
La mort de Vladimir Boukovsky, le 27 octobre dernier, a à peine été signalée dans les médias français.
S’il avait été un gauchiste, les journaux français auraient sans doute publié des articles expliquant à quel point le disparu avait vécu une vie héroïque, les chaines de télévision françaises en auraient parlé abondamment. Mais Vladimir Boukovsky n’était pas un gauchiste. Il était résolument anti-communiste et profondément attaché à la liberté de parler, de penser et de choisir. Cela le rendait infréquentable par les adeptes du sordide conformisme contemporain.
On l’a longtemps défini comme un dissident, quelqu’un qui ne se soumet pas et défend de manière intransigeante des valeurs plus hautes, quoi qu’il lui en coute, et il a été le plus connu et le plus opiniâtre de tous les dissidents au temps de l’Union Soviétique.
Il lui a fallu une extrême lucidité pour penser autrement et pour se séparer du discours officiel dans une société totalitaire. Il lui a fallu un infini courage pour oser dire et revendiquer qu’il pensait et continuerait à penser autrement. Il a été expulsé de l’université à l’âge de dix-neuf ans pour avoir critiqué les Jeunesses communistes et avoir refusé d’en faire partie. Il a un peu plus tard été arrêté et envoyé en prison parce qu’il faisait circuler des textes interdits dans le pays. Parce qu’il persistait à refuser de baisser la tête et de dire ce que les autorités voulaient qu’il dise, il est passé de la prison au camp de travail, puis à l’asile psychiatrique où il a subi des pratiques relevant de la torture. Il n’a pas cédé. Il est parvenu à faire passer des textes en Occident et a acquis peu à peu un poids symbolique aux Etats-Unis et parmi les Européens lucides. Il est devenu trop connu pour qu’il soit possible de l’éliminer physiquement, et cela lui a sans doute épargné de recevoir une balle dans la nuque.
Les dirigeants soviétiques ont décidé en 1976 de se débarrasser de lui et de l’expulser vers le monde occidental, en échange de la libération du chef communiste chilien Luis Corvalan, qui a pu s’installer à Moscou.
Vladimir Boukovsky a, lui, choisi de s’installer au Royaume-Uni, à Cambridge. Il a écrit un livre narrant sa vie en Union Soviétique “et le vent reprend ses tours : Ma vie de dissident”, puis Cette lancinante douleur de la liberté : lettres d’un résistant russe aux Occidentaux et Les pacifistes contre la paix : Nouvelle lettre aux Occidentaux. Comme les titres des deux livres qui ont suivi et la vie reprend ses tours, il a été très critique envers la gauche occidentale, envers l’aveuglement de celle-ci face aux périls totalitaires et envers ce qu’il en est venu à considérer chez celle-ci comme de la complicité avec ces périls.

Il a travaillé quelque temps à la Hoover Institution, en Californie, ce qui m’a donné l’occasion de le rencontrer, à un moment où il s’apprêtait à retourner au Royaume-Uni. La Hoover Institution est un centre de recherche conservateur où l’un de mes amis lui-même décédé (en 2015), Martin Anderson, occupait une position importante, mais elle est située sur le campus de l’université de Stanford, gangrenée par la gauche, comme la plupart des universités américaines, et l’université de Stanford venait d’accueillir et d’honorer des “chercheurs” soviétiques parmi lesquels figuraient ceux qui l’avaient envoyé et maintenu en asile psychiatrique. Il m’avait fait part de sa colère et de son dégout, et m’avait dit que la gauche américaine était sans morale ni scrupule. Je ne l’avais pas désapprouvé.
Il s’est efforcé pendant les années Gorbatchev d’expliquer que glasnost et perestroika n’étaient que des stratagèmes pour idiots utiles, et que Gorbatchev incarnait une tentative de sauvetage du système soviétique face à la stratégie mise en place par Ronald Reagan. Cela lui a valu une hostilité féroce émanant de toute la gauche occidentale, qui trouvait Gorbatchev très sympathique et prenait Ronald Reagan pour un crétin dangereux (la gauche occidentale utilise les mêmes termes aujourd’hui pour décrire Donald Trump, ce qui montre chez elle une certaine constance et montre que Donald Trump est en bonne compagnie).
