Publié par Rosaly le 6 novembre 2019

Bien que le nationalisme ait enregistré des victoires parfois importantes au cours des dernières années avec le Brexit et les élections de Donald Trump et de Matteo Salvini, George Soros, le grand bienfaiteur de l’Humanité, reste convaincu que le mondialisme finira par triompher.

Au cours d’une interview récente accordée au New York Times, le milliardaire philanthrope américain d’origine hongroise et mondialiste en chef a déclaré que les “nationalistes-populistes” tels que Donald Trump étaient des aberrations temporaires et que le mondialisme finirait par vaincre le nationalisme.

« Trump est une aberration, et il fait clairement passer ses intérêts personnels avant les intérêts nationaux », c’est un fait ! » a affirmé Soros aux journalistes du NYT.

« Il cause énormément de dégâts. Ce qu’il a fait au Moyen-Orient a été dévastateur pour l’influence de l’Amérique dans le monde. » a-t-il déclaré évoquant le retrait des troupes américaines de Syrie. Je pense que cela contribuera à sa disparition l’année prochaine. Donc, je prévois plus ou moins un retournement de la situation. » (Le gourou de la finance a-t-il consulté la boule de cristal de Madame Irma ?)

Pour Soros, la bête noire de la fachosphère, dixit ses partisans, la montée du nationalisme en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde n’est qu’une coïncidence.

« Je dois admettre que la vapeur s’est renversée, mais je ne pense pas avoir échoué », a déclaré Soros à la « National Public Radio » (NPR) lors d’un entretien séparé.

Il est convaincu que le cours de l’histoire pourrait bientôt s’inverser. Selon cette éminence grise du globalisme, l’anti-globalisme a atteint son apogée avec l’élection de Donald Trump et le Brexit, mais un retour de bâton à l’encontre de ce nationalisme se profilerait à l’horizon.

Durant l’interview, George Soros, l’un des plus généreux mécènes des partis de gauche européens et américains, a déclaré qu’il croyait en la défaite de Donald Trump aux élections présidentielles de 2020 et en une victoire possible d’Elizabeth Warren, la sénatrice du Massachusetts, affectueusement affublée du joli surnom de « Pocahontas » par le Président américain.

» Elle a clairement émergé comme la candidate à vaincre. Je ne prends pas publiquement position, mais je crois qu’elle est la personne la plus qualifiée pour devenir la prochaine présidente des USA. »

Toutefois, malgré ses paroles chaleureuses à l’égard de Mrs Warren, Soros ajouta rapidement qu’il ne la soutenait pas officiellement, réalisant peut-être que tout commentaire, interprété comme un soutien, serait susceptible d’être utilisé par l’opposition.

« Je n’appuie personne, car je souhaite travailler avec quiconque emportera les élections. En général, je n’exprime pas mes points de vue, car je dois par la suite vivre avec la personne choisie par les électeurs. »

Bien qu’il reconnaisse que son programme internationaliste soit devenu plus difficile à mettre en oeuvre, suite à la montée ces dernières année des partis nationalistes dans le monde entier, le philanthrope financier reste persuadé que la vague nationaliste est en train de faiblir et que le globalisme l’emportera. (Il est permis de rêver.)

George Soros, via son ONG Open Society, ne lésine pas sur ses efforts pour réaliser son objectif de détruire les nations occidentales. Il se sert de sa fortune pour saper les gouvernements qui sont hostiles à ses plans. La Hongrie et la Pologne sont dans sa ligne de mire. Selon lui, les « vrais ennemis » de l’Occident, seraient d’une part, la Russie (et ses alliés) sur le plan extérieur et d’autre part, sur le plan intérieur les adeptes d’idées patriotiques et identitaires, « les populistes » réduits ad hitlerum, dont le tort suprême ne serait pas d’être des « fascistes » réels mais tout simplement des opposants au projet utopique d’un Village global « sans frontières ».

