
Ces derniers jours, les rumeurs les plus insensées ont couru sur internet et dans la presse française. Elles courent toujours. Donald Trump aurait “abandonné les Kurdes” et se conduirait comme un “traitre”, voire comme un “criminel”.
Certains en Israël ont osé la question : se pourrait-il dès lors que Donald Trump abandonne Israël ?
D’une part, il n’y a strictement aucun rapport entre Israël, qui est un pays allié des Etats-Unis, et qui est même l’allié majeur des Etats-Unis au Proche Orient, et les Kurdes de Syrie.
D’autre part, Donald Trump n’abandonne pas “les Kurdes”. Et si je viens d’employer l’expression “Kurdes de Syrie”, c’est parce qu’il y a des Kurdes dans quatre pays : l’Iran, l’Irak, la Turquie, et la Syrie.
La part la plus importante de la population kurde est en Turquie, où elle représente une proportion croissante de la population totale. Les Kurdes d’Iran sont une minorité pour l’heure silencieuse. Les Kurdes d’Irak ont une région autonome, qu’ils gèrent et administrent. Les Kurdes de Syrie sont pour l’heure autonomes au sein du territoire communément appelé Rojava (Rojavayê Kurdistanê).

Ecraser l’Etat Islamique était un objectif des Etats-Unis. C’était un objectif du PKK et des YPG. Cela justifiait un combat commun. Cela ne justifiait rien de plus.
Les Kurdes de Syrie ont été armés par les Etats-Unis et ont combattu l’Etat islamique, qu’ils ont contribué à écraser, encadrés et soutenus par les forces spéciales américaines. Il n’en reste pas moins que la faction dominante chez les Kurdes de Syrie est le PKK, parti des travailleurs du Kurdistan, marxiste-léniniste, et un parti marxiste-léniniste ne peut pas être considéré comme un allié stratégique des Etats-Unis, où il est, comme en Europe, placé sur la liste des organisations terroristes. Les YPG, “unités de protection du peuple”, souvent citées, sont la branche militaire du PKK, et la composante essentielle des “forces démocratiques syriennes” (qui ne sont pas démocratiques et ne représentent pas toute la Syrie). L’allégeance des YPG au PKK ne peut échapper qu’à ceux qui ne veulent pas voir : à chaque cérémonie des YPG, les sigles du PKK sont là et le portrait géant d’Abdullah Ocalan, fondateur et dirigeant du PKK (emprisonné en Turquie) est toujours présent.
Ecraser l’Etat Islamique était un objectif des Etats-Unis. C’était un objectif du PKK et des YPG. Cela justifiait un combat commun. Cela ne justifiait rien de plus.
Une alliance tactique avait été passée sous Obama, qui n’était pas regardant en matière d’alliés (et pensait surtout à l’époque à s’entendre avec l’Iran), entre les Etats-Unis et les YPG, et Obama s’était limité à donner l’impression d’endiguer l’Etat Islamique, sans vraiment le combattre. Trump a utilisé l’alliance tactique pour écraser l’Etat Islamique. Il était évident qu’il n’entendait pas la prolonger au-delà. A juste titre.
Il a dit à plusieurs reprises qu’il entendait retirer les soldats américains présents en Syrie après l’écrasement de l’Etat Islamique. Il considère que les mille soldats américains encore en Syrie n’ont plus aucune mission sur place. Et il a raison.
- Les soldats américains en Syrie n’ont pas mission de protéger les YPG d’une offensive turque (ils sont d’ailleurs trop peu nombreux pour cela). Ils n’ont pas même à servir de force d’interposition. Comme on le dit ici : the US have no dog in this fight. “Les Etats-Unis n’ont pas de chien dans ce combat”.
- La Turquie est officiellement alliée des Etats-Unis, mais ne mérite pas leur soutien, et la Turquie n’a pas le soutien des Etats-Unis.
- Les YPG ne méritent pas non plus le soutien des Etats-Unis dans ce combat, qui ferait entrer les Etats-Unis en guerre avec la Turquie, pour une cause que les Etats-Unis ne défendent pas : celle des YPG et du PKK.
- Trump a retiré cinquante hommes des zones de combat potentiel aux fins qu’ils ne servent pas de cibles ou de boucliers humains. Et les hommes retirés par Trump n’auraient pu servir à autre chose qu’à être des cibles ou des boucliers humains.
- Ils n’ont pas été envoyés pour se battre contre l’armée turque, au service des YPG et du PKK.
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La situation géopolitique est claire
- La Syrie est passée sous la tutelle de la Russie et de l’Iran, qui tient aussi le Liban et l’essentiel de l’Irak. Cela s’est fait sous Obama, qui a voulu qu’il en soit ainsi.
- Trump n’entend pas entrer en guerre pour renverser le régime Assad, car cela impliquerait une guerre régionale vaste et délétère : avec la Russie et l’Iran.
- Assad est un criminel. Il reste, hélas, en place. Il n’y a pas d’alternative au régime Assad. La présence iranienne en Syrie est un grave problème, qui se trouve géré par un accord Netanyahou-Poutine-Trump qui permet à Israël de détruire les bases aériennes qui paraissent dangereuses pour Israël avec l’appui implicite des Etats-Unis et l’accord implicite de la Russie.
- La Turquie a basculé vers l’islam des Frères Musulmans, sous Obama, qui a voulu, là encore, qu’il en soit ainsi et a soutenu Erdogan.
- Trump maintient la Turquie dans l’OTAN, car cela lui donne à lui, Trump, des moyens de pression financière et militaire sur Erdogan, et évite le basculement de la Turquie vers l’Iran et la Russie. Il n’entend pas expulser la Turquie de l’OTAN et rompre avec Erdogan pour ces raisons. C’est la moins pire des solutions. Trump n’a aucune illusion sur Erdogan : il sait que c’est un islamiste. Il a le choix entre limiter les dégâts que fait Erdogan, et laisser Erdogan glisser totalement vers le camp ennemi sans plus rien pouvoir limiter.
- Trump, par ses émissaires, est parvenu à un accord entre le gouvernement de la zone autonome kurde d’Irak, le gouvernement de Bagdad et la Turquie d’Erdogan. La zone autonome kurde d’Irak ne cherche pas l’indépendance (ceux qui en elle la cherchaient ont été évincés) et ne menace pas la Turquie, qui elle-même ne menace pas la zone autonome kurde d’Irak.
Trump n’est pas parvenu à ce que les Kurdes de Syrie, en raison du poids prépondérant parmi eux du PKK, renoncent à chercher l’indépendance, se rapprochent du régime Assad et de la Russie, et ne menacent pas la Turquie (car, oui, le PKK menace la Turquie). D’où l’intervention turque.
L’administration Trump ne peut que conseiller aujourd’hui encore un rapprochement entre les dirigeants kurdes de Syrie et le régime Assad, ce qui les placerait sous la protection de l’armée russe. Le PKK semble s’y refuser pour l’heure, les chefs militaires des YPG aussi. Cela rapprocherait PKK et YPG de l’Iran, mais le PKK n’est pas hostile à l’Iran des mollahs, (c’est ce qui a compté quand Obama s’est rapproché des YPG en 2014, puis allié avec elles).
L’administration Trump a aussi conseillé des pourparlers entre les dirigeants kurdes de Syrie et Erdogan aux fins d’arriver à une situation similaire à celle qui existe pour la zone autonome kurde d’Irak. Le PKK est resté sourd, ce qui est logique au vu de ce qu’il est. Un rapprochement entre les dirigeants kurdes de Syrie conservant une zone autonome et le régime Assad, la Russie, l’Iran, ne changerait pas grand-chose à la situation actuelle et ne la rendrait pas plus grave qu’elle n’est : le Rojava sert déjà de point de passage à des armes et à des convois iraniens et russes. Cela jugulerait surtout les actions du PKK en direction de la Turquie, dont ne veulent ni le régime Assad, ni la Russie, ni l’Iran. Les Etats-Unis ne vont pas se battre pour la logique du PKK, et pour que le Rojava reste dominé par le PKK. Le PKK et les YPG ne peuvent prétendre s’abriter derrière les Etats-Unis et se conduire de manière hostile à la Turquie avec laquelle les Etats-Unis ne sont pas en guerre et ne veulent pas être en guerre pour les raisons déjà expliquées. Le PKK et les YPG ne peuvent régir une entité hostile à la Turquie, à la Syrie, à l’Iran, et à la Russie, mener une politique contraire à la ligne stratégique des Etats-Unis, et prétendre être défendus par les Etats-Unis. Les valeurs du PKK et des YPG ont bien davantage en commun, si on les regarde de près, avec celles des régimes que PKK et YPG combattent qu’avec celles des Etats-Unis : elles ne sont pas islamistes, elles ne sont pas celles d’une démocratie libérale. Si le Rojava respectait la ligne stratégique régionale des Etats-Unis, les choses pourraient être différentes, mais ce n’est pas le cas.
