
Source : Lemonde
Les syndicats avancent le chiffre d’au moins 27 000 manifestants présents lors de la « marche de la colère policière », mercredi à Paris.
Au micro, le policier chargé d’animer le cortège fait chauffer les cordes vocales. Il est 13 heures, mercredi 2 octobre, et la « marche de la colère policière » tarde à s’élancer. Alors on répète les gammes, en attendant. « Qui touche un policier doit être incarcéré », « Rythme infernal, besoin d’une vie sociale ».
Le succès est mitigé, mieux vaut revenir aux fondamentaux. « Policiers en colère, policiers en colère » : le slogan est enfin repris en chœur par la foule dense qui se presse place de la Bastille. En manifestation, la simplicité a souvent du bon.
Il faut reconnaître que défiler dans la rue n’est pas une spécialité maison. Nombreux sont d’ailleurs les fonctionnaires à chercher leurs repères, en interrogeant à la cantonade : « Il y a du monde ? On est beaucoup ? C’est combien beaucoup ? » La préfecture préfère ne pas répondre à cette question métaphysique. Les syndicats avancent, eux, le chiffre de 27 000 participants, un ratio important sur une profession qui compte quelque 180 000 agents (policiers et administratifs compris).
Cinquante-deux cercueils en carton-pâte
Finalement, le chiffre importe peu, c’est davantage la composition éclectique du cortège qui donne à cette mobilisation son caractère inédit. Aux milliers de gardiens de la paix se mêlent également des officiers et des commissaires. Ces derniers n’ont pour la plupart pas tombé la cravate, mais en mêlant leurs pas à ceux des autres, ils confèrent à cette « marche de la colère » une dimension nouvelle : la police va mal, et cette fois-ci même les chefs le disent.
De mémoire de flic fraîchement retraité, Etienne n’avait jamais vu ça. « C’est la première fois qu’il y a un mouvement social comme ça. Je suis venu pour les soutenir, parce que leurs conditions de travail, leurs horaires, l’agressivité qu’ils subissent, tout ça devient insupportable. Heureusement qu’il y a une grande solidarité entre eux, c’est ça qui les fait tenir. »
Au hasard des rencontres, des agents qui pour certains ne se sont pas vus depuis des années se haranguent, s’interpellent, ravis de se retrouver. Deux ex-camarades refont le monde depuis la sortie de l’école de police. Un autre, rigolard, n’en revient pas de croiser son ancien commissaire : « Vous êtes là, patron ! »
L’ambiance est plutôt détendue, l’uniforme a été proscrit – il est interdit de défiler en tenue –, même si certains arborent des brassards « police ». Les cercueils noirs en carton-pâte qui circulent de main en main au milieu de la foule viennent cependant rappeler le contexte lourd qui entoure cette marche. Un hommage aux 52 fonctionnaires qui se sont ôté la vie depuis le début de l’année 2019, triste record.
« Cette vague de suicide a agi comme un électrochoc au sein de la profession, ça a ouvert une boîte de Pandore, et plein de choses sont sorties d’un coup », explique Christian Pous, vingt-neuf ans de maison et secrétaire régional de Champagne-Ardenne du syndicat Unité SGP Police-FO, majoritaire au ministère de l’intérieur.
Pour d’autres, c’est la sursollicitation due à l’enchaînement des « actes » des « gilets jaunes » qui a fait exploser l’équilibre précaire dans lequel se trouvait l’institution. « Il y a un grand ras-le-bol, on manque de moyens, d’effectifs, il y a toujours plus de pression, toujours plus de travail », lâche Jean-Philippe à l’arrière du cortège Alliance-Police nationale, l’un des principaux syndicats de gardiens de la paix.
La vie de famille s’en est ressentie douloureusement pour ce jeune père, qui raille la « prime “gilets jaunes” de 150 euros » concédée par le gouvernement. « Je suis divorcé, avec mon enfant [à charge] un week-end sur deux. A cause de la mobilisation, j’ai raté sept week-ends de garde. Sept… » Un peu plus loin dans le cortège, une banderole résume le sentiment ambiant : « On en a marre des salades, les poulets veulent du blé. »

« On veut la même chose que les gendarmes »
L’institution judiciaire en prend pour son grade. « On essaie de faire notre métier, on interpelle, mais ensuite la justice ne suit pas, la procédure est d’une lourdeur… Finalement les victimes sont désavouées et ça, c’est difficile à vivre pour nous », explique Pascal, imposant gaillard aux trente-deux ans de boutique.
