Publié par Gaia - Dreuz le 10 octobre 2019

Source : Lefigaro

Dans l’exposition Al Ula, Merveilles d’Arabie, qui a ouvert ses portes mardi, l’État hébreu n’apparaît pas «par souci de clarté», explique l’IMA.

Juste à l’entrée de l’exposition Al Ula, Merveilles d’Arabie, qui a ouvert ses portes le 8 octobre à l’Institut du Monde arabe, une grande carte est placardée. Elle vise à montrer aux visiteurs où se trouve la province d’Al Ula, dans le nord de l’Arabie saoudite. Or, au sud du Liban, et à l’ouest de la Jordanie s’étend une bande terre que l’on croyait être Israël. Sur la carte, ce pays fondé en 1948 et reconnu par la France depuis 1949, prend le nom de Territoires palestiniens. De part et d’autre de ces territoires sont mentionnées la Bande de Gaza et la Cisjordanie. Un point c’est tout.

Comment une institution publique, financée par le Quai d’Orsay, a-t-elle pu réécrire la carte du monde contemporain? Il est de notoriété publique que l’Arabie saoudite, en dépit de discrets contacts diplomatiques avec Israël, ne reconnaît pas l’État hébreu. Le pays ayant financé l’exposition Merveilles d’Arabie, l’IMA aurait-il cédé à la vision du monde de son mécène ?

Interrogée, l’institution donne pourtant une autre explication. «La carte est celle du monde arabe: comme d’autres cartes présentes à l’IMA, elle fait figurer les frontières de tous les États, mais uniquement le nom de ceux qui sont membres de la Ligue arabe.» Le tout, indique sans ciller le porte-parole de l’IMA, «par souci de clarté pour les visiteurs de l’Institut». Mission ratée.

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