La Turquie d’Erdogan entend, au vu des conditions actuelles, repousser les YPG à trente-deux kilomètres de la frontière turque et créer une zone tampon entre sa frontière, les YPG et le PKK. Trump n’a pas l’intention de s’y opposer, et il a raison. Les YPG et le PKK ont fait des choix, qu’ils doivent assumer. Trump pose, cela dit, car il sait qui est Erdogan, des limites strictes à Erdogan en lui disant que tout acte barbare conduirait à la destruction de l’économie turque. Erdogan sait ce que ces mots doivent être pris au sérieux : Trump a asphyxié radicalement l’économie turque il y a quatorze mois pour obtenir la libération immédiate du pasteur Andrew Brunson, et l’a obtenue aussitôt. L’économie turque est au bord de l’effondrement et très fragile, et Erdogan le sait. Trump pose une autre limite à Erdogan : il a refusé à l’armée turque les moyens de communication électroniques indispensables à celle-ci pour toute opération d’envergure. Il parait certain que l’opération turque ne dépassera pas les limites fixées. Si, plutôt que se replier, les YPG se battent avec acharnement et placent des civils en position de boucliers humains, les batailles peuvent être plus dures. Ce sera la faute des YPG et du PKK. Je répète : the US have no dog in this fight.
Ce qui semble avéré en ce contexte est que l’intervention turque va susciter l’hostilité du régime Assad, qui s’est juré de recouvrer l’intégralité du territoire syrien, et l’hostilité de la Russie qui a promis à Assad qu’il retrouverait l’intégralité du territoire syrien. L’intervention turque va susciter aussi l’hostilité du régime des mollahs, qui voit en Erdogan un rival islamique, et quelqu’un qui peut contrecarrer ses plans régionaux dans un contexte où le régime des mollahs est asphyxié. La conflictualité qui va résulter et résulte déjà et qui oppose Syrie, Russie, Iran et Turquie ne dérange aucunement les Etats-Unis et Trump, qui ne veulent pas voir un rapprochement trop étroit entre ces divers pays.
Reste un point souvent évoqué. Que vont devenir les djihadistes de l’Etat Islamique détenus par les YPG ? Peuvent-ils être relâchés dès lors que les YPG s’estimeraient “trahis” ? C’est possible. Erdogan peut-il les utiliser pour faire renaitre de ses cendres un Etat Islamique ? C’est très peu probable.
L’essentiel des djihadistes encore détenus viennent d’Europe et, comme l’a dit Trump, veulent y retourner car ils considèrent que c’est chez eux. Trump demande depuis longtemps aux Européens de reprendre leurs djihadistes et de prendre à leur égard les mesures qui s’imposent, et que les dirigeants européens ne prennent pas, par irresponsabilité et par lâcheté. Trump dit aux dirigeants européens que les djihadistes européens voulant retourner en Europe sont leur problème. Il a raison. (Si les peuples d’Europe occidentale ne veulent plus de djihadistes et d’actes de djihad chez eux, ils peuvent voter pour des dirigeants plus fermes que les paillassons façon Macron).
Sachant qu’Erdogan avait soutenu en sous-main l’Etat Islamique, Trump a dit à Erdogan qu’il le tiendrait pour personnellement responsable de toute renaissance du moindre groupe islamique ressemblant à l’Etat Islamique, et lui a dit que ce qui était toléré sous Obama, ne l’était plus du tout sous Trump.
Beaucoup de bruit pour rien dès lors ? Oui, en tout cas pour presque rien. Les Etats-Unis ne perdent aucune influence dans la région. Ils sont alliés d’Israël et de l’Arabie Saoudite. Ils n’ont jamais été stratégiquement alliés du PKK et des YPG. Ils continuent à pouvoir surveiller ce que fait Erdogan et ont placé PKK et YPG face à leurs choix. Ils n’ont pas accordé un surcroit d’influence au régime Assad, à la Russie de Poutine et à l’Iran, et ils les laissent gérer leurs différends avec Erdogan. Les Etats-Unis ne rendent ni plus ni moins facile la renaissance du djihadisme en Syrie : ils placent au contraire une responsabilité sur les épaules d’Erdogan en lui disant en filigrane qu’ils savent qu’il n’est pas fiable. Ils placent les Européens face à leur irresponsabilité.
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Les enjeux régionaux restent identiques
L’Iran est sous un régime abominable qui doit être endigué, et Trump mène l’endiguement, et cherche l’asphyxie des mollahs.
La Syrie est sous contrôle iranien et russe, et le Liban sous contrôle du Hezbollah.
La Turquie est islamiste et le reste.
L’Arabie Saoudite est menacée par l’Iran, et la guerre menée par les Houthi au Yémen fait partie de la menace.
Il n’y a pas d’Etat kurde et il n’y en aura pas. C’est un fait. Les régions kurdes ont été divisées lorsque les frontières des Etats actuels au Proche-Orient ont été dessinées par la France et le Royaume Uni. C’est absolument injuste et arbitraire, mais redessiner les frontières régionales aujourd’hui impliquerait une conflagration majeure et impensable. Des territoires kurdes autonomes existent en Irak et en Syrie. Les Kurdes de Syrie devraient prendre exemple sur les Kurdes d’Irak et ne le font pas. Le PKK menace la Turquie depuis longtemps et persiste.
Il y a des islamistes aussi féroces que ceux de l’Etat Islamique et ils vont tôt ou tard se regrouper et frapper. Ce qui se passe dans les régions kurdes de Syrie n’y change pas grand-chose. Comme je l’explique dans mon livre L’ombre du djihad, le danger djihadiste est planétaire et implique une vigilance planétaire et constante.
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Ce qui est crucial dans l’immédiat n’est pas ce qui se passe dans les régions kurdes de Syrie, et la stratégie et la géopolitique impliquent une vision lucide et globale.
Ce qui est crucial est que l’endiguement et l’asphyxie de l’Iran des mollahs se poursuive. Et la stratégie d’endiguement et d’asphyxie est la seule possible. Une guerre ouverte contre l’Iran des mollahs aurait été envisageable avant Obama, ou pendant la présidence Obama, avant juillet 2015. Elle serait aujourd’hui l’ouverture d’un cataclysme immense, et Obama a décidément été un Président abominable. Tout montre que l’Iran peut aujourd’hui bloquer le détroit d’Ormuz, et un tel blocage provoquerait une crise mondiale majeure. Les Européens, qui donnent de la voix pour prétendre défendre les Kurdes de Syrie sans rien expliquer de la situation font tout pour s’opposer à l’endiguement et à l’asphyxie de l’Iran des mollahs. Et quand on leur dit que l’Iran des mollahs est la menace majeure qui pèse sur Israël, ils font comme s’ils ne savaient pas, alors qu’ils savent fort bien.
Ce qui serait crucial serait une avancée vers la résolution de la question “palestinienne” et vers la paix entre Israël et les pays arabes sunnites. Cette avancée était à portée de main avant que les élections israéliennes ne prennent la tournure qu’elles ont pris, et la déstabilisation de Binyamin Netanyahou pour des motifs ineptes a de graves conséquences pour Israël. Les projets Netanyahou-Trump ont été remisés dans un placard et risquent de ne pas en sortir. Le rapprochement entre Israël et les Etats arabes sunnites existe, mais marque le pas dans ce contexte. C’est très regrettable. Trump n’y est strictement pour rien. Les Européens, grands soutiens du terrorisme “palestinien”, et plutôt hostiles (comme leurs amis terroristes “palestiniens”) à la paix entre Israël et les pays arabes sunnites sont devenus très négatifs vis-à-vis de l’Arabie Saoudite depuis qu’elle se rapproche d’Israël, et depuis qu’ils se rapprochent, eux, de l’Iran des mollahs.
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Pourquoi tant de rumeurs sur le sujet des Kurdes de Syrie ? Parce que les démocrates américains sont prêts à mettre Trump en tort sur n’importe quel sujet, parce qu’ils sont imprégnés de haine totalitaire, et parce qu’ils sont en état de panique face à l’enquête menée par le procureur John Durham et William Barr (j’y reviendrai). Parce que c’est Obama, Président démocrate qui a passé accord avec YPG et PKK. Parce que ce qui se passe déplait à l’Iran dont ils voudraient à nouveau se rapprocher s’ils retrouvaient la présidence. Parce que les démocrates se délectent lorsqu’ils traitent Trump de criminel.