On lorgne également la maison d’en face. « Franchement, les gendarmes ont pris le contrôle du ministère de l’intérieur, ils obtiennent ce qu’ils veulent et nous, ils ne nous écoutent plus », assure Charles, un officier. « Ce n’est pas compliqué, on veut la même chose que ce qu’ont les gendarmes », appuie un commissaire. Une référence aux assurances qu’ont reçues les militaires concernant la réforme des retraites. Les policiers veulent obtenir un engagement ferme sur la préservation de leur statut spécial, en raison de la dangerosité et de la pénibilité de leur profession, avec un départ anticipé possible dès l’âge de 52 ans et une bonification d’une annuité, toutes les cinq années travaillées.
Les gendarmes, justement, se tiennent à quelques mètres de là, chargés d’encadrer la manifestation et d’assurer le maintien de l’ordre. Le risque ne vient pas du cortège, qui défile dans le calme, mais plutôt des grappes de quelques dizaines de « gilets jaunes », qui se sont agglutinés le long du parcours. Parmi eux, Eric Drouet, l’une des figures du mouvement.
Chaque fois, les gendarmes les encerclent pour empêcher tout contact avec les manifestants, au prix de quelques heurts. Une femme qui proteste est vivement tirée par le bras et chute au sol, se blessant au visage. Elle est prise en charge par les mêmes gendarmes. A l’autre bout de la manifestation, le reporter indépendant Gaspard Glanz, spécialisé dans la couverture des mouvements sociaux, s’accroche avec le cordon de tête assuré par les syndicats. Il est finalement interpellé par la police, sur un motif administratif.
Le reste de la marche se déroule dans le calme. La manifestation se disperse vers 17 heures, place de la République. Avec la promesse de revenir, si la situation ne s’améliore pas. Un policier à la retraite, qui refuse de donner son nom, joue les Cassandre : « La police nationale, c’est le dernier rempart de la République ; à l’Elysée, ils devraient faire attention à ce qu’il ne s’effondre pas parce qu’ils sont juste derrière. »
financièrement ils traitent mieux le condamné abdeslam que le policier de base
et celui ci doit n’utiliser son arme que si on lui tire dessus (s’il n’est pas mort)
étrange civilisation!
Arrêtez de jouer les chiens de garde d’un régime quasi-totalitaire et pourri jusqu’à là moelle !…et rejoignez les gilets jaunes au lieu de les matraquer , les gazer et les eborgner . Il en va de votre honneur !…
Sergio : vraiment d’accord avec vous ! Tous ces flics parlent de défendre la Démocratie , ok : mais la défendre , c’est protéger des escrocs , menteurs , manipulateurs , gamellards , profiteurs , et qui utilisent la police à leur protection personnelle ????? Réveillez – vous , les flics !Macron et Cie se servent de vous ! Sans vous , ils se carapatent comme des cafards apeurés !Ils ne sont Rien sans vous , et pourtant , vous persistez à les défendre ?????
Alors , vous en avez marre ? Eh bien , aidez nous à les virer du pouvoir , toute cette souillure de Larem et Cie ! Bougez vous le derche , une bonne fois pour toutes , car , vous aussi , êtes le peuple de France ! Sachez ce que vous voulez !
Et quatre policiers de plus assassinés aujourd’hui, en pleine prefecture de police!Au service du renseignement!!!! On pourrait dire que fait la police, mais c’est plutôt que fait le justice, que font castaner et macron!
Condoléances aux familles
“La police va (décidément ) mal”: l’un de ses employés vient de
tuer 4 de ses collègues, cet après-midi, A LA PREFECTURE DE
POLICE, Ile de la Cité.
Castaner emploie n’importe qui.
(flash info radio classique, 18h).
Je ne sais plus trop que penser de la police.
Des vidéos ont clairement montré des violences perpétrées par des policiers.
Dans les rangs des policiers se trouvent des individus qui ne seront pas forcément tendres avec les patriotes en cas de grabuge.
Par ailleurs, je partage entièrement le raisonnement de Sergio.
