
Source : Scienceetvie
Avec sa théorie de l’évolution, Darwin a déchu l’homme de son statut de créature divine. Un sacrilège aux yeux de nombreux protestants anglo-saxons, qui mènent une croisade idéologique persistante contre les scientifiques.
De la théorie quantique à la cosmologie, de la science des matériaux à l’informatique, de la robotique aux sciences sociales, les liens entre science et religion sont aujourd’hui pacifiés. Aux scientifiques l’exploration du monde matériel et l’élucidation de ses mécanismes, aux croyants la pensée des mystères insondables de la foi et de la révélation. Deux magistères donc, aux champs d’investigation et méthodes radicalement différents, qui n’ont aucune raison d’empiéter l’un sur l’autre. Sauf qu’il reste, aujourd’hui encore, un terrain de discorde : la théorie darwinienne de l’évolution. Soit rien de moins que « le cadre conceptuel au sein duquel est aujourd’hui pensé l’ensemble des sciences du vivant, de la génétique à la paléontologie en passant par la biochimie, la biologie cellulaire et celle des populations », rappelle Hervé Le Guyader, professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, et directeur du laboratoire Systématique, adaptation, évolution. Un cadre conceptuel qui a tout simplement déchu l’homme de son statut particulier au sein de la « Création » : d’espèce porteuse d’une vérité supérieure, le voici relégué au rang de fruit du hasard !
Darwin, digne successeur de Galilée
Alors même que l’Église accepte sans ciller la genèse du cosmos telle que la science la décrit, la question de l’apparition des espèces, et donc de l’homme, dessine ainsi une ligne de fracture entre la science et bon nombre de croyants. Comme si, quatre cents ans plus tard, Darwin et ses successeurs avaient remplacé à leurs yeux Galilée. Car que dit la théorie darwinienne de l’évolution ? Que l’ensemble des espèces terrestres, y compris l’homme, résulte, à partir d’un ancêtre commun, d’un lent processus de spéciation non finalisé et perpétuel, au cours duquel hasard et contingence jouent un grand rôle. De fait, les caractères héréditaires d’un individu sont sans cesse soumis à des variations, dont certaines sont le fruit de mutations génétiques. Transmises de génération en génération, ces variations conduisent à des individus dont les caractères (morphologiques, physiologiques ou comportementaux) diffèrent notablement de ceux de leurs prédécesseurs, au point de conduire à l’apparition d’espèces différenciées. Précisément, leurs caractéristiques nouvelles résultent de la sélection naturelle (voir encadrés ci-dessus).
Au cours de l’ensemble de ce processus évolutif, le hasard se manifeste à au moins trois niveaux. Celui d’un individu, à travers la survenue de variations dans ses caractères héréditaires ; celui d’une population, du fait des conditions environnementales qui influencent la sélection naturelle ; et celui de l’ensemble des espèces, toutes soumises à des événements indépendants qui peuvent se produire ou non, comme par exemple la chute d’une météorite. L’idée géniale de Darwin est d’avoir compris que le lien « caché » entre les espèces est leurs ascendants communs. Classer les espèces animales est donc strictement équivalent à retracer l’histoire de leur généalogie. Ainsi, malgré d’importants débats, en particulier sur le détail des mécanismes de la théorie darwinienne, cette dernière est d’emblée accueillie favorablement par les scientifiques. Elle prend ensuite de l’ampleur, notamment à partir du moment où y sont intégrées la génétique et l’embryologie.
Aujourd’hui, la théorie darwinienne de l’évolution permet de reconstruire avec un maximum de cohérence la phylogénie des espèces actuelles, présentée sous la forme d’arbres traduisant leurs degrés d’apparentement, en même temps qu’ils racontent le déroulement historique de l’apparition de leurs attributs. Ces mécanismes sont même observés en laboratoire sur des organismes à temps de génération courts, tels des mouches drosophiles, des champignons ou des bactéries. Bref, comme le résume Michel Morange, directeur du Centre Cavaillès d’histoire et de philosophie des sciences de l’École normale supérieure, à Paris : « Rien de sérieux ne permet aujourd’hui de remettre en cause cette théorie en tant que paradigme des sciences du vivant. » Théologien et conseiller éthique auprès du Cnes, Jacques Arnould confirme : « Le cadre issu de Darwin est indéniablement aujourd’hui le plus performant en biologie et sciences de l’évolution. »
En revanche, si aucun pape n’a jamais condamné de manière officielle la théorie de l’évolution, il est évident qu’elle interroge au minimum les théologiens. Concrètement, aujourd’hui, c’est le discours de Jean-Paul II prononcé le 22 octobre 1996 devant l’Académie pontificale des sciences qui fait autorité chez les catholiques. Certes, il a reconnu que « de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse ». Mais sans prononcer une seule fois le nom de Darwin. Et le souverain pontife d’ajouter : « Les théories de l’évolution qui, en fonction des philosophies qui les inspirent, considèrent l’esprit comme émergeant des forces de la matière vivante ou comme un simple épiphénomène de cette matière sont incompatibles avec la vérité de l’être humain. »
Ce qu’a découvert Darwin
Publiée en 1859 par Charles Darwin, la théorie de l’évolution a été affinée et confirmée au fil des découvertes des XIXe et XXe siècles en sciences de la vie. Elle énonce trois grands principes où le hasard joue un rôle central.
1. Les espèces descendent d’un ancêtre commun
Les liens ou apparentements entre espèces dessinent une généalogie de la vie sur Terre dont les racines plongent dans un très lointain passé. Passé dont les paléontologues reconstruisent peu à peu la trace grâce aux fossiles.
2. Des variations créent de nouvelles espèces
Apparues au hasard des individus, les variations de caractères se transmettent de génération en génération, pour aboutir à des espèces différenciées.
3. Une sélection naturelle s’opère
Au hasard des contraintes environnementales, les individus dont les taux de survie et de reproduction sont les meilleurs voient leurs caractères s’imposer au sein de leur espèce, via leur descendance.
Ce que prétend le créationnisme
Ces doctrines rejettent l’évolution, ou du moins la théorie darwinienne de l’évolution. Elles prennent des formes parfois très différentes, mais elles mettent toutes en avant la main d’un Créateur.
Les espèces n’évoluent pas
Les tenants du « fixisme » affirment que la Genèse de la Bible et du Coran donne une bonne description de la création de l’homme et de toutes les espèces apparues sur Terre dans leur forme actuelle.
Un programme caché guide l’évolution
Plus subtil, ce « néocréationnisme » développé depuis les années 1990 sous le nom d’ Intelligent Design ressemble à une théorie scientifique. Le but est de convaincre que la diversité et la complexité du vivant ne peuvent qu’être l’œuvre d’une intelligence supérieure guidant l’évolution, en particulier vers l’apparition prédéterminée de l’homme.
Leur bec variant d’une île à une autre, les pinsons des Galápagos ont suggéré à Darwin que des environnements différents mènent à la formation d’espèces distinctes.
Pour les créationnistes, la sélection naturelle n’expliquerait pas certains aspects de la nature, et la beauté de cette plume de paon serait la preuve d’une création divine.