Les NeverTrumpers suivent le discours des démocrates et imaginent encore qu’il serait possible d’apporter la démocratie dans tout le Proche-Orient et de remodeler les frontières : ils n’admettent pas l’échec du néo-conservatisme. Des républicains, tels Mitch McConnell, Lindsey Graham et Nikki Haley se sont laissés emporter par les rumeurs démocrates et ne sont pas pleinement remis eux-mêmes de l’échec du néo-conservatisme. Ils reviendront à la raison, et verront ce que j’écris ici une fois de plus : the US have no dog in this fight. Ils reviendront à la raison quand ils verront que non, Trump n’abandonne pas “les Kurdes” et ne les livrent pas au massacre, et quand ils verront que mille Américains sur place ne peuvent rien changer à une situation complexe. S’ils ont une autre stratégie et veulent l’envoi de dizaines de milliers d’hommes de troupe pour se battre pour les YPG et le PKK, déclarer la guerre à la Turquie, l’Iran, la Russie pour remodeler la région, qu’ils le disent. Et s’ils prétendent protéger Israël en déclarant une telle guerre, qu’ils le disent aussi. Je doute qu’ils aient une autre stratégie. Et si Trump avait laissé les cinquante hommes déplacés dans la ligne de tir turque, et qu’il y ait eu des morts, je ne sais ce qu’ils auraient dit aux familles : “votre fils est mort pour les YPG et le PKK ?”.

Les grands médias américains sont au service de la propagande démocrate et suivent la ligne tracée. Tout ce qui est anti-Trump leur convient.
Les médias français répètent ce qu’ils trouvent dans les grands médias américains et sont toujours prêts à accuser Trump du pire. Ils parlent des “Kurdes” en général, comme si les Kurdes de Syrie étaient tous les Kurdes. Ils parlent des YPG comme s’ils ne savaient pas de quoi il s’agit. Ils ont une équation simple jusqu’au simplisme : les YPG et les Kurdes de Syrie sont d’authentiques alliés de l’Occident, Trump est un traitre et une ordure. Les anges d’un côté, le démon de l’autre côté. Et bien sûr, mille Américains devraient combattre l’armée turque au nom des YPG et au nom du PKK que les médias français ne citent jamais. Je lis encore la presse française : pour voir à quel degré les Français sont désinformés.
Je dois dire que le degré de désinformation disséminé par la presse française est plus intense que jamais. Je ne suis pas surpris.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
PS : Jean Patrick Grumberg a publié un excellent article sur le sujet que j’aborde ici, et son article complète le mien.
Il est bien que Dreuz fasse le travail que la presse française ne fait pas.
Il est bien absolument consternant que pas un seul journaliste dans la presse française ne fasse le travail que nous faisons sur Dreuz, qui est un webmagazine américain de langue française.
Un émétique parfum totalitaire monte de la France… Avec un ressentiment évident, la presse française parle du “milliardaire Trump”, pas du Président Trump, et le qualifie sans cesse de crétin imprévisible et incohérent, n’hésitant pas à utiliser des citations tronquées pour cela. Trump n’a pas trouvé sa fortune dans une pochette surprise et c’est un grand entrepreneur, ce que ceux qui lui crachent dessus parce qu’il a fait fortune ne seront jamais, et les crétins sont ceux qui sont aujourd’hui incapables de déchiffrer la doctrine Trump, tant une bile très aigre leur brouille leur regard.
Je remarque l entreprise de démolition d Hussein Obama qui laisse une fracture grande ouverte aux Etats Unis.
C est malheureux ,car nous avons besoin d un président comme Trump pour effacer l irresponsabilité de certains dirigeants européens qui conduisent leur pays vers le chaos.
De toute façon ,pour l Europe , je le pense vraiment ,il est trop tard ,après tout ,les citoyens ont voté…..
Quand vous parlez d’obama il faudrait bien préciser son nom complet : moubarak hussein obama né de père musulman. Donc la pomme n’est pas tombée loin du pommier. Il est celui qui a mis le bordel qu’il y a aujourd’hui dans le monde. ben laden était un tendre à côté du machiavel terroriste obama, à la solde de ses origines l’islam.
Quant à cet article de Monsieur Guy Millières c’est du petit lait quand on le lit. Merci MONSIEUR.
Merci et bravo pour cette excellente leçon de géopolitique
Mr Milliere,
Il ya eu une collaboration strategique entre YPG etforces US surle terrain
Je suis dáccord avecl essentiel de votrearticle mais pourquoi les Americains n ont ils pas offert aux kurdes un systeme de defense anti aerien plus performant: lesturcs ne peuvent l emporter que par leur superiorite aerienne a travers leurs F16s et Apaches….
Au sol,sans soutin aerien, les turcs se feraient ecraser.
En tant que Juif, je me sens mal a l aise par rapport a votre comprehension de la non reconnaissance d un etatKurde promis dans les accords de Lausanne: pourquoi un peuple de 40 millions de personnes n a t il pas droit a son independance alors qu ces mairdes phalustiniennes auraient droit a un etat,en plus dela jordanie, absces terroriste surle flanc oriental dÍsrael,dans les territoires du recit biblique ?
Ce qui serait crucial c’est de traiter la Turquie à l’égal de l’Iran car c’est un état totalitaire .Se souvenir que l’empire Ottoman a été le pire ennemi du christianisme.
La Turquie ne vaut pas mieux que l’Iran Mr Erdogan est un sympatisant des frères musulmans .Alors pourquoi deux poids et deux mesures ?
@ Rave
Ne mélanchons pas tout… 🙂
La Turquie n’est pas l’Iran, et Hitlerdogan n’est pas le peuple turc, tout comme Macron n’est pas le peuple de France.
L’Iran est une dictature fermée, tenue par des ayatollahs totalitaires et bloqués dans les siècles passés.
La Turquie est un pays ouvert sur le monde, très industrialisé qui innove et exporte. Des centaines de milliers de gens du monde entier transitent chaque jour par l’aéroport d’Istanbul.
Hitlerdogan est un islamiste radical qui veut jouer les gros bras face aux théocraties du Golfe ? Les Turcs, eux, sont des gens modernes et émancipés, ils vont à l’université, s’habillent comme ils veulent, s’habillent et vivent à l’occidentale et vont danser en boîtes de nuit.
Les Turcs sont modernes à Ankara et Istambul ,mais beaucoup moins hors de ces métropoles.
Les Iraniens vont aussi à l’université mais ce peuple est étouffé par la tyranie des ayatollahs .
Certes la Turquie a plus d’échanges commerciaux avec l’extérieur !
Je ne vois pas trop de différence entre les deux d autant qu’ils partagent la meme religion .
souvenez-vous du génocide des Arménien, ils leurs disaient convertit toi à l’ilam si tu ne veu pas mourir, ils eventraient les femmes enceintes… Aujourdh’ui ils nient toutes ces saloperies faites aux Arméniens. Et vous prétendez que c’est un peuple civilisé.
Bravo pour cette excellente analyse . Ce qui pourrait etre positif ce serait que l’Europe se reveille et cesse de profiter lachement du bouclier Americain. En particulier l’Allemagne qui ne pense qu’à exporter et profite largement de la couverture Américaine .Trump à eu raison de demander à Mme Merkel de payer son du au budget militaire que les USA font à sa place .
Mais l’Europe est devenue un ramassis de laches avec trop complaisante à l’égard de l’islam.
@ trump
La supériorité aérienne des F-16 et des Apaches turcs est très limitée quand c’est un âne qui est dans le cockpit.
Cela dit, vous avez entièrement raison, la communauté internationale se fout des Kurdes et des Accords de Lausanne comme de sa dernière chaussette.
Les chefs terroristes “palestiniens”, eux, ont compris que pour amasser chaque année des centaines de millions de dollars – qui ne profitent jamais aux populations faussement appelées palestiniennes – il fallait d’abord gagner la guerre des médias, ce qu’ils ont fait et obtenu il y a 40 ans en détournant des avions civils, en assassinant des athlètes lâchement en plein milieu d’une compétition olympique, et en posant des bombes un peu partout dans le monde occidental.
Je crains que les Kurdes, victimes d’Hitlerdogan, ne susciteront pas autant de compassion venant de la médiasphère.