Il est retourné en Russie en 1991-1992 et, en 1992, a été appelé par Boris Eltsine pour qu’il serve d’expert dans un procès opposant Eltsine au Parti Communiste d’Union Soviétique (PCUS) que Eltsine venait d’interdire.
Il a eu accès à ce moment à toutes les archives du KGB et du PCUS, et a fait, sans autorisation, des copies de milliers de documents. Il a écrit un livre basé sur ces documents, Jugement à Moscou. Il espérait que les documents permettraient la mise en place d’un tribunal équivalent au tribunal de Nuremberg, pour que soient jugés les crimes du communisme. Sa proposition n’a rencontré aucun écho. Le livre n’a pu paraitre aux Etats-Unis, car il contient des documents montrant la complicité de nombre d’Américains de gauche avec l’Union Soviétique, et l’éditeur américain (Random House), politiquement correct, voulait que Vladimir Boukovski accepte la publication d’une version expurgée, ce qu’il a refusé. Il lui a fallu des années pour sortir du contrat signé avec la maison d’édition américaine, et le livre n’a pu être publié aux Etats Unis que voici quelques mois.

Vladimir Boukovsky a, pendant les années Poutine, donc jusqu’à sa mort (puisque Vladimir Poutine, lui, est toujours là), combattu l’autoritarisme poutinien au côté de gens tels que Garry Kasparov.
Il a publié en 2004, avec Pavel Stroilov, un livre important, que j’ai cité dans mes propres livres, et tout particulièrement dans Comment meurt une civilisation : L’Union Européenne, une nouvelle URSS (titre original : EUSSR) dans lequel il explique les similarités entre le pouvoir totalitaire qu’avait la nomenklatura soviétique et le pouvoir totalitaire dont tente de se doter une nomenklatura européenne. Le livre a bien sûr, été ignoré par les médias.

Vladimir Boukovsky avait soixante-seize ans. Il fait partie de ceux qui m’ont appris à résister à l’air du temps et au politiquement correct, et à placer au-dessus de tout, toutes les valeurs de liberté et l’éthique qui doit être inhérente à tout travail intellectuel digne de ce nom, et qui implique de ne jamais transiger avec la vérité.
L’un des livres qui sont dans mon ordinateur et qu’il me reste à publier est mon autobiographie. Je l’ai appelée Dissident, car c’est ce que j’ai été toute ma vie. J’ai prévu de dédier le livre, lorsqu’il paraitra, à cinq personnes, Vladimir Boukovsky est l’une de ces personnes. Ce sera de ma part un humble, très humble hommage.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Merci, Guy Millière, pour ce brillant article.
Les véritables esprits libres ont toujours beaucoup de monde contre eux.
Paix à son âme.
V. Boukovsky, vrai résistant, méritait en effet, cet hommage,
Monsieur. Merci de le lui avoir rendu. Merci aussi pour les
titres de ses oeuvres, à faire connaître, de toute urgence.
Votre hommage à Vladimir Boukovsky me touche car c’est la lecture d’un de ses écrits qui, en 1976 ou 1977, a provoqué un déclic dans ma conscience.
Je vais sans aucun doute me procurer Jugement à Moscou – pour commencer.
Je l’aurais volontiers acheté via Dreuz si cela avait été proposé.
Impressionnant, aucun journal francophone n’en parle ici sur le moteur de recherche google il n’y a que Dreuz et les Observateurs reprenant votre article qui publient la mort de Vladimir Boukovsky. Heureusement que vous êtes là. Merci! C’est terrifiant qu’un homme de ce courage soit rayé de la majorité de l’information européenne, en fait cela reflète bien ce vide constant qui est rempli par sinon les plus médiocres surtout les plus méchants.
Prix à payer pour la dissidence, la véritable dissidence !!!! Le dissident reste incompris de la masse écrasée, masse malgré tout “aux ordres” de Folchoche qu’elle soit première version, ou seconde version (la Folcoche “libérale” de Macron) !!!
