Initialement publié le 13 novembre 2019 @ 06:12

Donc. Trente années se sont écoulées depuis la chute du mur de Berlin.
Donc. A l’époque, les Européens d’Europe occidentale étaient en pleine gorbymania et ne juraient que par Gorbatchev, qu’ils prenaient pour un homme qui allait faire de l’Union soviétique un pays ouvert et sympathique. Les mots гла́сность (ouverture) et Перестройка (restructuration) ont été sur toutes les lèvres et sont devenus quasiment des mots magiques pour tous les idiots utiles disséminés par le politiquement correct. Gorbatchev a parlé aux Européens de « maison commune » et nombre d’Européens étaient prêts à habiter la maison commune ainsi proposée.
Dire que Ronald Reagan avait été l’artisan de ce qui allait conduire à la chute de l’empire soviétique ? Non, personne en Europe occidentale ne voulait l’admettre
Quelques années auparavant, les mêmes avaient défilé à Londres ou à Paris en clamant qu’ils préféraient être rouges que morts, et ils étaient disposés à embrasser la vie en rose foncé que leur offrait le dernier maitre du régime installé par Lénine. Ils prenaient Ronald Reagan pour un abruti dangereux, et ils avaient tellement confiance en Gorbatchev…. La chute du mur de Berlin a été pour eux une surprise et ils l’ont attribuée à Gorbatchev, bien sûr.
Certains d’entre eux ont dit que le pape polonais Karol Józef Wojtyła, alias Jean Paul II, y était pour quelque chose, et que le syndicat polonais Solidarność, fondé en 1980 par Lech Walesa et quelques autres y était pour quelque chose aussi, mais dire que Ronald Reagan avait été l’artisan de ce qui allait conduire à la chute de l’empire soviétique ? Non, personne en Europe occidentale ne voulait l’admettre.
Et aujourd’hui, trente années plus tard, c’est quasiment la même chose :
- Les journaux et les magazines d’Europe occidentale commémorent la chute du mur, et parlent de dirigeants russes de l’époque soviétique, de responsables allemands de l’ex Allemagne de l’Est, de Polonais.
- Il ne manquait qu’un entretien avec Mikhail Gorbatchev lui-même pour que le tableau soit complet, et l’entretien est paru dans Le Figaro.
Cette réécriture de l’histoire me semble scandaleuse, bien qu’elle soit logique et significative dans le contexte de pays tels que la France et l’Allemagne.
En France tout particulièrement, reconnaitre que l’Europe doit immensément aux Etats-Unis est devenu quasiment impossible, dire qu’un Président conservateur américain peut être un visionnaire et un très grand stratège est inconcevable. Si vous le dites et si vous apportez des preuves de ce que vous dites, nul ou presque ne vous écoutera. Au vu de l’écho qu’ont reçu les Ecrits personnels* de Ronald Reagan quand je les a traduits et fait publier en France, je peux dire que j’en sais quelque chose.

Je me souviens encore du jour de septembre 1999 où j’appelais au téléphone mon ami Martin Anderson, qui avait été le principal conseiller de Ronald Reagan à la Maison Blanche. Il était enthousiaste. Il était à la Ronald Reagan Library dans la Simi Valley, au nord de Los Angeles. Il venait de trouver des centaines de feuillets écrits de la main de Ronald Reagan. Il allait en faire un livre (Reagan, In His Own Hand*) qui fut beaucoup lu et commenté aux Etats-Unis, il m’avait dit qu’une version française du livre pourrait ouvrir les yeux du public français.

Je lui avais dit quand le livre était paru aux Etats-Unis et que j’avais commencé à m’atteler à l’édition française, que je n’avais pas grand espoir de voir les yeux s’ouvrir en France, et que je m’attendais à ce que le livre soit passé sous silence. C’est exactement ce qui est survenu.
J’avais dirigé pendant quelques années la revue Liberalia, qui fut une excellente revue, placée au service des idées libérales et conservatrices, et j’avais consacré un numéro spécial à la chute de l’empire soviétique dans lequel j’avais fait paraitre un texte de Ronald Reagan, un extrait du remarquable livre de Martin Anderson, Revolution*, qui reste à ce jour la meilleure description des années Reagan disponible sur le marché, et un texte de Richard Pipes, grand soviétologue, père de Daniel Pipes, qui expliquait la stratégie qui avait été au cœur de la doctrine Reagan. Ce numéro spécial était paru sept ans avant la parution des Ecrits personnels de Ronald Reagan, et je savais à quoi m’attendre.
Je dis donc ici ce qui doit l’être.