Mais pour une raison bien différente…
Les Etats-Unis ont armé les YPG pour combattre l’Etat Islamique, pas pour combattre l’armée turque. Ils n’avaient donc pas à donner de systèmes anti-aériens. Trump voulait que les autorités du Rojava passent des accords avec la Turquie. Il l’a redit dans son discours hier soir à Minneapolis. Je suis par ailleurs bien d’accord: un Etat kurde aurait dû être créé quand les frontières du Proche-Orient ont été dessinées. Je le dis dans l’article. Aujourd’hui, c’est, hélas impossible. Un Etat palestinien ne doit pas etre créé, bien sûr. Rien ne le justifierait. On ne récompense pas le terrorisme et la falsification de l’histoire.
Vous n’avez pas l’air de comprendre que Trump ne veut pas se mêler du différend qui oppose les Kurdes à la Turquie, parce que ça ne concerne pas les Etats-Unis, tout simplement. The US doesn’t have a dog in this fight, en bon français ça donne chacun sa m****.
Je ne comprends pas pourquoi tout le monde (ou presque) voudrait que les Etats-Unis interviennent partout, imposent leur volonté, créent un état kurde et le protègent ad vitam eternam (le 51ème état américain peut-être ?) et j’en passe.
A en croire certains, les Kurdes auraient été les mercenaires des Américains sur le terrain pour combattre Daesh, ou ils auraient aidé les Américains par grandeur d’âme ! Un peu de sérieux ! Les Kurdes combattaient Daesh qui avait envahi leur territoire, et les Etats-Unis combattaient Daesh parce que c’est une organisation terroriste. Ils ont combattu côte à côte parce qu’ils avaient un ennemi commun, point barre. Il ne s’agit pas d’une amitié à la vie à la mort.
Dans la réalité, les Etats-Unis n’ont qu’un ami au Moyen-Orient : Israël. Ils peuvent nouer des alliances temporaires avec d’autres pays, mais ça reste ponctuel, et ça dure tant que c’est dans l’intérêt des uns et des autres.
D’autre part, il est temps que les autres pays du monde cessent de prendre les Etats-Unis pour une vache à lait et les soldats américains pour de la chair à canon (ce qui ne les empêche pas de dire pis que pendre des Etats-Unis par ailleurs).
Article brillant. Du très grand Millière !
Article magistral. Bravo
Merci Monsieur Millière pour vos explications qu’on ne trouve pas ailleurs et qui permettent de comprendre une situation complexe. Si dur que soit de tenir un site comme le vôtre, dites-vous que vous faites oeuvre utile, appréciée, et que nous n’ avons pas d’alternative quand nous ne maîtrisons pas l’anglais, pour savoir et compendre ce qui se passe.
Encore merci à vous et à Dreuz tout entier.
Merci beaucoup pour cet exposé très clair. Ironie du moment, je trouve ce matin dans ma messagerie professionnelle l’appel d’un syndicat à manifester contre la Turquie en faveur du Rojava. PKK et YPG sont présentés comme les milices au service d’une révolution en faveur de l’égalité et la coopération inter ethnique, du féminisme, d’un fonctionnement démocratique de coopératives…
Bonjour Monsieur Millière,
j’attendais votre article avec beaucoup d’impatience parce vous êtes le seul défenseur de Trump s’exprimant en français. Cette modeste contribution (vu le nombre) à un débat intellectuel est pour nous un véritable soulagement tant le sentiment d’oppression est étouffant. Je me suis beaucoup exprimé ici sur la désinformation de la “presse” française et je n’y reviendrai pas.
Nous sommes d’accord sur la politique de Trump qui est bon président et tous les contributeurs de Dreuz espèrent de tout coeur qu’il sera réélu.
Cependant dans votre article je me permets d’exprimer quelques désaccords. Vous dites:
A) “PKK est un parti marxiste-léniniste”; “mais le PKK n’est pas hostile à l’Iran des mollahs”. Comment un parti marxiste pourrait-il ne pas être hostile à l’Iran? C’est incompréhensible. Qui a armé le PKK et qui continuera à le faire?
B) “Erdogan, et évite le basculement de la Turquie vers l’Iran et la Russie”. Sauf erreur de ma part les turcs sont majoritairement des sunnites alors comment pourraient-ils devenir les alliés de chiites? Erdogan rêve que l’Europe soit islamisée (ce qu’il a fit pour le Kosovo où la Turquie devient de plus en plus influente) quel est l’intérêt pour nous européens de garder la Turquie dans l’OTAN?
C) Nous sommes d’accord sur le fait qu’Obama n’a pas été le président rêvé que les “journalistes” de gauche essayent de nous faire croire . Cependant vos dites que: “La Turquie a basculé vers l’islam des Frères Musulmans, sous Obama”. Erdogan a toujours rêvé que la Turquie soit islamisée et Obama n’aurait rien pu faire ou alors ils faudrait nous expliquer ce qu’il aurait dû faire pour qu’il n’en soit pas ainsi.
Avec les musulmans il ne faut jamais commettre l’erreur de réfléchir en années mais il faut absolument réfléchir en décennies sans cela on n comprend rien. Alors ont devine que l’avenir du contient européen est très sombre. Ou ce sera l’islamisation où ce sera la mort. Vous avez eu mille fois raison de quitter l’Europe et de mettre votre famille à l’abri.
Cordialement
Réponses. a. Des marxistes-leninistes peuvent s’entendre avec des islamistes. Ils ont deux choses essentielles en commun: l’esprit totalitaire et la haine de l’Occident. Les marxistes leninistes se font depuis longtemps compagnons de route de l’islamisme. Zinoviev avait tout expliqué sur ce point lors du Congres des peuples d’Orient à Bakou en 1920. b.des islamistes sunnites peuvent s’entendre avec des islamistes chites pour les mêmes raisons. L’Iran des mollahs a longtemps servi de base arrière à alQaida, sunnite, quand al Qaida etait en difficulté, et l’Iran des mollahs soutient le Hamas, sunnite. Erdogan serait plus nocif hors de l’OTAN qu’à l’interieur de l’OTAN, je le dis dans l’article. c. Obama aurait pu prendre des sanctions contre Erdogan quand il a limogé et fait emprisonner les chefs de l’armée restes fidèles aux principes poses par Ataturk. Il n’a rien fait. Il avait donné un feu vert à Erdogan pour l’islamisation du pays lors d’un discours prononcé à Ankara au printemps 2009. J’en parle dans mon livre Le désastre Obama. Cordialement
Merci Mr Milliere pour cette remarquable et éclairante synthèse !
Tous les paramètres de la question sont clairement posés et nous voyons bien que Donald Trump mène la seule politique possible face à une situation si complexe.
Encore merci.
belle démonstration, toujours est il que les turcs massacrent des kurdes (de syrie) après en avoir massacré en turquie; et ça va continuer longtemps? surement que oui
Enfin! Grâce à vous Professeur Milliere on y voit plus clair! De toute façon dans ce déferlement anti-Trump assourdissant je lui gardais ma totale confiance qu’il fasse au mieux dans le contexte difficile ! Les Européens sont pareils à eux-mêmes toujours aussi hypocrites, et donneurs de leçons alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour les Kurdes pour promouvoir leur État. Que Dieu protège Trump et qu’il triomphe de tous ses détracteurs !
Ne soyez pas dupes de ces commentaires dont la majorité est d’inspiration impérialiste. Sans le feu vert des US la Turquie n’aurait pas attaqué les kurdes qui sont un outil dans les mains des américains prêts à les lécher si leurs intérêts penchent vers une autre direction. La région est déstabilisé par la presence de forces etrangeres, presence illégitime qui transgresse le droit international à chaque fois usurpé par les forces colonialistes.
A mon sens la question la + importante qui se pose est: Que fait encore la Turquie dans l’OTAN, mais aussi que font les bombes nucléaires US sur la base d’Encirlyk , en Turquie. Ne sont elles pas en proie à un possible chantage du dictateur islamo-nazi?
J’explique dans l’article que la Turquie serait plus nocive à l’exterieur de l’OTAN qu’a l’intérieur de l’OTAN. Trump garde un moyen de pression sur Erdogan grace au fait qu’Erdogan est dans l’OTAN et un basculement total de la Turquie serait un revers géopolitique majeur pour l’Occident. Les 50 bombes atomiques americaines d’Incirlik sont bien gardées.
Enfin une explication claire de la situation. Le président Trump reste le maître du jeu.
