Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 novembre 2019

L’ex-président François Hollande devait participer à une conférence à l’université de Lille, dans le nord de la France. Elle a été annulée. Des étudiants ont envahi l’amphithéâtre pour le faire taire.

L’échange était prévu depuis plusieurs semaines. Mais mardi, dans l’amphithéâtre F de la faculté de Lille, les fascistes en ont décidé autrement.

François Hollande devait débattre autour du thème “Répondre à la crise démocratique”, du nom de son dernier livre. Mais la conférence a été annulée à la dernière minute en raison de la violence des activistes. Environ 300 d’entre eux étaient présents pour l’empêcher de parler. Ils sont entrés dans la salle aux cris de “Hollande assassin!” selon La Voix du Nord.

François Hollande qui n’était pas encore présent dans l’amphithéâtre à ce moment-là a été placé en “zone de sécurité”.

Et comme ce n’était pas suffisant, l’extrême-gauche a envahi et saccagé l’amphithéâtre, agressé des étudiants et des personnels de l’université, a expliqué le syndicat étudiant UNI dans un tweet, accompagné d’une scène digne d’un régime totalitaire.

L’avocat Gilles-William Goldnadel a réagi, sur Twitter, en dénonçant “l’action scandaleuse des nervis gauchistes, empêchant avec violence Hollande de s’exprimer”.

Goldnadel ajoute : “Aujourd’hui clairement, la peste fasciste est d’extrême-gauche.”

Les fascistes ont partout les mêmes réflexes liberticides

De l’autre côté de l’Atlantique, d’autres fascistes d’extrême gauche, les étudiants de la Northwestern’s Medill School – dans le même élan totalitaire que ceux de l’université de Lille, ont violemment empêché l’ex-ministre de la Justice de Trump de se rendre sur le campus de l’université pour faire un discours au Collège des Républicains de l’école d’Evanston.

Mardi dernier, des étudiants ont protesté contre la décision des Républicains du Northwestern College d’accueillir l’ancien procureur général Jeff Sessions. Ils ont hurlé à l’extérieur du Lutkin Hall puis ont interrompu le discours des Sessions en grimpant par les fenêtres ouvertes et en forçant l’accès par les portes.

Environ 150 manifestants, dont certains tenaient des pancartes “No conSessions, No racism, No KKK, No Facist USA” et “SE$$ION$ I$ A TRAITOR”, se sont rassemblés devant la salle de conférence avant que Jeff Sessions ne soit programmée pour parler à 19 heures. Ils ont hué et hurlé lorsque les participants sont entrés afin de faire pression sur eux pour les faire renoncer, et pour que d’autres, dans le futur, aient peur d’organiser des conférences qu’ils n’autorisent pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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