Publié par Magali Marc le 19 novembre 2019

Apparemment, je ne suis pas la seule à avoir assez vu et assez entendu parler des efforts désespérés des leaders démocrates à Washington pour trouver une faute qu’aurait commise Trump qui serait susceptible de mener à sa destitution en bonne et due forme avant l’élection présidentielle de novembre 2020.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Kurt Schlichter, paru sur le site de Townhall, le 18 novembre.

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Destitution imminente de Trump au Congrès ? Plus personne ne porte attention

Pendant que cette marionnette d’ambassadrice faisait ses simagrées sur la Côte Est pour le plaisir d’Adam Schiff, j’étais à Los Angeles, ville de d’un bleu étincelant (la couleur du parti démocrate) dans un restaurant sympa, occupé à grignoter quelques amuse-gueules et où les gens discutaient et échangeaient des points de vue. Combien parlaient de destitution ?

Je vous donne un indice : le même nombre que la moyenne des rendez-vous galants obtenus en dix ans par un journaliste du Weekly Standard.

Je plaisante – plus personne n’écrit pour le Weekly Standard parce qu’il s’est autodétruit tant il a foiré.

Le chiffre est «Zéro».

Néant.

Nada.

Encore moins que la quantité de gènes indiens dans l’ADN de la cheffe bolchevique (NdT: Elisabeth Warren qui a prétendu avoir des ancêtres amérindiens).

Tout le monde s’en fout.

Enfin, pas tout le monde. Les gens de Washington s’en soucient. Après tout, le véritable crime de Donald Trump a été de ne pas s’en remettre aux mêmes génies de Washington qui se sont montré tellement mauvais qu’ils nous ont fait élire … Donald Trump !

Un message circule sur Internet qui dit : « J’ai engagé Donald Trump pour virer des gens comme vous », et c’est toujours d’actualité.

Le fait que le président – ouais, c’est notre président et il continuera d’être notre président pendant encore cinq longues années – refuse de se soumettre aux bureaucrates de la caste dirigeante de la politique étrangère n’est pas une erreur. C’est une caractéristique – la caractéristique qui a scellé son élection.

Notre classe dirigeante est composée d’ordures, comme l’a prouvé le cirque télévisé sur les bords du Potomac. Mais plus personne ne va au cirque.

Comment se nomme la personne qui a regardé le festival de l’onanisme politique d’Adam Schiff et qui a dit : « Ah oui, ces révélations surprenantes d’un groupe de fonctionnaires dévoués et surévalués de Washington qu’ils ont entendu de leur ami qui a entendu d’un autre ami qui a entendu de sa manucure que Donald Trump voulait enquêter sur Hunter Biden, le Tony Montana (NdT: le personnage principal du film Scarface) du népotisme, concernant ses 50 000 $ par mois de corruption, m’a donné envie de revenir sur l’élection de Trump à la présidence ».

Elle se nomme «Personne», à part, bien entendu quelques Never Trumpers qui ont utilisé cette farce ridicule pour se faufiler hors de leurs cabanes et dire ce qu’ils ont toujours voulu dire : «Sortez-le de la Maison Blanche !»

Ce qu’ils ajoutent en chuchotant, c’est : « Pour que les choses puissent revenir à la normale et que je puisse continuer à arnaquer les péquenauds, déguisé que je suis en facilitateur du conservatisme de l’élite qui n’a jamais était tenu responsable et n’a fait que « conserver » son propre statut de médiocre dans le marécage ».

Les gens normaux s’en fichent.

Royalement.

Parfois les clichés sont des clichés parce qu’ils sont vrais, comme le garçon qui criait au loup, ou le scribouilleur du Daily Beast qui criait «Émoluments !»

Pendant plus de trois ans, ils ont tout essayé :

  • D’abord l’heure de Mueller ! C’était presque aussi décevant qu’une nuit de noces avec un Never-Trumper.
  • Ensuite, Stormy Daniels ! Ouais, la capacité de Trump à marquer des points avec des femmes jadis séduisantes va vraiment lui causer des problèmes !
  • Puis, Michael Cohen ! Pfft, ces crétins ne peuvent même pas lui faire rompre le secret professionnel et le piéger.
  • Puis le Logan Act ! (NdT: une loi votée par le Congrès des États-Unis interdisant la négociation par des citoyens américains non autorisés avec des gouvernements étrangers en conflit avec le pays).
  • Ensuite Poutine !
  • Les Violations du financement de la campagne !
  • Manafort !
  • Finalement, il a refusé d’entrer en guerre contre la Turquie à cause d’un conflit frontalier avec les Kurdes, dont certains sont des terroristes communistes !

Et l’Amérique hausse les épaules. Nous sommes trop occupés à travailler, trop concentrés sur nos 401(k) (un système d’épargne retraite par capitalisation très largement utilisé aux États-Unis. ) qui grimpent en flèche et sur Trump occupé à contourner les cours judiciaires, pour nous soucier du dernier outrage qui mettra fin à tous les outrages.

Trump a diffusé un tweet méchant qui a fait peur à la nénette diplomate qui, quelques minutes auparavant, s’était comparée aux vrais diplomates de Benghazi que son héroïne Mme J’mecasselagueule Quandc’estmonTour a laissé mourir.

IMPEACH !

Ah, la ferme!

C’est ça l’histoire de la mise en accusation. Tous ces spectacles de clowns, tous ces narratifs testés par sondage (« Rappelez-vous, notre groupe de discussion à Duluth a dit que «quid pro quo» est 7,632 pour cent moins évocateur que «corruption» ! Dorénavant, tout le monde parle de «corruption »), ces interminables curriculum vitae qu’ils appellent leurs déclarations d’ouverture, n’ont aucun sens.

C’est une mauvaise blague. Il ne s’agit pas d’une enquête factuelle. C’est un théâtre kabuki pour imbéciles, essayant de les faire basculer dans l’acceptation du fait accompli de la destitution.

Mais plus personne n’écoute.

Les gens ne changent pas d’avis, mais ils en ont marre de voir une élite qui considère le fait qu’elle ne détient plus un pouvoir incontesté comme étant le plus grand problème de l’Amérique.

Nous, les gens ordinaires, nous savons qu’il y a de vrais problèmes… et nous savons que l’avidité et l’incompétence de l’élite composée d’ordures inutiles ont créé ou aggravé la plupart d’entre eux.

Afin de se débarrasser de Trump et empêcher sa destruction impie des normes et des règles, notre élite a abandonné….

  • Le concept de la liberté d’expression…
  • La notion d’information objective….
  • L’idée d’une procédure régulière….
  • Le principe que c’est le peuple qui commande, pas les larbins du gouvernement.

Ils pensent en quelque sorte que tout cela sera oublié après l’humiliation inévitable que subiront les organisateurs démocrates du coup d’État devant le Sénat.

Ils seraient capables de débarrasser la Terre de libertés et de droits et d’appeler la terre en friche qui en résulterait la «Démocratie».

Mais ils échoueront.

Comment je le sais ?

Parce que tout le monde s’en fout.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source:
https://townhall.com/columnists/kurtschlichter/2019/11/18/what-if-they-gave-an-impeachment-and-nobody-came-n2556617

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