Les média peuvent délirer avec leurs journaleux condescendants, heureusement que votre éclairage nous tirent vers le haut, merci
Monsieur milliere
Tous monde a compris que quoi
Que fasse Trump vous le soutiendrai mais vous connaissez pas grand-chose du pkk
Quand vous dites qu il sont pas hostiles à l Iran c est la seul forces au monde qui combat le régime iranien chez eux toute les semaines il y a des pendaison de combattants kurde en Iran sur place publique les vidéos sont sur internet pour ceux qui s interesse
Deuxièmement les kurdes n ont pas demander au militaire américain de mourir pour eux
De toutes façons dans les combats contre Daesch les militaire américain n ont jamais été en première ligne ce que fait Trump est d une lâcheté jamais vue dans l histoire entre alliés il a autorisé le survol de la syrie à l aviation turc
Ceci veux dire qu il les a livrés aux chiens les turcs sont sur de gagner
C est juste une question de temps
Les kurdes seront exterminés
Et à avenir se créera un état islamique sous domination ottomane trump le c est très bien
Monsieur trump a vraiment peur
D erdoğan la ligne rouge tracer par trump est imaginaire après je c est qu il fait du business en Turquie les tour trump il y en a aussi en Turquie je c est pas ceux qu as dit erdoğan a Trump mais comment un gars comme Trump peut traiter avec erdoğan s il n y a pas d intérêt derrière
Je suis ni un fan d Obama ni de trump mais Obama il avait plus de couille il avait monter un coup d etat contre erdoğan malheureusement ça n as pas marché trump a tout rater sur sa politique extérieure que se soit en Syrie iran Afghanistan
Merci pour ces éclaircissements ainsi que pour l’autre article de Mr Grumberg. Hier, à ceux qui critiquaient Trump, j’ai posté les derniers tweets de Trump. Ce n’est tout de même pas difficile de chercher à être informé!
Merci M. Millière pour cet article brillant qui clarifie les enjeux complexes du Moyen Orient.
Merci Mr Milliere pour cette incroyable analyse, riche, claire, passionnante
Merci Professeur Millière, c’est clair, argumenté, documenté. On comprend tout facilement.
Encore Merci pour votre travail, celui de Mr Grumberg et celui de l’équipe Dreuz
Agit Pola, le porte-parole du conseil démocratique kurde a souligné avec précision que « les Kurdes ont combattu pour l’humanité, c’est aujourd’hui à l’humanité de pouvoir vraiment aider et être aux côtés des Kurdes”.
Sans la coopération de ces forces combattantes, jamais les Américains ne seraient arrivés à bout de DAESH.
Beaucoup d’entre eux sont tombés au champ d’honneur et les forces spéciales américaines les considèrent comme des frères d’armes.Il y a dans cette fraternité des armes un code d’honneur qui ne peut souffrir du cynisme et de l’hypocrisie politiques.
C’est pourquoi ce sauf-conduit de la Maison-Blanche à Erdogan est perçu comme une trahison, car il donne le sentiment que toutes les valeurs morales peuvent être foulées aux pieds au nom du « Réal politique ».
Pour paraphraser Fouché, Tallayrand ou Joseph Boulay, la citation reste d’une cruelle réalité : C’est pire qu’un crime, c’est une faute ( it’s worse than a crime, it’s a blunder ).
Donald Trump a assuré ne pas avoir abandonné les Kurdes et menacé la Turquie d’anéantir son économie si elle venait à «dépasser les bornes» en Syrie.
Monsieur Millière qu’est-ce donc que cet argument de ne pas dépasser les bornes ? Où se situent les bornes à ne pas dépasser?
Car moi, je le suis.
Vous n’avez apparemment pas lu l’article avant de commenter. Vous auriez dû. Les Kurdes de Syrie ne sont pas “les Kurdes”, et ceux qui les gouvernent ne gouvernent pas tous les Kurdes. Les forces kurdes de Syrie se sont battues contre un ennemi qui etait aussi leur ennemi, l’Etat Islamique. Les bornes à ne pas dépasser sont claires: l’armée turque entend créer une zone tampon. Elle ne doit pas commettre de massacres. Pour le reste, c’est un conflit entre Erdogan et les YPG et le PKK. Vous pouvez consulter l’article de Caroline Glick, qui vous donnera des explications complementaires: https://www.israelhayom.com/opinions/trump-did-not-betray-the-kurds/
Cher Monsieur Millière,
Il serait indécent de commenter un article sans l’avoir lu. Le vôtre, sur la question Kurde, était bien documenté et jetais une lumière analytique sur un sujet complexe et largement ignoré des médias ce qui rend difficile une présentation concise des faits et des enjeux .
Je me dois de vous avouer que, malgré toute ma bonne volonté à comprendre, j’en suis toujours à me demander comment aborder sereinement la question des « Kurdes » .
Ainsi donc je vous concède volontiers une faiblesse sémantique dans mon commentaire lorsque je me réfère aux Kurdes ( terme généraliste) alors que mon propos visait essentiellement les Kurdes de Syrie et plus particulièrement les « Forces Démocratiques Syriennes ». Ces combattants ne sont pas des kleenex que l’on peut jeter impunément après usage. Ce ne sont pas des marchandises insignifiantes que l’on traite comme une variable d’ajustement tellement en vogue dans le monde des affaires.
Mais, lorsque l’adage : « Ne descendez pas au fond du puits lorsque la corde est américaine » prend forme et vie, relayé par des membres des forces spéciales américaines, je suis nourri aux doutes mortifères des intentions véritables de cette administration.
Lorsque vous affirmez : « Les bornes à ne pas dépasser sont claires: l’armée turque entend créer une zone tampon. Elle ne doit pas commettre de massacres », je vous entends bien. Toutefois, Erdogan et son armée traînent avec eux des milices djihadistes armées qui, à mon sens, feront le sale travail. On parie ?
Je salue haut et fort ce bougre de Beaudevant. Tout est dit ici :
-“Beaucoup d’entre eux sont tombés au champ d’honneur et les forces spéciales américaines les considèrent comme des frères d’armes.Il y a dans cette fraternité des armes un code d’honneur qui ne peut souffrir du cynisme et de l’hypocrisie politiques.”
Soyons honnêtes. Donald Trump a méconnu ce principe. Merci à tous les intervenants qui se sont permis d’émettre des doutes sur le bien fondé de sa non décision de ne serait-ce que… hausser sa voix. Cela aurait était amplement suffisant pour faire réfléchir Merdogan.
Erdogan est islamiste, mais ce n’est pas Abou Bakr al Baghdadi. Son but n’est pas de massacrer des civils, mais de creer une zone tampon et de repousser et désarmer les YPG. Et si les autorites kurdes de Syrie avaient accepte un accord avec la Turquie, comme les autorites kurdes d’Irak (et comme l’administration Trump le demandait), il n’y aurait aucun intervention turque en ce moment.
Pas du tout convaincu, Mr Millière. En revanche, entièrement convaincu qu’il n’y aurait point eu d’intervention turque si Donald Trump avait ainsi voulu.
Détail important. Des GI’s pris sous le feu de l’artillerie turque alors que leurs positions ont été signalées avec précision. Et que les consignes strictes leurs interdisaient toute intervention. Sauf erreur de ma part, nous sommes ici devant un cas d’une agression caractérisée. J’ignore si les responsables turcs ont déjà eu le temps de présenter leurs excuses. J’ignore aussi si Donald Trump les exige expressément. La seule riposte relayée par les “Mainstream” et les “Tweets” (pour une fois unanimes) est “Courage, fuyons !”.
Vous suggérez, Mr Millière, que l’intervention turque ressort à la responsabilité exclusive des autorités Kurdes. Oui mais alors uniquement dans ce cas de figure : “soumets-toi sinon t’es mort et si t’es mort c’est de ta faute de ne pas vouloir ce genre d'”accord”. Car, au final, c’est quoi de si bizarre qui motive ces bougres de tous les Kourdistans ?
Qui , quel peuple voudra encore être l’allié au sol des USA lors d’un conflit et servir de chair à canon et opérer les basses besognes ?
Certes les USA n’ont pas trahi les kurdes , mais ils les ont laissé tomber. Les services de renseignements US savaient dès le début ce qui se passerait.
Les avions , les chars et les S400 turques se rapprochent un peu plus d’Israel.
Erdogan à le même discours que les ayathollas même si lui est sunnite et eux sont chiites : Tous veulent rayer Israel de la carte !
Bien malin qui peut dire si le choix de D. Trump est le bon. Sur le plan moral je ne le croie pas.
Mes félicitations M. Millière. Votre article est captivant, questionnant les idées reçues, même très complet sur la géopolitique, mais peut-être par trop réaliste et donc, quelque peu désespérant.
Je vous cite : « Il n’y a pas d’Etat kurde et il n’y en aura pas … C’est absolument injuste et arbitraire, mais redessiner les frontières régionales aujourd’hui impliquerait une conflagration majeure et impensable. »
Certes, vous voyez juste à court et moyen terme, cependant pour le temps long, on peut souhaiter l’établissement d’une grande nation indépendante pour tous les Kurdes.
