Publié par Jean-Patrick Grumberg le 15 novembre 2019

Avant-propos : Les journalistes sociopathes anti-Trump qui attendent leur moment Watergate ont subi un gros revers. Après le bide de la première journée d’auditions des témoins, les Démocrates paniquent.

Le Washington Post est allé jusqu’à citer les propos d’un assistant parlementaire Démocrate (et rien ne forçait le quotidien de gauche à le faire) :

En privé, certains Démocrates ont avoué qu’ils n’auront peut-être pas cette semaine les résultats escomptés, avec le témoignage de trois diplomates de carrière.

“Nous sommes dans la merde cette semaine sur les audiences – pas de bombes, pas de révélations”, a déclaré un assistant Démocrate. “C’était à nous d’impressionner les gens cette semaine.”

Le dénonciateur de Trump a un nom, et un lourd passé

Celui que les anti-Trump appellent à tort un “lanceur d’alerte” s’appelle Eric Ciaramella. C’est un agent de la CIA. Et il a été dans tous les sales coups destinés à faire tomber Trump.

Il était là quand le dossier russe contre Trump a été créé ; il était là quand l’opération de contre-espionnage de la campagne Trump Crossfire a été lancée par l’Administration Obama ; il était là quand les appels téléphoniques du président Trump avec des présidents étrangers fuitaient aux médias anti-Trump ; il était encore là quand ont fuité dans les médias les propos entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov et le président Trump, qui l’ont ensuite accusé d’avoir divulgué des secrets défense – et tout était faux et inventé.

Ciaramella était là quand l’avocat spécial Robert Mueller a été nommé ; et bien entendu, il était là quand il s’est précipité chez le directeur de la commission d’enquête de la chambre des représentants, Adam Schiff, qui a gardé secrète cette rencontre pendant trois semaines, pour ensuite lancer son opération de destitution.

Il y a encore quelques jours, ce “lanceur d’alerte” était la personne la plus importante au monde pour Adam Schiff. Maintenant que nous savons que Schiff et son personnel sont de connivence avec lui, les Démocrates le cachent.

Alors que les auditions publiques d’hier ont présenté des témoins triés par les Démocrates, les Républicains n’ont pas été autorisés à faire citer tous leurs propres témoins. Le président de la commission d’enquête, Adam Schiff, a imposé des règles strictes, et les Républicains ne pourront pas poser toutes les questions qu’ils veulent. Enfin, l’avocat du principal accusé, le président des Etats-Unis, a reçu l’interdiction de questionner les témoins.

J’imagine que les grands médias français ne l’ont pas mentionné. Pourquoi ? Parce que leurs lecteurs risqueraient de comprendre que ces auditions ne sont qu’un prétexte, un exercice de partialité, une mascarade, destinée à affaiblir les Républicains et le président Trump lui-même dans l’espoir de lui faire perdre les prochaines élections.

Mais revenons à celui par qui le scandale est arrivé. Eric Ciaramella

Des documents fédéraux révèlent que Ciaramella, inscrit au parti Démocrate, âgé de 33 ans, a travaillé avec l’ancien vice-président Joe Biden et l’ancien directeur de la CIA John Brennan, un critique virulent de Trump qui a contribué à lancer l’enquête russe sur la campagne Trump pendant l’élection de 2016.

  • Ciaramella a quitté son poste au Conseil national de sécurité (NSC) dans l’aile ouest de la Maison-Blanche au milieu de l’année 2017 parce qu’il a été accusé par le journaliste Mike Cernovich d’être à l’origine des fuites dans les médias. Depuis, il est retourné au quartier général de la CIA à Langley, en Virginie.

“Il a été accusé d’avoir travaillé contre Trump”, a déclaré un ancien responsable de la NSC, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

  • Ciaramella s’est réfugié sous l’aile de l’équipe d’Adam Schiff, président du Conseil du renseignement de la Chambre, qui comprend d’anciens collègues de l’ère Obama, que le bureau de Schiff avait récemment recruté auprès du NSC pour obtenir des “conseils”. Schiff est donc à la fois témoin, complice, conseiller, et procureur principal dans l’enquête de mise en accusation contre Trump.
  • Et Ciaramella a travaillé avec un agent du Comité national Démocrate qui a lancé des recherches de documents compromettants sur la campagne Trump pendant les élections de 2016, l’invitant à la Maison-Blanche pour des réunions, selon d’anciens collègues de la Maison-Blanche.
  • Alexandra Chalupa, une Ukraino-Américaine qui a soutenu Hillary Clinton, est au cœur des efforts pour relier la campagne Républicaine au gouvernement russe. “Il la connaît. Il l’a voyait à la Maison-Blanche”, a déclaré un ancien collègue, qui a conservé l’anonymat pour discuter de cette question délicate.
  • Des documents confirment que les collaborateurs du Conseil national Démocrate (DNC) chargés de trouver des affaires sales concernant Trump ont assisté à au moins une réunion à la Maison-Blanche avec Ciaramella en novembre 2015.
  • Chalupa s’est rendue à la Maison-Blanche en compagnie d’un certain nombre de responsables ukrainiens qui faisaient pression sur l’administration Obama pour obtenir de l’aide pour l’Ukraine.
  • Les archives fédérales montrent que le bureau de Joe Biden a invité Ciaramella à un déjeuner d’État organisé en octobre 2016 par le vice-président pour le premier ministre italien Matteo Renzi. Parmi les autres invités invités, se trouvaient Brennan, ainsi que James Comey, alors directeur du FBI, et James Clapper, alors directeur national du Renseignement.
  • D’anciens responsables de la Maison-Blanche ont déclaré que Ciaramella avait travaillé sur les questions de politique ukrainienne pour Biden en 2015 et 2016, lorsque le vice-président Obama était le “point man” du président pour l’Ukraine. Il est donc très près de l’affaire de corruption qui touche Joe Biden et son fils Hunter.

Il est rapidement devenu évident pour le personnel de la Maison-Blanche que Ciaramella s’opposait à la politique étrangère du nouveau président Trump.

“Mon souvenir d’Eric est qu’il était très intelligent et très passionné, particulièrement au sujet de l’Ukraine et de la Russie. C’était son truc, l’Ukraine. Et il ne cachait pas sa passion pour ce qu’il pensait être la bonne chose à faire avec l’Ukraine et la Russie, et ses vues étaient en désaccord avec la politique du président.”

https://www.realclearinvestigations.com/articles/2019/10/30/whistleblower_exposed_close_to_biden_brennan_dnc_oppo_researcher_120996.html

Enfin, et pour couronner le tout, son avocat principal et Démocrate activiste Mark Zaid, a tweeté en janvier 2017 – alors que le président Trump venait de prendre ses fonctions – que le “coup d’État [contre Trump] a commencé”, et que “sa destitution suivra”.

Dans sa plainte, rédigée probablement par l’équipe de Schiff, le mouchard accuse le président d’avoir utilisé “le pouvoir de son bureau pour solliciter l’ingérence d’un pays étranger lors des élections américaines de 2020”.

Le profil hautement partisan et anti-Trump de Ciaramella – qui explique que les médias cachent son nom – détruit le narratif selon lequel il a agi en patriote dans l’intérêt du pays, et fait tomber tout l’édifice de l’enquête Démocrate.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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