagné et éclairé dans la compréhension des passages difficiles. La même seconde épître de Pierre 3,15-16 nous dit à ce propos : « croyez que la longue patience de Notre seigneur est pour votre salut ainsi que Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes ses lettres où il aborde ces sujets. Il s’y rencontre des passages difficiles à comprendre et que des personnes ignorantes et fragiles détournent (comme elles l’ont fait des autres Ecritures) pour leur perdition ! »
On songe à la réaction de l’Ethiopien dans Actes 8,26 : « Comprends-tu ce que tu lis ? – Mais comment le pourrais-je si personne ne me guide ? »
L’histoire nous montre que des interprétations littérales de la Bible ont pu conduire à des catastrophes lors de périodes éprouvantes où régnaient des instrumentalisations apocalyptiques des Ecritures en fonction des événements (anarchie, meurtres, pillages, etc. Cf la révolte de Thomas Münzer, et autres).
On entend parfois citer comme argument incontournable l’interdiction de lire la bible par le Concile de Toulouse (1229). Ce qu’on oublie de préciser, c’est que cela ne s’appliquait qu’au territoire du Comte de Toulouse complice de la révolte albigeoise des cathares, en raison de la manipulation des Ecritures dans un sens partisan facteur de troubles religieux et sociaux. L’interdiction a en effet existé, mais seulement dans le sud de la France et elle fut levée à la fin de la menace. (Cf Leonard Boyle, Bible in the medieval world).
Dans le même ordre d’idées, il y eut l’affaire Wycliff, théologien anglais du 14ème siècle, qui sema le trouble en interprétant les Ecritures à sa manière, et dont les positions annonçaient les remises en cause du siècle suivant : il estimait que le salut en Jésus Christ est automatique par la foi et sans nécessité de comportement adéquat. Il considérait que la connaissance spirituelle n’existe que par la Bible seule et professait une approche très réductrice du mystère eucharistique. La dénonciation de sa doctrine prétendument biblique par les autorités ecclésiastiques fut ressentie par certains comme un déni d’une référence légitime aux Saintes Ecritures.
Peut-on en déduire que l’Eglise s’est opposée à la lecture de la Bible par les fidèles ?
En 1455, l’Eglise applaudissait à la diffusion de la Bible par Gutenberg. Dans la préface ecclésiastique de la Bible de Cologne on peut lire : « Tout chrétien doit lire la Bible avec respect et dévotion » (Histoire partiale, histoire vraie, Jean Guiraud).
A ce sujet, il faut rétablir la vérité historique : 4 ans avant l’arrivée du luthéranisme, une recommandation de l’Eglise affirme : « on doit prendre la peine de lire avec humilité et dévotion les Saintes Ecritures maintenant traduites en langue allemande et à prix abordable »
Si Luther a traduit en allemand la Bible en 1522 et 1534, les catholiques avaient déjà publié – de 1466 à 1522- 14 traductions de toute la Bible. Elles étaient connues à Augsbourg, Strasbourg, Nuremberg, Cologne, Delft, Halberstadt, Lübeck et Bâle. On trouvait aussi 156 éditions latines et 6 éditions hébraïques de la Bible. 11 en italien, 10 en français, une en flamand et même une en russe.
S’il y a eu opposition à la traduction de Martin Luther, ce n’est donc pas parce qu’il avait traduit la Bible, c’est contre la manière dont il avait sélectionné et traduit les textes. Luther s’est en effet autorisé des changements non seulement dans la liste du canon des Ecritures mais dans la traduction du texte lui-même. Ainsi le catholique Emser dénombre 1400 passages qui auraient besoin d’être rectifiés, et le protestant Bunser en relève 3000 ! Le problème est donc la réinterprétation opérée par Luther et ses modifications textuelles en fonction de sa doctrine et de son idéologie.
Luther rejeta ce qui lui déplaisait : le Siracide, l’épître aux Hébreux et l’Apocalypse. Il laissa de côté les 2 livres des Macchabées (qui recommandent de prier pour les morts), il dénigra l’épître de Jacques parce qu’elle fragilise sa doctrine de la foi sans les œuvres, et il modifia des passages de Paul pour conforter sa vision des choses.
Par exemple : Romains 3,28. Le texte original dit : « Nous devons reconnaître que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi et seulement par la foi ».
Avec Luther, le texte devient :
« Nous devons reconnaître que l’homme est justifié sans les œuvres de la loi et seulement par la foi » A quelqu’un qui lui faisait la remarque de cette manipulation, Luther répliqua : « je l’ai voulu ainsi, ma volonté fait loi ! ».
Luther considérait encore les livres de Job et de Jonas comme des fables sans intérêt. Il aurait voulu qu’Esther n’ait pas existé. Certains livres de l’ancien et du nouveau testament étaient selon lui des apocryphes à laisser de côté.
Dans son ouvrage, Marie Carré affirme : « Luther a voulu faire sa traduction pour transformer le texte original ». En effet, avant Luther, 19 traductions allemandes de la Bible existaient déjà. Tous pouvaient lire la Bible en langue vulgaire, et cette lecture était recommandée officiellement.
(Rappelons au passage qu’un document commun sur la doctrine de la Rechtfertigungslehre (justification par la foi) a été signé il y a quelques années par les luthériens, les catholiques, les anglicans et autres dénominations réformées)
Quelles sont les références indiquant les positions de l’Eglise catholique par rapport à la lecture de la Bible ?
Quelques étapes :
1546, le concile de Trente affirme clairement l’importance de la lecture de la Bible, la volonté de la propager et de la protéger. Parallèlement, depuis des siècles la Bible apparaissait aux yeux du peuple, traduite en sculptures sur les chapiteaux et les tympans, et en images lumineuses dans les églises.
En 1907, Pie X demande de « dissiper le préjugé selon lequel l’Eglise verrait d’un mauvais œil et entraverait la lecture des Ecritures saintes en langue vulgaire »
En 1920, Benoît XV encourage la lecture de la Bible lors de l’anniversaire de St Jérôme. Il lance : « Exhortez tous les enfants de l’Eglise à la lecture assidue des Saintes Ecritures ! »
En 1943, Pie XII dans l’encyclique « Divino afflante spiritu » recommande la lecture de la Bible et précise que le concile de Trente a encouragé la lecture de la Vulgate dans l’Eglise latine, mais n’a pas empêché les éditions en langues vulgaires afin que les fidèles comprennent mieux le sens des textes sacrés. Il ajoutait même qu’une indulgence était accordée à ceux qui consacreraient du temps à la lecture d’un passage de la Bible.