Un hasard rejeté par le pape lui même
Quant à Benoît XVI, il a affirmé dans son homélie du 23 avril 2011 qu’il « n’est pas exact que, dans l’Univers en expansion, à la fin, dans un petit coin quelconque du cosmos, se forma aussi, par hasard, une certaine espèce d’êtres vivants, capable de raisonner et de tenter de trouver dans la Création une raison ou de l’avoir avec elle. » « Il n’est pas exact » … on ne peut mieux exprimer un désaccord qui, ici, s’avère de principe. Comme l’analyse Jean-Jacques Hublin, directeur du département d’évolution humaine de l’Institut Max Planck, à Leipzig (Allemagne), « il est difficile de réconcilier la foi avec les enseignements de la théorie darwinienne de l’évolution. Pour les croyants, l’espèce humaine a une place à part dans la Création du fait d’une volonté supérieure. Or, pour un scientifique, l’émergence de notre espèce, comme celle des autres, résulte tout simplement de processus naturels. L’homme occupe certes une niche écologique peu banale, mais il est néanmoins un pur produit d’une évolution, sous l’effet de la sélection naturelle et la dérive génique dans un environnement sans cesse changeant. Le scientifique poursuit : Les théologiens les plus progressistes résolvent la question en déplaçant la problématique de l’immanence et du rôle de Dieu au niveau de l’existence de l’Univers ou de l’être en général. Mais ce n’est pas le cas des fidèles des grandes religions monothéistes qui veulent prendre les Écritures au pied de la lettre. »
Mais si la théorie darwinienne est d’un usage délicat pour les catholiques, elle est carrément insupportable pour les protestants anglo-saxons, comme l’illustre la pluralité des approches anti-évolutionnistes et anti-darwiniennes qui ont fait florès aux États-Unis. Ainsi, les plus radicaux rejettent tout simplement en bloc les acquis de la science et s’en tiennent à une lecture littérale, ou quasi littérale, des Écritures. Pour eux, l’Univers a été créé en six jours et toutes les espèces sont apparues ex nihilo sous leur forme actuelle, il y a 6 000 ans. Dans certains États américains comme celui de Petersburg (voir p. 124), des musées du créationnisme vont même jusqu’à reconstituer les épisodes de la Genèse !
L’offensive « scientifique »
Dans son Atlas de la création (1), Harun Yahya montre des insectes prisonniers de l’ambre depuis des millions d’années et présentant de fortes ressemblances avec des espèces actuelles.
Il prétend ainsi prouver leur stabilité. Pourtant, les paléontologues ont découvert, par exemple avec l’archéoptéryx (2), des formes intermédiaires entre dinosaure et oiseau. Et le rythme de l’évolution n’étant pas constant, la théorie explique très bien pourquoi de telles formes sont rares.
Une vision fixiste des espèces
Moins farfelus, certains admettent l’idée d’une création beaucoup plus ancienne, mais s’en tiennent néanmoins à une vision fixiste (les espèces sont « fixes », créées dès l’origine telles qu’on les observe aujourd’hui), abandonnée par les scientifiques depuis plus de cent-cinquante ans. Minoritaire, ce créationnisme radical a eu ses heures de gloire au début du siècle dernier aux États-Unis. Et il prêterait à sourire si ses prosélytes n’étaient pas parvenus à obtenir, en 1925, dans l’État du Tennessee, le vote d’une loi interdisant l’enseignement de toute théorie niant la Création divine de l’homme telle que révélée dans la Bible ! Loi abolie en 1967 seulement, et à l’origine d’un des procès les plus retentissants et les plus médiatisés de toute l’histoire des États-Unis : le procès dit « du singe », qui s’est conclu en 1925 par la condamnation d’un professeur qui avait eu le tort d’enseigner Darwin. Du reste, il a fallu attendre 1968 pour que la Cour suprême des États-Unis déclare inconstitutionnelle l’interdiction d’enseigner la théorie darwinienne de l’évolution. Retard qui explique sans doute en partie que, selon un sondage Gallup réalisé en 2012, 46 % des Américains interrogés considèrent que Dieu a créé les humains tels qu’ils sont il y a moins de 10 000 ans, et 32 % que l’évolution est un processus guidé par Dieu. Chiffres que l’on retrouve à peu près à l’identique dans plusieurs pays de confession protestante, notamment l’Australie, et dans une moindre mesure dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Angleterre et l’Allemagne. Et pour cause, les créationnistes radicaux sont loin d’avoir rendu les armes, et pas seulement chez les chrétiens des États-Unis. En 2007, par exemple, le Turc musulman Harun Yahya n’a pas hésité à publier un ouvrage spectaculaire de 772 pages, envoyé gratuitement par centaines d’exemplaires, en France et ailleurs, à des laboratoires, centres de documentation ou établissements scolaires (voir encadré). Objectif : démontrer que l’évolution est une illusion, en se basant sur des rapprochements approximatifs entre des photographies de fossiles et d’espèces actuelles leur ressemblant fortement.
Pour l’Intelligent Design, il ne s’agit plus de nier l’évolution, mais de prouver qu’elle est orientée, qu’elle se dirige vers un but
Une ” science de la création “
Si certains rejettent la science, d’autres espèrent la détourner pour asseoir leurs thèses. Ainsi, pour Henry Morris, inventeur du créationnisme « scientifique », l’idée est de trouver des « preuves scientifiques » en faveur d’une interprétation littérale de la Genèse. En 1970, cet ingénieur baptiste crée l’Institute for Creation Research de San Diego, façade pseudo-scientifique d’un activisme législatif qui porte notamment ses fruits dans l’Arkansas, théâtre d’un autre procès retentissant. En 1987, la Cour suprême finit par condamner l’enseignement de la prétendue « Science de la création » dans les écoles publiques. Mais Morris et ses ouailles n’en essaiment pas moins en Afrique du Sud, en Suisse, en Suède, au Brésil, en Bolivie, au Nigeria et aux Philippines !
Changement de stratégie encore au début des années 1990 avec l’introduction, aux États-Unis, de « l’Intelligent Design » (ID) ou « dessein intelligent ». Il ne s’agit plus désormais de nier l’évolution, mais de prouver, sur la foi des résultats de la biologie moléculaire, qu’elle est orientée, qu’elle se dirige vers un but. Sur le site du Discovery Institute, puissant think tank conservateur fondé en 1990 à Seattle, on lit ainsi que « le dessein intelligent est une théorie scientifique qui affirme que certaines caractéristiques de la nature sont mieux expliquées par une cause intelligente, plutôt que par un processus non dirigé tel que la sélection naturelle ». Pour un tenant du « dessein », un organe aussi complexe que l’œil, par exemple, ne peut résulter du hasard. L’idée, ici, n’est plus de contrer la démarche scientifique, mais de faire mine de l’adopter pour produire un résultat différent et amener ainsi à penser que le darwinisme n’est rien de plus qu’une hypothèse qui en vaut bien d’autres ! L’entreprise est plus subtile que celle des anti-évolutionnistes, car Dieu, la Bible ou la Création ne sont pas ici explicitement cités. En outre, les tenants du dessein intelligent s’appuient sur la caution de quelques scientifiques crédibles, parmi lesquels le biochimiste Michael Behe, le mathématicien William Dembski ou Michael Denton, ancien directeur du Centre de génétique humaine de Sydney. Pour autant, comme le résume Hervé Le Guyader, « ils ne font que remettre au goût du jour la vieille théologie naturelle de William Paley, selon laquelle la complexité et l’apparente perfection de la nature permettent d’inférer l’existence d’un Créateur ou designer . L’idée était admissible au siècle, mais elle n’a plus aucun sens aujourd’hui. »
En conformité avec la foi chrétienne
Il faut dire que leur objectif est avant tout politique. La preuve : le texte élaboré en 1999 par le Center for Science and Culture, autre officine créationniste, où la stratégie des « IDers » est explicitée sans détour : il s’agit d’obtenir une « théorie [qui] promet de renverser l’étouffante domination de la vision matérialiste du monde et de la remplacer par une science conforme aux convictions chrétiennes et théistes ».