Avant même d’arriver au pouvoir, Reagan avait un plan pour faire tomber non seulement le mur de Berlin, mais l’empire soviétique lui-même
- La chute du mur de Berlin n’aurait jamais eu lieu sans l’action de Ronald Reagan, quarantième President des Etats-Unis.
- Le pape Jean Paul II a apporté un soutien éthique, mais n’avait pas le pouvoir de faire davantage.
- Solidarność était un mouvement de résistance très courageux, mais aurait sans doute fini, sans Reagan, comme le « Printemps de Prague » a fini en 1968.
Avant même d’arriver au pouvoir, Reagan avait un plan pour faire tomber non seulement le mur de Berlin, mais l’empire soviétique lui-même, et ce plan reposait sur les analyses de grands penseurs de l’époque, dont Richard Pipes.
Toute personne capable d’analyses scrupuleuses savait que le système soviétique était non seulement un système criminel, mais une monstruosité.
- L’Union soviétique n’était pas un pays développé, mais l’accouplement d’une économie asthénique et digne d’un pays du tiers-monde avec une armée hypertrophique au budget très élevé.
- L’Union soviétique survivait en utilisant son armée pour faire peur, conquérir, et pratiquer la prédation, et elle ne pouvait survivre sans cela.
- Ronald Reagan a compris que si l’Union soviétique ne pouvait plus faire peur, conquérir et pratiquer la prédation, elle s’asphyxierait et s’effondrerait, faute de moyens de survivre.
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Il a décidé de lancer un programme de réarmement de l’armée américaine incluant entre autres l’initiative de défense stratégique, dont sont issues toutes les technologies anti-missiles (le dôme d’acier israélien en est l’une des continuations). Reagan savait que l’Union soviétique tenterait de suivre, mais n’en aurait pas les moyens financiers, et s’essoufflerait. Il savait que l’armée américaine réarmée serait dissuasive et interromprait conquête et prédation, ce qui, ajouté à l’essoufflement, serait sans doute fatal à l’Union soviétique.
Tout s’est passé comme prévu.
Reagan a invalidé moralement le communisme et l’Union soviétique, qualifiant cette dernière d’ “empire du mal”
Aucune action de conquête et de prédation soviétique n’a eu lieu sous Reagan. L’administration Reagan a contré les actions de conquête soviétique enclenchées sous Carter (Afghanistan, Nicaragua). Et ces entreprises se sont achevées en débâcle pour l’Union soviétique.

En parallèle, Reagan a invalidé moralement le communisme et l’Union soviétique, qualifiant cette dernière d’ “empire du mal”. Quand l’Union soviétique a installé des missiles menaçant l’Europe occidentale (SS20), il a fourni des missiles à l’Europe occidentale pour contrer la menace (Pershing).
L’Union soviétique a nommé Gorbatchev pour tenter de donner un visage séduisant au totalitarisme soviétique et pour tenter d’attirer des capitaux. Il a proposé une « maison commune » à cette fin. Mais aucun investissement n’a eu lieu. Ce qui a montré que les investisseurs sont plus lucides que les intellectuels de gauche.

Ronald Reagan a été l’un des plus grands libérateurs de peuples de l’histoire
C’est une Union soviétique exsangue qui a décidé de faire tomber le mur de Berlin, en un geste d’ ”ouverture”, en espérant sauver le système par le sacrifice de l’Allemagne de l’Est. Le système n’a pas été sauvé, et deux années après la chute du mur, c’est tout l’empire soviétique qui est tombé.
Ont subsisté Cuba et la Corée du Nord. La Chine a dû changer son fusil d’épaule. L’African National Congress ne représentant plus une menace soviétique, l’apartheid a été aboli en Afrique du Sud.
Ronald Reagan a été l’un des plus grands libérateurs de peuples de l’histoire.
Ensuite, la Chine a pu monter en puissance grâce à l’aveuglement de nombre de dirigeants occidentaux (dont les successeurs de Ronald Reagan), la menace islamique a pris forme grâce au même aveuglement. Le cours de l’histoire ne s’arrête jamais, et Ronald Reagan avait d’ailleurs dit que des retours en arrière pourraient se produire, ou la naissance de nouveaux totalitarismes.