À l’exemple du rétablissement d’Israël ou, en Europe, de la résurrection de la Pologne.
Merci, M. Millière pour cette analyse remarquable, et merci à Dreuz.
Comment pouvez-vous ne pas voir l’immoralité qu’il y a à s’arroger la victoire sur ISIS tel que le fait Trump quand ce sont les YPG qui en sont les principaux artisans, pour ensuite les laisser se faire trucider dans le Rojava par l’enflure nazislamiste Erdogan en s’en lavant les mains, tel un Ponce Pilate des temps modernes ?
Vous faites croire que les seuls choix qui s’offraient à Trump se résumaient à faire ce qu’il fait actuellement (c’est à dire à se pousser gentiment quand Erdogan le lui demande pour que la Turquie puisse envahir un pays voisin sans mandat international et massacrer les principaux vainqueurs de la guerre contre ISIS), ou à faire la guerre aux turcs pour défendre les kurdes.
C’est absolument faux, il avait bien d’autres options. Les USA ont le pouvoir de museler les turcs par voie non militaire, vous le savez très bien.
La vérité est que Trump se comporte ici en bon sociopathe tel qu’il l’est : la seule personne pour qui il développe de l’empathie est lui-même, et il compte laisser mourir les artisans de la victoire contre ISIS aux mains d’Erdogan pour pouvoir mieux s’approprier la victoire sur le terrorisme islamiste.
C’est écœurant, et les militaires américains ayant combattu en Syrie aux côtés des YPG ne le lui pardonneront pas.
Pour la première fois, Trump trahit sa promesse de rendre l’Amérique « GREAT AGAIN », et vos contorsions n’y changeront rien. Il y avait d’autres « deals » à jouer, et le choix de Trump restera dans l’Histoire celui de la honte.
TOUT A FAIT D’ACCORD.
et il faut etre aveugle pour ne pas voir que la vision de TRUMP , mis à part à l’egard d’Israel ou il a pris des décisions historiques , n ‘est pas claire.
la valse de ses conseillers Pentagone, departement d’etat, conseiller a la securité,representant à l’ONU démontre de manière formelle au sens propre du mot qu’il n’a pas de ligne de conduite précise et continue sur ce qu’il faut faire.
les autres en face ont un but et agissent en consequence:
Erdogan reve de restaurer l’empire ottoman et agit evidemment en consequence sur les anciens territoires de celui ci au moyen orient .
Poutine reve de restaurer l’empire russe tsariste (et de son successeur soviétique) partout ou c est possible et donc sa puissance et son influence au moyen orient .et il fait le necessaire.
Khamenei reve d’étendre l’islam chiite dans tout le moyen orient en commencant par tout son voisinage.Et il attaque partout.
ils sont prets a s’entendre pour arriver à leurs fins meme s’ils se detestent.
il faut etre aveugle pour ne pas voir cet etat de fait.
quels sont les reves et ambitions de Trump pour cette immense et vitale region du monde ?
la réponse que nous donne nos analystes préférés est :”we have no dogs in this battle ”
à pleurer.
“…la réponse que nous donne nos analystes préférés est : »we have no dogs in this battle »
à pleurer….”
Tout à fait.
Posture facile. Pas ma baraque qui brûle. Or, lorsque la maison brûle, elle n’est plus seulement la mienne. Elle devient l’objet d’un effort collectif solidaire. Et c’est tout ce qu’il est de plus naturel.
Quand je pense que ce blogue était une vraie oasis de la toute petite vrille des néo-cons français, “The few, the proud… The Marines”.
Je note l’excellent billet en hommage à Mr Murawiec signé Guy Millière. Vraiment apprécié. Surnoté d’un regret. D’un regret car Laurent Murawiec nous aurait certainement rappelé à respecter nos fondamentaux. Les considérations d’ordre tactique, stratégique, contractuel,… à qui dit mieux. C’est à la portée de tout premier voyou.
Nous n’avons pas cette ambition.
“La vérité est que Trump se comporte ici en bon sociopathe tel qu’il l’est : la seule personne pour qui il développe de l’empathie est lui-même, et il compte laisser mourir les artisans de la victoire contre ISIS aux mains d’Erdogan”
Très juste !
On peut apprécier certaines de ses réalisations, sans pour autant omettre de constater qu’il est psycho. Seul un fou fait de la diplomatie au moyen de tweets !
Il se ridiculise et ridiculise la fonction.
Belles expressions de TDS !!!
@Josick TDS ???
Voir juste mon commentaire un peu plus bas !
Comme Dreuz est, en autre, un site chrétien ne serait-il pas approprié d’analyser aussi les évènements présents et à venir à la lumière des révélations prophétiques contenues en particulier dans les livres de Daniel, Ezekiel, Ésaïe et de l’Apocalypse? La renaissance d’Israël n’est pas un élément fortuit mais prophétisé il y a plus de 2000 ans.
Pour ceux que cela peut intéresser, voyez https://m.facebook.com/1500184283535607/videos/2298999966983327/
Merci à Guy d’avoir également mis en PS son diagnostic “tant une bile très aigre leur brouille leur regard” alors que le mien est justement en train d’émerger, ce qui me donne ainsi l’occasion d’en faire part.
En fait, des yeux de Donald Trump, ils projettent leur propre dynamisme morbide et en même temps ils se mettent en face pour le critiquer, ne critiquant en fait que ce qu’ils projettent d’eux-même vers eux-même, à partir du Donald. Ils ne peuvent donc voir autre chose de l’action du Donald, s’aveuglant eux-mêmes.
Comment est-ce que j’ai pu comprendre cela ? De retour des Philippines j’ai eu des correspondants totalement pro-système totalitaire donc pro-Chine, pro-Russe, pro-Palestinien etc… et j’ai eu la patience “d’échanger”, voulant comprendre, ce qui m’a pris des années… Et voilà il y a quelques jours que l’un – le dernier qui me reste -, m’écrit : ” Vous êtes toujours en ÉMISSION me disait la psychologue de la méthode Vittoz : « Ce patient se regarde toujours PAR LES YEUX DES AUTRES, …”. Puis le lendemain de m’écrire : “Quelle horreur cette expression guerrière « briser le silence », alors que ….” Et c’est alors que tout bascule pour moi, que je comprend le mécanisme à l’oeuvre dans son esprit. En effet, je ne vois pour ma part absolument rien de guerrier dans l’expression “briser le silence”, silence alors vue comme un cristal qui peut être comme brisé avec l’irruption du “bruit”. Mais l’esprit de ce correspondant charge très fortement cette expression pour moi neutre, lui donnant alors une connotation totalement négative qu’elle n’a pourtant absolument pas. C’est donc lui le guerrier activiste, toujours en émission et accusant l’autre de destruction, l’autre ayant paradoxalement vraiment construit alors que, quand à lui… c’est le naufrage.
Il me semble que c’est ce qui est à l’oeuvre chez les démocrates et gauchistes de tout poil.
Docteur, c’est grave ? Etre activiste avec un fonctionnement cérébral déficient, ce qui me fait un peu penser à de la schizophrénie. En effet, j’ai vécu plusieurs années avec une personne reconnue officiellement schizophrène et laquelle alors en crise pouvait parfois prétendre qu’elle faisait bégayer le présentateur TV de la télé qu’on regardait alors. Comme si donc elle se mettait dans les yeux, dans l’esprit de l’autre qui alors dysfonctionnait… ne pouvant alors être comme le Donald, à écarter !!!!
Voilà donc une tentative de compréhension du Trump derangement syndrome (TDS) !
Et si vous mettiez un peu moins de “Moi-Je” là-dedans ? Qu’en pensez-vous ?
Un peu de “Moi-je”, je ne m’y attendais pas à celle-là.
Il est vrai que mes références sont ma propre expérience, d’ être donc aux premières loges pour juger, de ne pas travailler sur des éléments de seconde main vicié de bien-pensance, de conformisme ambiant… ce qui n’avance à rien.
Au coeur du particulier, l’universel… C’est à mon sens le paradoxe du puiser en soi-même…
Ah d’accord. Un brin déroutant et paradoxal en effet. Tout ça n’est pas bien grave et ma remarque n’avait aucune intention de créer une quelconque polémique. J’ai tiqué sur : “Belles expressions de TDS !!!” révélées par “Moi-Je”.
Vraiment TDS ? Il est vrai que le personnage n’invite pas à rester indifférent. Par exemple, que pensez-vous de ses laudateurs ? Tout aussi TDS ou, au contraire, exemplaires lucides ?