Résultat : en avril 2012, le Tennessee a voté une loi autorisant les enseignants à aider leurs élèves à comprendre, critiquer et étudier les théories scientifiques prétendument controversées comme l’évolution ou le changement climatique (qui a aussi ses « sceptiques », surtout parmi les industriels). Et déjà, en 2011, une enquête du magazine Science montrait qu’aux États-Unis, 60 % des professeurs de biologie enseignent l’existence de deux théories. Soit pour éviter les conflits en classe ou avec les parents, soit parce que cela leur semble nécessaire !
Une enquête menée en 2011 a révélé que 60 % des professeurs de biologie enseignent l’existence de deux théories aux États-Unis
En France, la tradition de laïcité et le caractère centralisé de l’éducation scolaire mettent pour l’instant à l’abri des offensives des anti-darwiniens. Ces derniers ont néanmoins leurs chapelles. En particulier l’Université interdisciplinaire de Paris, une association de loi 1901 dont l’un des buts est de « contribuer à renouer le dialogue rompu par une certaine modernité entre l’ordre des faits et celui des valeurs, afin de mieux comprendre l’articulation entre les implications de la recherche scientifique et la quête de sens », notamment à travers l’organisation de colloques et de débats. Comme le précise adroitement Jean Staune, son fondateur : « En tant qu’évolutionniste non-darwinien, les créationnistes sont mes pires ennemis, car leurs âneries renforcent les positions darwiniennes. » Or, pour ce dernier, l’évolution serait comme guidée par des formes ou archétypes préexistants à toute matière. « Selon moi, le rôle de ces formes repose sur des mécanismes non matériels, tels des attracteurs au sens mathématique du terme », explique celui qui se targue, sur son site internet , d’un parcours interdisciplinaire ponctué de diplômes en mathématiques, informatique, paléontologie, sciences politiques, économie et gestion. Et d’ajouter : « Mon approche est plus compatible avec une vision spiritualiste que ne l’est la théorie darwinienne. Et donne une forte crédibilité au fait que des êtres tels que nous étaient d’une certaine façon “attendus”, comme l’affirme par exemple avec force le paléontologiste Simon Conway Morris. » À l’appui de sa thèse, Jean Staune évoque par exemple la grande similitude entre l’œil humain et celui de la cuboméduse australienne : « Il y a un tel niveau de convergence que l’on est obligé d’admettre l’existence d’une canalisation de l’évolution menant inéluctablement à ce type d’organe. »
De son côté, Hervé Le Guyader soupire, comme fatigué de devoir sans cesse revenir sur les mêmes inepties. « C’est effectivement ce que l’on appelle une convergence évolutive : des chemins différents qui conduisent à la même adaptation. Le plus intéressant est que ce sont les mêmes gènes qui, chez les deux organismes, mettent sur pied cet organe. Pourquoi ? Car il existe de telles contraintes, notamment physiques, que si les conditions d’apparition de cet organe sont réunies, cela ne peut se mettre en place que de façon très similaire. Pour autant, le développement embryonnaire de cet organe est différent chez l’homme et chez la cuboméduse, de même que le traitement de l’image et le comportement qui en découle. » Fermez le ban ! Et Michel Morange d’enfoncer le clou : « On est dans la farce. Ces gens s’appuient sur le fait que la science actuelle n’explique pas tout, ce qui est clair ! Mais ce qu’ils produisent ne présente aucun intérêt scientifique. » De fait, les évolutionnistes darwiniens reconnaissent volontiers que leur discipline recèle encore bien des « mystères », ce qui après tout est le propre de toute science, qui ne cesse de se confronter à elle-même et n’est jamais fixée comme un dogme définitif.
L’offensive politique
En 1925, au terme d’un retentissant procès (1), John Scopes, un professeur du Tenessee, fut condamné pour avoir diffusé la théorie darwinienne. Aujourd’hui, les néocréationnistes continuent d’œuvrer, surtout aux États-Unis, pour que l’Intelligent Design soit enseigné, provoquant de vives réactions, notamment au Texas, en 2011 (2).
La science a progressé depuis Darwin
« À l’époque de la génétique triomphante, on a, par exemple, admis que les variations au niveau d’un individu résultaient toutes de mutations génétiques , explique Hervé Le Guyader. Puis, ces dernières années, on s’est rendu compte qu’elles dépendaient également de la temporalité de l’expression des gènes, de la spatialisation de l’expression et d’une multitude de boucles de rétroaction d’une grande complexité. Le biologiste poursuit : Il s’agit également de comprendre le rôle de l’épigénétique [la régulation de l’expression des gènes] qui ajoute des boucles de régulation supplémentaires sur la sélection. Ou encore le transfert dit “horizontal” de gènes observés chez certaines bactéries, alors que la théorie darwinienne standard et la génétique ne prévoient que le transfert vertical lié à la reproduction. Une chose est certaine, on est à des années- lumière des archétypes qui appartiennent à l’histoire des sciences ! »
Raisonnements pseudo-scientifiques
En attendant, il faut donc sans cesse démystifier, démonter avec patience les mêmes raisonnements pseudo-scientifiques qui pullulent à chaque fois qu’il est question des origines, là où les frontières entre la science et les questionnements existentiels deviennent poreuses. Ceci dit, le cas de l’évolution reste singulier. Si d’aucuns voient dans la beauté du cosmos la marque d’un Créateur, il ne vient à l’idée de personne que la cosmologie scientifique puisse prouver l’existence d’un dessein ! À l’inverse, les anti-darwiniens imaginent pouvoir prouver « scientifiquement » que l’évolution est davantage que le fruit de l’action de la matière sur elle-même, alors que la science a renoncé à s’occuper du monde immatériel depuis plusieurs siècles ! « Cela tient probablement en partie au fait que la cosmologie est une science mathématisée à l’extrême, il est donc très difficile de la mettre en doute sans connaissance. À l’inverse, la pensée biologique s’exprime en langage naturel, il est donc plus facile de la détourner et d’en produire une critique d’essence idéologique » , avance Hervé Le Guyader.
Au musée de la Création de Peters-burg (États-Unis), les origines de l’Univers sont présentées conformément à la Genèse. Le mythe d’Adam et Eve y a donc toute sa place !
Sans compter que la théorie darwinienne de l’évolution est redoutablement peu intuitive et difficile à comprendre. « Des sondages réalisés en première année de biologie à l’université d’Orsay montrent que seulement 2 % des étudiants interrogés répondent correctement à des questions à son sujet », précise le biologiste. En cause ici, le concept de hasard, au cœur de la théorie de l’évolution, alors même que tout dans nos vies est réalisé à dessein (je fais chauffer de l’eau pour faire du café…). Confusion dont on admet facilement qu’elle puisse conduire à toutes sortes de dérives, y compris involontaires.