Avec le recul, on note une chose surprenante dans les déclarations de Martin Luther, tout en affirmant son dogme de la sola scriptura, il reconnaissait que c’est de l’autorité ecclésiale catholique qu’est né ce qui deviendra le canon des Saintes Ecritures. Il déclarait au colloque de Marbourg en 1529 : « Dans le papisme, il y a des vérités de salut. Oui, TOUTES les vérités de salut, c’est de lui que nous les tenons ! Dans le papisme se trouve le vrai christianisme… »
Par conséquent, lorsqu’on lit parfois que le Concile Vatican II a « enfin » levé les interdictions faites aux catholiques de lire la Bible, c’est un non-sens, car de toute évidence, il n’y avait rien à annuler, l’interdiction n’existait pas !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Le littéralisme est un danger dans l’interprétation des écritures. C’est exact. Et celui-ci consiste, par exemple, à retirer un verset de son contexte pour lui faire dire ce que l’on veut pour les besoins de notre démonstration. Exemple: la deuxième Epitre de Pierre, au chapitre 1: 20 nous dit ceci:
“20 sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière,”
Oui, sauf que c’est faire fi du contexte dans lequel s’inscrit ce passage et qui modifie considérablement le sens que nous attribuons à ce verset lorsque nous l’isolons de son contexte que voici:
2 Pierre 1:19-21 Louis Segond (LSG)
“19 Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos coeurs;
20 sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière,
21 car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.”
Le verset 19 invite clairement à nous intéresser à la prophétie biblique, la compréhension de celle-ci étant réservée à ceux qui connaissent l’étoile du matin, qui est un des titres attribué à Jésus (Apocalypse 22 : 16).
Votre serviteur a écrit un article sur la manière d’aborder les prophéties:
https://actubible.wordpress.com/2019/01/28/comprendre-lactualite-a-la-lumiere-de-la-bible-et-des-progres-de-la-technologie/
« aucune prophétie de l’Ecriture ne relève de l’interprétation individuelle ».
Mais vous tronquez la phrase ! La suite donne son sens au fragment utilisé : ce qui vient d’une déduction personnelle, d’une construction mentale, est de la fausse prophétie, alors que la vraie prophétier est d’inspiration divine.
ce n’est pas le sujet de l’article, vous faites diversion par rapport à toutes les faussetés que vous accumulez continuellement.
Mais c’est vous qui vous êtes servi de ce passage pour introduire le sujet.
Cela étant, le problème n’est pas tant la diffusion ( franchement, qui pouvait s’offrir une copie manuscrite sur parchemin, qui avait les moyens de se procurer un ouvrage imprimé, qui savait lire dans un monde essentiellement paysan où l’on mourrait de faim les mauvaises années ? une minorité ) que le contrôle qui a fini par s’établir, ce que vous venez magistralement de faire en introduction.
Aujourd’hui, les textes bibliques sont en accès libres, chacun peut vérifier par lui-même et évaluer la justesse des contradictions.
Abbé Alain. Je suis catholique et le dimanche j’entends 3 lectures dont le prêtre nous “parle” dans son prêche (ou son sermon si vous préférez) Parfois je me demande quel âge j’ai?! Parfois aucun rapport avec les textes, parfois on parle de ce qui se passe dans la rue de tout et de rien , enfin rarement un approfondissement valable des texte “sacrés”… alors sur les commentaires de ce site si certaines personnes veulent débattre ne les découragez pas… ils essaient simplement de répondre à leur propre questionnement. Merci de m’avoir lu.
changez de paroisse!
Je comprends mal ce prosélytisme catholique permanent dans vos articles. Ils appuient constamment sur les sujets de division et pointent du doigt protestants et évangéliques chaque fois que l’occasion s’en présente. Ce sont de bien vaines polémiques théologiques à l’heure où l’islam nous menace tous et où l’urgence, à mon sens, n’est plus de gratter les croûtes du passé mais de cicatriser enfin !
parlez plutôt du prosélytisme prétendument évangélique omniprésent à chaque détour de commentaire; vous inversez la situation : qui crée en permanence la polémique ici ?
si vous n’aimez pas mes articles, c’est votre droit, alors ne les lisez pas, si vous estimez ne rien avoir à apprendre de mes textes, mais épargnez-moi des reproches déplacés.
J’ai appelé à aller de l’avant ensemble sans ressasser les vieilles querelles et je me suis insurgé il y a peu de temps contre les propos déplacés dont vous aviez fait l’objet, nonobstant nos divergences d’opinions. .J’essaie simplement de vous dire que nous les chrétiens, avons des ennemis COMMUNS et que ces polémiques ancestrales fragilisent tout le corps chrétien. Je lis vos articles et continuerai à le faire et les commenterai tout comme vous pouvez le faire pour mes commentaires que vous jugez à tort prosélytes. Vous exprimer un désaccord devrait pouvoir être possible sans être excommunié,…. à la différence des siècles passés, le monde chrétien est pluriel…..
je n’ai jamais eu la moindre idée d’ “excommunier” qui que ce soit! Et certainement pas vous…
M. L’Abbé,
La plupart des Protestants sont ” Brainwashés” par rapport aux Cathos.Ne donnez plus vos perles aux pourceaux. Bible.
Trodafekt Très bien votre remarque… pendant que les chrétiens discutent sur des détails et des interprétations plus ou moins “valables”… les “autres” eux ne lisent pas leur livre mais font du prosélytisme, ce que Vatican 2 nous a demandé avec insistance de ne plus faire!!! On voit ou ça nous mène…
Combien de catholiques lisent leur bible quotidiennement ? Quant aux protestants, leurs chefs suivent les instructions du pape et sont donc catholiques aussi ….
beaucoup participent à l’eucharistie quotidienne, et à chaque fois, il y a un texte du 1er testament, ou une épître de Paul, et ensuite un évangile, sur un cycle complet de trois années, au cours desquelles tous les textes sont proclamés et commentés.
Merci Père Arbez de ces éclaircissements fort intéressants.
Les sœurs qui m’ont donné mon éducation religieuse (dans les années 60), m’ont toujours encouragée à lire la bible!