Tout comme G. Soros, les adeptes de ce « géopolitiquement correct » haïssent donc par dessus tout non pas ceux qui nous menacent existentiellement, identitairement, mais au contraire tous ceux qui chez nous ou à l’extérieur s’opposent le plus à l’utopie du « Village Global » et à la pénétration de nos pays par l’ennemi principal islamiste.

Les pôles de l’islamisme radical profitent de nos libertés et des relations diplomatiques qui unissent nos pays aux leurs pour tenter de fanatiser contre nos valeurs d’accueil les citoyens musulmans les plus réceptifs. Même des États musulmans, qui ne sont pas islamistes radicaux, adhèrent globalement à ce projet irrédentiste d’islamisation du monde , opposé à nos valeurs. ( le Maroc, par exemple, est très présent au sein du CFCM). Ceci est clairement attesté par le fait que la quasi-totalité des pays musulmans du monde adhère à l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) dont l’objectif déclaré est de faire régner partout l’ordre de la charia, y compris à terme dans nos cités. Que des États étrangers utilisent notre liberté religieuse, notre tolérance, notre démocratie pour monter les uns contre les autres des pans entiers de la population , ceci constitue la définition même d’un ennemi.

Ils veulent étendre partout à plus ou moins longue échéance leur ordre politico-théocratique par le « djihad de l’épée » – ces pôles, amis de l’Occident, y financent le Hamas, Ahrar al-Sham, les Frères musulmans combattants, etc. – ou par celui du « verbe ». En toute liberté, en toute légalité, ils essaient ainsi d’embrigader sur notre propre sol la population musulmane. Ces « respectables » pôles officiels œuvrent lentement mais surement via le « djihad du verbe » ou du droit démocratique subverti, à une logique « partitionniste » larvée visant à faire des communautés musulmanes fanatisées et rendues paranoïaques par le thème obsessionnel de « l’islamophobie » des entités séparatistes et hostiles, ce qu’il faut bien sûr éviter à tout prix.

L’optimisme de G. Soros serait-il justifié ? A l’aune de ce qui se passe actuellement en Europe, le vent semble à nouveau souffler contre lui : l’Allemagne entre dans une période de récession, la Grande Bretagne, sauf surprise de dernière minute, s’apprête à dire « bye bye Europe », la Hongrie ne veut pas de l’Euro et Bruxelles semble figée. A cela s’ajoutent les nouvelles fissures provoquées par la crise des migrants, avec la reprise des débarquements en Italie et des arrivées par la route des Balkans.

Berlin risque de s’effondrer sous les coups d’une récession imminente. Et comme si cela ne suffisait pas, Gyorgy Matolcsy, Président de la Banque de Hongrie, annonce que l’Euro est une erreur stratégique et qu’il est temps de trouver un moyen de sortir de son piège. Le banquier hongrois fait écho au programme de réformes préconisé par l’un des critiques les plus féroces de la Hongrie, le président Emmanuel Macron. Son programme de réformes pour la zone euro a déjà été rejeté par l’Allemagne et les Pays-Bas.

Certes, la Hongrie de Viktor Orban n’est pas en odeur de sainteté à Bruxelles, mais entendre le président d’une banque centrale qui, à la veille présumée du Brexit et face à la menace d’une récession européenne imminente, exprime son rejet de l’Euro sans respecter « les conditions préalables indispensables » n’est pas un bon signe. Et pourtant, à Bruxelles personne ne lève le moindre petit doigt.

Dans les salons du bâtiment Berlaymont, (siège de la Commission européenne) comme autrefois dans les salons du Titanic, personne ne veut voir la vague montante. L’orchestre continue à sonner et les bureaucrates continuent à rythmer les pas de danse sur le plan incliné de l’abîme.