La pensée biologique s’exprime en langage naturel, il est donc facile de la détourner et d’en produire une critique idéologique
Jacques Arnould ajoute un argument : « Les chrétiens ont toujours eu un rapport difficile au vivant, au sang, à la chair. Or, Darwin nous met devant le fait accompli que nous ne nous sommes intéressés qu’à l’âme, en même temps qu’il nous oblige à nous plonger dans le vivant. D’un mot, il bouscule les chrétiens ! Avant de conclure : La théorie darwinienne, en particulier avec la question du hasard, laisse toute la place à l’interrogation théologique, je ne vois pas pourquoi cela devrait déranger les croyants. » De quoi inviter ces derniers à reconnaître les acquis des sciences de l’évolution de la même façon qu’ils ont fini par admettre la théorie galiléenne. Laissant la science libre en son magistère. Et sans que Dieu, qui est peut-être à l’origine des lois de l’évolution darwinienne, ne s’en porte finalement plus mal !
La théorie de l’évolution me pose un petit problème que les tenant du Darwinisme vont régler avec une grande facilité j’en suis sur.
Si l’évolution est lente, comme c’est affirmé dans cette théorie, alors comment font les corps vivants pour changer de métabolisme (changer le mode respiratoire) ?
Cela revient à affirmer qu’il faut soit à retenir sa respiration pendant le temps du changement des branchies en poumons (ce qui peut-être assez long), soit à avoir les deux (branchies et poumons) mais dans ce cas, si la théorie est conséquentes avec elle-même, nous devrions tous être capables de respier dans l’eau (évolution pour le meilleur toujours, les faibles disparaissent).
Un exemple intéressant sont les mammifères marins. Pourquoi ces idiots de dauphins, orques, baleines ne se sont pas décidés une bonne fois pour toute à changer leurs poumons en branchies ou à sortir de l’eau ?
Je pense qu’il y a confusion entre une variation à l’intérieur d’une espèce ( homme blanc et homme noir par exemple (ou homme blanc et homme racisé si vous êtes politiquement correct) ) et un changement d’espèces (les chats deviennent des poissons)
Elie, vous confondez apparemment la théorie de Darwin avec celle de Lamarck.
@Marcoroz : aussi bien la période d’adaptation à l’environnement (Lamarck) que l’influence de l’environnement sur l’évolution (Darwin) sont incompatibles avec le vivant, parce que la période de transition minimum nécessaire, dans les deux théories, est intrinsèquement incompatible avec le vivant.
pensée très européenne .., le créationnisme aux US, qu’il soit “intelligent design” ou YEC (young earth creationniste) est porté par des scientifiques qui ont la même formation que les autres. Il n’y a pas de formation ad hoc pour créationnistes, la physique, les math, ou la biologie qu’ils apprennent sont les mêmes… Leurs griefs ne portent pas sur l’utilisation de ces matières pour comprendre le monde “déjà là et en fonctionnement”, ils portent sur l’utilisation de ces matières pour expliquer la création du monde. La différence est fondamentale. Les lois du fonctionnement du monde, aussi belles soient-elles, aussi précises et mêmes transcendantes soient-elles, n’ont pas de pouvoir créateur. Ce principe est une évidence, pour votre télécommande de télévision: démontez-là, éparpillez les pièces sur une table, et revenez tous les jours, durant des milliards d’années…. vous pensez qu’avec le temps, les lois de la mécanique, électronique etc, qui permettent à votre télécommande de fonctionner UNE FOIS ASSEMBLEE, vont se parler pour remonter la télécommande?? Et bien les créationnistes (YEC) ont le même discours. Le monde est créé par Dieu D.I.R.E.C.T.E.M.E.N.T. Il ne sous-traite pas la création du monde à Ses Lois. Les lois, prennent le relais d’un Dieu qui se retire, après avoir créée. Le monde initial était donc parfait (les conséquences sont fondamentales sur notre perception des causes de la souffrance, sur notre perception du beau/moche etc etc etc). La terre est au centre ou proche du centre de l’univers, l’univers est créé pour l’homme, par rapport à l’homme, pour la terre, et par rapport à elle. Oui c’est gonflé.
En cosmologie: Dieu créée les planètes, et l’espace-temps, la gravitation et les 3 autres forces fondamentales n’ont pas ce pouvoir-là. En biologie, aucun ancêtre commun. Dieu crée ex-nihilo les premiers êtres vivants, les suivants (après son retrait), se créent grâce aux lois de la reproduction. La micro-évolution n’est pas niée, c’est la macro qui est niée (la possibilité pour une libellule de devenir un éléphant, parcequ’avec-les-milliards-d-années-on-ne-sait-jamais..). La bible exclut la macro, et ne dit strictement rien sur la micro, pour info.
Je vous invite à écouter du “John hartnett” par exemple, un scientifique (astro physique), pur YEC. Et ensuite je vous invite à vous poser la question suivante: ce mec-là, n’y connaît vraiment rien???
Bien à vous, et vive dreuz.
Pour les français le darwinisme n’est que du lamarckisme recopié.
Selon P.G. de GENES, prix nobel de physique, tant que nous ne saurons pas pourquoi et comment la vie la vie est apparue sur terre l’explication donnée par la Genèse est tout aussi respectable que les autres.
la Genèse s’attache au pourquoi, pas au comment.
Darwin? cet abruti qui n’a pas compris que la terre était plate?
Heureusement Meinkorampf est tombé du ciel à l’ail.
Les adorateurs de Meinkorampf ne voient pas en Darwin un abruti, mais un conspirateur qui aurait élaboré sa théorie exprès pour nuire à l’humanité et plus particulièrement à l’islam.
Comparer Darwin et Galilée est une bonne idée, mais à condition de prendre en compte tous les aspects de leurs vies:
Darwin n’était pas un scientifique des sciences fondamentales, mais un naturaliste, et il reconnaissait que ses écrits allaient complètement à l’encontre de la foi chrétienne. Darwin a surtout été popularisé par des mouvements anti-chrétiens qui ont enfin vu l’occasion de se débarrasser de l’autorité de la Bible et de celle d’un Dieu, le socialisme est directement issu du darwinisme, en particulier les thèses d’extermination dans les camps de concentration bolchéviques et nazis, qui ont été présentées comme une forme d’évolution par sélection naturelle.
Les théories de Darwin ont été pour une part réfutées (raison pour laquelle on parle de néo-darwinisme aujourd’hui) et pour l’autre part, restent encore des théories indémontrables. La théorie de l’évolution n’est pas devenue un fait, c’est encore une théorie indémontrable. Personne à ce jour n’a pu observer ou reproduire expérimentalement le processus d’apparition des espèces complexes à partir d’autres espèces complexes. Personne n’a pu observer ou reproduire expérimentalement un big bang, ou l’apparition de vie dans un milieu sans vie.
Galilée était un scientifique des sciences fondamentales, et il était conscient que ses écrits étaient totalement en phase avec la Bible, puisqu’il a lui-même défendu la cohérence entre sa théorie et la Bible. Une partie des autorités ecclésiastiques le soutenait, mais c’est une fois de plus l’intransigeance anti-chrétienne du pape, qui l’a obligé à se faire discret.
Les théories de Galilée ont été vérifiées et sont aujourd’hui des faits scientifiques que tout un chacun peut expérimenter et observer par lui-même.