A la différence des années antérieures : je connais une personne âgée qui n’ose pas ouvrir une Bible tant on lui a dit que cela nécessitait la présence d’un prêtre.
on lui avait dit sans doute qu’il est bon d’être guidé dans les ecritures, ce qui est vrai, donc si un prêtre ou un chrétien (vous peut-être) peut l’aider à entrer dans le texte, ce ne sera pas plus mal!
Peine perdue. Je crains fort que ce soit inscrit dans la culture de son époque car elle n’est pas un cas isolé.
@ Abbé Alain René. Il est non seulement bon mais nécessaire d’être guidé dans les écritures. Mais, comme dans tout apprentissage, il y a de bons et de moins bons enseignants et de bonnes et moins bonnes théories. Et la Parole ne dit pas autre chose.
Le mythe d’une église catholique est ici démontré… La lecture de la Bible à tous au moyen âge quand seuls quelques riches pouvaient se procurer une bible imprimée fait sourire. D’autant que les prêtres le leur interdisaient!
La théologie catholique n’a pas bougé d’un pouce depuis bien longtemps, à part la langue vernaculaire et l’officiant face aux fidèles, mais cela n’est que l’expression liturgique, le fond est le même et bien éloigné de la Bible sur tant de points !
Donc vous opposez un nouveau myhte à ce que vous traitez d’ancien mythe!
Qui donc vous suivra??
votre mouvement date de quelques siècles et vous dites qu’on “invente” alors que la tradition véridique est bimillénaire!
Je ne suis pas luthérien mais Luther a fait œuvre utile ,meme pour les catholiques , en dénonçant les indulgences et en lançant la réforme.
Bimillénaire c’est quelque peu exagéré , le mot catholique était un adjectif et , il est devenu plus tard un nom.
Les pères de l’Eglise appartiennent à l’ensemble du christianisme , ce n’est pas une exclusivité catholique.
Quand aux livres apocryphes Jérôme ce grand savant les a traduit ( forcé ou harcelé ) mais il ne les a pas accepter .
Cessons les polémiques ,car nous avons plus de choses en commun que de choses qui nous séparent.
Dans un monde où les guides aveugles courent les rues, l’interprétation littérale ou les réécritures autoritaires sont des sacrilèges.
Ainsi, “Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain…” devint : “Désir de chair n’aura qu’en mariage seulement”! Ce n’est pas du tout la même chose et c’est impossible!
À QUI SE FIER?
Car, combien se sont “mariés” seulement pour ÇA? Des générations languissantes dans l’ardeur du désir. Et combien par amour? Même pas Adam et Ève!
Mais grâce au Ciel, à l’impossible nuls n’est tenus, et il y a tant de façon d’aimer… sans désirer.
L’interprétation de pseudo exégètes est parfois bien… terre à terre ( sans élévation spirituelle).
Loin du tumulte des désirs, c’est dans le silence du coeur qu’entre la lumière.
Quand j’étais jeune, on m’a dit qu’il fallait lire une Bible “catholique”, avec des commentaires et explications en bas de page et non une Bible “protestante”, sans explications, ce qui aurait pu amener à de fausses interprétations.
Une autre forme de littéralisme est celle qui prend au sens littéral un texte qui utilise une image forte ou un symbole pour illustrer une réalité. Exemple :
1 Corinthiens 11:23-29 Louis Segond (LSG)
“23 Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
27 C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.”
Le littéraliste voit dans ce passage la présence réelle, physique, du corps de Jésus dans les éléments (que l’on appelle transsubstantiation). A mon avis, en m’imaginant la scène il s’agit seulement d’un symbole choisi par Jésus pour nous rappeler sa passion (encore à venir à ce moment là). Ce qui compte surtout c’est le sens de cette célébration et pas du tout la substance des éléments qui eux restent du pain et du vin donc de la farine, de l’eau et du jus de raisin. C’est surtout la suite du texte de l’enseignement de Jésus qui doit prioritairement retenir toute notre attention. Et c’est très dommage que les chrétiens se soient déchirés sur les détails d’un acte de foi essentiel dont certains ont détourné le sens indiqué par Jésus.
Quand j’étais jeune, on me disait qu’il fallait lire une Bible “catholique” avec des commentaires et des explications en bas de page et non une Bible “protestante”, sans explications, ce qui aurait pu amener à de mauvaises interprétations.
@ La fouine. C’est tout-à-fait normal puisque l’Eglise catholique prétend détenir l’exclusivité de l’interprétation biblique. Comme nous l’a rappelé Berny dans un autre post dans lequel il nous en a fourni une preuve indiscutable.
surtout où il manque quelques livres inspirés eux aussi…
@ Abbé Alain René. Vous soulevez ici une question essentielle sur laquelle j’ai un autre avis que je voudrais défendre avec cette démonstration que j’ai trouvé excellente : https://www.info-bible.org/faq/apocryphes.htm
Pour moi, le point essentiel est que Jésus et les Apôtres n’ont jamais cité ces livres. Et les juifs auxquels Dieu a confié sa Parole non plus. Pour ma part, après étude fouillée de cette question, je suis convaincu de l’inspiration de 39 livres pour le Premier Testament et 27 pour le Segond.
(Ceci dit, il est vrai que beaucoup de traductions protestantes comprennent aussi de nombreux commentaires pas nécessairement inspirés). Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que les titres de chapitres et ponctuation des traductions bibliques ne se trouvent pas dans les manuscrits originaux ce qui affecte parfois une traduction inexacte de certains versets (peu nombreux) dont le sens a pu échapper aux traducteurs. L’idéal consiste à connaitre les langues bibliques originales (ce qui n’est pas donné à tout le monde) ou, au plan pratique, à comparer les traductions entre elles. Exercice souvent très enrichissant. Je dois posséder environ une trentaine de traductions différentes de la Bible en français (tant catholiques que protestantes) ainsi qu’une vieille Vulgate en latin de 1743.
J’aime la version Segond par habitude mais il y a des richesses dans bien d’autres traductions (tant catholiques que protestantes).
Mon commentaire n’est pas passé, il était pourtant fort policé… Dans un premier envoi, je me suis trompé dans l’adresse courriel, je comprends, mais dans un deuxième temps j’ai rectifié l’adresse mais mon commentaire n’est toujours pas passé.