Il n’empêche : hommage doit être rendu à Ronald Reagan
L’Europe occidentale en 1989 était gorbarchevienne. Elle n’a pas changé depuis
Une réécriture de l’histoire scandaleuse s’opère en Europe occidentale. Elle est logique et significative : non seulement reconnaitre que l’Europe doit immensément aux Etats-Unis est devenu quasiment impossible, et dire qu’un Président conservateur américain peut être un visionnaire et un très grand stratège est inconcevable, mais l’Europe choisit l’apaisement servile devant les totalitarismes d’aujourd’hui, et Reagan n’a jamais été du côté de l’apaisement servile. Il doit donc être oublié. L’Europe occidentale en 1989 était gorbarchevienne. Elle n’a pas changé depuis.
Le fait que l’Allemagne ait refusé qu’une statue de Reagan soit installée près de l’endroit où se trouvait le mur est consternant. Une statue de Reagan a, en conséquence, été installée sur la terrasse de l’ambassade des Etats-Unis, en territoire américain. L’Allemagne contemporaine ne sera jamais à la hauteur de Ronald Reagan.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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“Perestroïka” (reconstruction), “glasnost” (publicité ou fait de rendre public, ce qui est différent de “transparence”), “ouskorienie” (accélération) ainsi que “nach obschyi dom” (notre maison -européenne- commune) ne sont et n’ont jamais été que des slogans fabriqués par le KGB essentiellement pour le consommateur occidental. Pour les Russes, il s’agissait avant tout et surtout de réformer le PCUS ou en tout cas le système économique, un peu comme en Chine, mais au ralenti. Cependant, on ne réforme pas le communisme, sinon ce n’est plus le communisme. Et Dieu sait si le pouvoir russe est fait de puristes, ayant fait du communisme plus qu’une religion officielle. Il est donc très juste d’écrire: “C’est une Union soviétique exsangue qui a décidé de faire tomber le mur de Berlin, en un geste d’ » ouverture », en espérant sauver le système par le sacrifice de l’Allemagne de l’Est. Le système n’a pas été sauvé, et deux années après la chute du mur, c’est tout l’empire soviétique qui est tombé”. Et évidemment, c’est grâce à des personnalités hors du commun (et hors du socialisme) comme Ronald Reagan pour la pression politique, économique et militaire et comme JPII pour la pression morale sur la légitimité du système communiste, notamment avec son “n’ayez pas peur”, que tout cela a été possible d’abord en Europe de l’Est et ensuite en URSS elle-même, et ce presque sans effusion de sang, sauf à Tbilissi et à Vilnius. Ensuite, il y aura deux tentatives de rétablir le communisme en URSS avec les deux coups d’état ourdis respectivement par Gennady Yanaïev et son GKTchéP (Comité d’Etat pour Situation Urgente) en août 1991 et par le vice-président russe, le géneral d’aviation Aleksandr Rutskoy, et le speaker du Parlement, le Tchéchène Ruslan Khasboulatov en octobre 1993. Il y a eu des morts en 1991 (notamment trois jeunes gens pro-Yeltsine écrasés par des tanks) et en 1993 (suite aux bombardements du Parlement par les chars de Yeltsine). On est passé à deux doigts d’une guerre civile. J’ai vécu tout cela de très près. Et sur place, j’étais en contact avec TF1, la BBC, ITN et CNN où je m’étais fait des connaissances. Le matin du 21 août 1991, nous étions évacués par l’ambassade de Finlande en coordination avec l’ambassade américaine. Nous devions nous tenir prêts pour midi lorsqu’une bonne nouvelle tomba enfin: Yanaev avait été arrêté dans sa fuite sur la route de Leningrad. Gorbatchov rentra de Crimée. Mais ce n’était plus pareil. Plus personne ne voulait du pouvoir soviétique. Gorbatchov mit fin à la “comédie” dans un long discours diffusé sur Ostankino, la première chaîne soviétique, et CNN le 25 décembre au soir. J’étais en plein déménagement ce soir-là. Il faut aussi préciser que c’est le 8 décembre 1991 que fut signé l’accord de Belovezhskaya Pushcha en Biélorussie entre les Présidents Boris Yeltsine pour la Russie, encore appelée RSFSR, Léonid Kravtchouk pour l’Ukraine et Stanislav Chouchkievitch pour la Biélorussie. Cet accord, appelé aussi “Accords de Minsk”, mettait fin à l’URSS pour la remplacer par la CEI, une URSS dont les liens étaient trop lâches pour durer en tant qu’union. Le cœur n’y était plus et Gorbatchov n’avait pas d’autre choix politique que de s’en aller dignement. Ce qu’il a fait. Mais sans Reagan et JPII, l’URSS et ses satellites seraient sans doute encore là en tant que bloc aujourd’hui. C’était une époque extrêmement féconde. Reagan a été remplacé par GHW Bush qui ne fera qu’un seul mandat. Ensuite vint Bill Clinton qui a “raté” la Russie. Le seul qui, en Occident, ait eu une vraie politique cohérente vis-à-vis de l’URSS et donc de la Russie, c’est Ronald Reagan. C’est très-très clair.