Une théorie scientifique devrait rester critiquable scientifiquement, ce n’est pas le cas du darwinisme qui est enseigné et présenté comme un fait indiscutable. L’intransigeance face aux critiques du darwinisme est du même type que celle du Pape contre Galilée. Ceux qui rejettent la démarche scientifique sont donc autant les créationnistes qui veulent interdire la théorie de l’évolution, que les évolutionnistes qui présentent leur théorie comme un fait indiscutable et veulent empêcher tout autre approche.
Si l’on s’en tient strictement à la science, il n’y a aucun moyen de savoir scientifiquement comment la vie est apparue sur Terre, on ne peut que faire des suppositions hasardeuses. Et les théories actuelles ont de nombreuses lacunes qui les rendent en réalité très peu fiables, raison pour laquelle toute critique est très sensible, car aisée…
A l’inverse, critiquer Galilée comme le font encore certains musulmans fondamentalistes est ridicule, il suffit de prendre l’avion ou le bateau pour constater que la Terre est ronde.
Si l’on s’en tient strictement à la théologie, je ne vais pas ouvrir le débat, mais autant les théories de Galilée étaient compatibles avec la Bible, autant celles de Darwin ne le sont pas. La Genèse est le fondement de la Torah et de la Bible. Si l’on considère ce fondement comme un poème, un mythe ou une légende, tout le reste sera également entraîné dans le poème, le mythe ou la légende. L’évolutionnisme théiste est clairement une imposture.
Vos propos m’agacent souverainement:
“le socialisme est directement issu du darwinisme” – le prétendu “darwinisme social” n’est qu’une immonde perversion d’une théorie purement biologique, sans aucune pertinence ni aucun lien avec celle-ci.
“Les théories de Darwin ont été pour une part réfutées (raison pour laquelle on parle de néo-darwinisme aujourd’hui)” – Darwin avait raison sur la majeure partie de ses points, et quand il s’est trompé ou n’a pas pu conclure, c’est par manque de connaissances, connaissances qui ont été complétées au fil du temps pour mener à votre “néo-darwinisme”- par acquisition et raffinement des connaissances, pas par réfutation! et ce “néo-darwinisme” est lui-même dépassé, faut… évoluer.
“Personne à ce jour n’a pu observer ou reproduire expérimentalement le processus d’apparition des espèces complexes à partir d’autres espèces complexes.” – c’est malin comme remarque, vu le temps qu’il faut, et par ailleurs, c’est faux, je vous laisse chercher les références.
“Personne n’a pu observer ou reproduire expérimentalement un big bang” – c’est totalement hors sujet, mais ce n’est pas étonnant, c’est une tactique habituelle de ceux qui font une fixation maladive contre Darwin.
Darwin était un génie qui a utilisé au mieux les informations dont il disposait à son époque, et qui a fourni le meilleur cadre possible pour expliquer l’évolution des espèces vivantes.
@ AD1683
“Vos propos m’agacent souverainement:”
Alors que pour ma part, je trouve assez amusant que le monde croie en l’évolution, car c’est l’accomplissement d’une prophétie biblique… 🙂
“sans aucune pertinence ni aucun lien avec celle-ci.”
Le lien est évident: avant l’évolution, il a fallu affirmer que les nègres étaient des animaux pour s’autoriser leur esclavage. Avec l’évolution, l’homme étant devenu un animal et la mort un moteur de vie, plus aucune autre justification morale n’est nécessaire pour s’autoriser toutes les dérives possibles…
“Darwin avait raison sur la majeure partie de ses points.”
La science lui a donné tord sur le moteur même de l’évolution, excusez du peu. Darwin croyait comme Lamarck en la transmission des caractères acquis, alors que le néodarwinisme considère que seules des mutations génétiques ont pu permettre l’acquisition de nouveaux caractères, et il me semble que c’est toujours la théorie dominante.
“c’est malin comme remarque, vu le temps qu’il faut, et par ailleurs, c’est faux, je vous laisse chercher les références.”
Cette remarque n’est pas “malin”, mais fondamentale: plus une expérience demande une longue période de temps, plus elle échappe à l’observation et plus elle est vouée à rester “théorie”. Et je le maintiens: aucune nouvelle espèce n’est apparue par le moteur de la théorie de l’évolution depuis que la théorie a été élaborée, par contre, c’est un fait indiscutable que des milliers d’espèces ont disparu…
“c’est totalement hors sujet, mais ce n’est pas étonnant, c’est une tactique habituelle de ceux qui font une fixation maladive contre Darwin.”
Cette tactique n’est pas la mienne, mais celle des programmes scolaires qui rabâchent ces deux théories de manière liée, années après années, alors qu’elles ne serviront strictement à rien à 99% des professions utiles (celles qui créent la richesse). Peu importe que cela soit juste ou faux, c’est de la propagande chère et inutile où l’on voit bien que son seul intérêt est la déchristianisation de l’Occident, et cela fonctionne…
“Darwin était un génie qui a utilisé au mieux les informations dont il disposait à son époque, et qui a fourni le meilleur cadre possible pour expliquer l’évolution des espèces vivantes.”
C’est clair que son ouvrage fut un coup de maître, puisqu’il a réussi à s’imposer. Mais le génie et le succès n’ont jamais été des critères de véracité.
C’est très simple: Pourquoi avoir besoin de l’évolutionnisme et ses de millions d’années? Pour éliminer Dieu, discréditer la Bible. L’évolutionnisme est la base de l’athéisme. Mets en doute les premiers chapitres de la Bible, et plus rien ne tient; jette-la à la poubelle. Toutes ces théories fumeuses et pseudo-scientifiques ne sont là que pour nier Dieu. Quelle autre raison d’être? Libre! Plus de dieu, je fais ce que je veux. Ça fait partie du plus grand mensonge de tous les temps: Dieu a-t-il vraiment… dit…créé…existé… le doute. Devenir dieu soi-même, sans rien au-dessus pour me dicter ma vie, ma morale. C’est l’unique but toutes ces théories qui exigent beaucoup de temps. Le Dieu d’amour a créé un monde où la mort n’existait pas. Sinon où est son amour? Il y a eu un bug, certes. La mort est apparue. Après! Mettez un Créateur génial, le déluge, et tout ce que la science découvre qu’en fait elle ne sait encore rien et que tout est possible, alors le récit biblique tellement simple, vrai et logique saute aux yeux de vérité. L’évolutionnisme c’est la mort, l’athéisme aussi. Jésus-Christ est la Vie.
L’idée d’une évolution sous-entend un changement qui s’améliore; La plupart des recherches montrent que les changements spécialement chez les êtres vivants, démontrent des restes de quelque chose qui exista et fonctionna un temps mais dégénère lentement avec le temps!
La théorie de Darwin est devenue un dogme infaillible, alors que bien des gens écrivent sur ce monsieur qui aurait plutôt fait marche arrière à la fin de sa vie!
Comme le bing-bang cher à notre illustre Rocard qui voulu en faire un fer de lance politique! Flop!
Quid avant le bing et avant le bang!
Question: analyse chimique du vin de Cana, 2 mn d’âge ou 20 ans d’âge comme tous les bons vins?
“L’idée d’une évolution sous-entend un changement qui s’améliore” – c’est vous qui le prétendez. En l’occurrence, c’est un changement *adapté*, point barre, peu importe votre jugement dessus.