Incroyable d’être dans le déni à ce point ! Vous auriez nier l’existence de De Gaulle ou Louis XIV que ça n’aurait pas été plus gros.
Comment peut-on nier de telles évidences ? Mon esprit n’est pas assez développé pour comprendre.
Dans mon dossier*, je cite tous les documents historiques avec les explications ad hoc. Pour être pris au sérieux, il ne faut pas tout balancer d’un revers de main à la poubelle, surtout la vérité.
Il faut aborder l’Histoire sereinement avec honnêteté et objectivement.
J’avoue que vous m’en bouchez un coin.
=====
* La Bible a été interdite de lecture, de diffusion, de possession, de parole par le Vatican pendant des siècles. On l’ignore généralement mais c’est absolument vrai. Durant l’inquisition médiévale, la première (car il y eu quatre inquisitions : médiévale, espagnole, portugaise, et romaine) et suivantes aussi, introduite par le pape Grégoire IX en 1231, toute personne faisant référence à la Bible était torturée, et tuée.
Également, le Vatican a ajouté nombre d’éléments qui l’arrangeait pour assoir son pouvoir et sa domination en instaurant des quasi dogmes totalement indiscutables sous peine de répression ultra violente et tortures.
La Bible a été très, très loin des préoccupations du Vatican et de beaucoup de religieux pendant de nombreux siècles.
Si tu veux (presque) tout savoir sur cette question, j’ai fait un petit dossier. Pour y accéder, clique ici (garanti sans virus, c’est là une page d’un de mes propres sites, et conçu pour ordinateur de bureau uniquement).
votre présentation est objectivement fausse et donc sans intérêt historique, c’est de l’idéologie.
Monsieur l’Abbé, que voulez-vous que je réponde face à une telle attitude ?
Que voulez-vous que je dise à quelqu’un qui, dès qu’une pensée, une idée, une expérience ne rentre pas dans ses cases, elle est systématiquement ipso-facto mauvaise, déviante, irrationnelle, idéologique, à côté de la plaque, subversible, hérétique et tout ce que vous voudrez.
J’ai fait un dossier ultra complet à côté duquel votre article fait triste figure. J’explique, je cite des nombreux documents conservés dans des bibliothèques nationales, religieuses, au Vatican même. Je cite les historiens religieux les plus sérieux.
Mais voilà, tout cela révèle une vérité historique que personne ne nie sauf, non pas un village gaulois récalcitrant face à l’envahisseur, non, un abbé suisse qui a pondu sa bulle papale* décrétant que l’Histoire ne lui convenant pas, il la déclare inexistante. Et que forcément, ceux qui relatent l’histoire, ne peuvent être que des “idéologues”.
Comme je le disais au début : que voulez-vous que je réponde face à une telle attitude ?
=====
* pour ceux qui ne connaîtraient pas avec précision la définition de bulle papale, voici des précisions :
“Une bulle pontificale (ou « bulle papale » ou « bulle apostolique ») est un document scellé (du latin bulla, « sceau ») par lequel le pape pose un acte juridique important tel que l’indiction d’une année sainte, une nomination épiscopale, une définition dogmatique, la convocation d’un concile ou une canonisation.” Référence : Wikipédia
si mon article vous semble faire triste figure, ne vous acharnez pas autant!
vous dépensez trop d’énergie dans le bashing…
@oryx. Je comprends ton sentiment mais je pense que la force des catholiques consiste à croire au nom de leur tradition même ce qui heurte leur conscience ou défie le simple bon sens. La faiblesse des protestants est qu’ils n’y arrivent pas …
Mon ami gigobleu, tu as toujours le sens de résumer à la perfection ce que moi je décrirai en 10 fois plus longs que toi.
En effet, et cela je le dis depuis longtemps, je suis persuadé que de très nombreux catholiques, une très large majorité, ne partage pas les opinions et directives du Vatican.
J’en veux pour preuve l’attitude concernant les divorcée-remariée qui n’est pratiquement plus partagée par aucun catholique par rapport à la position vaticane, l’interdiction absolue des moyens de contraception et utilisés cependant par des dizaines de millions de catholiques, l’attitude totalement suicidaire pour l’église catholique du pape actuel, laquelle est, à mon humble avis, partagée que par une infime minorité de catholiques, la misogynie épouvantable de la hiérarchie catholique face aux femmes, la tolérance face aux mouvements LGBT et compagnie de toutes ces bandes de détraqués qui veulent nous faire croire que leurs “thèses” constituent les nouvelles normes naturelles et que l’église soutient, bref et encore plein d’autres.
Tu as effectivement raison quand tu dis que la tradition des catholiques bien que heurtant leur conscience, voire même heurtant le simple bon sens, continue de faire illusion de croire à une église de ce type.
En effet, la faiblesse des protestants, c’est qu’ils ne peuvent pas supporter vivre dans l’hypocrisie, et ne peuvent exprimer leur foi que dans la vérité en accord avec leur conscience.
@oryx. Avant que “l’inquisition” ne te tombe dessus, je crois quand-même que beaucoup de protestants savent vivre dans l’hypocrisie en toute bonne foi et en plein accord avec leur conscience …
Bien entendu mon ami gigobleu !
Je me suis mal exprimé.
Tous les hommes sont plus ou moins hypocrites selon leurs natures. La religion n’a rien à voir là-dedans. J’appelle cela l’hypocrisie humaine. C’est une attitude humaine comme il en existe beaucoup d’autres.
Mais je parlais de l’hypocrisie religieuse tout comme toi dans ton poste du 24 octobre 2019 À 00:16.
Je suis persuadé qu’une écrasante majorité de catholique ne partage pas la morale auto-instituée catholique. Et donc vivent sans en tenir compte tout en se disant appartenir à ladite église catholique (voir les exemples dans mon post du 25 octobre 2019 À 19:31).
Les protestants sont nettement plus en harmonie de croyance et vie pour la bonne raison que toutes ces règles catholiques, qui n’ont aucune justification biblique, n’existent pas chez eux.
C’est la morale religieuse et c’est de celle-là que je parlais.
Bon dimanche à toi.
=====
PS: ton expression “Avant que « l’inquisition » ne te tombe dessus” m’a bien fait rigolé !
