Publié par Guy Millière le 19 novembre 2019

Le spectacle continue cette semaine à Washington.

Dans le rôle de Monsieur Déloyal du cirque animé par un parti Démocrate en proie à un prurit gauchiste, Adam Schiff, un élu crapuleux de Californie qui, s’il ne jouissait pas d’une immunité parlementaire, serait en prison depuis longtemps pour de multiples crimes. Il est sans doute le pire escroc de tous les Démocrates en action aujourd’hui aux Etats-Unis. Il est le concepteur du “dossier ukrainien”.

Ce dossier, je l’ai déjà dit, ne repose sur rien.

Donald Trump a passé au mois de juillet un appel à Volodymyr Zelensky, le nouveau président ukrainien. Le contenu de cet appel a été retranscrit, comme c’est l’usage. La retranscription a été déclassifiée par Donald Trump et est lisible par tous. Dans l’appel, Donald Trump félicite Zelensky, qui est l’un de ses admirateurs. Il lui dit que le Ministre de la justice américain William Barr va le contacter pour des enquêtes en cours aux Etats-Unis qui concernent les interventions frauduleuses du précédent gouvernement ukrainien dans la campagne électorale de 2016, en faveur de Hillary Clinton, et les actes de corruption touchant Hunter Biden, fils de Joe Biden, et Joe Biden lui-même. Il dit aussi que son avocat, Rudy Giuliani, travaille sur ces dossiers et contactera la justice ukrainienne. Point final.

Il existe un accord de coopération entre la justice ukrainienne et les Etats-Unis, signé sous Bill Clinton.

Un président des Etats-Unis est en droit de demander sur la base de cet accord la coopération de la justice ukrainienne. Et c’est le devoir d’un Président des Etats-Unis de veiller à ce qu’un pays étranger n’intervienne pas frauduleusement dans une campagne électorale américaine. Or, c’est un fait : plusieurs interventions frauduleuses ont eu lieu dans la campagne de 2016 en faveur de Hillary Clinton, et il est important que toute la lumière soit faite sur celles-ci.

Un président des Etats-Unis est en droit de demander une enquête sur une activité de corruption venant d’une puissance étrangère, surtout si la corruption touche un candidat à la présidence. C’est son devoir de veiller à ce qu’une puissance étrangère n’ait pas de lien de corruption avec quelqu’un qui pourrait accéder à de hautes fonctions.

Un président des Etats-Unis a le droit de nommer qui il veut pour mener des enquêtes, et s’il veut nommer son avocat personnel, c’est son droit le plus strict.

Le président des Etats-Unis est le chef du pouvoir exécutif. Il existe un document qui définit tout cela très exactement et qui s’appelle la Constitution des Etats-Unis.

Les Démocrates accusent Donald Trump d’avoir retardé l’aide américaine à l’Ukraine aux fins de pousser l’Ukraine à coopérer avec la justice américaine. Ce n’est pas ce qui s’est passé, mais même si cela s’était passé, un Président des Etats-Unis est en droit de poser des conditions au versement de l’aide financière qu’il est censé verser à un pays étranger. C’est même là aussi son devoir. Les Démocrates accusent Trump d’avoir abusé de ses pouvoirs en demandant la coopération de la justice ukrainienne concernant l’intervention de l’Ukraine dans la campagne électorale de 2016 et concernant la corruption touchant Joe Biden.  Trump n’a pas abusé de ses pouvoirs : il a exercé les pouvoirs que lui donne la Constitution des Etats Unis.

Il n’y a pas d’“Ukrainegate”, expression débile que je lis un peu partout.

Il y a la tentative des Démocrates d’incriminer Trump sans aucun motif et sans aucun fondement.

C’est une opération de diffamation dans laquelle tout est faux, y compris les déclarations du pseudo “lanceur d’alerte” qui est en fait un agent Démocrate mis en place à la CIA par le directeur de celle-ci sous Obama. Cet agent s’appelle Eric Ciaramella et a un passé chargé : il a contribué à alimenter les rumeurs de “collusion” (inexistante) entre Trump et la Russie et a contribué aux interventions frauduleuses de l’ancien gouvernement ukrainien dans la campagne de 2016 (il faisait la navette entre le siège de la campagne de Hillary Clinton et l’ambassade d’Ukraine à Washington, en compagnie d’une certaine Alexandra Chalupa). Il a coopéré avec Adam Schiff pour lancer le spectacle en cours, et il se cache désormais. L’avocat du “lanceur d’alerte” dit qu’il ne sait pas lui-même si Eric Ciaramella est le lanceur d’alerte, mais qu’il attaquera en justice quiconque dit que le lanceur d’alerte est Eric Ciaramella, car il est l’avocat d’Éric Ciaramella. Et cet avocat, Mark Zaid, a écrit dès Janvier 2017 : “le coup d’Etat contre Trump commence”… Tout un programme.