Merci pour cet hommage et les références à lire!
je m’excuse a toute ma famille Dreuzien car j’ignorais l’existance de ce géant de la liberté , mon ami tu peux reposer en Paix car au États Unis il y a un Président qui est aussi fort que toi et il ce bat comme un chien pour préserver la liberté de tous …. car au USA il y a aussi malheureusement la mentalité socialiste en progression
“Un grand combattant de la liberté”… on notera le paradoxe du joug qui libère à travers ce commentaire https://www.dreuz.info/2019/10/31/mettre-en-doute-que-le-progressisme-apporte-le-progres/#comment-774182
pour mémoire Boukosvski nous prévient :
https://www.youtube.com/watch?v=KHOuc12J4W4
Je me suis aussi battu (indirectement) en Russie contre le communisme et dis aussi merci beaucoup pour cette considération.
Pour moi, c’est à pleurer que les livres de Boukovsky aient été si peu lus chez nous. La plupart des gens ne s’intéressent qu’à leur petite vie, la société est pas unie, elle se désagrège malgré les difficultés qui devraient être communes à chacun en prenant soin de nos concitoyens (je n’aime pas beaucoup ce mot mais je ne peux pas mettre non plus le mot paysans !).
Vladimir Boukovsky, né le 30 décembre 1942, est un ancien dissident soviétique qui a passé 12 ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique). Il est le premier à dénoncer l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en Union soviétique. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán.
Il s’est installé au Royaume-Uni pour terminer sa carrière (sociologue) à l’université de Cambridge.
Il est décédé le 27.10.2019
*******
Alexandre Zinoviev: La société communiste est un véritable paradis pour les parasites.
Alain Besançon (La normalité du communisme selon Zinoviev) : Le communisme fournit aux individus des plaisirs inférieurs, mais qui n’en sont pas moins des plaisirs. Si, préalablement avilis, les hommes finissent par se plaire dans la paresse et l’irresponsabilité crasses, s’ils finissent par aimer une vie végétative de clochard, d’asilaire ou de relégué, le socialisme leur donne d’infinies possibilités de les réaliser. La loi du moindre effort qui aboutit au socialisme règle aussi le socialisme. Une fois qu’on y est, on n’a plus envie d’en sortir et l’on tâche seulement d’aménager sa bauge confortablement.
« 95% des intellectuels français étaient marxistes ou marxisants d’une façon ou de l’autre.»
Ces intellectuels ont attendu que le système s’écroule pour se poser des questions. (…) J’ai vu des intellectuels français, avec lesquels je me rendais en Pologne au début des années 90, se jeter sur les Polonais en leur demandant comment ils allaient concrétiser enfin le marxisme démocratique – les Polonais les regardaient avec un tel mépris que j’en étais honteuse pour la France.
*****
Quelques citations de Boukovsky :
Boukovsky: Le socialisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale.
Boukovsky: Sous couvert de construction européenne, le socialisme est en marche sur le Vieux Continent”.
“Les bolcheviks ont dû exterminer quarante millions de personnes avant de parvenir à établir leur monopole de la pensée. En Europe il a été accepté sans que personne n’ait tiré un seul coup de feu. C’est étonnant. Le fait de ne plus voir le débat politique qu’au travers du prisme de ce qui est “correct” – et de ce qui ne l’est pas – représente pour moi la plus grande menace contre la liberté depuis l’effondrement du communisme”.
S’il est difficile de prévoir précisément quand, l’Union européenne s’effondrera à son tour :
“Il est probable qu’elle va continuer de s’étendre de manière incontrôlable. Elle sera incapable de s’arrêter jusqu’à ce qu’elle tombe d’épuisement, comme son prédécesseur”.
Avec le risque qu’elle nous enterre “sous ses décombres, dans une situation économique catastrophique”.
Ne peut-on pas la réformer ?
“En fait, les structures et les concepts socialistes sont irréformables. Ils ne peuvent que s’effondrer sous le poids de leurs propres contradictions, comme l’Union soviétique elle-même. Mais cela ne se fait qu’au terme d’une longue évolution, lorsqu’il ne reste plus une goutte de combustible pour entretenir encore la fiction que la machine avance et que son idéologie constitue l’horizon insurpassable de l’humanité.”
Boukovsky: Il est étonnant qu’après avoir enterré un monstre, l’URSS, on en construise un tout autre semblable, l’Union Européenne.
Boukovsky: L’expérience soviétique a permis une conclusion tout à fait inattendue : nous avons pu constater que les biens, la propriété ne sont nullement une valeur matérielle, mais au contraire spirituelle. Pour l’immense majorité, c’est plus exactement un moyen d’expression, de réalisation de soi.
