Dans son article du 8 novembre dernier, J.P. Grumberg compare les réalisations du libre marché versus les catastrophes causées par le socialisme.
Romina Boccia, qui a grandi en Allemagne de l’Ouest et qui célèbre les 30 ans de la chute du Mur de Berlin, offre un témoignage qui devrait contribuer à convaincre nos «socialos» de salon des bienfaits du libre marché.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit la version écrite du reportage de Romina Boccia*, diffusé par Fox News, le 9 novembre.
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Ce que les bananes nous apprennent sur le socialisme et la chute du mur de Berlin
En ce 9 novembre, il y a 30 ans, le mur confinant les Allemands de l’Est à la surveillance de l’État, à la centralisation du pouvoir, et à la privation économique, a cédé la place à la liberté.
Le mur de Berlin nous a offert une expérience qui a montré quel système politique permet le mieux aux gens de s’épanouir et de réussir. Berlin-Est et Berlin-Ouest nous ont montré l’histoire de deux villes, composées de gens semblables, avec une histoire et une culture communes, qui, une fois divisés par le mur, menaient des vies très différentes.
J’ai grandi en Allemagne de l’Ouest. Après la chute du mur, de nombreuses familles ont quitté l’Est pour chercher une vie meilleure dans l’Ouest plus prospère. Beaucoup de mes camarades de classe faisaient partie de ceux qui avaient transité vers l’ouest.
L’un de ces camarades de classe était Romy. Elle était grande et avait des cheveux bruns, longs jusqu’aux hanches. Et elle adorait les bananes.
Les bananes, avaient toujours été abondantes et bon marché pendant mon enfance en Allemagne de l’Ouest. Ceux d’entre nous qui ont grandi en Occident les prenaient simplement pour acquises. Pour Romy, cependant, pouvoir manger autant de bananes qu’elle le voulait, quand elle le voulait, était l’une des caractéristiques de la vie en Occident.
Derrière le mur, les bananes étaient une denrée de luxe, rarissime, nous a-t-elle dit. Les jours où les magasins recevaient une cargaison de bananes, tout le monde pouvait le voir aux longues files d’attente à l’extérieur.
Souvent, sa mère faisait la queue pour rien, découvrant finalement que toutes les bananes avaient été vendues avant qu’arrive son tour.
Aujourd’hui encore, quand les Allemands de l’Est voient une longue file d’attente, ils ont coutume de dire: « Y a-t-il des bananes ici ou pourquoi cette file est-elle si longue ?»
La rareté par rapport à l’abondance est un contraste clé qui sépare les pays socialistes des pays économiquement libres.
Les gens qui vivent dans des démocraties, qui accordent de l’importance à la liberté individuelle, respectent la propriété privée et permettent aux marchés de fonctionner librement, jouissent généralement de l’abondance. Ils peuvent se procurer beaucoup de bananes à bon marché, même si elles sont cultivées ailleurs. Le système de libre entreprise est le moyen le plus efficace de fournir des biens et des services qui correspondent aux préférences des gens.
Par comparaison, les personnes dont les libertés économiques sont opprimées dans les pays qui poursuivent une économie socialiste centralisée, endurent des pénuries.
Dans l’Allemagne de l’Est communiste, cela signifiait que les gens en venaient à considérer une simple banane comme une friandise rare et exotique. Dans le Venezuela socialiste et corrompu d’aujourd’hui, cela signifie que les gens en sont réduits à ne faire qu’un repas «complet» avec des bananes produites localement.
Au Venezuela, à l’heure des repas, les gens sont de plus en plus limités au manioc ou aux bananes en raison d’une pénurie de viande – un produit soumis à un contrôle strict des prix. La faim et la malnutrition sont en hausse. Les Vénézuéliens connaissent une perte de poids moyenne de 24 livres en une seule année, 2017. C’est ce que certains appellent le «régime Maduro».
Les économies centralisées détruisent les incitations à travailler et à investir. Ils court-circuitent également les signaux importants du marché sur ce qu’il faut produire et en quelle quantité. Tout cela conduit aux pénuries et au gaspillage.