L’abbé Arbez, je pense que tout le monde le voit, n’écrit uniquement que pour défendre l’église catholique, même lorsque celle-ci est indéfendable. Et si quelqu’un ose dire une vérité sur son église, immédiatement, il va dire : tous les autres ont fait pareil. Pourquoi n’écrit-il pas un article approfondi sur les horreurs commises par son église, qui pourtant nous dit-il est conduite par l’Esprit depuis 2000 ans. Cet abbé est surprenant. J’apprécie de voir comment il attaque et tord la vérité. C’est passionnant.
“la” vérité…
si je n’écris que pour “défendre” l’Eglise catholique, vous vous n’écrivez QUE pour l’attaquer. On est quittes.
mais tout le monde a remarqué que l’Eglise catholique est la cible des musulmans et des évangéliques tels que vous, leurs alliés objectifs. (tous ne sont pas aussi obtus, heureusement).
Je vous suggère de lire le livre de Jean Sévillia qui vient de sortir “L’Eglise en procès”, vous verrez que je ne défends pas ce que vous appelez l’indéfendable! (évidemment, selon votre vulgate catho-bashing).
Oui, je partage ton sentiment. J’ai le sentiment, mais peut-être suis-je dans l’erreur*, que Monsieur l’Abbé, pour qui nous avons le plus grand respect et il le sait, s’est enfermé dans une logique d’infaillibilité.
Il pense, puis dit, et tout avis contraire est forcément emprunt d’erreurs et mauvaises intentions.
C’est un humble protestant qui écrit ces lignes, et qui sait qu’il est tellement faible, qu’il ne dénigrera jamais les autres en affirmant tout savoir et avoir raison sur tout et partout.
C’est peut-être ça l’église catholique ? L’attitude de Monsieur l’Abbé ? Je n’en serai pas surpris.
Mais bon, je dois être, là-aussi, dans l’erreur très probablement………
=====
* car je reconnais qu’il puisse m’arriver de me tromper, si les dreuziens voient ce que je veux dire…
Avec les connaissance que nous avons aujourd’hui, il est facile de critiquer les témoins du passé. Pour ma part, John Wycliff est un personnage fort intéressant (bien plus qu’un Luther à mes yeux). Je ne partage pas tout de ce que l’on nous renseigne à son sujet mais, pour son époque, il me semble avoir dit bien des choses avec lesquelles je suis d’accord : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Wyclif
Il s’inscrit sans aucun doute dans la lignée des pré- réformateurs. Je considère aussi que l’on peut y inclure sans hésiter les cathares : https://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme.
Il est piquant de remarquer que, beaucoup de gens qui s’affichent aujourd’hui catholiques traditionnels pratiquent des valeurs proches de celles des Cathares.
Il est difficile de se faire une idée juste au sujet de nombre de personnages et mouvements religieux du passé car les inquisitions et accusations d’hérésies sont passées par là et déforment encore notre jugement.
En tout cas, la résistance pure et dure au catholicisme ne date pas d’hier au sein de la chrétienté et reste tout-à-fait d’actualité. Il suffit de lire Dreuz …
je vous invite à creuser la question des cathares si souvent idéalisés,
regardez de près leurs pratiques et leur moralité.
ou alors ils ne vous intéressent que parce que rebelles à l’autorité de l’Eglise à l’époque?
@ Abbé Alain René. Merci pour la suggestion. J’avoue que tout ce qui est rebelle à l’autorité de l’Eglise catholique excite ma curiosité. Comme vous je crois?
Ce sont toujours les vainqueurs qui écrivent l’histoire.
Les Cathares, par leur pratique et leur caractère intègre mettaient en lumière la corruption qui gangrenait l’église dominante.
Le peuple les accueillait et les aidait, au grand dam des prêtres qui perdaient la face et leur crédibilité. On connait la suite.
rien d’intègre chez les cathares, (ça c’est le discours romanrique du début 20ème) mais du gnosticisme et des moeurs dissolues basées sur des interprétations falsifiées.
@ Abbé Alain René. Qu’en savons-nous réellement? Nous ne pouvons nous en remettre qu’aux livres d’histoire très majoritairement catholiques puisque l’Eglise détenait alors le pouvoir et l’argent (ça aide à la transmission de la calomnie facile). Et votre Eglise, à cette époque lointaine et trouble ne se caractérisait pas par son “romantisme”. Aujourd’hui nous avons les bûches de Noël. A l’époque ils avaient les bûchers … pour entretenir la “flamme”. Je vois que ceux que l’Eglise qualifiait alors d’hérétiques le sont toujours restés à ses yeux jusqu’à aujourd’hui et sans aucun remords semble-t-il.
;););) très drôle
les bûches de Noël sont souvent empoisonnées …. les lendemains de fêtes douloureux
le mot hérésie n’a pas au départ une signification polémique ou d’exclusion.
Hérésie veut dire choisir une petite partie dans un tout, au détriment du sens global.
L’hérésie est une déformation de la vérité pleine et entière.
Pour s’y retrouver, il faut nécessairement une autorité habilitée à discerner et à statuer. “Ce que vous délierez sera délié”….Sinon c’est l’anarchie, chacun se faisant sa vérité au détriment des autres.
@ Abbé Alain René
“Hérésie veut dire choisir une petite partie dans un tout, au détriment du sens global.
L’hérésie est une déformation de la vérité pleine et entière.”
Selon cette définition, on pourrait qualifier par exemple la dévotion à Marie d’hérésie. Mais bon, on va encore me dire que je suis hors sujet …
Pourtant Jésus incarne la vérité pleine et entière, ce que confirme même Marie …
C’est l’autorité de position exclusive que revendique votre Eglise qui est régulièrement remise en cause, pas l’autorité en tant que telle qui elle découle directement de la Parole. Nous opposons une autorité de la connaissance (biblique) à l’autorité de position que votre Eglise revendique.
“Pour s’y retrouver, il faut nécessairement une autorité habilitée à discerner et à statuer.”
Merci à l’église catholique de s’être porté volontaire pour accomplir cette noble tâche durant 4 siècles dans la compréhension, l’amour, le dialogue, et le partage, bref dans un esprit purement évangélique.
C’est d’ailleurs exactement ce que veulent faire les musulmans avec leur noble et sympathique religion, l’islam, envers nous. Ils veulent, avec autant d’amour que l’église catholique durant lesdits 4 siècles, se porter volontaires pour représenter cette “autorité habilitée à discerner et à statuer.” Et c’est ce qu’il font de plus en plus en Europe.
