Publié par Magali Marc le 4 novembre 2019

Les climatologues nous mènent en bateau depuis des décennies passant de la prédiction d’une ère glaciaire à la mise en garde contre les dangers d’un réchauffement planétaire.

Puis lorsque les données ont contredit leur théorie du réchauffement, ils ont encore changé d’avis et remplacé les termes de «réchauffement climatique» par «changement climatique». C’est là qu’en est rendue Sainte Greta Thunberg qui nous supplie de suivre la «science» ! Mais justement que disent les vrais scientifiques ?

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Gil Gutknecht*, paru sur le site de Townhall, le 3 novembre.

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Où sont les vrais scientifiques ?

Il y a environ 45 ans, une poignée de climatologues a accepté de nouvelles preuves et a changé de camp. Ils sont passés de la prédiction d’une ère glaciaire imminente à la mise en garde contre les dangers d’un réchauffement planétaire imminent. Grâce à la promesse d’un déluge de subventions fédérales, ils ont été rejoints par un nombre croissant d’universitaires. Ils ont commencé à déclencher les alarmes de réchauffement comme ça se passerait dans une maison remplie de détecteurs de fumée défectueux.

Aujourd’hui, cette théorie est devenue si courante dans le milieu universitaire que quiconque la remet en question sera banni du campus.

Sans beaucoup de preuves empiriques, ils ont attribué la responsabilité de leurs prédictions de la calamité atmosphérique à venir. C’était le CO2. Plus précisément, il s’agissait de l’activité humaine en général et de la demande insatiable des Américains en énergie fossile en particulier. Peu importe que le dioxyde de carbone ne représente qu’une infime partie de notre atmosphère.

Ils avaient leurs modèles informatiques, des graphiques en forme de bâtons de hockey** et, bien sûr, un consensus.

La plupart des experts sont prêts à admettre que les niveaux de dioxyde de carbone ont augmenté. Nombreux sont ceux qui s’accordent même à dire que l’activité humaine y contribue.

Les données historiques concernant la corrélation entre les températures mondiales et les niveaux de CO2 sont moins concluantes.

Le rôle que jouent les plantes dans l’atténuation de toute augmentation des émissions de CO2 ne fait pas partie d’une discussion sérieuse sur ces questions. Il est bien connu que les plantes consomment du dioxyde de carbone et rejettent de l’oxygène. À mesure que les niveaux de carbone dans l’atmosphère augmenteront, il en ira de même pour la croissance des plantes. Tous ceux qui cultivent des plantes en serres chaudes connaissent ce phénomène.

Après une décennie de données qui ne corroboraient pas la théorie du réchauffement ni leurs prédictions en forme de bâtons de hockey, les alarmistes ont encore une fois changé d’avis.

Ils ont émis l’idée qu’il s’agissait d’une pause, remplaçant commodément les termes «réchauffement climatique» par «changement climatique».

S’il n’y avait pas de preuves à l’appui de leur tableau ascendant, il y avait des preuves quotidiennes de changement. Les mêmes personnes qui nous disent de ne pas confondre climat et météo sont les premières à se précipiter vers les microphones dès qu’un incendie, une inondation ou un ouragan se profile à l’horizon.

Comme si les gens perspicaces ne s’en rendaient pas compte.

Certains d’entre nous l’ont remarqué.

Les Américains sont devenus plus sceptiques. Il en a été de même pour un petit groupe de scientifiques qui ont eu le courage de poser des questions sérieuses et d’examiner les données.

Il n’y a pas si longtemps, c’était ce que faisaient la plupart des scientifiques. L’un de ces sceptiques est Tony Heller. Il n’est pas climatologue. (Al Gore et le scientifique Bill Nye, non plus.)

M. Heller est un informaticien qui aime fouiller dans les données. Il a un site Web, «realclimatescience.com.». Sa vidéo sur YouTube, «My Gift to Climate Alarmists», vaut le détour. Il y montre comment les graphiques sont manipulées par les alarmistes du climat. En fixant sélectivement la date de début ou de fin d’un graphique particulier, on peut l’adapter à un narratif.

C’est délicieusement trompeur.

Par exemple, un graphique montre l’élévation du niveau de la mer. Depuis la fin de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer a augmenté de 400 pieds. La vie sur terre s’est adaptée. Les alarmistes affirment que le taux de cette augmentation a augmenté ces dernières années en raison du changement climatique.

Mais, souligne Heller, si vous allongez simplement le graphique vers l’époque d’Abraham Lincoln, vous verrez que le niveau de la mer, tel que mesuré à Battery Park dans le Lower Manhattan, a augmenté à un rythme annuel relativement stable de 2,84 millimètres. Il montre aussi comment les graphiques montrant les glaces de mer sont manipulées. Heller a même développé un logiciel afin que vous puissiez vous-mêmes déboguer les graphiques des alarmistes.

Patrick Moore a été cofondateur de Greenpeace et se décrit toujours comme un écologiste. Lui aussi est devenu sceptique à l’égard des alarmistes du climat.

Dans son livre Confessions of a Greenpeace Dropout***, il utilise les mêmes graphiques que Heller.

Le Dr Moore met en perspective l’hystérie climatique. Selon les habitudes des gauchistes, il a été dénigré par les alarmistes. Ils contestent rarement ses faits. Les faits, comme les sceptiques, ne sont pas leurs amis.

La vraie question est de savoir où sont les vrais scientifiques ? Ceux qui croient réellement en la méthode scientifique selon laquelle les théories sont censées être remises en question. Ceux qui pensent que la science par consensus est une contradiction dans les termes.

La pression des pairs peut être puissante. Mais n’oubliez jamais que les faits le sont aussi.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

* Gil Gutknecht n’est pas un scientifique, mais il a siégé pendant douze ans au comité scientifique de la Chambre des Représentants des États-Unis.

**Un diagramme en forme de bâton de hockey montre une longue période plate qui précède soit une forte baisse, soit une forte hausse.

***Confessions d’un repenti de Greenpeace: Pour une écologie scientifique et humaine , maison d’édition : L’artilleur, novembre 2019.

Source : https://townhall.com/columnists/gilgutknecht/2019/11/03/where-are-the-real-scientists-n2555790

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