@Alain REné Arbez: la genèse s’attache au comment et au pourquoi. Le comment? Un Dieu parfait qui crée directement, crée donc mécaniquement un monde parfait, dont l’harmonie et la perfection concernent jusqu’au monde animal (dans les interactions, et dans les formes). Les animaux initialement créés sont vegans par exemple. Ce point-là peut paraître sans importance, et pourtant…, qu’est-ce qu’on ressent, quand on voit son propre chat, dévorer une souris? On ressent… comme une fausse note. Qu’est-ce qu’on ressent quant on tape dans google image, “yeux, crocodiles”, on ressent comme une géométrie déchue, quasi maléfique (les cinéastes de film d’horreur l’ont compris depuis bien longtemps: ils font du copier-coller avec des formes présentes dans la nature, et dont nos tripes nous disent qu’elles posent problème).
La genèse est certainement le seule livre au monde qui donne une indication de la cause de ce ressenti: c’était pas comme ça, et le souvenir du paradis perdu en nous, le confirme. Le sang ne coule pas dans un monde parfait, pas plus que certains animaux n’ont ces formes actuelles (serpent, tarentule, crocodile, au paradis, on n’en voudrait même pas en photo), on le sait, nos tripes nous racontent la même histoire que Genèse 1&2. La plus belle définition de la souffrance: un décalage entre notre réalité (réelle, et non symbolique) et le monde parfait décrit en genèse 1 et 2.
Y en a marre d’être à chaque fois encouragé à symboliser des textes qui donnent des réponses concrètes, à des ressentis concrets lorsqu’on ne perd pas de vue le sens premier des mots… En espérant que ce poste ne soit pas supprimé…
Explorez, encore et encore les arguments des YEC aux USA.
BIen à vous
@Johan de Icco
j’aime beaucoup votre commentaire!
La perversion existe chez l’homme pas chez l’animal, signe d’une cassure , d’un brisement chez l’homme!
les symboles chers à Origène faussement Père de l’église puisqu’il en fut écarté, mais repris par la grande masse des théologiens, le fruit de l’esprit des grecs , les mêmes qui furent chassés d’Israël par les Macchabés.
Tout ne serait que symboles, plus exactement, allégories, pour tout faire avaler à tout le monde au nom d’un modernisme de la pensée.
A la suite de quoi Israël n’est qu’une allégorie, l’église la pure vérité divine contre Israël! Adam n’est qu’une allégorie, alors le 2eme n’est donc qu’une image pieuse!
La chute de l’homme est une réalité, sinon la Bible n’est qu’un joli roman!
@Zacharie:
Merci également pour votre post.
C’est clair, la plupart des théologies bac + 27,européens, n’ont pas vu, dans la renaissance d’Israël, l’accomplissement clair de certaines prophéties, engoncés qu’ils étaient, et qu’ils sont toujours, dans cette satanée lecture symbolique.
“Et sans que Dieu, qui est peut-être à l’origine des lois de l’évolution darwinienne, ne s’en porte finalement plus mal !”
Le terme “lois” est ici sciemment mal choisi pour convenir à un discours préalablement orienté.
La tendance de la matière à s’auto-organiser dans des conditions particulières favorables n’implique aucune nécessité de parler de “loi”. La physique quantique nous a appris que les états propres aux constituants de l’Univers sont indéterminés. A et B ont le même potentiel du possible, indécis et surtout imprédictible. C’est fort faible pour établir une “loi”, au sens du principe persistant immuable.
Il serait temps de ranger “dieu” dans la case “propre à la psychologie humaine”. Ça permettrait à cette dernière de se réjouir, en cas du besoin, du concept et l’on pourrait enfin passer dans les sciences naturelles à autre chose…
Les croyants ne peuvent pas croire dans la théorie de l’évolution car rien de si bien conçu n’a pu se faire sans que personne ne l’ait fait, sans compter qu’aucune évolution ne peut se faire à partir de rien. Les athées,eux, sont bien obligés de croire à l’évolution, car, d’un Dieu, ils n’en veulent pas. Pour moi, l’action d’un créateur est bien obligée, ma principale interrogation est “comment se fait-il qu’il existe?”
Ce débat est d’une grande stérilité.
Il faut admettre une bonne fois pour toutes que les deux théories ne s’opposent pas au plan strictement intellectuel: à un être tout-puissant, il n’est pas impossible de créer, il y a 6000 ans, un univers déjà très vieux, portant en lui tous les signes d’un grand âge et d’une évolution terrestre telle que Darwin la postule.
Pourquoi une être tout-puissant s’amuserait-il à cela ? C’est une autre question
@ Sylvie Danas
Sur le plan strictement intellectuel, cela revient à considérer que le darwinisme ne décrit pas la réalité, mais une apparence de la réalité, ce qui est quand même une forme de réfutation, puisque le darwinisme prétend bien décrire la réalité…
De plus, cela ne résout pas le problème du déluge. Or, il suffit aujourd’hui de croire en un déluge universel pour être déjà rejeté par la majorité des scientifiques, que l’on rejette encore en plus l’évolution ou pas, ne changera plus grand chose.
Si nous “descendons du singe” alors pourquoi sont-ils toujours là et vivons-nous côte à côte?
Les animaux qui ont évolué depuis de lointains ancêtres ne les ont pas rencontré !!!!
Il n’y a pas d’État américain de “Petersburg”.
La théorie de l’évolution est une théorie scientifique comme les autres, donc qui DOIT être critiquée et remise en question en permanence. Par exemple les fontaines sous marines d’eau chaude dans les grands fonds, qui sont maintenant vues comme les sources de la vie au lieu des flaques d’eau selon la théorie darwinienne originale.
Les tribunaux americains appliquent la liberté d’expression garantie par la Constitution. C’est tout.
“Nous descendons du singe” est un raccourci sans signification utilisé par les contradicteurs de Darwin à la sortie de “l’origine des espèces”. Tout au plus peut-on dire, si l’on veut faire court, que les grands singes actuels et l’Homme ont un ancêtre commun à partir duquel ils ont co-évolué. Ce qui signifie en revenant à la première affirmation que “les grands singes descendent aussi du singe”, ce qui n’a pas plus de sens.
@ Anselme Heisenberg
Le “nous descendons du singe” était la formulation utilisée pour enseigner dans les écoles il y a quelques décennies par les adeptes de l’évolution avec le fameux schéma où l’on voyait le singe se transformer en plusieurs étapes en homme (dont l’homme de Néandertal…).
Certains de ces intermédiaires étaient des mystifications qui ont été découvertes, d’autres des erreurs qui ont été corrigées, c’était donc tellement faux, qu’ils ont fini par la transformer en un “nous avons un ancêtre commun”, bien plus flou… mais qui dit en fait exactement la même chose, car cet ancêtre commun ne peut pas être plus “évolué” que les singes actuels puisque ceux-ci sont son aboutissement, c’est donc un machin encore plus primaire qu’un singe actuel, et si on veut donc s’en faire une visualisation, on peut tout-à-fait le comparer à un actuel “singe dégénéré”.