Un autre contraste flagrant entre ces deux systèmes politiques est de savoir si les gens sont libres d’exercer leur individualité, de dire ce qu’ils pensent et de voyager – ou s’ils sont soumis aux ordres du gouvernement, ils sont persécutés pour leur dissidence et retenus prisonniers.
Un niveau élevé de liberté individuelle est la caractéristique principale des démocraties qui pratiquent le libre marché.
L’Allemagne de l’Est, par contre, avait mis en place un système de surveillance générale afin d’assurer la conformité au sein de sa population. L’objectif était d’empêcher quiconque n’avait pas pleinement accepté l’idée d’être sous le contrôle quasi total de l’État d’exercer ses droits individuels fondamentaux, y compris la liberté de se dissocier en allant vivre ailleurs.
En plus de l’appareil d’espionnage officiel du gouvernement, de nombreux Allemands de l’Est ont pris l’initiative de faire leur «devoir civique» en dénonçant leurs voisins et amis.
En faisant appel aux vices tels que l’envie et la jalousie, et en glorifiant l’État au-dessus de l’individu, le socialisme fait ressortir le pire chez les gens. Sous le socialisme, la fin justifie les moyens, aussi brutaux et maléfiques soient-ils.
Trente ans plus tard, de nombreuses économies de marché démocratiques, dont l’Allemagne et les États-Unis, connaissent une résurgence des politiciens socialistes.
Aujourd’hui comme alors, ils promettent de glorieux programmes sociaux et une plus grande égalité en restreignant les marchés et en confisquant la richesse. Malheureusement, cette pensée magique plaît à beaucoup de gens qui se sentent laissés pour compte, ainsi qu’aux jeunes qui n’ont pas vécu la dure réalité du socialisme.
L’histoire de l’Allemagne n’est qu’un puissant rappel que le socialisme ne fonctionne pas. Il a échoué partout où il a été essayé. Au lieu de la prospérité et de la sécurité, il entraîne inévitablement le déclin, le désespoir et la servitude.
Partout dans le monde, il serait sage d’étudier la vie derrière le mur de Berlin pour éviter de répéter les erreurs du passé.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
* Romina Boccia est directrice du Grover M. Hermann Center for the Federal Budget de la Heritage Foundation.
Source:
https://www.foxnews.com/opinion/romina-boccia-what-bananas-tell-us-about-socialism-and-the-fall-of-the-berlin-wall
Le socialope, comme la banane, c’est tordu, et ça glisse.
Merci pour cette traduction, elle représente aussi ce qu’est en train de devenir la France si nous laissons faire ! Le creusement des inégalités, les impôts supportés par les plus fragiles les rendant encore plus précaires, les tentatives de détruire la propriété privée par l’augmentation honteuse des taxes foncières, les expropriations déguisées puisque ceux qui ont un terrain constructible et n’ont pas encore fait construire voient leurs impôts pour ce bien multipliés par 100 au minimum, les entreprises petites et moyennes écrasées d’impôts de toutes sortes, payant jusqu’à 75 pour cent sur leur C.A., donc oui LE SOCIALISME TUE LES FORCES VIVES DE LA NATION !!!
Quelle différence entre un supermarché en pays socialiste et un supermarché en pays capitaliste ?
En pays socialiste, on fait la queue pour rentrer. En pays capitaliste on fait la queue pour sortir.
Cher Magali,
Le “socialisme” est partout ! et les bananes sont distribuées aux pommes selon une normalisation (une restriction, une standardisation et une appropriation derrière des prétextes sécuritaires et liberticides).
http://www.fao.org/fao-who-codexalimentarius/fr/
Tant bien qu’une multitude d’espèces et de plantes sont interdites d’accès ou leur rareté a un prix volontairement exorbitant. Cette spoliation prélève du champs des possibles de tout à chacun, la pharmacopée biochimique non-synthétique tout comme l’apport vitaminé et minéral par la diversité biologique.
Vous commettez une inversion. l’allemagne de l’Est est devenu le STANDARD de notre monde … mais la variété contenue en 3 produits par classe de produit donne l’impression de “profusion”.