Boukovsky: L’égalité est un état artificiel qui demande à être constamment entretenu d’une manière artificielle. Les hommes ne sont pas égaux par définition.
Boukovsky: Si la loi exige que chaque paquet de cigarettes porte la mention “Le tabac est nocif pour votre santé”, pourquoi ne pas proposer un projet de loi qui rende obligatoire de mentionner sur la couverture de chaque livre marxiste : “L’application de cette théorie a entraîné la mort de plusieurs dizaines de millions d’hommes au cours des derniers soixante ans” ? Un tel projet de loi ne serait pas compris, car le marxisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale.
Boukovsky: (…) en U.R.S.S., l’homme a systématiquement tort, l’État toujours raison. Ici (en Occident), l’homme est persuadé qu’il a le droit d’être toujours heureux.
Boukovsky: L’une des conséquences les plus néfastes du socialisme est que l’homme y est amené à se démettre de ses responsabilités, à s’en remettre en tout l’État, ce qui équivaut à renoncer en même temps à sa liberté.
Boukovsky: Le gonflement de l’appareil bureaucratique est l’un des traits immuables du socialisme.
Boukovsky: Il n’existe pas un seul État socialiste dont les habitants ne cherchent pas à fuir.
Boukovsky: … c’est là le plus important dans l’expérience socialiste – il s’agit d’un processus irréversible. Il est impossible de réinculquer aux gens des habitudes de travail. Il faut pour cela un changement de génération. Il est impossible de supprimer des avantages que les gens considèrent comme acquis.
« Il n’est pas, pour un homme sain d’esprit, écrit Boukovsky dans sa Lettre ouverte à quelques psychiatres d’Amérique, d’Angleterre, de Hollande, du Canada et d’Israël, datée du 28 janvier 1971, de destin plus effrayant qu’un séjour illimité dans un asile psychiatrique» (p.24)
Une nouvelle maladie mentale en URSS: L’opposition est publié en France dans la collection combats aux éditions du Seuil en 1971.
Boukovsky: Je crois que toute idéologie de masse est mauvaise car elle fournit à l’homme des alibis faciles, lui permettant de suivre ses instincts les plus bas au nom d’objectifs « nobles ».
Boukovsky: (…) les chrétiens se proposaient de partager volontairement leurs propres biens, alors que les socialistes veulent partager de force les biens d’autrui.
Boukovsky: Les variations du baromètre politique n’existent qu’en Occident. Chez les Soviétiques, c’est le gel éternel.
Boukovsky: L’une des leçons que l’on peut tirer du siècle dernier est que toutes les utopies finissent par établir leur propre goulag.
Boukovsky: Le capitalisme n’existe pas, je ne l’ai pas rencontré.
Ceux qui m’ont appris à résister aux sirènes de la gauche, c’est dans un premier temps André Gide (Retour de l’URSS), ensuite vient Alexandre Solzhenitsyn. Parmi les politiques, Margaret Thatcher et Ronald Reagan. J’ai découvert Tocqueville, Ayn Rand et Vladimir Boukovsky plus tard. Sans oublier les enseignements du Christ que la gauche déteste bien évidemment. Bel hommage du Professeur Millière à un grand homme !
@ Patrick Boulechitey.
Salut ami Dreuzien. Je crois que l’on pourrait ajouter à votre liste Viktor KRAVTCHENKO, transfuge et dissident Russe qui a réussi à quitter l’URSS et à demander refuge aux Etats-Unis après la Seconde Guerre Mondiale.
” J’AI CHOISI LA LIBERTE”, son livre, d’abord publié en anglais à New York en 1946, puis traduit partout en Occident, a remporté un énorme succès, notamment en France. Cet ouvrage a été le premier à informer l’opinion des pays non communistes de la réalité en URSS: les famines organisées,les exécutions de masse et l’existence du Goulag.
Le témoignage de ce précurseur de Solzhenitsyne avait à sa parution en France fait l’objet d’attaques frénétiques de la part du Parti Communiste Français et de tous les gauchistes de l’époque, déja présents dans les principaux rouages du pays.
