
Source : Lacroix
Le soldat romain Martin a rencontré le Christ en partageant son manteau avec un pauvre !
Martin est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison.
A 15 ans, il est enrôlé dans l’armée, une obligation que la loi romaine imposait aux fils de soldats. Envoyé en Gaule, il est affecté à Amiens. Un jour de l’an 337, alors qu’il sort de la ville, il a pitié d’un homme transi de froid. Il partage sa tunique en deux pour vêtir le pauvre. S’il ne donne que la moitié de sa chlamyde, c’est que l’autre partie ne lui appartient pas : elle est propriété de l’armée.
« Mais que faire ? Il n’avait rien que la chlamyde [manteau formé d’une pièce de tissu carré ou rectangulaire et sans coutures] dont il était revêtu; il avait déjà sacrifié le reste pour une bonne œuvre analogue. Alors, il saisit son épée, coupe le manteau par le milieu, en donne une partie au pauvre, se drape de nouveau dans le reste. Parmi ceux qui l’entouraient, quelques-uns se mettent à rire, le trouvant laid avec son habit tronqué. Mais beaucoup d’autres, plus sensés, gémissent profondément de n’avoir rien fait de semblable, alors qu’ils avaient plus de vêtements et qu’ils auraient pu vêtir le pauvre sans se mettre à nu », écrit Sulpice Sévère dans sa lettre dédicace à Desiderius.
La nuit suivante, le Christ lui apparaît en songe, revêtu de la moitié de la tunique. « Martin, encore catéchumène, m’a revêtu de cet habit », dit le Seigneur. Bouleversé, Martin décide, à son réveil, de demander le baptême.
Suplice Sévère poursuit son récit. « La nuit suivante, comme il dormait, Martin vit le Christ, vêtu de la partie de sa chlamyde dont il avait couvert le pauvre. On l’invite à regarder attentivement le Seigneur, et à reconnaître le vêtement qu’il a donné. Puis, à la multitude des anges qui l’entourent, il entend Jésus dire d’une voix éclatante : « Martin, encore catéchumène, m’a couvert de ce vêtement », Vraiment, le Seigneur se souvenait ici de ses propres paroles. Il avait dit auparavant : « Tout ce que vous avez fait pour l’un des moindres de vos frères, vous l’avez fait pour Moi » (Mt 25,40). »
Martin, évêque de Tours
C’est Hilaire, l’évêque de Poitiers, qui l’accompagne vers les sacrements et l’ordonne diacre.
Avec son aide, Martin fonde le premier monastère de la Gaule, à Ligugé, à quelques kilomètres au sud de Poitiers. Les habitants de la région le vénèrent et font tout pour qu’il devienne évêque de Poitiers, à la suite d’Hilaire. Il accède à l’épiscopat en 371.
« Quand il était à Tours pour remplir ses fonctions épiscopales, dit Sulpice Sévère, il s’était ménagé au sein de la cathédrale une cellule pour prier, méditer, et recevoir les pauvres. Un jour, alors qu’il allait célébrer une messe, l’évêque, renouvelant le geste de la porte d’Amiens, revêtit un pauvre de sa tunique, et dut porter sous son aube une grossière tunique que l’archidiacre avait achetée quelques deniers pour célébrer la messe. Au moment de bénir l’autel, seuls un des prêtres et trois moines virent jaillir de la tête de Martin un globe de feu qui s’éleva dans les airs avec un rayonnement lumineux. »
A partir de 375, Martin évangélise les campagnes tourangelles puis toute la Gaule. Il détruit les temples païens et fonde des paroisses. Doté de dons de guérison, il soigne les malades. Son action s’étend à l’Europe. A Trêves (Allemagne) ,il défend la cause d’hérétiques condamnés à mort par l’empereur Maxime.
Sur son lit de mort, il réconcilie les prêtres de la paroisse de Candes où il meurt en 397. Son cercueil est transporté par les fidèles sur la Loire pour être inhumé à Tours. Tout le long du trajet, raconte Sulpice Sévère, les bords de la Loire refleurit (c’est ce qu’on appelle « l’été de la saint Martin »). Son corps est mis en terre le 11 novembre en présence de deux mille moines et de milliers de fidèles.