Supprimez d’un supermarché, les produits laitiers et dérivés, les produits à base de gluten, les produits à base de sucre, les produits inertes ou sans nutriments et l’hectare de ce supermarché devient alors réduit à 2 ou 3 rayons comme en allemagne de l’Est.
L’exemple du choix des viandes est limité au boeuf, au porc, à la volaille et un peu au mouton et au lapin. Rien d’autre ! 3 choix à profusion d’options et 2 sous-choix couteux. Le monde contient-il seulement 5 espèces animales comestibles ? 😉
L’illusion de la profusion nourrit les yeux, mais le corps se lamente dans ses cancers …
Cher D.ieu créa le fruit, pas les pommes: Vous êtes de mauvaise foi. Les Supermarchés que je fréquente à Montréal offrent du boeuf, du porc, de l’agneau, du lapin, du canard , de l’oie, du poulet, et même du cheval et du bison, soit les viandes que les gens consomment habituellement! On trouve aussi diverses sortes de poissons (saumon, truite, thon, sole, aiglefin etc.) un très grand choix de produits laitiers et dérivés de consommation courante, des jus de fruits variés, plein de fruits et de légumes frais de saison et hors saison (congelés) et des plats préparés, ainsi que des fruits et des légumes en conserve, des céréales, des grains (riz, couscous, avoine), des pâtes, du vin, de la bière, du café, du thé, des tisanes, des chips au maïs, des sauces diverses, diverses moutardes, mayonnaises, etc.
Vous voudriez quoi? Du chat? du chien? du pigeon? du chameau? Des insectes? De la poudre de perlimpinpin? Si les gens en voulaient, il y en aurait!
Les supermarchés offrent ce que les gens veulent consommer, les prix dépendent de la rareté ou de la facilité à se procurer un produit. Il y a quelques années, on ne trouvait pas de sauce soya, de gingembre frais, ni de feuilles de coriandre fraîches dans les épiceries. Il fallait aller dans le quartier chinois. Maintenant c’est devenu chose courante grâce à l’arrivée de’Asiatiques à Montréal. J’aime particulièrement le gingembre confit, excellent pour les maux de gorge et pour la digestion.
À bon entendeur.
Vous n’avez pas compris mon propos au sens macro-économique et au sens organisationnel des structures supra-nationales. Ce n’est pas grave. Vos articles sont dynamisants pour les lectrices et les lecteurs.
Au Nigeria, le chien est un plat de qualité, distribué dans les supermarchés. En France, le pigeon est un met fin. En Asie, le chat est goûteux et le chameau comme la chèvre sont très communs au Maghreb. En Mongolie, burger king et mcdo achètent, à bas prix, sur plusieurs années, toutes les têtes de bétail bovins avec des contrats futurs.
A chaque fois que je veux plébisciter les bienfaits du gingembre (circulation sanguine et minéraux) auprès de personnes masculines, je leur dis que c’est aphrodisiaque et mon mari le confirme. Dans cette illusion, dans la semaine qui suit la conversation, ils vont acheter le gingembre, en consommer et clament que les effets sont étonnants 😉
Bonsoir D.ieu créa le fruit, pas les pommes. !
Vous avez raison sur le fait que votre propos est obscur et je ne vois pas l’intérêt de parler de la dimension « macro-économique et au sens organisationnel des structures supra-nationales». L’article que j’ai traduit parle des pénuries dans les pays socialistes et je peux vous confirmez qu’une personne de ma connaissance qui s’est baladée en pays socialistes dans les années 80 m’a raconté qu’elle avait du mendier une pomme à son hôtel pour avoir quelque chose à bouffer pendant la journée!
Merci de trouver mes articles dynamisants, ce sont souvent des traductions sauf quand il est question des événements politiques au Canada.
Je ne vois pas l’intérêt d’apprendre que le «le chien est un plat de qualité au Nigéria» ou qu’en «Asie, le chat est goûteux et le chameau comme la chèvre sont très communs au Maghreb.»! Ça ne me donne pas du tout envie de manger du chat, du chien ou du chameau!