Les déclarations ignobles et grotesques de Démocrates se multiplient, Ces déclarations seraient clownesques si elles n’étaient aussi consternantes.

Au début Nancy Pelosi, qui est à la tête des Démocrates à la Chambre des représentants ne voulait pas de procédure de destitution, car elle savait que le dossier était vide. Maintenant, elle soutient totalement Adam Schiff. Elle accuse même Trump de corruption. Ce qui n’a aucun fondement et aucun sens. Elle n’a pas encore accusé Trump d’être l’assassin de John Kennedy, mais au train où vont les choses, cela pourrait venir, qui sait.

Elle dit aussi que la destitution ne sera peut-être pas votée. Et il y a une raison à cela : si la destitution est votée à la Chambre des représentants, le dossier sera transmis au Sénat, et des gens à qui Adam Schiff refuse de donner la parole pourront alors parler ; et toute l’imposture inhérente au spectacle actuel éclatera au grand jour et explosera au visage des Démocrates.

Le but des Démocrates n’est pas d’obtenir une destitution : il n’y aura pas de destitution, et ils le savent. Leur but est de salir Trump, de disséminer des rumeurs mensongères et puantes en comptant sur les médias pour les colporter et sur des gens crédules pour les ingurgiter.

Le but est, je l’ai déjà dit, de créer un rideau de fumée pour que les dossiers commandés par le ministre de la justice William Barr, qui devraient conduire à des mises en examen de Démocrates très hauts placés et impliqués jusqu’au cou dans les manœuvres criminelles menées contre Trump depuis le printemps 2016 ne soient pas trop visibles.

Le but des Démocrates est de remplir les médias de saletés aux fins que les informations dignes de ce nom ne paraissent pas : les Etats-Unis se portent bien, Donald Trump vole de succès en succès, en politique intérieure comme en politique étrangère (j’y reviendrai), mais les médias américains et ceux du reste du monde ne parlent que d’“Ukrainegate”. Et nombre de gens au cerveau essoré pensent que Trump est un crétin et un criminel. C’est lamentable. C’est ainsi.

La seule bonne nouvelle dans tout cela est que Trump a 99,9 pour cent de chances d’être réélu en novembre 2020. Une large part du peuple américain discerne que les Démocrates se conduisent de manière infecte et dangereuse pour la démocratie, passent leur temps à salir Trump et à disséminer des rumeurs mensongères et puantes, et ne font rien d’autre. Une large part du peuple américain discerne que les grands médias américains sont devenus les agents de propagande du parti Démocrate, et les sondages montrent que seuls 17 pour cent des Américains pensent encore que les grands médias les informent.

La cote de confiance en Donald Trump aujourd’hui est supérieure à celle de Barack Obama au même moment de son mandat, et depuis le début du soi-disant “Ukrainegate”, elle a encore monté. Ce ne sont pas les journaux français qui vous le diront.

Les trois premiers “témoins” convoqués par Adam Schiff pour assurer le spectacle se sont vus poser la question : quels crimes a commis Donald Trump ? A suivi à chaque fois un long et très éloquent moment de silence. Ce ne sont pas les journaux français qui vous le diront non plus.

Chacun des trois premiers “témoins” a reproché à Trump de ne pas avoir suivi les conseils de diplomates en poste en matière de politique étrangère et n’a rien trouvé d’autre à lui reprocher : un président des Etats-Unis décide de la politique étrangère du pays. C’est aussi dans la Constitution.

Les diplomates sont censés appliquer la politique décidée par le pouvoir exécutif. S’ils ne le veulent pas, ils peuvent démissionner ou doivent s’attendre à être mis à la porte.

Parce que chacun des trois premiers “témoins” critique Trump (d’autres “témoins” vont suivre cette semaine), chacun des trois a été qualifié dans les grands médias américains de personne “exemplaire”. Les journaux français, qui sont aussi des agents de propagande du parti Démocrate américain, les ont donc docilement qualifiés de personnes “exemplaires”. (Aucun des “témoins” n’a vu ou entendu quoi que ce soit, faut-il le dire, d’où les guillemets)

Il est très facile aujourd’hui d’être qualifie de personne “exemplaire” : il suffit de critiquer Trump. Si on insulte Trump, on est en général qualifié de personne “lucide” et “courageuse”. La vérité et les faits ? Il y a longtemps que la quasi-totalité des médias occidentaux les ont jetés par-dessus bord et n’en ont plus rien à faire. Triste époque.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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