La question me taraude car l’impression générale qui se dégage autour du personnage se partage entre l’assaut frontal et la défense totale. Et la question m’indispose car même si j’adhère aux idéaux que défend ce blogue, parfois, “n’en jetez plus” s’impose.
@G. Millière
Le choix de D. Trump est purement politico-militaire et à très court terme, me semble-t-il.
Et cela ne prend pas en compte le fait qu’Erdogan devient ainsi le champion de la cause islamo-sunnite, celui qui tient tête à D. Trump, et que cela galvanise des dizaines de millions de turcophones musulmans et même autres musulmans à travers le monde. Ceux-là même qui souhaitent envahir l’Europe et détruire Israël. Les flottilles vers Gaza vont se multiplier , les lâchers de migrants vers L’Europe, et la libération de terroristes également. Toutes ces options sont dans les mains du roi Erdogan.
Egalement, les Kurdes de Syrie avaient enfin une terre, car les kurdes avaient proclamée l’autonomie sur cette région (1/3 de la Syrie environ). Diviser la région avec une nouvelle composant non hostile à Israel était-il stupide ?
Une autre question est : D. Trump aurait-il pu faire autrement ?
Pouvait-il exiger que les européens participent à l’effort de “protection” des kurdes ? Les forces spéciales françaises et britanniques sont déjà sur place.
Que de ” merci” pour votre protège ,il dépassé notre bibi national…
Je suis plus en accord avec un article de Freddy Eytan et le lien ci dessous. http://www.kountrass.com/lecon-israel-ne-peut-compter-sur-personne/
J éspere l application rapide d úne no fly zone au dessus du Rojava……, l offensive turque s embourberait tres vite.
Tant que Trump gardait sa cinquantaine de militaires à la frontière turque, Erdogan ne bougeait pas. Dès qu’il les a enlevés , Erdogan a envahit.
Ce n’est pas une cinquantaine d’homme qui coûte tant au budget quand on voit qu’il envoie des milliers d’homme en Arabie Saoudite et du matériel très coûteux.
Et que ces militaires américains puissent être écrasés par l’armée turque qui envahirait n’a aucun sens. Jusqu’à ce jour, la Turquie est dans l’OTAN, on n’attaque pas un allié ou alors ce signifierait une sortie de l’OTAN sous la forme d’une déclaration de guerre aux USA? Et les autres pays de l’OTAN devrait-ils alors attaquer la Turquie?
Donc la conclusion est qu’il a marché dans les vues d’Erdogan.
Vous voudriez donc que nos soldats servent de boucliers humains ? Et si vous envoyiez les vôtres, pour changer ?
Nos soldats sont là pour protéger les Etats-Unis, pas pour défendre les Kurdes, pas pour combattre la Turquie. Ils ont été envoyés en Syrie pour combattre Daesh, pas autre chose.
Je vous signale que l’Arabie Séoudite paie le matériel très coûteux dont vous parlez, il n’est pas à la charge du contribuable américain.
Si vous tenez tant à aider les Kurdes, qu’est-ce que vous attendez ? Je suis sûre qu’il y a des vols Paris-Damas ou Paris-Bagdad. C’est facile de dire aux autres d’aller se faire trouer la peau pour vos idées.
Je suis bien d’accord avec votre commentaire Californienne. Quand les Américains interviennent, on râle. Quand il n’interviennent pas, on râle aussi. Je rappelle à tous ceux qui font de la cause kurde le nouvel horizon indépassable de leurs pulsions guerrières que Trump a rappelé il y a peu aux Européens leurs engagements financiers, à hauteur de 2% du PIB, en faveur de l’Otan. De mémoire, il n’y a que le Royaume Uni qui honore ses engagements. Donc, si l’Europe commençait par les tenir, elle serait militairement un peu plus crédible.
Bravo, Californienne, je suis parfaitement d’accord avec vous et Fleur de Lys. Nous avons assez donné notre sang, au tour des Européens.
Ces protestations montrent encore une fois combien les Européens et les Français en particulier sont partiaux, endoctrinés et foncièrement anti-américains. Ils tranchent de tout en politique sans savoir exactement de quoi il s’agit (moi non plus, mais au moins j’en suis consciente), ils ont leurs ‘têtes’, un jour c’est Poutine, l’autre ce sont ‘les Kurdes’, demain ce sera autre chose. Pas un qui ne sache mieux que tout chef d’Etat comment gouverner le pays, voire le monde entier.
Et combien parmi ceux qui critiquent, fustigent et font la leçon aux leaders de ce monde échouent lorsqu’ils tentent d’unir, de motiver, de diriger un groupe de 5 ou 6 de leurs collègues/subordonnés – sans parler de leurs familles.
Je me dois de féliciter DREUZ pour la pluralité et la liberté d’expression sur ledit site.
Les modérateurs font preuve d’une largesse d’esprit qui confine au respect.
C’est assez rare, dans un monde dominé par la propagande en lieu et place de l’information, pour être souligné.
Une bonne idée de partir d’une carte simplifiée, pour permettre de situer la difficulté se résolution du problème kurde.
Les commentateurs égarés de la presse mainstream, ne s’intéressant pas aux cartes, mais à leurs dessous, sont ainsi mis hors jeu.
En voulant attribuer l’abandon des kurdes à Trump, ils ne se rendent mêmes pas compte (comme certains commentateurs frappés du syndrome anti-Trump !), de l‘ineptie de leur vindicte.
C’est bien la communauté internationale, et son indigne représentation avec l’ONU, qui est la seule responsable de toutes les belligérances sans fin.
On ne peut s’indigner devant l’aigle américain, gendarme du monde, pour s’indigner face à un Président qui renversent toutes les tables de fausses négociations, et veut imposer la paix dans ce monde insensé, non pas en faisant ou en continuant des guerres, mais en utilisant le nerf de toutes les guerres.
L’argent c’est un domaine qu’il connaît un peu… et il mérite un minimum de crédit eu égard à ses prédécesseurs, si l’on n’a été mordu par un enragé…
Bonsoir Professeur Millière
Je ne loupe jamais un seul de vos articles
Loin davoir votre intelligence et votre érudition , je suis à droite et pour Trump à 200%.
Cependant, quelques journaux juifs et Israéliens car je ne lis jamais cette pieuvre de presse de gauche, dans ces journaux non de gauche on relate je cite ” un revirement et un vrai coup de couteau, ” quant aux dernières prises du Président D. Trump.
Comprenez vous pourquoi on se sent trahi comme je l’ai lu, ou bien l’état Major, les politiques et même les Juifs de base, serions nous devenus subitement lourds à la comprznette, car même autour de moi on ne comprend pas et pourquoi est ce ci difficile ?
La peur on s’est habitué, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. ON sait qu’on est seul et que D. ieu nous protège mais ce n’est pas facile d’y voir clair quand nul ne comprend.
Avec mes respects.
arretez votre delire monsieur Milliere , ce que moi je vois , c est les morts kurdes ; assassinés par des turques .
Cher Gilbert,
Gilbert, si vous êtes troublé, choqué, scandalisé par cette offensive turque, merci de vous adresser directement à M. Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République de Turquie.
Par ailleurs, comme je vous sens un peu perdu, puis-je vous suggérer de relire attentivement quelques extraits :
“Les soldats américains en Syrie n’ont pas mission de protéger les YPG d’une offensive turque” (sic)
“la faction dominante chez les Kurdes de Syrie est le PKK – et le YPG est sa branche armée – parti des travailleurs du Kurdistan, marxiste-léniniste, et un parti marxiste-léniniste ne peut pas être considéré comme un allié stratégique des Etats-Unis.” (sic)
Les USA ne vont pas faire la guerre à un de leurs alliés (la Turquie malgré Erdogan) et s”allier avec des cocos “has been”.
“le PKK est placé sur la liste des organisations terroristes.” (sic) même par l’UE ! si si !
Le PKK se moque éperdument des civils kurdes… Ben voyons, il a d’autres objectifs 🙂
Hallucinant !
Un contributeur suffisamment pudique à restreindre son inquiétude en deux lignes et le type qui lui tombe dessus bras-raccourcis (des dossiers administratifs).
Eh ho ! Cher procédurier. Le type vous dit que d’autres types décorés des badges de l’amitié américaines se font trucider en présence des parrains des récipiendaires restant bras ballants.
Eh ho ! Cher procédurier. Que revêt pour vous la notion de “Fraternité des armes” ?.
“Les bornes à ne pas dépasser sont claires: l’armée turque entend créer une zone tampon. Elle ne doit pas commettre de massacres.” – J’en éclaterais de rire si ce n’était tragique. Erdogan va obéir, doigt sur la couture du pantalon? contraint par les vétos de la Russie et de la Chine au conseil de l’ONU?