Je suis d’accord avec Rico: les produits offerts dans les supermarchés (au Canada eb tout cas) correspondent à la demande! Au Québec, certains se sont mis à produire du canard frais ou confit.il y a quelques années, et maintenant c’est devenu un met populaire. Mon grand-père qui avait servi dans la cavalerie en 14-18, refusait de manger du cheval. Pour honorer sa mémoire, je ne mange pas de cheval moi non plus. J’ai donc le luxe de limiter volontairement les sortes de viande que je consomme.
@ D.ieu créa le fruit
Pouvez-vous nous citer le pays ou la planète où vous habitez ?
Vous dites: “Supprimez d’un supermarché les produits laitiers et dérivés, les produits à base de gluten, les produits à base de sucre, les produits inertes ou sans nutriments et l’hectare de ce supermarché devient alors réduit à 2 ou 3 rayons comme en Allemagne de l’Est.
Est-ce pour étayer votre thèse saugrenue qu’il faudrait exclure ces produits-là du décompte ? Excusez-moi, ça ne tient pas debout. Tout ceci fait partie d’un ensemble logique, qu’on le veuille ou non.
Vous dites: “L’exemple du choix des viandes est limité au bœuf, au porc, à la volaille et un peu au mouton et au lapin. Rien d’autre ! 3 choix à profusion d’options et 2 sous-choix coûteux. Le monde contient-il seulement 5 espèces animales comestibles ?”
Pardonnez-moi, oui, 5 espèces, mais en combien de races, de qualités, de provenances, etc. ? Par contre en URSS et en RDA, si il y avait de la viande disponible, vous la preniez sans posez de question sur le morceau, ni sur ses caractéristiques, ni sur son origine, ni sur sa “fraîcheur”.
Vous la preniez, ou quelqu’un d’autre la prendra à votre place !
Ensuite, contrairement à ce que vous dites, le monde n’a pas “seulement” 5 espèces animales comestibles : il a 5 espèces animales exploitables, et ça c’est très différent. Si vous ne trouvez pas ou peu de tortue, d’autruche, de pangolin ou de zèbre chez votre boucher, c’est d’abord parce qu’il n’y a pas de demande du public (la demande créé l’offre) pour ce type de produit à une échelle rentable, et ensuite parce que leur exploitation industrielle, logistique et commerciale n’est pas envisageable tant qu’elle n’est pas rentable. Mais le jour où la demande existera, vous consommerez tortue, autruche, pangolin et zèbre, en frais ou en surgelé, et au prix du marché. Et pourquoi pas aussi un confit de mygale et du tartare de chauve-souris, pour peu que ce soit intéressant pour le marché.
Relisez-moi au second degré et non littéralement, vous me comprendrez ainsi.
Je ne vous ai pas demandé d’exclure les produits mais d’avoir du recul sur les rayons et vous rendre compte que sous différentes transformations ou intégrations, on vous vend le même produit donc un choix réduit malgré l’illusion de profusion (nous parlons de diversités des matières premières et de diversité nutritive).
Informez-vous sur la FAO, sur la filière agroalimentaire mondiale, les enjeux et les stratégies, les montants engagés, la géostratégie alimentaire selon les lieux de production et, ensuite, on va pouvoir échanger bien au-delà d’un “camp” contre un “autre”, si vous le voulez.
A titre personnel, j’ai toujours réussi à m’acquitter des supermarchés sauf pour les produits de nettoyage. Je vous avoue que les courses sont “moins rapides”, distantes de mes lieux mais beaucoup plus sympas et riches et, cela depuis plus de 30 ans.
En France, de nombreux actifs pauvres et des retraités (près de 8 millions) ainsi que des millions de foyers à découvert le 15 du mois ou sous carte de crédit revolving ou arbitrant entre loisirs et alimentaire, ont a peine le choix et le pouvoir d’acheter du poulet ou du porc Tricatel hors de prix ! Cela fait longtemps que les clients ne font plus les marchés mais consomment ce que l’on leur vend à grand renfort d’un tapage marketing. Même Hédiard vendait des produits industriels sous marketing luxueux …
Les autruches et les kangourous sont “industrialisés” en Chine et en Australie. En Australie, certaines fermes/exportateurs gèrent jusqu’à 2 millions de bovins et ovins.
