
L’explosion d’une voiture piégée par les Kurdes a tué au moins huit civils et en a blessé vingt autres dimanche, dans une ville près de la frontière avec la Turquie, a déclaré le ministère turc de la Défense.
L’explosion a frappé une ville située au sud de la ville de Tal Abyad, a déclaré le ministère, laquelle ville a été capturée le mois dernier par les troupes turques et les forces d’opposition soutenues par la Turquie des mains des combattants kurdes.

Le ministère a accusé les combattants kurdes syriens de cette attaque, les accusant de “massacrer des civils innocents”.
L’attentat a eu lieu plus d’une semaine après qu’un attentat à la voiture piégée similaire ait tué 13 personnes dans le centre de Tal Abyad, et après un autre attentat, perpétré le 31 octobre dans un marché populaire d’Afrin pris par la Turquie aux Kurdes l’an passé, faisant 9 morts et 30 blessés, menant certains observateurs à affirmer que ce n’est finalement pas la Turquie qui massacre les Kurdes depuis le retrait de Trump, mais l’inverse.
La Turquie a envahi le nord-est de la Syrie le mois dernier pour repousser les combattants kurdes syriens maoïstes près de la frontière. L’offensive militaire a depuis lors déplacé environ 200 000 personnes.
Les forces de la milice kurde, le YPG, sont la branche syrienne de l’organisation terroriste kurde PKK, qui mène le combat en Turquie depuis 35 ans, et étaient jusqu’au mois dernier soutenu par les Etats-Unis contre ISIS.
Le rapprochement Kurdes/Assad se concrétise
Les groupes kurdes, comme ils ont été invités à le faire par la Russie et les Etats-Unis, ont commencé à se rapprocher d’Assad, et ont appelé les forces gouvernementales syriennes à arrêter l’avancée de la Turquie.
De fait, les forces gouvernementales syriennes se sont heurtées aux troupes turques et aux combattants de l’opposition soutenus par la Turquie.
- Les troupes du gouvernement syrien ont combattu pour une deuxième journée consécutive avec les forces kurdes contre les Turcs, dans une zone située entre les villes de Tal-Tamr et Ras al-Ayn, selon un observateur sur place, les médias d’Etat syriens et des militants.
- Au moins quatre soldats du gouvernement syrien ont été tués dans les combats de samedi.
- Un drone turc a frappé un village au nord de Tal-Tamr dimanche, a déclaré Al-Ikhbariya TV, une chaîne publique syrienne.
- L’Observatoire syrien basé en Grande-Bretagne a signalé d’intenses affrontements non loin des patrouilles russes.
Durant le cessez-le-feu, et comme le président Trump a prévu que cela se produirait, les forces gouvernementales syriennes se sont déployées le long de certaines parties de la frontière nord-est pour se confronter aux forces turques, tout en laissant la Turquie contrôler une partie du territoire syrien.
Frappes russes – 7 morts
La Russie, qui a joué le rôle de médiateur dans un cessez-le-feu par lequel les forces gouvernementales syriennes se sont déployées le long de certaines parties de la frontière nord-est, mais ont également laissé la Turquie sous le contrôle d’une partie du territoire syrien, a bombardé le village de Kafr Ruma dans l’enclave djihadiste d’Idlib, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé en Grande-Bretagne.
Lors des frappes aériennes, huit personnes ont été blessées et certaines d’entre elles sont dans un état “critique”, a déclaré Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire.
Les frappes aériennes – la troisième vague d’avions russes en huit jours dans le nord-ouest de la Syrie – ont frappé la région d’Idlib, qui abrite quelque trois millions de personnes, dont un grand nombre ont été déplacées par la guerre civile qui dure depuis huit ans en Syrie, est contrôlée par l’ancien affilié d’Al-Qaida du pays.
Conclusion
- Le génocide que les critiques ont annoncé lorsque le président Trump s’est retiré de cette zone syrienne ne s’est pas produit.
- Les commentateurs qui s’obstinent à vouloir simplifier la situation locale en deux camps : les bons et les méchants, sont totalement dans l’erreur : les combats ont lieu entre les méchants et d’autres méchants.
- La région est un panier de crabes, et heureusement que le président Trump a sorti nos soldats de la région, qui n’avaient aucune raison de se faire tuer pour des Kurdes qui par ailleurs crachent sur l’Amérique.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Civils, cibles tellement faciles……….. Triste……..
on devrait au moins fournir des armes anti-char aux kurdes de syrie
Curieusement, la communauté internationale ne s’offusque pas de l’invasion de la Syrie comme elle s’est offusquée du retour (approuvée par le “référundum” de 2014) de la Crimée dans le giron russe.