personne na fait tomber le mur de Berlin et surtout pas un homme
ce qui a fait tomber le mur de Berlin c’est la prière et la main toute puissante de Dieu ET OUI ce qui impossible a l’homme est possible a Dieu …
l’homme s’appuie sur lui meme et il n’est qu’un panier percé malheur a l’homme qui s’appuie sur l’homme mais heureux l’homme qui s’appuie sur Dieu en Jésus Christ …
Qui vous dit le contraire?
le Président Reagan serait triste de voir des ocasio cortez , des bernie sanders détruire les États Unis …. avoir instaurer la démocratie dans l’EST de l’Europe et maintenant voir le socialisme prendre du terrain jour après jour en Europe de l’ouest et en Amérique ….. tant de travail pour rien
Y a t’il quelqu’un pour faire tomber la dictature en France ?
@Athanase: Trump, patron de la NASA, peut briser l’égrégore mondial du réchauffement climatique. Ce prétexte élaboré après les dramatiques grèves des mineurs anglais en 84/85 par Thatcher et Reagan(victime aussi des grèves US de 81) a été repris par deux banquiers pour créer la “banque mondiale pour le climat” et le GIEC pour manipuler les données scientifiques à des fins néolibéales dominatrices déjà victorieuses des grèves.
Grace à l’ultra-libéralisme macronien nous avons gravi d’un coup derrière le premier de cordée une bonne dizaine de marches
Cher Guy,
Vous ne parlez pas du rôle de notre regrettée Margaret Thatcher.
Un des plus grands hommes d’État de l’histoire contemporaine.
J’ai beaucoup d’estime pour Margaret Thatcher, et elle a été une alliée essentielle de Ronald Reagan en Europe, mais elle n’a pas joue un role majeur dans la chute de l’empire soviétique, c’est pourquoi je ne l’ai pas citée, mais je le ferai à d’autres occasions. Je l’ai fait quand j’ai parlé de l’Union Européenne. J’ai cité le discours de Bruges et le groupe de Bruges, dont j’ai fait partie, et qu’avait créé un autre de mes amis, aujourd’hui disparu, hélas, Lord Harris of High Cross.
Si c’est Wojtyła,
alors c’est Wałęsa.
Et ça vous étonne que Angela Merguez ne veuille pas de la statue de Reagan qui a osé faire tomber le mur, elle qui était chef des jeunesses communistes en Allemagne de l’Est? L’islamo-gauchisme nazifié a la vie dure !
Sous la présidence de R.REAGAN, les US, en relançant la course aux armements ont donné le coup de grâce à l’économie soviétique déjà moribonde car socialiste.
Mais comme tous les présidents R. REAGAN ne fut que la vitrine du pouvoir US et créditer les US d’avoir contribué à l’effondrement de l’URSS pour des raisons morales serait méconnaître l’histoire réelle.
En réalité si l’URSS a vécu 70 ans c’est en partie grâce à l’aide des US. Après que Lénine soit arrivé au pouvoir nanti de fonds donnés par l’empereur d’Allemagne qui voyait en Lénine le moyen de se dégager du front de l’Est, les difficultés économiques sont très rapidement apparues et les communistes ont fait appel à des fonds étrangers notamment américains intéressés par l’internationalisme que certains américains attendaient.
Les US furent les plus gros fournisseurs de l’URSS entre les deux guerres dans tous les domaines parce que les communistes payaient bien. Ils étaient en concurrence avec l’Allemagne des années 30 qui envoyait ses ingénieurs en URSS pour installer les usines soviétiques.
Jusqu’à la fin de l’URSS les US appliquaient la clause de la nation la plus défavorisée au profit de l’URSS. A Yalta les US ont permis à Staline de mettre la main sur l’Europe de l’Est, et, sur l’intervention de Vychinski de sinistre mémoire, ont donné à l’URSS les iles japonaises Sakhaline et les Kouriles.
Les US furent bien calmes en 1953 lorsque les chars russes se déplaçaient dans Leipzig, de même en 56 à Poznan en Pologne, à Budapest en Hongrie, en 68 à Prague en Tchéco-Slovakie de l’époque.
La seule fois où ils ont bougé ce fut pour arrêter l’expédition Franco-Anglo-Israëlienne contre Nasser qui avait le soutien de l’URSS.