De plus, ils ont le sens de l’efficacité, car couper la tête d’un individu pour le remettre dans le droit chemin est plus rapide et coûte moins cher qu’un bucher et y brûler une âme pour qu’elle puisse aller droit au paradis.
Quel plaisir que de savoir qu’une autorité va m’éviter de m’égarer.
votre ironie à deux balles et ses sous-entendus montre aux lecteurs le niveau de votre prétendu “protestantisme”.
“Aujourd’hui nous avons les bûches de Noël. A l’époque ils avaient les bûchers … pour entretenir la « flamme »”
Alors, celle là, avec ses jeux de mots croisés, je vais la faire graver sur le fronton de ma maison !!
L’histoire nous montre que des interprétations littérales de la Bible ont pu conduire à des catastrophes lors de périodes éprouvantes où régnaient des instrumentalisations apocalyptiques des Ecritures en fonction des événements
Il aurait mieux valu que l’église catholique interprète littéralement les 2 commandements du Christ dont “Aimez-vous les uns les autres”. Cela aurait éviter l’église catholique d’être la numéro 1 mondiale en nombre de meurtres sur terre depuis qu’elle existe. Même Staline qui a tué 20 millions de personnes n’a pas fait mieux. Elle continue d’ailleurs de le faire mais sous une autre forme. Je vous invite à lire jérémie 18:18 pour comprendre.
Dois-je vous rappeler que d’interdire aux chrétiens de pouvoir interpréter la Bible, c’est retirer à Dieu sa capacité à parler à ses enfants, en ressortant encore et toujours un intermédiaire : vous.
Puisque vous êtes le seul à pouvoir comprendre et interpréter la Bible, je vais de ce pas me mettre sous votre joug et vous suivre convaincu que votre proximité avec notre Père est plus grande que la mienne et que vous êtes choisi par Dieu pour interpréter les écritures. De grâce laissons Jésus-Christ mort entre les mains de Marie et laissons nous instruire par son représentant sur terre. J’ai lu les oeuvres de Pierre mais les votres ? avez-vous fait des miracles ? avez-vous eu des guérisons ? avez-vous eu des prophéties ? Avez-vous vu Jésus ? etes-vous né de nouveau comme Jésus le suggérait à Nicodème ?
Vous qui avez une relation particulière avec Dieu qui doit certainement vous parler chaque jour, expliquez nous qui est cette prostituée dans l’apocalypse ?
Ap 17:3-6 “Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. 4 Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. 5 Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. 6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement”
Le savez-vous ?
ce que vous racontez est totalement ridicule!
où allez-vous chercher ce genre d’affirmations, à part dans un bourrage de crâne fantasmé (on connaît le coup classique de Babylone la prostituée appliqué à l’Eglise catholique par des littéralistes qui n’ont rien compris à la Bible et façonnent l’histoire selon leurs délires anticatholiques).
Si je résume le post de Loumin, il dit ceci.
L’église catholique devrait appliquer le commandement du Christ « Aimez-vous les uns les autres ». A la place de cela, elle est responsable d’un grand nombre de victimes (inquisition, croisades, massacres).
Il rappelle les 14 siècles d’interdiction de lecture de la Bible.
Puis il rappelle que ceux qui ont écrit les textes ont fait des miracles, connus le Christ pour certains.
Il informe que de très nombreuses voies existent pour aller vers Christ.
Enfin, il demande à Mr l’AAA comment il explique Ap 17:3-6.
Que de nobles choses.
Réponse de Mr l’AAA : “ce que vous racontez est totalement ridicule !”
Chacun appréciera.
Je sais maintenant qu’il existe deux infaillibilités papales : celle de Rome et celle de Genève.
Comme quoi, on en apprend tous les jours…
Je vous associe au ridicule signalé: quand on lit “l’Eglise catholique n° 1 des massacres…”
votre résumé est un modèle de mauvaise foi, d’esprit sectaire et partisan,
en continuant comme cela, avec vos attaques personnelles et vos raccourcis aussi nuls, Dreuz va vous demander soit de revenir à l’esprit de dialogue du site, soit de vous retirer.
@ Abbé Alain René. Je trouve au contraire que plusieurs points soulevés par Loumin et oryx mériteraient, dans l’esprit de dialogue du site, des réponses plus circonstanciées et documentées de votre part qu’une simple fin de non-recevoir.
Les messages de soutien étant comme d’habitude minoritaires, je réitère mon coup de chapeau à l’abbé Arbez pour ce nouvel article éclairant et pour sa patience infinie.
Bonsoir Monsieur René,
2 points me concernant :
1/ Je peux me tromper mais vos articles, je ne dis pas qu’ils sont faux et non argumentés, je disais donc que vos articles donnent l’impression que vous avez besoin de disculper l.’Église catholique ou du moins d’essayer de la rendre plus “clean”. De quoi je ne sais pas, Je peux me tromper, ce n’est peut-être qu’une impression. Mais les réponses dans vos commentaires donnent l’impression de quelqu’un qui n’accepte pas trop les autres commentaires ou objections, pourtant vous savez bien Monsieur René que personne n’a la vérité toute entière…
Toujours est-il que la tête de l’ Église qui notre Seigneur Bien-aimé Christ connaît les siens, arrêtons d’essayer, tout en disant le contraire, de dire que ceux-ci ou ceux-là sont les véritables enfants de Dieu. Je l’ai écris il y a quelques jours ici, nul ne verra Dieu sans être né de nouveau. On aura beau avoir été pasteur, prêtre… avoir accompli telle œuvre… Rien de tout cela ne fera entrer quelqu’un dans le royaume de notre Père céleste, seul celui qui reconnaît, accepte et croit que Jésus est l’agneau de Dieu sacrifié pour nos péchés et qui enlève le pêché du monde. Oui c’est gratuit, comme Esaïe la prophétisé, que celui qui a soif vienne et prenne gratuitement.
Concernant les Écritures, au lieu de débattre de savoir si à telle période de l’histoire telle institution en interdisait la lecture, ça peut paraître un sujet à débattre mais, Perso, je dis bien Perso, donc ce n’est que mon avis, partageons cette merveilleuse, extraordinaire parole de Dieu. Bientôt 30 ans, que je m’en nourri quotidiennement et que j’apprends à connaître davantage notre glorieux Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.