Fêté le 11 novembre, il est le saint patron des commissaires, des policiers et des soldats des maréchaux ferrants et des mendiants.
aujourd’hui, les bonnes ames sont pour que l’état donne toute votre part du gateau!
et bien sur incapables de donner asile une nuit à un sdf chez eux, même s’ils ont un palais aussi grand que castelgandolfo
Castelgandolfo, c’est maintenant réservé aux migrants enturbannés invités par le père Lèche-babouches Ier ! Les pauvres et les sdf peuvent aller se faire oindre ailleurs !
il y a à Rome des accueils de nuit financés par le St Siège!
Et qui y est admis ? le plus pauvre des pauvres italiens ? peut-être quelques-uns, car le discours du pape semble surtout profiter aux “autres”, qui ne sont même pas chrétien. Sa préférence allant depuis le début de son “élection”, à ces personnes plutôt qu’aux chrétiens d’Orient MASSACRES !!! Ce pape qui dit “représenter” la Chrétienté ne la défend pas !!! Qui donc représente-t-il au juste ????
il n’y a sans doute pas beaucoup de chrétiens d’orient dans les rues à Rome…
Ne raisonnez pas comme les gérants islamiques du Croissant Rouge qui ne donnent de l’aide qu’aux musulmans – à l’exception des chrétiens…
Caritas et la Croix Rouge distribuent à tous, sans distinction d’appartenance.
Effectivement, parce que Caritas et la Croix Rouge ont une base Judéo-chrétienne et appliquent la compassion et la charité à tous, ENSEIGNEES PAR NOTRE DIEU ET SAUVEUR, CE QUI MANQUE PROFONDEMENT DANS L I…. ENVERS LES AUTRES !!!!
Et c’est pourtant vers ces derniers que se tourne le pape !!!!!!!!!!!! Quant aux chrétiens d’Orient qui ne sont pas nombreux dans les rues de Rome, c’est parce qu’ils sont TOUT SIMPLEMENT MASSACRES !!!
Leurs évêques et leurs pasteurs supplient les chrétiens d’Orient de ne pas quitter le pays de leurs ancêtres, malgré les risques de persécution, afin de ne pas laisser place libre aux conquérants musulmans.
C’est sur place qu’il faut les aider.
Absolument d’accord mais sont-ils réellement aidés par celui qui est censé les représenter sur la scène mondiale ? En fait le pape ne parle quasiment jamais d’eux………trop occupé par les autres….
non, il en parle, souvent, mais les médias ne relaient jamais.
Vous ne percevez de ses propos que ce que les journalistes ont décidé de retransmettre.
Il faut écouter les évêques catholiques et orthodoxes locaux qui n’ont pas peur de dire les choses. Là encore cela n’intéresse personne.
Cela n’intéresse certainement pas les médias à la botte de ceux qui les paient, mais cela intéresse les Chrétiens d’occident qui trouvons que nos frères ont été abandonnés, non pas de DIEU, mais des hommes….Le pape en parle souvent dites-vous, mais agit-il ?????
Peut-être que pour les musulmans l’avenir prépare quelque chose comme une linceul pour deux, car le tissu va manquer, la destruction socialo-musulmane des usines y aillant veillé
SELON LE POINT DE VUE RELIGIEUX de Gilles Donada : Le don du vêtement, un signe d’alliance
Cette attention est reprise dans le nouveau testament. L’apôtre Jacques (2, 15) rappelle vigoureusement que la foi de celui qui néglige de nourrir et de vêtir son prochain est « bel et bien morte »
Le don du vêtement a une portée symbolique : il devient un signe d’alliance. Ainsi, Jonathan donne son vêtement, et d’autres effets personnels, à David (1er livre de Samuel 18, 4) pour sceller leur amitié.
Se départir de son vêtement, c’est, au fond, donner sa propre personne à celui en fait la demande. « Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.», dit le Christ dans le prolongement des Béatitudes (Matthieu 5, 40).
Dans la Bible, vêtir celui qui est démuni, c’est le réintroduire dans la vie commune : le restaurer dans son identité et son humanité, le tirer du froid de la solitude pour le « réchauffer » au contact des autres membres de la communauté humaine.
MAIS C’EST OUBLIER que l’uniforme du soldat romain gradé ou non représentait le caractère sacré de l’empereur et de l’empire romain et dépassait la simple notion de vêtement. L’uniforme du soldat romain était donc le symbole protecteur du caractère sacré de l’empereur et de l’empire romain. Le couper ou le donner à un civil était donc une atteinte à la sûreté de l’État et du caractère sacré de l’empereur et de l’empire romain et relevait donc d’un acte de haute trahison et des sanctions les plus sévères.