Je ne parle que de la France, objet de ce blog, mais cela est réel dans la plupart des pays industriels.
je me souviens de ces files d’attentes à Cuba devant un café qui ne vendait que du jus de canne;
je me souviens aussi de l’étal d’une épicerie dans un petit village du centre où il n’y avait rien à vendre, même pas des bananes (dans un pays tropical, la banane pousse comme le chiendent ) qui étaient réservées aux hotels restaurants pour touristes
“….. éviter de répéter les erreurs du passé….” malheureusement les gens oublient vite et l’histoire est un éternel recommencement. En citant Churchill (je crois): le capitalisme consiste en la distribution inéquitable de la richesse mais le socialisme consiste en la distribution équitable de la pauvreté.
Quel homme ce CHURCHILL, C’est mon préféré…
Les bananes sont d’une aussi mauvaise qualité (récoltés bien avant leur maturation et traités chimiquement en abondance) que je les mange en Occident aussi peu que jadis à l’Est.
Oui, le socialisme en Europe était la pénurie systémique (sans toutefois jamais avoir atteint le stade du manque catastrophique africain ou sud-américain), mais je vois l’Occident comme une sur-abondance parfaitement inutile, qui aujourd’hui s’exprime surtout par la présence massive de la me.de chinoise partout. Il suffit de voir actuellement dans les magasins les décorations de Noël. Un déluge des produits de bas étage, en matériaux et de qualité plus que douteux. Vraiment pas de quoi pavoiser de façon aussi manifestement manichéenne !
Le socialisme et le communisme sont donc des régimes de Bananes pour des Républiques de bananes.
🙂 (Bon dimanche à tous!)
petit commentaire plus historique : quelle différence entre 1943 et 1955 dans l’Allemagne de l’Est ? ou comment d’un régime dictatorial socialiste national on passe à un régime dictatorial socialiste international, sous influence étrangère, il est vrai
la stasi avait un antécédent particulièrement performant en la gestapo
après, comment s’étonner ???
Pour le socialisme , la FAIM justifie les moyens !….
Publicité des années 50 dans les épiceries :
“Une banane vaut un biftek et coûte trois fois moins cher”.
un travailleur de la rda rentre plus tôt chez lui et trouve sa femme au lit avec son amant.fou de rage il dit à sa femme:comment tu est encore au lit le jour ou ils vendent des bananes !!!!!!!! c’est de l’humour est allemand !!!!!!!!!
Bonsoir, je vis au Venezuela et puis donc parfaitement confirmer la totalité du texte. Mais hélas, la réalité venezuélienne est encore bien pire que celle décrite, que dire de l’abrutissement du peuple qui s’habitue aux désastres et s’en accommode chaque jour de plus en plus. Une forme du syndrome de Stockholm où la population en vient a une sorte de reconnaissance a l’infâme caisse de nourriture donnée par le régime mensuellement (la caisse CLAP – Comités Locales de Abastecimiento y Producción), en vient a être reconnaissant a l’état d’avoir 12 heures d’énergie électrique journalière [sans réagir aux 12 heures sans énergie], en vient a fêter l’arrivée du camion d’eau socialiste hebdomadaire (200 litres d’eau par famille pour 0,5 USD de collaboration), [sans réagir au fait que l’eau capitalise a Gringolandia coûte 1,5 USD les 4.000 litres], La fiesta a l’arrivée des bouteilles de gaz domestique après 3 mois de pénurie, sans se rappeler que ce gaz ne manquait jamais il y a 20 ans quand l’entreprise était privée… Bref, je ne vais pas continuer comme cela toute la nuit, mais je pense que ma comparaison au syndrome de Stockholm s’avère chaque jour plus vraisemblable.
En Roumanie “socialiste” on disait “on ne peut pas trouver des cerises sans queue (sous-entendu devant le magasin)”
Ou “En France on lit en façade “boucher” on entre et on voit de la viande, en Roumanie, en façade on lit “viande” on entre et on voit le boucher”