J’encourage les lecteurs de Dreux à la découvrir (je parle de ceux d’entre vous, qui ne la lise pas bien sûr). Pour ma part et pour des milliers d’autres c’est vraiment le “manuel “de vie que Dieu nous a laissé.
Merci
Daniel
je suis moi-même né de nouveau à l’âge de 19 ans.
je n’ai cessé de me laisser instruire par la parole de Dieu, durant ma formation théologique et tout au long de mes diverses expériences pastorales.
Je ne cherche pas à “disculper” l’Eglise, on ne peut maquiller l’histoire. mais l’Eglise est sainte et ce sont les hommes qui la composent qui ont parfois commis des fautes graves. Je cherche à faire la part des choses car beaucoup de clichés et de faussetés circulent, amplifiés par certains milieux qui en ont besoin pour se donner une contre-légitimité artificiellement. J’ai aussi l’esprit critique et le discernement, croyez-moi.
ma maman, née an 1916, grenouille de bénitier, paix à son ame, m’avait dit cela !
aujourd’hui vous nous dites que cette interdiction n’avait jamais existé, je n’en doute pas, toujours est il que”elle était bien ancrée dans les esprits
quant à moi, je me suis toujours demandé si “croissez et multipliez vous” était inscrit dans la “bible” autorisée par l’église de Rome? les chrétiens d’orient auraient ils une version différente?
qu’il y ait eu localement des blocages, c’est certain.
concernant la phrase croissez et multipliez, c’est la même version partout, la dynamique de la génération humaine est essentielle dans la Genèse.
Toutes les églises “officielles” ont des casseroles à récurer ou à jeter.
Pour moi l’église catholique aurait du s’auto-dissoudre après les exactions commises contre les juifs, les cathares et autres. Luther et Calvin sont également peu recommandables, ils ont directement ou indirectement du sang sur les mains. Les évangéliques sont aussi gangrénés quelquefois par des gourous.
Un prêtre catholique m’avait enseigné la vie de Jésus à travers les évangiles. Je garde de lui un excellent souvenir. Mais ma 1ere bible je n’ai pu me la procurer que chez les protestants, chez qui elle était disponible partout et même offerte. Dommage que les catholiques ne la diffusent pas plus , même si les choses se sont très nettement améliorées.
Sinon j’aime bien cette vidéo catholique sur la création et la science :
https://actubible.wordpress.com/2019/10/21/preuves-irrefutables-de-la-creation-video/
vous êtes mal tombé concernant la distribution de bibles! Les catholiques la diffusent largement.
J’ai été aumônier de prison, et quand des groupes protestants dénominationnels voulaient offrir le nouveau testament aux détenus, j’ai toujours refusé et demandé que ce soit la Bible complète!
@ Abbé Alain René. Eh bien voilà le genre d’infos dont nous ne pouvons que nous réjouir. Le travail de diffusion et d’enseignement reste immense. Et je trouve aussi important d’offrir la Bible complète mais le NT est plus facile à produire et diffuser. Donc il s’agit surtout d’une question de coût et d’infrastructure. La plupart des Bibles sont vendues à un prix de loin inférieur à leur coût de production.
Non pas à mon époque en France. Elles étaient peut-être disponibles dans les librairies spécialisées ou sur commande chez les libraires, mais pas dans les églises catholiques.
Peut-être avais-je accès à la grosse bible exposée dans l’église, mais elle me semblait réservée au prêtre. L’idée de l’utiliser ne m’est même pas venue à l’esprit.
Chez les protestants la Bible était partout, dans les familles, les clubs, les colos… ect…
Apocalypse 3.20. Voici je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi.
Ephésiens 3.17 de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos coeurs,
18 et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur
19 et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.
Hébreux 8.10 Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là, dit le Seigneur : En mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs coeurs, et je leur serai pour Dieu et ils me seront pour peuple.
11 et ils n’enseigneront point chacun son concitoyen et chacun son frère, disant : Connais le Seigneur; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux.
La finalité étant:
Luc 21.27 alors on verra le fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Ce qui veut dire:
2 Thessaloniciens 1.10 quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru.
11 C’est pour cela que nous prions aussi toujours pour vous, que notre Dieu vous juge dignes de l’appel, et qu’il accomplisse tout le bon plaisir de sa bonté et l’oeuvre de la foi en puissance,
12 en sorte que le mom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous.
@ AAA
«Le fait est que toutes les « prophéties de l’Écriture » prennent place dans un ensemble : « aucune n’est d’une interprétation particulière » (2 Pierre 1:20).
Comme toujours vous tronquez les Écritures pour en tirer un profit au bénéfice de votre chapelle. En citant Pierre vous êtes coupable d’une exégèse défaillante car il ne peut y avoir de véritable examen du texte biblique en général et des prophéties en particulier si vous décidez de vous faire juge avec les critères de la raison humaine.
«Le fait est que toutes les « prophéties de l’Écriture » prennent place dans un ensemble.Cet ensemble, l’esprit humain ne peut le saisir, la synthèse de ses éléments appartient à Dieu. Son Esprit, selon les temps, révèle aux croyants ce qu’il leur importe d’en connaître, tout en indiquant que ce n’est qu’une partie du grand tout dont Il a le secret» Source Bibliquest.
Il est vrai que l’Assemblée (l’Église) est la colonne de la vérité, car elle a le dépôt des Écritures à garder. Seulement Monsieur l’AAA, l’Église dont il est question est celle de Jésus-Christ conduite par l’Esprit. Ce n’est pas le romanisme qui est bien plutôt »une colonne de l’erreur». Et il est très vrai que les Écritures ne sont pas le fondement de l’Église. Ce fondement est Jésus-Christ, mais ce fondement reçoit le témoignage des Écritures.
Aujourd’hui Rome n’interdit plus la lecture de la bible ; elle la propose même timidement. Mais dans l’ensemble -mutatis mutandis- le peuple catholique ne la lit pas parce qu’elle est présentée partiellement ; aussi s’en remet-il à la tradition et à l’autorité romaine, déclarée infaillible, pour son enseignement.
elle la propose “timidement” ?
vous êtes un comique.
ma chapelle, comme vous dites, représente 1 milliard 350 millions de membres répertoriés, et elle a 2000 ans…
et votre groupuscule, qui date de deux siècles, combien de divisions?
