
Un hommage appuyé a été rendu par les citoyens égyptiens au Professeur Dr. Ebadi El-Kady, Doyen de la Faculté de médecine dentaire, Université du Canal de Suez, pour sa fermeté face aux salafistes. Un exemple parmi d’autres pour une France en plein marasme…
Cet homme patriote n’a pas succombé au chantage d’un groupe de salafistes qui considèrent l’Égypte comme une simple résidence, pas une patrie. En effet, la Oumma islamiyya, la communauté-nation islamique supranationale et transnationale ne reconnaît pas les nations républicaines, ni les frontières.
« Lors de la cérémonie de remise des diplômes, un groupe de salafistes et certains parents ont refusé de se lever pour l’hymne national et le salut du drapeau républicain.
Dr Ebadi a insisté mais face aux salafistes réfractaires, il a exigé de les faire expulser de la salle. La cérémonie de remise des diplômes a repris seulement après leur départ.
C’est ainsi la force de l’action et la stabilité du principe, non négociables. La patrie indivisible n’est pas le lieu de compromis et de concessions, et celui [le salafiste] qui ne respecte pas le drapeau et l’hymne national, celui-là même qui profite du pays et l’exploite à son compte, n’a pas sa place parmi les citoyens.
En effet, par cet acte, le doyen a donné une leçon et transmis le message à la nouvelle génération. Le véritable État civil [laïque] ne sera construit que par de tels exemples. Dr Ebadi est convaincu que c’est là la seule voie de salut. La patrie n’est pas une marchandise, c’est le parapluie de tous les citoyens. La citoyenneté et la loi sont au-dessus de toute considération [idéologique ou religieuse]. »
Une leçon de chose pour l’Europe et la France, significative à plusieurs titres, d’ailleurs.
Tandis qu’en France – qui, paraît-il, est en guerre – l’islam en action (alias, l’islamisme) frappe par surprise au sein même des institutions les plus sensibles de l’État ensanglanté par un fanatique salafisé. Ce même État incapable de trancher, là aussi, ridiculisé et malmené par une soldate voilée en sous-marin, Sœur musulmane du CCIF et de l’UOIF – par une tactique sournoise cette dernière, Union des organisations islamiques de France, se fait rebaptiser « Musulmans de France » (MF) afin de prendre en otage tous les musulmans du pays qui n’ont rien demandé à cette confrérie jihadiste.
« Julien Odoul, interviewé par Boulevard Voltaire, le 21 octobre, déclarait que les réseaux islamistes jouaient de la victimisation et de la criminalisation de toute critique de l’islam. Il oubliait l’intimidation » (Georges Michel), digne de voyous, j’ajouterai. Cependant, vu l’agitation de tous bords tentant de mettre sur le même pied d’égalité et par une grotesque diversion des assassinats abjects à la Préfecture de police de Paris et une minable affaire de voile au sein de l’hémicycle d’un Conseil régional, le gouvernement et ses troupeaux de suivants ne semblent pas avoir pris la mesure des manœuvres intrigantes de l’islam qui a toujours été politique dans l’histoire.
Depuis des années, l’État laxiste tergiverse et ne souhaite pas assumer ses responsabilités étant donné que c’est manifestement l’interventionnisme actif d’un Qatar pyromane qui tient semble-il les rennes de la politique interne de la France en ce qui concerne l’islam frériste , comme l’Arabie saoudite en ce qui concerne le wahhabisme/salafisme dans l’Hexagone. Dans de nombreux pays arabes, tous ces organes politico-religieux agitateurs et incendiaires des Frères musulmans, constitués d’islamistes dangereux très actifs, auraient été interdits depuis bien longtemps, comme l’Égypte l’a fait au nom de la paix sociale et la cohésion de la nation.
On aimerait bien que la France et les pays d’Europe occidentale grevés par la dhimmitude rampante vis-à-vis de l’islam prennent exemple sur ce pays, l’Égypte, qui a su en un temps record contenir le plus gros du péril frériste et juguler en l’été 2013 le spectre imminent d’une guerre civile, celle qui a ruiné la Syrie, la Libye et l’Irak. Pour cela, il ne fallait pas de mollesse, ni s’encombrer de fausses excuses au nom de la démocratie et des droits de l’homme dévoyés – dont se servent les islamistes comme fer de lance contre l’Occident – encore moins des compromis de collabos, mais un État fort et qui sait se faire respecte.
