Publié par Guy Millière le 9 novembre 2019

Peut-on le dire encore ? Oui. Et ce doit être dit en ces temps d’intoxication mentale omniprésente ou presque. L’islam est bien davantage qu’une religion. C’est un dogme total dont les finalités sont très explicites et énoncées dans le Coran : conquérir la terre entière et soumettre tous les êtres humains.

Le Coran énonce deux moyens pour avancer vers ces finalités : la guerre au nom d’Allah (djihad) et «l’invitation» (da’wa).

C’est par la guerre au nom d’Allah que l’islam s’est constitué un immense empire, qui est allé de l’Inde jusqu’aux rives de l’océan atlantique, et les morts qu’il a laissés sur son passage se chiffrent par dizaines de millions.

Son empire s’est peu à peu défait parce que l’islam est fondamentalement stérile, et ne permet de produire ni connaissance ni création, ni science ni innovation technologique (toutes les inventions attribuées à des musulmans sont dues à des dissidents de l’islam persécutés en terres islamiques ou à des dhimmis).

L’effondrement de l’Empire ottoman et la fin du califat après la Première Guerre mondiale auraient pu sembler être le crépuscule de l’islam, mais le crépuscule n’est pas venu, et les vecteurs de l’islam sont repartis au combat.

Ils ont bénéficié un temps du soutien des nationaux-socialistes, car Adolf Hitler appréciait la cruauté opiniâtre des guerriers musulmans.

C’est d’ailleurs à Berlin, sous le Troisième Reich, qu’a été créé le premier institut européen d’études islamiques.

Les vecteurs de l’islam ont bénéficié également du soutien des léninistes dès la fondation de l’Union soviétique (un Congrès des peuples d’Orient s’est tenu à Bakou en 1920), et ce jusqu’à l’invasion de l’Afghanistan par l’Armée rouge en 1979.

Ils avaient, à ce moment, déjà commencé à rançonner le monde occidental en faisant exploser le prix du pétrole, ce qui a permis le financement de groupes terroristes djihadistes : al Qaïda, puis l’État islamique, qui s’est doté pendant quelques années d’un vaste territoire en Irak et en Syrie et a servi de base d’entraînement et d’inspiration à des assassins tels que ceux qui ont tué au Bataclan à l’automne 2015.

Le financement de groupes terroristes est allé de pair avec celui de gens pratiquant le deuxième moyen qu’utilise l’islam pour avancer, «l’invitation».

Des musulmans étaient disséminés dans le monde occidental, tout particulièrement en Europe. Des mosquées et des centres d’études islamiques ont été construits. Des associations ont été créées. Des stations de radio se sont ouvertes, et même des chaînes de télévision par satellite.

Le but était de rappeler aux musulmans vivant en Occident qu’un bon musulman ne doit pas s’éloigner de l’islam d’un millimètre, et doit propager la parole d’Allah autour de lui. Nombre de mauvais musulmans (ceux qui ne respectent pas tous les préceptes de l’islam) sont redevenus de bons musulmans.

Le but était aussi d’obtenir des conversions, et il y en eut. Il y en a encore.

Le but était surtout de faire avancer la soumission, et la soumission a avancé.

Des quartiers entiers ont été pris et sont devenus ce qu’on appelle les zones de non-droit (zones sensibles en dialecte «politiquement correct»). Des actions de razzias ont pris la forme des émeutes qui éclatent ici ou là en Europe. Des actes d’intimidation ont émergé. Des compagnons de route ont été trouvés dans divers mouvements de gauche et d’extrême gauche.

Critiquer l’islam est devenu peu à peu un «crime raciste» et le «racisme islamophobe» a été condamné par des lois que des juges ont servilement appliquées, en France ou au Royaume-Uni.

Des dirigeants politiques ont commencé à se comporter en dhimmis, et à accepter de courber la tête docilement en signe de soumission.

Des tentatives d’imposer l’islam dans la vie quotidienne se sont ajoutées. Des offensives en ce sens ont été menées et continuent à se mener.

En France, ces derniers temps, une offensive visant à imposer le port du voile partout où c’est possible s’est enclenchée.

Elle fait suite à d’autres offensives du même type. 

  • Une loi imprégnée d’intimidation face aux risques d’accusation d’ “islamophobie” a été votée en 2004 interdisant tout signe religieux à l’école et plaçant le voile sur le même plan que la croix chrétienne et la kippa juive.
  • Une autre loi interdisant de «dissimuler son visage dans l’espace public» et plaçant la burqa sur un pied d’égalité avec les masques de carnaval a été votée six ans plus tard en 2010.

Les voiles, depuis 2004, se sont multipliés un peu partout, sauf à l’école. Les burqas n’ont pas disparu. Se sont ajoutées des actions en faveur du burkini dans les piscines. 

Le voile fait son retour dans les écoles par les mères accompagnant des enfants lors de sorties scolaires. On l’a vu avec le récent «scandale» survenu à Dijon. 

Des débats qui font penser à ceux menés il y a des siècles dans l’Europe médiévale sur le sexe des anges se déroulent, et on semble perdre de vue ce qui est en jeu : une tentative de prise du pouvoir déjà très avancée, et qui ne s’arrêtera pas si nul ne l’arrête. Clairement. Nettement. Fermement.  

On semble perdre de vue que ce n’est pas le voile qui est en question, mais la soumission de la société française à l’islam. Aucun reportage n’est fait sur l’obligation de porter le voile pour les femmes et les jeunes filles vivant dans les zones de non-droit, sous peine de risques d’agressions, et, parfois, de viols. Mais tant de reportages devraient être faits sur l’islamisation de la France et sur l’islamisation du monde et sur les conséquences qui découlent… 

Comme je l’écrivais il y a quelques mois, nous vivons tous à l’ombre du djihad, et l’ombre se fait chaque jour plus lourde en France et dans bien trop de pays du monde.  

J’ai voulu placer en illustration la photo d’une femme lapidée dans un pays arabe. Pour l’heure une seule femme a été lapidée en France. Elle s’appelait Ghofrane Haddaou. Elle ne portait pas le voile. Qui se souvient d’elle ? La France est à ma connaissance le seul pays d’Europe occidentale où une femme musulmane qui ne portait pas le voile a été lapidée. La France est aussi à ma connaissance le seul pays d’Europe occidentale où une jeune femme musulmane qui ne portait pas le voile a été brûlée vive : Sohane Benziane. Qui s’en souvient ?

Quand je vois les mots «voile» et «liberté» associés sur une banderole de SOS Racisme, le moins que je puisse dire est que je suis très en colère. 

Dans le monde musulman, chaque année des femmes sont lapidées ou brûlées vives, et des femmes sont emprisonnées, condamnées à être fouettées, torturées, parfois tuées pour avoir refusé de porter le voile. 

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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