Mais cela est encore trop flatteur, car le vrai ancêtre commun, c’est la bactérie originale, que l’on peut comparer aux actuels microbes… Les tenants de l’évolution descendent donc d’un microbe devenu poisson dégénéré, puis chien dégénéré, puis singe dégénéré, puis un homme… Tout cela grâce à un processus de dégénération que sont les mutations et la mort de ceux qui n’ont pas muté. Et à leur origine, quoi de mieux qu’une énorme explosion, c’est-à-dire un phénomène qui lorsqu’on l’observe détruit tout sur son passage, on est complètement dans une logique de mort et de destruction.
Que des athées croient en cette logique, cela m’est bien égal, mais pour des chrétiens, c’est franchement un auto-goal.
Lawyer, Anselme Heisenberg et aloygah Merci pour vos excellents commentaires !
Je pense que les frictions portent sur le côté explication. Je savais que des athées utilisaient la théorie de l’évolution pour discréditer le christianisme en soutenant que les théories bibliques étaient erronées. Ce n’est pas rendre service au christianisme que de rentrer la tête la première dans cette ligne de discours alors qu’il est évident que la Genèse ne cherchent pas à exposer des mécanismes physiques de fonctionnement du monde…
Comme souvent dans la science, et comme noté dans l’article, “il y a des mystères”. Il est bon de noter que ces mystères résident parfois dans des hypothèses extraordinaires et pourtant totalement invisibles. Pour moi, dans la théorie de l’évolution, il y a l’hypothèse d’une force de vie et d’adaptation. Elle n’est pas expliquée. Mais elle constitue le fondement de toutes les observations de Darwin et de la théorie de l’évolution.
En outre, cette théorie prétend relier tous les individus de toutes les espèces sur des millions d’années. Et il y a des athées pour prétendre qu’on ne peut y voir là une oeuvre divine? Comme noté plus haut, ce débat est stérile et je crois que c’est sa raison d’être, pour mieux faire diversion sur le fait que la théorie de l’évolution expose peut-être bien un moyen profond par lequel Dieu oeuvre.
@ Thomas
Le fond du problème n’est pas scientifique, mais c’est que l’évolutionnisme théiste proclame un Dieu de mort.
Un Dieu qui fait apparaître l’homme dans un monde de mort, de maladies, de catastrophes naturelles, l’homme est d’abord une sorte de microbe, puis un machin aquatique, puis une sorte de chien, puis une sorte de grand singe, et enfin il finit par un procédé hasardeux et pas très heureux par être homme. Et on prétend qu’il est évolué: il a perdu sa capacité à respirer sous l’eau, ses griffes, sa peau épaisse, ses crocs, sa force, il n’arrive pas à voler, il doit acquérir par un dur apprentissage toute connaissance, il est dans un monde hostile et dangereux où même ses congénères sont une menace pour lui. Il est un vulgaire animal dont la seule finalité terrestre est de dépérir pour mourir.
Cela est le contraire de l’Evangile, qui annonce un Dieu de vie, un Dieu opposé à la maladie, opposé à la mort, opposé à la nature hostile, un Dieu qui créé l’homme à son image, supérieur aux autres créatures, pour lui donner une destinée glorieuse.
Un chrétien devrait annoncer la vie et non la mort, il devrait annoncer l’Evangile de vie et non une théorie scientifique de mort.
Je pense que cela va rester un dialogue de sourd, entre ceux qui ont accepté Dieu, et les autres qui le rejetent. Le chrétien sait que ce qui est marqué dans la Bible est vrai car c’est la vérité, c’est la Parole de Dieu, et Dieu n’est point mensonge. Tout n’est pas indiqué dans la Bible, le pourquoi du comment, d’un point de vue scientifique (car les lois universelles créées par Dieu sont immuables) ne servent pas l’édification du chrétien, d’un point de vue spirituel. Certains génies, scientifiques (comme Einstein) laisse penser qu’une “force supérieure” à créé toute chose, car leur posture cartésienne empêche de dire ouvertement que c’est Dieu le Créateur. Après que l’homme, avec son intelligence, a envie de savoir comment s’est créé le monde, comment pousse une plante, un arbre, un animal ou découvrir la composition d’une comète, rien ne lui interdit ; mais que cette démarche de connaissance, soit honnête, et in fine, permet de mieux comprendre les mystères de Dieu (sans les élucider entièrement) et être épater par l’œuvre de Ses mains. Mais je crains que cette opposition perdure…
@ Sébastien
Ce n’est pas le dialogue entre athée et chrétien qui m’intéresse sur cette question, mais celui entre chrétiens évolutionnistes et chrétiens créationnistes, car je pense que les chrétiens évolutionnistes font idéologiquement plus de tord au christianisme que les athées…
Et le problème est complexe, car la Bible peut s’interpréter de différente manière, il ne suffit pas de croire qu’elle dit la vérité, il faut encore réussir à la comprendre.
Ensuite, je ne vois pas en quoi une “posture cartésienne” empêcherait de voir Dieu comme créateur, puisque René Descartes lui-même démontre l’existence de Dieu dans son fameux “Discours de la méthode”…
Mais sinon oui, je pense que la monde restera évolutionniste, puisque c’est l’accomplissement d’une prophétie.
Quelqu’un a fait un jour cette remarque très intéressante :
Si quelqu’un affirme, à propos de l’ordinateur le plus complexe du monde, ou du vaisseau spatial le plus sophistiqué, ou du dernier robot high tech, qui marche tout seul, qui obéit à des ordres basiques, que ces superbes engins se sont fabriqués tout seuls, même au bout d’un très très long temps d’évolution, tout le monde le prendra pour un fou.
Pourtant, les êtres vivants, par exemple l’être humain, sont infiniment plus complexes que ces machines les plus élaborées ; quiconque a étudié la biologie le sait : des millions de réactions biochimiques ont lieu à chaque instant, le tout avec une formidable synchronisation, dans une incroyable harmonie, aboutissant à des actions le plus parfaitement pensées, extrêmement précises et coordonnées (prenons l’exemple du footballeur reprenant un ballon de volée et marquant un but en pleine lucarne, en pleine course). Et dire que ces êtres vivants incroyablement complexes mais parfaitement organisés sont apparus tout seuls, suite à une lente évolution de millions d’années, ne serait pas plus insensé que l’affirmation précédente ?
(et bien sûr dotés d’une volonté propre et d’une conscience, la conscience du bien et du mal, qui les amènent à faire des dizaines de choix, petits ou grands, chaque jour) … tout cela, le pur produit du hasard ?
La démarche scientifique consiste à observer la Nature, à expérimenter pour reproduire les phénomènes observés lorsque cela est possible, à imaginer des interprétations les plus générales possibles afin d’expliquer les phénomènes observés, puis à observer/expérimenter à nouveau afin de réfuter éventuellement les explications trouvées.
Une telle méthode ne requiert ni ne réfute l’existence d’un principe créateur sous-jacent puisqu’elle n’en a pas besoin. Que les athées s’en servent comme point d’appui pour réfuter l’existence de Dieu, n’est pas plus condamnable qu’un croyant utilisant les nombreuses zones de mystère qui subsistent pour affirmer son existence. A chacun ses arguments…
La religion a longtemps marché sur les plates-bandes de la science et vice-versa, mais les deux sont totalement déconnectés. D’ailleurs de nombreux grands scientifiques étaient au moins théistes, si ce n’est profondément croyants (Galilée, Newton, Maxwell, Einstein, Leprince-Ringuet …).