Fox 69 : Une courte interview d’Eric Drouet, passé parler avec les
policiers, au cours de leur manif. , Place de la République, montre
la quasi impossibilité de leur parler; j’en ai fait l’expérience, aussi,
en interrogeant qqs-uns sur leurs revendications. Leur malaise
ne vient pas que de leur souci, à propos de leur retraite: ils savent
bien qu’on leur enjoint de frapper leurs semblables— qui bosssent
pour une misère—, alors que leur job est de veiller à l’ordre public
gravement remis en question par les délinquants , majoritairement
issus de l’immigration incontrôlée. Plus les blackblocks.
L’assassinat de quatre de leurs collègues, hier, au coeur de la Préfec-
ture, va rajouter à leur malaise, car il révèle qqch que chacun sait:
la police est infiltrée de convertis à l’islam.
Ce qui explique, du reste, la gêne tangible, dans les médias: la piste
de la “radicalisation” du Martiniquais n’est envisagée qu’en 3ème
position, dans les hypothèses…
Effectivement, “c’est grave; docteur”… pour le gouvernement qui se trouve “derrière ce dernier rempart” comme dit très justement !…
Nous FRANCAIS, devons dégager ces “patrons”………La Paix Sociale reviendra de bien des manières
Policier et gendarmes, visionnez les images des manifs de gilets jaunes et….
– Suicidez vous !
ou
– Changez de métier, il est infiltré par des racailles muzz.
ou
– exigez le renvoi de TOUS les musulmans qui ne sont que les sous-marins d’un islam conquérant.
CHICKEN RUN
Les poulets veulent du blé .
Tous ces policiers mobilisés c est spectaculaire . se sont
des battants pour une retraite bien sécur .
mais il y a plus personne dans les zones chaotiques
du 18 eme arrondissement ou les zones de non lois .
La police se rends détestable en intervenant pas contre
les pires racailles haineuse antiflics .et la police se
rends détestable en fracassant les gilets jaunes qui ont
les même revendications et n étaient pas ennemis de la
police ;
A présent la police a la double détestation !
Le corps des pompiers est plus intelligent que
le corps de police car les pompiers combattent
rapidement un début d incendie car attendre c est
au final un embrasement irrévèrssible .
La police eux c est pas de vagues faut pas discriminer
résultat , crachats , insultes , tapage nocturne .lynchage;
projcctiles ,coup de poings , des gamines de 12 ans picpokets
ont plus de respect pour les poulets KFC . que les poulets
français qui renoncent a les arréter car les juges les relache.
Un droit de retrait de plus stopper les voleurs . A présent ils
ont du temps de libre style centre de loisirs activité papier maché
pour faire des cercueils en carton pâte .
Une chose est sur . si la police ne se mobilise pas pour une
mission de désarmement des banlieues et un nettoyage anti
terroristes islamiques dans leurs locaux . beaucoup finiront
dans leurs cercueils en carton ce qui résoudra aussi le problème
des retraites policières
le chaos c est maintenant ! avec une police a coter de ses pompes
…… funèbres
,
certains ouvrent la boîte de… Pandore, LOL!
En fait je pense plutôt à Janus en ce qui concerne ce corps de double-face.
Gardiens de la paix pouvant venir au secours des citoyens, trahis par les juges socialistes, ils ont le sacerdoce décrit dans les romans policiers. Ils sont, contrairement aux politiques, incorruptibles.
Mais ces mici dominici sont aussi la main armée des mafias successives qui les dirigent. En 1942 ce sont les KEPIS PELERINES qui sont venus nous déporter vers le vel’d’hiv. Actuellement ces Benalla en graines matraquent les citoyens honnêtes qui manifestent pacifiquement. Manif Pour Tous et Gilets Jaunes sont leurs cibles et ceci me rappelle une anecdote d’une dame avec une canne chargé d’un lourd sac qui voulait traverser la rue, au moment de l’occupation.
Un soldat allemand s’approche et courtoisement l’aide à traverser et lui porte son sac. La Dame le remercie. Le Soldat répond: “On m’a dit d’être correct et serviable envers la population. Je rends service à Madame. Mais si l’on m’ordonne de fusiller Madame, je fusille Madame”
Les Flics, ce sera toujours ça!
Alors qu’ils montrent l’exemple, et aillent s’occuper des dictateurs, au lieu de mettre le petit doigt sur la couture du pantalon .
Dommage qu’ils ne fassent pas grève le samedi.
Pour eux, moins d’heures, moins de stress, plus de vie en famille, etc, etc …..
Pour les G.J., moins de coups de matraque, moins de L.B.D., etc, etc …….