Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 novembre 2019

Renaud Camus est constamment critiqué par les médias pour avoir compris, puis expliqué dans Le Grand Remplacement* (que chacun doit posséder dans sa bibliothèque), qu’un Grand Remplacement de population est en train de s’opérer sous les yeux des Européens.

S’ils ne l’insultent pas, les journalistes n’ont pas d’argument pour contrer Camus. Ils disent de lui qu’il est d’extrême-droite, qu’il est raciste, et finalement conspirationniste. Ils expliquent aux gens qu’il ne faut pas croire ce que leurs yeux leur montrent, mais ce que les experts leur disent.

Que vont bien pouvoir répondre les médias lorsqu’une femme noire, Maboula Soumahoro, issue de l’immigration (elle est née en France d’une famille ivoirienne), prend la défense et donne corps– sans s’en apercevoir– au témoignage de Camus ?

Soumahoro, échauffée par les idées exprimées par Alain Finkielkraut, a déclaré en parlant de la France, face à l’académicien :

«Je n’ai aucune gratitude à exprimer à ce pays qui est le mien et que j’ai le droit de traiter comme je veux.

Votre monde se termine ! Vous pourrez paniquer tant que vous voudrez, c’est terminé !».

https://twitter.com/patrick_edery/status/1194905312966455296

Aïe. Grand malaise

Il n’est pas question de reconnaître que Renaud Camus dit le vrai, tout l’édifice des immigrationnistes, qui consiste à réclamer l’ouverture totale des frontières et l’accueil illimité des migrants d’Afrique, tout en clamant qu’il n’y a pas de raison de parler d’immigration, s’écroulerait.

Que peuvent dire les médias ?

Ils ne peuvent pas accuser Soumahoro d’être raciste, elle est noire ; ils ne peuvent pas dire qu’elle est d’extrême-droite, elle est d’extrême gauche. Et ils ne vont pas dire que ses propos sont conspirationnistes.

Alors ils feront semblant de ne pas avoir entendu. Quelques-uns, moins prudents, tenteront peut-être d’interpréter ses paroles pour lui faire dire autre chose que ce qu’elle a dit… en accusant la fichue sphère de monter en mayonnaise et déformer son propos pour lui faire un mauvais procès. Mais le mal est fait, les mots sont dits, la condamnation est là : “votre monde se termine, nous sommes en train de vous remplacer.”

Renaud Camus répond régulièrement à ses accusateurs en citant l’ellipse du chaudron, évoquée par Sigmund Freud.

«A a emprunté à B un chaudron de cuivre, et après l’avoir rendu, il est mis en accusation par B parce que le chaudron présente désormais un grand trou qui le rend inutilisable.

Voici sa défense :

• «Premièrement, je n’ai absolument pas emprunté de chaudron à B ;

• Deuxièmement, le chaudron avait déjà un trou lorsque je l’ai reçu de B ;

• Troisièmement je lui ai rendu le chaudron intact.»

Freud commente : «Chacune des objections prise séparément est bonne pour elle-même mais, mises ensemble, elles s’excluent mutuellement.

Conclusion

Les gauchistes jugent leurs objectifs plus importants que dire la vérité. Ils ne forment pas leurs idées suivant la logique ou la réalité, mais avec leurs émotions.

Ils ont décidé qu’il faut encourager l’immigration, et que personne n’a le droit de ne pas être d’accord avec ça.

Ils sont le camp du bien, pas le camp du vrai, vous devez le garder à l’esprit pour décoder leurs propos.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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