Mais hélas la France « entre deux », d’un président « en même temps », aux déclarations intempestives intentionnellement antinomiques et ambivalentes, de son alter ego du gouvernement actuel et ses perroquets des médias enfumeurs, tous sont coupables avec leurs contradictions brouillonnes, leur propagande et manipulations malsaines, leurs lamentables tergiversations et dramatique inaction. Ils préfèrent en donneurs de leçons droit-de-l’hommistes tourner le regard ailleurs et, à titre d’exemple, critiquer al-Sissi et sa politique intransigeante à l’égard des islamistes plutôt que d’avoir ce courage de s’attaquer aux périls du salafisme – qui n’est pas du tout pacifique comme on le prétend naïvement – et au fiel du frérisme qui gangrènent tous les deux l’Hexagone avec détermination. L’UOIF/MF, le CCIF et les Salafistes œuvrent méthodiquement en effet depuis des années à la sécession de la communauté musulmane de France au risque du pire importé de l’Orient en plein marasme. La sécession est la stratégie classique dans l’histoire des conquêtes islamiques depuis les origines.
Gilles William Goldnadel a bien raison : « Dans la réalité, le seul agitateur d’une stigmatisation imaginaire s’appelle Emmanuel Macron », expert anesthésiste des citoyens de France et de Navarre dans le seul but de couvrir les capitulations successives et calculées de son gouvernement constitué d’amateuristes qui manquent de lucidité et d’une vision claire face aux assauts de l’islam conquérant.
Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt.
François Sweydan (et traduction du texte en citation tiré du Jounal Mokattam News, Le Caire, 18 octobre 2019)
Expulsion ? N’est-ce pas un peu exagéré ? Même pas une ouverture de dialogue, un compromis, une solution négociée, un accommodement, un réexamen d’exigences passéistes et peut-être un peu rances, même pas une petite demande de conciliation ?
lui au moins il a le ( très grand ) Président SISI de son coté mais nous par contre nous avons macron , merkel et trudeau donc les salafistes ont le beau jeu
Plus pour longtemps au vu du réveil des Peuples !
Est ce un Crime que de vouloir vivre en Paix dans notre Propre Pays , en toutes Sécurité pour tous les Citoyens , sans être obligé de se soumettre à tous les niveaux , Le Gouvernement, les Voyous , Les Dealers , Les Cités de non Droit , etcccc
Jusqu’à quand devons nous plier le genou , sommes nous devenus Locataires dans notre Propre Pays ,
Qui doit Protéger les Citoyens , les Représentants de la Loi , les Sapeurs Pompiers , qui ?????
Reste maintenant à virer tous ceux qui sifflent la Marseillaise dans les stades avant que le match ne puisse se jouer !
La seule réponse que j’ai jamais vu à cette insulte faite à la Nation Française, était que c’est le Président qui s’en allait du stade…
La mentalité dhimmi – dite « le vivre ensemble » – est incrustée profond en Douce France !
Merci François pour nous informer de cet événement, oh combien significatif, ainsi que pour ton commentaire percutant.
Il ne faut pas chercher très loin les causes de l’aplatventrisme de nos dirigeants politiques. Les promoteurs de l’idéologie mondialiste, communément appelés Masters of Univers (les maîtres de l’univers) tels George Soros, tiennent et tirent les ficelles des pantins (Macron, Merkel, Trudeau et bien d’autres) qui président a nos destinées. Ce sont eux qui utilisent l’islam pour gommer l’identité, la culture, les coutumes, les traditions et les frontières des nations occidentales. Et l’islam qu’ils instrumentalisent et qui les instrumentalise est l’arme de destruction massive qui leur permet d’arriver à leurs fins.
Bien à toi,
Hélios d’Alexandrie
Cela rappelle Nasser qui se moquait des exigences des frères musulmans, dans les années cinquante, qui demandaient à ce que les femmes soient voilées.
Soixante ans plus tard, cela ne fait plus rire personne.
Comme quoi même un dictateur antisémite avait plus de bon sens qu’un politicien français d’aujourd’hui…
Plus prosaïquement: sommes-nous à l’abri de guerres civiles voulues par la nomenklatura mondiale ? Drôle de question, j’en conviens mais allez savoir ce qui se passe dans la tête de l’élite mondiale ? Elite, vous avez dit élite ?
Le pouvoir de certains est la condamnation à mort des gueux…
Et cela me chagrine, vu que je ne suis à leurs yeux qu’un gueux sans intérêt comme la plupart d’entre nous, hélas.
Les francouillons seront-ils capables de crier comme en 1789 : révolution ???
Les veaux français engraissent pour que les hyènes islamiques les dépècent avec confort et délectation. De gros cons pour l’abattoir halal. Les guerriers mahométans ne dédaignent pas un peu de barback mécréante pour prouver leur bravoure et s’assimiler leur force…On n’est pas rendu !
J’exagère ? Bof ! Momo est un sanguinaire insatiable ! Et ses victimes ne sont plus là pour en témoigner.
Je me demande parfois d’où me vient une telle méfiance ????