Publié par Dreuz Info le 29 octobre 2019

Comme nous pouvons régulièrement le constater, le CCIF, de son vrai nom Association des Droits de l’Homme – Collectif Contre l’Islamophobie en France, multiplie les procédures à l’encontre de ceux qui osent poser un regard négatif sur l’islam et/ou les islamistes, au point que certains qualifient leur démarche de “djihad judiciaire”. Georges Bensoussan, Eric Zemmour, et bien d’autres en ont fait les frais.

Fer de lance des Frères Musulmans en France, cette officine n’hésite pas à rapeller qu’elle possède depuis 2011 un statut consultatif auprès du Conseil économique et social (Ecossoc) des Nations Unies, comme un gage de sa respectabilité, alors qu’il faudrait y voir la mise en application de la stratégie consistant à infiltrer les institutions internationales ou nationales afin d’interdire toute critique de l’islam, sous couvert de lutte contre “l’islamophobie”. Une autre organisation du même type existe d’ailleurs en Belgique, sous l’acronyme CCIB.

Dans le collimateur de ces lobbyistes islamistes figurent des personnalités de tous bords, mais celles qui sont réputées de droite paraissent être des cibles privilégiées. Le militant LR Erik Trégniér, et le consseiller régional RN Julien Odoul sont au nombre des dernières procédures intentées par le CCIF, qui bien souvent se contente d’effectuer un simple “signalement”, c’est à dire un courrier adressé au Parquet, qui dans les faits ordonne quasi-systématiquement une enquête et des poursuites, permettant au CCIF de se constituter partie civile.

Ce fut mon cas, comme cela avait été révélé dans les colonnes de Dreuz, précisions faites que la démarche du CCIF s’était soldée par une défaite cuisante, le Tribunal Correctionnel de Privas devant lequel j’avais comparu le 18 juin 2018 pour avoir eu l’outrecuidance de publier sur Twitter “Tous les musulmans ne sont pas (encore) des islamistes. Mais à ce rythme, c’est juste une question de temps.” ayant décidé de me relaxer après un débat sur le fond, et, chose rarissime, un désistement du Parquet au cours des débats.

C’est donc tout naturellement que mon avocat, Maître Gabriel Versini, et moi-même, avons décidé de poursuivre le CCIF en Justice. Une citation directe à comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Pontoise, dans le ressort duquel est domicilié le siège de l’organe frériste, a été délivrée par voie d’huissier pour le 05/02/2020 à 13h30, où il comparaîtra en tant que prévenu du chef de dénonciation calomnieuse, faits prévus et réprimés par les articles 226-10 et 226-11 du Code Pénal.

Je gage que cette démarche, une première en France, aura pour effet d’inciter d’autres justiciables à ne plus courber l’échine devant les procédures abusives menées à l’initiative de cette association islamiste, et surtout que la décision qui sera rendue déterminera certains procureurs à faire preuve de plus de pragmatisne avant de poursuivre aveuglément des personnes au seul motif qu’un courrier à l’en-tête du CCIF est arrivé sur leur bureau.

Affaire à suivre !

Sébastien Jallamion

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