Dommage que l’auteur de cet article (Mathieu Grousson), relayé par Dreuz, s’entête à traiter de « pseudo-scientifiques » tous ceux qui réfutent l’évolutionnisme darwinien, car certains sont de véritables scientifiques comme par exemple John C. Sanford (professeur de génétique dans la prestigieuse université Cornell aux USA) qui a écrit le livre « Genetic Entropy and the Mystery of the Genome » qui vient d’être traduit en français sous le titre « L’entropie génétique et le mystère du génome » et qui contient plus de 120 références bibliographiques (publications dans des revues scientifiques internationales).
L’immense majorité des mutations sont neutres ou délétères. Etant donné le très faible pourcentage de mutations bénéfiques (4/10 000 selon la méta-analyse de Bergman), le nombre encore plus faible de mutations augmentant l’information génétique, et la très faible pression de sélection entrainée par ces mutations bénéfiques, même les 4,5 milliards d’années d’existence de la Terre ne suffisent pas statistiquement pour expliquer un seul échelon macro-évolutif, et encore moins l’apparition de la vie elle-même !
Il y en a qui prennent leurs désirs pour des réalités. Sumer et Pharons en étaient au même point !
Je viens d’assister à des conférences à Mulhouse sur le sujet avec des scientifiques tout à fait respectables. Y participaient des gens tels que John Sanford et André Eggen.
J’en ai retenu que :
1) Darwin n’était pas un scientifique, et sa démarche n’était pas scientifique.
Ses extrapolations ayant conduit plus tard à la théorie de l’évolution n’avaient pas de fondement scientifiques.
2) La génétique a démontré qu’il y a bien des mutations mais elles sont globalement délétères.
3) Les outils de simulation génétique utilisés par les scientifiques du monde entier, montrent que pour obtenir des évolutions mineures favorables, l’age de la terre ne suffit pas pour que ces mutations puissent prendre des formes stables dans les populations.
De nombreuse réfutations de Darwin montrent que l’age de la terre n’est pas suffisant pour permettre à la génétique d’évoluer, et de créer des espèces selon le principe de l’évolution, espèces que nous obsedrvons pourtant.
Darwin et l’évolution sont donc intenable scientifiquement parlant.
La théorie de l’évolution est factuellement une croyance. Comme toute croyance, je la respecte, dans la mesure ou elle ne m’est pas imposé, et encore moins imposée comme théorie scientifique à moi qui suis aussi scientifique. Hélas, l’Europe totalitaire, a imposé cette croyance au travers de la résolution de parlement Européen 1580 de 2007. Cette Europe montre son visage totalitaire et son parti pris totalement anti-judéo-chrétien. Je note que Science et Vie démarre immédiatement avec un parti pris anti-créationiste, ce qui les disqualifie. Ils sont plus marqués idéologiquement que ceux qu’ils dénoncent.
Si l’on parle de croisade idéologique de la part des protestants anglo-saxons concernant la théorie de l’évolution, ayons l’honnêteté de parler de sainte inquisition de la part des adeptes de l’évolutionnisme contre toute personne, nombreux scientifiques inclus, qui ose le remettre en question !
On est dans la même dynamique qu’avec le catastrophisme climatique : pas grand-chose à voir avec de la science, mais bien plus avec de la politique, de l’idéologie et de la pensée unique. Et l’attitude ecclésiale ne se retrouve pas du côté des religieux .
Une vidéo qui peut en éclairer certains sur ce débat:
https://www.youtube.com/watch?v=noj4phMT9OE
Ce n’est pas par hasard que Dieu nous demande d’évoluer.
Il a semé un germe de vie sécurisé qui évolue selon son environnement : on ne peut pas mieux faire!
C’est cela vivre. Et c’est pour cela qu’on meurt : évoluer. C’est pourtant pas compliqué.
C’est un article bizarre. Plein de mythes, mi-vérités et de mensonges pures. Je comprends bien pourquoi le gars n’a pas signé son “œuvre”. Je suis courageux, mais pas téméraire – je n’ai pas eu la force de lire jusqu’au bout – tellement c’est écœurant. A commencer par les mutations (erreurs de copies, donc appauvrissement génétique, tout à fait contraire aux demande de l'”évolution”) et la sélection naturelle (qui choisi de quelque chose qui existe, mais ne peut jamais être à l’origine de quoique ce soit). Selon les expressions et la manipulation des données cela doit être un évolutionniste théiste, à mon humble avis. On ne peut lui prêter aucune confiance. A rejeter entièrement – sa présentation du créationnisme biblique est complètement erronée et il le sait. Sa présentation est complètement à côté de la plaque, bibliquement parlant. La Création et l’évolution ne peuvent jamais être réconciliées, vous choisissez soit l’une, soit l’autre; si l’une est vrai, nécessairement l’autre est fausse. A chacun de choisir.
Comme s’il fallait choisir entre les bornes positive ou négative du courant électrique pour éviter les courts-circuits?
Alors qu’il ne vous manque qu’une “ampoule” pour que la lumière soit, et vous sorte de l’obcurantisme!
Je ne vois pas de lien entre les bornes de l’électricité et la vérité et le mensonge.
Si la Bible est vraie, l’évolution est mensonge. C’est aussi simple que cela. A bopn entendeur, salut.
La bible n’est pas un traité scientifique et l’on ne peut donc en aucun cas s’en servir pour réfuter une théorie scientifique, quelle qu’elle soit. Si vous tenez à montrer que la théorie de l’évolution est fausse, il vous faudra en passer par la méthode scientifique que j’ai résumée plus haut , sans quoi vous ne serez entendu que par les les personnes de votre chapelle.
Les théories scientifiques ne sont pas des opinions et ne remettent aucunement en cause la foi des croyants.
Aucune théorie scientifique ne peut prouver ni réfuter l’existence de Dieu. Aucun livre sacré ne peut donner crédit ou disqualifier une théorie scientifique.
Cordialement
La Bible n’est pas un livre scientifique, mais elle est scientifiquement, rigoureusement exacte. Par contre, l’évolution n’est pas une théorie scientifique, elle n’est qu’une hypothèse de travail (c’est les évolutionnistes eux-mêmes qui le disent).
La science nous dit que l’homme ne maitrise que moins d’1% de la connaissance disponible. Dieu maitrise 100% de la connaissance et vous voulez nous faire croire que la raison humaine doit juger la Parole de Dieu?
Selon vos écrits, il me semble que vous êtes évolutionniste théiste. Si c’est le cas, je peux vous affirmer que votre position n’est pas théologiquement, ni scientifiquement défendable. Vous écrivez: “Les théories scientifiques ne sont pas des opinions et ne remettent aucunement en cause la foi des croyants.” C’est là où se trouve votre erreur fatale. Revenez à la Parole, elle est la vérité (Jean 17: 17).
Pour ceux qui connaissent, la démarche spirituelle et scientifique du P. Teilhard de Chardin, paléontologue, est intéressante, malgré les limites d’un certain concordisme lié à l’époque. Il a cherché à concilier l’acte créateur de Dieu avec l’évolution de la vie dans le minéral, le végétal, l’animal et surtout l’être humain, sommet du mystère cosmique.
Teilhard de Chardin : à connaître effectivement. Un grand scientifique et un grand penseur jésuite, oublié de nos lycées et universités parce que “croyant” (comme Blaise Pascal et beaucoup d’autres). Un peu reçu par ses pairs comme Galilée en son temps.
Lire : “Le Groupe zoologique humain”.