Grand merci à vous ! Je ne connaissais pas vraiment. Dans ma courte liste, j’ai omis Alexandre Zinoviev dont j’avais assisté à une conférence au Palais des Congrès de Bruxelles en 1984. C’était dans le cadre des Grandes Conférences Catholiques. Mais les écrivains-philosophes que j’ai cités ont absolument tous eu en moi un effet de vaccination contre le socialisme et ses avatars. Le Retour de l’URSS de Gide, je l’ai lu en 1982, j’avais 17 ans. Grâce à Gide, je n’ai jamais eu cette maladie des ados qui veut que ceux-ci voient le monde sous l’angle bisounours. Mais encore une fois merci à vous pour cette référence ! Comme son fils, je crois que Viktor Kravchenko a été assassiné par le KGB ou des proches de cette organisation criminelle. Il n’est pas le seul. On pense à Boris Berezovsky, à Boris Nemtsov, au général Lebed, au journaliste d’investigation Artyom Borovik, à Anatoly Litvinenko ou encore aux Skripal qui l’ont échappé de justesse ainsi que l’ancien président ukrainien Viktor Youchtchenko.
Pour Viktor KRAVTCHENKO, voir aussi:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Kravtchenko_(transfuge)#Biographie
https://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2007-3-page-85.htm#
Mille fois bravo pour cet article .Puisse t’il etre connu du plus grand nombre .
Malheureusement notre pays est dans le goulag de la culture gauchiste , la droite y compris , en est atteinte .Les Polonais semblent l avoir compris ,et les hongrois aussi mais pas les français. Je crains que notre pays soit fini à moins que Dieu fasse un miracle pour reveiller ce peuple .
Le « goulag intellectuel » sera balayé, comme tous les autres. C’est une question de temps.
Merci pour cet hommage à un grand homme, Vladimir Boukovsky, dans un monde politique et médiatique de nains de jardin…
FS
Et malgré qu’il ait prévenu le monde, l’Europe est tombée dans la souricière………..
Vladimir Boukovski – L’Union européenne : la nouvelle URSS
https://www.agoravox.tv › tribune-libre › article › vladimir-boukovski-l-u…
En 2005 déjà, l’ex-dissident russe Vladimir Boukovsky …
https://www.kontrekulture.com › video › en-2005-deja-l-ex-dissident-russe-…
Son article publié après le vote sur le Brexit :
“As soon as Ukraine got rid
of the USSR’s yoke,
it started asking to join the EU.
That is incredibly stupid!”
https://docs.google.com/document/d/10ugir80jjqM7Hc64LsnX-sGAiAyOMp616QWOjtqEyfw/edit?usp=sharing
Merci pour cet hommage. Dans ma jeunesse j’ai eu la chance de rencontrer Cornelia Gerstenmaier ( Wiki) à Bonn. Elle avait écrit un livre en 1972 “Der unbequeme Zeuge”, peut-être traduit “Le témoin non-agréable”, c’était Wladimir Bukowskij. Dans Mon école catholique, supporté par les soeurs, nous avons demandé des signatures pour les listes en faveur de Bukowskij avec but l’embassade russe à Bonn-Bad Godesberg. Les listes étaient rare à l’époque comme moyen de protest. Toujours supporté par Gerstenmaier. Le courage de Bukowskij était extraordinaire et je me suis étonnée qu’il n’y avait que quelques petites notations médiales. M. Millière a montré un respect digne. RIP.
Il est probable que ovama le roi des bacances et ses admiratrices du genre en temps réel, ne doivent pas aimer sa couleur
Vladimir Boukovski, je ne connaissais pas tous les livres écrit par ce grand personnage amoureux de la liberté, mais un de ses livres m’avait marqué: L’Union Européenne, une nouvelle URSS, et souvent sur Dreuz lorsqu’il y avait un article sur l’Europe devenue totalitaire et ses dérives antidémocratiques, je citais toujours en exemple ce livre prémonitoire. Que ce grand homme repose en paix et merci à vous M. Milliere de nous l’avoir si bien décrit .
J’ai beau vérifier et revérifier: pas d’article sur Boukovski dans Le Figaro, alors que L’Humanité (!!!) s’en est fendu d’un, certes bref. Stupéfiant ! Je savais que ce journal (je parle du premier) était de la m…, mais je ne savais pas encore à quel point.