Publié par Magali Marc le 1 décembre 2019

Jerry Nadler, le président de la commission judiciaire de la Chambre des Représentants a invité Donald Trump à «participer» à une audition le 4 décembre, qui marquera l’ouverture d’une nouvelle phase de l’enquête en destitution ouverte à son encontre. Cette commission est chargée de rédiger les articles de mise en accusation du président américain. Certains analystes pensent que le président ne devrait pas tomber dans ce piège.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Joel B. Pollak*, paru sur le site de Breitbart, le 29 novembre.

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La Maison-Blanche devrait boycotter la farce d’Impeachment de Jerry Nadler

Le président de la commission judiciaire de la Chambre des Représentants, le Représentant Jerry Nadler (Démocrate de NY) a invité le président Donald Trump à participer aux prochaines audiences de sa commission sur la destitution tout en étant représenté par un avocat.

Il s’agit d’une ruse conçue pour faire croire aux médias que les Démocrates offrent à Trump un processus équitable.

Le président doit refuser et continuer à refuser toute participation à une enquête illégitime qui viole tous les précédents et toutes les garanties légales.

Dans sa lettre du 26 novembre au Président, Nadler affirme que : « Ces procédures, et les privilèges qui vous y sont accordés, sont conformes à celles utilisées par le Comité lors des enquêtes de destitution de Richard Nixon et de Bill Clinton.»

C’est un mensonge par omission. Ces enquêtes de destitution ont été entièrement traitées par la Commission judiciaire de la Chambre. Tous les témoins qui étaient convoqués devant la Chambre des Représentants avaient pu être interrogés par les conseillers légaux du président de l’époque.

Dans l’enquête visant Donald Trump, les Démocrates ont délégué le Comité du renseignement de la Chambre – entre autres – pour s’occuper de la phase initiale d’établissement des faits de l’enquête. Ils l’ont fait parce que le Comité du renseignement pouvait utiliser le système spécial d’information compartimentée (SCIF), que les Républicains ont convenu d’appeler « le sous-sol d’Adam Schiff ». Là, Schiff et son comité pouvaient «auditionner» des témoins et contrôler la circulation de l’information.

Le président du Comité du renseignement de la Chambre, Adam Schiff a abusé de son pouvoir, notamment en dissimulant des preuves disculpantes comme la transcription de la déposition de Mark Sandy, fonctionnaire de l’Office of Management and Budget (OMB). Sandy a témoigné lors d’une audience à huis clos que la seule raison pour laquelle les représentants de l’OMB ont entendu parler de la suspension de l’aide américaine à l’Ukraine était que Trump craignait que d’autres pays ne contribuent pas.

Schiff n’a publié cette transcription qu’après les audiences publiques.

La Maison-Blanche n’a jamais été représentée à aucune de ces auditions et, contrairement aux précédentes, les Républicains n’ont jamais pu s’opposer à ce que certains témoins soient appelés par les Démocrates.

C’était l’étape critique au cours de laquelle le Président aurait eu avantage à être représenté par un avocat. Cependant, ces témoins ne seront pas rappelés par la Commission judiciaire de la Chambre, de sorte que le président et son conseiller juridique ne pourront probablement pas les interroger.

Au lieu de cela, les «témoins» que Nadler prévoit convoquer discuteront des « bases constitutionnelles de la destitution présidentielle ». En d’autres termes, il s’agira d’avocats et d’universitaires qui discuteront de la question de savoir si les «actions alléguées» de Trump sont susceptibles d’être mises en accusation.

L’audience de Nadler part du principe que le Président a fait quelque chose de mal, sans lui permettre à lui ou à ses avocats de remettre en question le fondement (non) factuel de cette présomption. Rien n’indique que les témoins seront rappelés.

Pour couronner le tout, Nadler terminait sa lettre par une mise en garde à l’effet que le président devra se comporter avec «décorum», en accord avec la «nature solennelle» de la destitution. Et il a ajouté une menace : si le président continuait à refuser de participer, ou de retenir des témoins et des documents, le comité « utiliserait des  voies de recours  appropriés ».

Nadler ne veut pas attendre que les tribunaux règlent la question de l’équilibre des pouvoirs : il choisit de faire passer la punition d’abord, et la Constitution ensuite.

L’audience de Nadler n’est pas une procédure «solennelle», mais une farce – une «parodie», pour reprendre le mot que Schiff a utilisé pour expliquer pourquoi il a lu une fausse version de la transcription de la fameuse conversation entre Trump et le président ukrainien.

À l’instar des procès simulés en Chine ou en URSS, les audiences de Nadler simuleront la procédure établie afin d’occulter le fait que l’issue est prédéterminée.

Le Président Trump a le devoir de boycotter ces audiences et, ce faisant, de défendre la présidence et la Constitution elle-même.

*Joel B. Pollak est rédacteur en chef de Breitbart News. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts en études sociales, en sciences de l’environnement et en politiques publiques du Harvard College et d’un doctorat en droit de la Harvard Law School.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source :

https://www.breitbart.com/politics/2019/11/29/blue-state-blues-jerry-nadler-white-house-lawyer-should-boycott-impeachment-farce/

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