Quant à l’ingratitude de la France à l’égard ses US elle est certaine. La France a perdu toutes ses guerres après Waterloo, 70, 14-18 et 39-45, puis guerre d’Indochine , mais si les plages de Normandie imposent un détour pour rendre hommage aux milliers de jeunes américains dont le sacrifice a permis à la France de rester libre il est notoire que les interventions américaines ont été décidées quand les intérêts US devenaient menacés.
Alors quant au rôle généreux des US il y aurait beaucoup à dire.
Maigre consolation sans doute mais tout ce que vous écrivez, je l’ai appris de mes professeurs il y a presque 20 ans, lors de mes études. Suis-je une exception ? Je me souviens très bien de leur insistance sur le réarmement américain et “la course aux etoiles” qui ont laissé une URSS exsangue. J’avais une très haute estime de Reagan et quand j’ai vu apparaitre Trump sur la scène politique, j’ai tout de suite pensé qu’on avait affaire au même genre d’individu hors normes et fin stratège, issu d’un autre monde.
“reconnaitre que l’Europe doit immensément aux Etats-Unis est devenu quasiment impossible”
Pas du tout, c’est pire ! tout individu proclamant une telle chose serait passible du rétablissement de la peine de mort.
Vous dites vrai : dans une assemblée, payez-vous le culot de dire que vous admirez le Président TRUMP et que vous en souhaitez un pareil à la France !
Le résultat vaut le coup d’œil, croyez-moi !
J’ai déjà essayé avec une casquette MAGA en Belgique.
C’est un effet saisissant, mais j’ai arrêté car je tiens à ma vie même insignifiante.
Il convient aussi de faire une petite place à l’aide apportée au Président Reagan par les renseignements fournis par la source Farewell, source traitée par les services français.
Elle fut, selon les dire de Richard Allen un “accélarateur” de la mise en oeuvre de la stratégie de Reagan.
(Cf: Farewell, conséquences stratégiques d’une grande opération d’espionnage -CNRSEditions, et le documentaire : Farewell, l’espion qui aimait la France
Et pendant ce temps, Mitterrand regardait ailleurs, comme si de rien n’était…
Je suis profondément désolé de constater ce que les socialistes de gauche sont en train de concocter aux USA soit la destitution de leur président et même si ce n’est pas les armes a la main c’est a une VÉRITABLE TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT a laquelle nous assistons en direct a la télé. Je n’aurais jamais pensé voir cela de mon vivant aux USA. Tant qu’a L’URSS oui le système soviétique était non seulement un système criminel, mais une monstruosité. et même sous POUTINE cela continu mais de façon plus hypocrite encore, et qui peut dire ce qu’il prépare parce que devenu très silencieuxpar les temps qui courent. Il ne fait surtout pas croire qu’ail n’aie pas des intentions de vengeance pour tous les affronts qu’il a essuyé ces dernières années sur le plan international et a l’intérieur se son propre pays.
Hélène Carrère d’Encausse avait vu juste : L’empire soviétique s’est bien effondré…
L’Empire éclaté :
https://www.babelio.com/livres/Carrere-dEncausse-LEmpire-eclate/33687
@ Abou Lerouj
Sauf qu’il ne s’est pas effondré pour les raisons qu’elle a indiquées (le réveil des nationalités de l’empire) mais bien pour celles mentionnées dans cet article.
je croix que vous ne savez pas ce qu’es une dictature en france on ce plaindra toujours allez donc dans bien de pays meme ce qui nous entoure au bout d’un temps vous verrez que l’on est pas ci mal en france …..
Reagan a joué un rôle important, mais je pense que le facteur déterminant, c’est le fait que l’armée rouge n’a pas fait la répétition du massacre de Bucarest en 56.
Un système qui se maintient par la répression ne peut que s’effondrer lorsque la répression se relache.
Qu’en serait-il de la Chine, si elle n’avait pas commis la répression de la place Tian anmen ?
Philippe,
petite précision bien tardive: en 56 ce ne fut pas Bucarest, mais Budapest, puis il y eut Prague en 68
Très intéressant, merci, et cela me donne envie de lire ces Écrits de Ronald Reagan.
En revanche, je ne comprends pas le lien avec l’apartheid. Pourriez-vous m’éclairer, Monsieur Millière?
Merci d’avance et au plaisir de vous lire prochainement.
Il n’est peut être pas faux de penser qu’à ce jour D. Trump pourrait jouer un rôle similaire à celui que vous avez évoqué concernant R. Reagan…l’environnement géo politique n’a finalement pas tellement évolué et “les mêmes causes produisent les mêmes effets” dit-on ..(?)