Dans cette atmosphère surréaliste, la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ne semble plus être la danseuse étoile mais apparaît comme une pauvre cane boiteuse et maladroite. A la mi-juillet, elle rêvait de changer l’UE en cent jours. Cent jours pour trouver des solutions communes au sujet des migrants. Cent jours pour chasser les brouillards du changement climatique. Cent jours pour parvenir à un « accord européen vert », capable de nous amener d’ici 2050 au seuil ou à l’utopie du « zéro émission ». Aujourd’hui, elle danse au bord de l’abîme.

A ce jour, elle n’a pas encore pu mettre en place la Commission à présider. Ainsi, plus de 5 mois après l’élection du Parlement européen, J.C. Juncker, notre cher adorateur de la Dive Bouteille, et ses acolytes sont toujours en place. Les commissions parlementaires, phagocytées par les gauchistes, ne pardonnent pas à Ursula d’avoir barré la route au socialiste néerlandais Franz Timmermans. Et pire encore, d’être la « fille » issue d’un compromis germano-français, qui s’est matérialisé grâce aux votes de Viktor Orban. Les premiers coups de feu furent tirés contre Ursula, l’effrontée, quand elle eut l’audace de déclarer: « la mission de la commissaire à la Migration est la protection du mode de vie européen ». Elle proposait non pas une « identité » ou une « Weltanschauung » (Vision du monde), mais tout simplement « la protection du mode de vie européen ». Scandaleux ! Le ciel tomba sur les têtes des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux-démocrates de « Renew Europe ». L’horreur des termes utilisés les fit trembler d’indignation. L’insolente Ursula commit là une “kolossale” erreur, quasiment impardonnable. Seul le silence résigné avec lequel elle s’inclina devant la pensée unique sauva Frau Ursula des conséquences de son arrogance : comment avait-elle osé établir un amalgame entre la migration et la nécessité de défendre le mode de vie européen ? Inquiétant ! L’ombre de la bête immonde rôderait-elle aussi au Berlaymont ?

De septembre à ce jour, trois des 27 commissaires proposés ont été rejetés. Et la saga continue. Tandis que de nombreuses incertitudes planent encore sur les candidats hongrois et roumain, la lutte décisive et la plus âpre concerne le français Thierry Breton, le candidat proposé comme un défi par Emmanuel Macron après le rejet de Sylvie Goulard, qui lui fit grincer les dents. T. Breton pourrait connaître le même sort. Ex-ministre de l’Economie, aujourd’hui président d’Atos, le candidat français est une sorte d’oxymore vivant par rapport aux mantras européens sur les conflits d’intérêts. Un mantra quasiment sacré pour Marghrete Vestager, la Commissaire danoise à la concurrence et Vice-présidente de la Commission devenue célèbre pour avoir sabordé la fusion entre les groupes Alstom et Siemens.

La dernière victime de cette cruelle guerre de « gangs en col blanc » des salons du Berlaymont, guerre à laquelle s’ajoutent les rivalités avec le Conseil européen et l’Europarlement, pourrait être Ursula von der Leyen.

Des retards supplémentaires reporteraient la nomination de la nouvelle Commission à janvier prochain. Toutefois, une nouvelle paralysie, alors que l’UE doit faire face au Brexit, à la crise allemande, aux menaces turques et aux concurrences chinoise et américaine , pourrait peut-être mener à choisir une nouvelle présidente ou un nouveau président.

Pendant ce temps, l’eau s’engouffre dans la salle des machines et les lumières dans les couloirs du Berlaymont commencent peu à peu à s’éteindre.

Non Monsieur Soros, le globalisme n’a pas encore remporté la victoire sur le nationalisme et les nationalistes-populistes tels que Donald Trump, Matteo Salvini, Viktor Orban et bien d’autres ne sont pas des aberrations temporaires, vous par contre êtes une aberration permanente.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

  • « George Soros: “Globalism will triumph over nationalism. » (Voice of Europe)
  • « Les vrais ennemis de l’Occident ne sont pas forcément ceux qu’on croit ». (Alexandre del Valle)
  • « Anche Berlino va al tappeto. L’Europa sta andando in pezzi. » (Il Giornale.it)

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