Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 octobre 2019

Les services secrets américains, comme la plupart des administrations, sont infiltrés par les Démocrates depuis une quarantaine d’années. Il n’empêche, ils ne font pas toujours leur travail avec un biais politique.

Ils viennent d’interviewer Eminem pour les paroles menaçantes de sa chanson contre le président Trump, selon des documents obtenus par BuzzFeed, ce site gauchiste qui a fait faillite en France et se nourrit de tous les ragots, dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information.

L’interview du rappeur provient d’une alerte aux services secrets de 2017, dont les paroles de l’album “Revival” d’Eminem, ont été examinées de près.

Sur l’une des chansons, l’artiste de 47 ans, Marshall Mathers, écrit sur Trump : “Il est temps de l’enterrer, dis-lui de se préparer à être destitué.”

Car en 2017 déjà, alors qu’il venait à peine d’être élu, les Démocrates contestaient déjà les résultats du scrutin démocratique. En octobre 2019, ils poursuivent activement leur fantasme de destitution.

Les services secrets, dans les documents obtenus par BuzzFeed, ont déclaré que la chanson “montrait un comportement inapproprié” et “menaçant” envers le président.

Eminem, critique féroce du président – un comportement d’un conformisme à pleurer, dans le milieu du show business – s’en prend aussi à d’autres membres de la famille de Trump dans diverses chansons de l’album, dont Ivanka et Melania Trump.

Dans la chanson “Framed”, Eminem dit :

“Donald Duck est dans le rôle du camion Tonka dans la cour.
Mais comment Ivanka Trump est dans le coffre de ma voiture ?
Je dois aller au fond des choses pour essayer de le résoudre.
Il faut aller plus loin, parce qu’il incombe à l’État d’assurer la sécurité de ses citoyens.
Moi, parce que je me sens un peu responsable de la petite fille blonde idiote.
Ce foutu torpilleur de matraque qui a été jeté dans l’étang…”

Remarquable de bêtise. Comme quoi l’artiste et l’homme sont deux choses bien différentes. Robert de Niro, et ses menaces de “foutre son poing dans la gueule de Trump”, est un exemple iconique.

Les informations fournies par les services secrets ont noté que ce n’était “pas la première fois que Mathers faisait des commentaires menaçants envers Trump et sa famille”.

Deux jours après l’entretien avec les autorités, en janvier de l’année dernière, les services secrets ont refusé de renvoyer l’affaire devant un procureur fédéral – c’est là que le biais politique intervient : s’il s’était agi de Barack Obama, tout Eminem qu’il est, il se serait retrouvé devant un juge fédéral. Et aurait probablement été condamné.

Dans une autre chanson de rap publiée plus tard, Eminem a dit qu’il avait rencontré des agents des services secrets, mais l’agence n’avait jamais confirmé ou nié la tenue d’une entrevue.

“Parce que l’agent Orange [Trump apparaissait quelques fois avec le teint orangé, peut-être dû au bronzage artificiel] vient d’envoyer les services secrets.
Pour rencontrer en personne pour voir si je pense vraiment lui faire du mal.
Ou demander si je suis lié à des terroristes.
J’ai dit : “Seulement quand il s’agit d’encre et de paroliers”.

Encore une fois : à pleurer de conformisme. Le courage, c’est de soutenir Trump dans un milieu anti-Trump.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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