M.Millière, votre article est très intéressant dans les détails et les nuances. Il m’a presque convaincu… presque. Je ne peux tout de même pas me défaire de l’idée – probablement simpliste n’est-ce pas? – que les Américains, à une milice kurde peu nombreuse mais, délit suprême, communiste, préfèrent un état dictatorial islamiste et agresseur. J’estime que c’est une erreur, dans l’immédiat et dans ses conséquences plus lointaines (Kurdes se vengeant de l’Occident?). Une erreur du calibre de celle qu’a commise la France en préférant, à l’*Empire* du Shah, la République de Khomeiny, fût-elle islamique.
PROFESSEUR MILLIÈRE
Bonjour
Je sais votre attachement aussi bien au Président Trump que à Israël, mais comprenez vous leur
Inquiétude ? Je comprends l’agacement des uns et des autres à propos de ces élections, mais Bibi a’ été victime de politicards, il a défendu le plan Trump et ne voulait pas cela.
On en revient toujours comme en 1967 et toujours à dire comme il est écrit Jacob est seul. Même si beaucoup ont de la sympathie pour lui.
Offensive turque en Syrie : des troupes américaines prises sous le feu de l’artillerie turque, affirme le Pentagone
Washington affirme que ses soldats se trouvaient pourtant en dehors de la “zone de sécurité” que la Turquie dit vouloir instaurer en menant une offensive contre les Kurdes en Syrie. Aucun n’a été blessé dans l’explosion.
Deux explosions dans la ville syrienne de Ras Al-Ain vues depuis la frontière turque, lors de l\’offensive de la Turquie en Syrie, le 12 octobre 2019 .
Deux explosions dans la ville syrienne de Ras Al-Ain vues depuis la frontière turque, lors de l’offensive de la Turquie en Syrie, le 12 octobre 2019 (photo d’illustration).
L’incident pourrait encore davantage raviver les tensions autour de l’offensive turque contre des positions tenues par les Kurdes en Syrie. Des troupes américaines se sont retrouvées sous le feu de l’artillerie turque, vendredi 11 octobre, a affirmé un porte-parole du Pentagone, le ministère américain de la Défense. Aucun soldat n’a cependant été blessé.
L'”explosion” dénoncée par le Pentagone s’est produite, affirme son porte-parole dans “une zone où les Turcs sont informés de la présence de forces américaines”. Et en dehors de la “zone de sécurité” que la Turquie dit vouloir instaurer le long de sa frontière avec la Syrie, en délogeant les combattants kurdes du YPG, émanation du PKK qu’elle qualifie de “terroriste”.
Washington menace de riposter
suite sur
https://www.francetvinfo.fr/monde/syrie/offensive-turque-en-syrie/offensive-turque-en-syrie-des-troupes-americaines-prises-sous-le-feu-de-l-artillerie-turque-affirme-le-pentagone_3656051.html
Merci pour ce résumé exhaustif.
“Des républicains, tels Mitch McConnell, Lindsey Graham et Nikki Haley se sont laissés emporter par les rumeurs démocrates et ne sont pas pleinement remis eux-mêmes de l’échec du néo-conservatisme” (sic Guy Millière)
A propos, j’ignore toujours pourquoi Nikki Haley a démissionné de son poste d’ambassadrice des USA à l’ONU fin 2018…
Et que devient-elle aujourd’hui ? “emportée par les rumeurs démocrates ?” (re-sic)
chers amis dreuziens, opposants résolus à Obama et sa bande , amis d’Israel , des Usa , de la démocratie liberale et des valeurs occidentales , et jusqu’à tres recemment de Trump,de Milliere et de Grumberg,
ouvrez les yeux !
réfléchissez avec votre cervelle et vos yeux !
regardez ce qui se passe en ce moment :les résultats de le decision de Trump en Syrie !
Assez de raisonnements fous et honteux !
il faut que Dreuz mette sur le net les arguments de ceux qui ,dans le meme camp , ont une analyse diametralement opposée.
lisez ca pendant que le désastre se confirme et s’etale sous nos yeux atterrés:
https://fr.timesofisrael.com/loffensive-de-la-turquie-en-syrie-pourrait-deplacer-plus-dun-million-de-kurdes/
https://www.jforum.fr/kurdes-la-mefiance-du-departement-detat-mene-a-la-trahison.html
Euh…
Je vous suis volontiers, Boccara. Je constate néanmoins que tous mes commentaires critiques envers les derniers choix de Donald Trump sont publiés. Je vous conseillerais tout simplement d’être moins bruyant. Les dernières décisions (voire plutôt indécisions) de Donald Trump ont trouvé sur Dreuz un espace de contradiction libre d’expression que votre alerte ne justifie pas.
Encore une fois, entièrement d’accord avec les arguments contenus dans vos liens. Je salue un timide “replacement dans le contexte” de Donald Trump qui y sera de toute façon obligé par la toute simple équation. Qui est en faveur de la guerre d’Erdogan ? Le Sultan, ses sbires et les Turcs conditionnés. Qui est contre ? Tous les autres et en premier lieu la sacro-sainte “opinion mondiale” dont, dans ce cas précis je fais bien volontiers partie.
Ceci dit, il me paraît essentiel de souligner que dans ce temps des vents changeants, dans le domaine de la pluralité d’opinion, la rédaction a assuré l’essentiel. Gardez donc vos injonctions et points d’exclamations en réserve… cette fois.
Mr Millière affirme que les USA n’ont aucun « dog in the fight » dans le Rojava.
Et en Arabie Saoudite alors ? Trois mille soldats déployés pour faire plaisir aux chameliers qui ont donné naissance à Osama Bin Laden, de qui se moque-t-on ?
Il y a quoi là-bas qui justifie que des citoyens américains y laissent la vie ? Qui justifie qu’on dépense ainsi les impôts du citoyen américain ?
Qui est ce « dog » ?
Où ce Président a-t-il caché l’honneur des USA ?
Sous la djellaba d’un obscur bédouin wahhabite ?
Le seul à tirer son épingle du jeu sur la scène internationale actuellement est Putin… Comme par hasard.
Tout à fait d’accord
Et ma critique exhaustive des analyses de GM et JPG n’est toujours pas en ligne
Si, Monsieur, il les abandonne; il n’en a plus besoin.
Il leur enverra des armes.
Quelqu’un qui ne partage pas votre point de vue
est le Grand Rabbin d’Israël David Lau:
“Le coeur du peuple juif est avec le peuple kurde
menacé d’extermination”.
Article lu sur “lemonde juif.info”, par Y. Tanenbaum.
Bien vu, Saskia.
Je n’ai pas osé de le dire tout simplement pour ne pas avoir encore une fois à subir l’impression de monopoliser l’indicible.
Rabi Y. Tanenbaum exprime ici l’essentiel de ce qu’il me semble être une évidence. Un intervenant a cru bon de mettre l’accent sur le côté gauchisant grave de certains de nos alliés Kurdes. Que cet intervenant se souvienne des expériences des Imas bundistes intégristes mariées à des Abas HaShomer-HaTzairistes idéalistes. Tous bâtisseurs d’Eretz. Tout peuple moderne comportera inévitablement sa fraction gauchiste mais ce n’est pas la fraction gauchiste du peuple qui détermine le dit peuple.
Et puis, de toute façon, comme le dit Rabi Y. Tanenbaum à d’autres occasions : On ne juge pas l’enfant qui n’est pas encore né.
Bonjour M. Millière, merci pour cet article très éclairant qui expose brillamment la situation en termes politiques sans tomber dans la moralisation. On a souvent tendance à confondre les deux et on aimerait que la politique soit plus morale mais lorsqu’on prend conscience des enjeux matériels on s’aperçoit assez vite que ce n’est pas possible. La tragédie kurde s’inscrit dans cette fracture encore une fois.
Je voulais juste savoir si l’article existe en anglais pour l’envoyer à une amie?
Merci
Tout semble écrit d’avance.
Les Kurdes sont aussi des ennemies de l’Iran et L’Irak, toutes 2 chiites, car le Kurdistan s’étant sur la Syrie, Turquie, Iran, Irak. La Turquie doit passer définitivement dans le camp de Gog et Magog , clairement défini en Ezékiel 38 & 39 (Iran, Russie, Turquie, …).
Si D. Trump met en application ses menaces économiques envers la Turquie, cela accélèrera le processus.
voir https://actubible.wordpress.com/2019/10/13/axe-gog-magog-invasion-turque-en-syrie-et-la-prophetie-dezekiel/