@aaa
Amusant ce milliard 350…million d’âmes catholiques!
La comptabilisation des catholiques se faisant sur le nombre de baptisés bébé, car arrivés au stade adulte vous pouvez le diviser par 5! En France par 10! Soit ceux qui se reconnaissent croyant ayant la foi!
Ceux du dit groupuscule, ne cessent de croître, en Chine en Iral au Maghreb au Brésil etc et se comptent en baptisés adultes, jamais enfants ni bébés, donc des adultes confessant leur foi.
Et là on frise le milliard.
Vous mélangez ceux qui sont issus de culture chrétienne catholique et ont été baptisés bébé marquant là leur seule identité soit disant chrétienne, avec des croyants chrétiens confessant leur foi.
Donc vos chiffres son absolument abracabrantesques aurait dit Chirac et ressemblent à ceux faits par les ministres de la propagande de nos gouvernements au pouvoir!
“diviser par 5”. Tu rigoles ! Divisé par beaucoup plus !
La France compte 66 millions d’habitants, et seuls 2% vont à la messe au moins 1 fois par mois*, soit un peu plus d’un million. Le chiffre est donc divisé par 66, mon ami Zacharie.
Plus ou moins pareil pour les autres pays.
Alors, le “milliard 350 millions de membres répertoriés”, ont se demande où ils ont été répertoriés les membres. Dans les cimetières ?
=====
* de plus, une fois par mois, est-ce un critère pour se dire catholique ?
@ AAA
« Et tous les habitants de la terre…» Ap 13 :8
Mon ami «l’arrogance précède la ruine»*,
«l’orgueil qu’ils en tirent n’est que misère»,*
«l’arrogance et l’orgueil sont la voie du mal».*
Sinon enquérez-vous d’un traitement pour les troubles de la personnalité narcissiquo-catho.
La religion n’est jamais synonyme de spiritualité ou de salut. Car la religion se rapporte seulement à des croyances diverses, des pratiques, des bonnes et des mauvaises œuvres, à des artifices religieux!
Votre dénombrement? Parlons-en :
1.300 000 000 cathos
1 100 000 000 chrétiens (non-cathos)
1 200 000 000 muslims
1 100 000 000 hindous
1 000 000 000 non-religieux et athées
. 500 000 000 bouddhistes
X animistes, etc…
«N’aie pas peur, tout petit troupeau : car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume.» (Luc 12:32)
«Entrez par la porte étroite. Oui, grande ouverte est la porte, large est le chemin qui mène à la perdition, et c’est une foule qui s’y engage. Mais comme elle est étroite la porte qui mène à la vie, comme le chemin en est resserré !
Et ceux qui le trouvent sont bien peu. »
(Matthieu 7:13-14)
* Pr. 16.18 – Ps. 90.10 – Pr. 8.13
@ Abbé Alain René. Répertoriés par le baptême des nourrissons à l’insu de leur plein gré. Ce n’est pas le baptême qui conduit à la foi mais la foi qui conduit au baptême. Notre Eglise aussi a 2000 ans mais ne s’identifie pas à l’Eglise catholique romaine. La nôtre a commencé à Jérusalem, puis s’est répandue en Judée, en Samarie et continue son expansion jusqu’aux extrémités de la terre comme prévu:
Actes 1:8 Louis Segond (LSG)
“8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.”
non, votre “église” n’a pas 2000 ans.
ses thèses sont apparues à la Réforme puis se sont scindées en multiples courants, dont certains sont très récents.
ne vous illusionnez pas.
Même les Eglises historiques réformées sont très critiques envers ces courants autoproclamés “authentiquement chrétiens”.
@ Abbé Alain René. Si l’on se base uniquement sur le texte biblique, ce que j’ai démontré sans faille, l’Eglise a vu le jour à Jérusalem et je me réclame formellement de celle-ci. La Parole étant ma seule base doctrinale et l’autorité morale souveraine de ma foi, de ma vie et de ma conscience. Que des courants d’Eglise s’y opposent m’importe peu, voire m’indiffère totalement. L’Eglise catholique romaine n’est apparue que bien plus tard et il lui est interdit d’en revendiquer la paternité exclusive. Les premières églises bibliques étaient toutes, sans exception, des églises locales. Avec, certainement une organisation et discipline interne selon des recommandations bibliques abondantes et précises. Mais elles n’étaient soumises à aucun Pape (terme biblique inconnu) ni à aucune hiérarchie centralisée à Rome. Le jour ou l’on parviendra à me démontrer le contraire sur la base exclusive du texte biblique, alors seulement, je pourrais être en mesure de réviser ma position. En attendant, je n’ai aucune raison d’abjurer ma foi. Dont acte.
Il n’y a pas 10 ans de cela, je photografiais un mariage dans une église catholique pour aider un ami caméraman. Les mariés avaient choisis de lire un passage dans le livre de Tobie. Malheureusement pour eux ils n’avaient copié le passage pensant pouvoir le lire dans une bible dans l’église où ils célèbraient leur mariage. Quelle ne fut pas leur surprise de ne pouvoir le faire car le curé qui faisait la cérémonie leur a dit qu’il n’y avait pas de bible dans l’enceinte de l’église et qu’il n’y avait que des missels.
C’est du vécu, je l’ai vu et entendu.
Un jour je suis allé au Brico-fourre-tout de Rouperroux-le-coquet et il n’y avait plus de tasseaux de 12…
c’est inexact, car dans le lectionnaire qui comporte toutes les lectures bibliques sur 3 années, il y a obligatoirement le passage recherché !!
Vous démontrez que le prêtre a menti.
Je ne démontre rien. Simplement que l’affirmation ici relatée (ou interprétée) ne sonne pas juste.
Il y a une logique en toutes choses!
D’autre part, ce qui n’est guère vraisemblable dans cette histoire, c’est que le célébrant du mariage a dans son rituel tous les textes qui peuvent être lus lors de la cérémonie. Ca me semble donc peu crédible.
Les commentaires sont ils fermés pour cet article? C’est simple! Si je ne peux répondre gentiment à ce monsieur qui me traite de menteur. Je suspends ma contribution mensuelle par Paypal à Dreuz.
Trump nous montre l’exemple : sanction économique aux contrevenants…