Trotsky était un tueur de masse, brutal, qui ne s’opposait à la répression politique que lorsqu’elle visait ses compagnons communistes.
Il s’opposait à Staline en partie parce qu’il pensait que Staline n’était pas assez répressif. Toute admiration pour Trotsky est tout à fait déplacée, perverse même.
Le mal à l’état pur de Trotsky brille encore à travers lui. Ça ne le dérangeait nullement que l’Etat socialiste affamait les êtres humains. Il fut même ravi d’exercer ce pouvoir quand il fonda et dirigea l’Armée rouge. Trotsky n’était indigné que lorsque l’Union soviétique tournait sa puissance totalitaire contre ses compatriotes communistes.
- Trotsky a été directement responsable de la mort de centaines de milliers d’innocents pendant l’ère du Communisme de guerre (1918-21).
- Avec Lénine, Trotsky (et non Staline) établit le système du Goulag, la police secrète et d’autres grandes et belles institutions humanitaires de la répression soviétique.
- Trotsky a également joué un rôle de premier plan dans l’ingénierie de la première collectivisation de l’agriculture soviétique — qui a conduit à une famine délibérément provoquée, laquelle a tué plusieurs millions de personnes. Le livre de Richard Pipes (le père de Daniel Pipes) intitulé Russia Under the Bolshevik Regime* (La Russie sous le régime bolchevique) traite du rôle de Trotsky dans ces atrocités et dans d’autres.
Au risque de faire hurler les manichéens qui raisonnent exclusivement en termes de bien ou mal, et aussi monstrueux que Staline ait été, il est bien possible que la Russie et le monde auraient bien plus souffert encore si Trotsky l’avait vaincu à la fin des années 1920.
Trotsky, rappelons-le tout de même, a rompu avec Staline — les deux se détestaient — en grande partie parce qu’il pensait que Staline n’allait pas assez loin dans la répression des « éléments bourgeois », dans la collectivisation de l’agriculture (qui a finalement conduit à une famine encore plus grande) et la promotion de la révolution communiste à l’étranger.
Certes, Trotsky était moins intéressé que Staline à purger les camarades du parti. Il a même critiqué Staline pour ses purges. De là à l’encenser… Car les autres, il ne voyait aucun inconvénient à les “purger”. Et pour le peuple, la vie aurait probablement été encore bien pire qu’elle ne le fut.
Après son exil, Trotsky critique le communisme façon Staline, et affirme que sa version, le trotskysme, aurait apporté l’idée prolétarienne. Les idiots utiles croient ça, sans réaliser que de la théorie à la pratique, il existe un gouffre, et que ce gouffre, si celui qui ne le voit pas possède le pouvoir, il s’y engouffre, et avec lui le reste du peuple.
Il est à noter que le nom de Trotsky est largement omis dans les articles qui reconnaissent les effets négatifs et criminels du communisme. A les lire, Trotsky existe à peine, après l’implantation de l’armistice bolchévique en 1918. La réalité est bien différente, et une savante réécriture de l’histoire demande à être entreprise.
Voici quelques pistes de réflexion…
Le désastre économique de Trotsky a créé la misère, la famine et la mort de millions
- Pendant la guerre civile et la phase de Communisme de guerre du régime soviétique, Trotsky était clairement l’homme numéro deux à côté de Lénine.
- Il fut l’un des cinq premiers membres du Politburo lors de la création, en 1919, de l’instance dirigeante du Parti communiste.
- En matière de pouvoir intellectuel et d’efficacité administrative, il était le supérieur de Lénine et n’hésitait pas à être en désaccord avec lui, mais il manquait de facilité dans la manipulation politique pour gagner les décisions du parti.
- Trotsky prit une part importante au lancement du Comintern en 1919 et rédigea son manifeste initial.
En 1920, Trotsky, dont le rôle et l’influence politique est aujourd’hui minimisée à outrance pour donner à croire que le communisme a été perverti par Staline, et que la version Trotsky du socialisme aurait apporté bonheur et épanouissement sur Terre, se tourna vers la « reconstruction » économique de la Russie, tout en conservant son poste de commissaire de guerre. Il s’efforça d’appliquer la discipline militaire à l’économie, utilisant les soldats comme des armées de travail, et tentant de militariser l’administration du système de transport. Un désastre.
Au cours de l’hiver 1920-21, des dissensions généralisées ont éclaté au sujet des politiques du Communisme de guerre, non seulement au sein de la population, mais aussi parmi les dirigeants du parti. L’enjeu de la controverse était le rôle futur des syndicats.
- La gauche utopique voulait que les syndicats administrent l’industrie.
- Lénine et l’aile prudente voulaient que les syndicats se limitent à superviser les conditions de travail.
- Trotsky et ses partisans voulaient que les syndicats représentent l’autorité centrale.
Trotsky se servit de la faim pour conserver le pouvoir. Affamer le peuple était son arme de torture et d’assouvissement.
” L’ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, a été remplacé par un nouveau » écrit Trotsky dans La Révolution trahie*, et c’est : « qui n’obéit pas ne mange pas ». Trotsky ajoute : « Lorsque le seul employeur est l’État, cela signifie que l’opposition connaît la mort par une famine lente ». Et bien entendu, Trotsky était en faveur d’un Etat qui contrôle tous les aspects de l’économie et d’un système économique où l’Etat est le seul employeur — ce qui permettait d’offrir une mort lente aux opposants par la famine — un délice d’humanisme.
La nouvelle politique économique
Le socialisme d’Etat radical institué au début de la Révolution russe par Trotsky et Lenine exigeait le contrôle du gouvernement sur toute l’industrie, et obligeait les agriculteurs à remettre leurs produits au gouvernement pour redistribution. A l’époque, les fermiers représentaient 80 % de la population.
Trotsky et les siens ne s’intéressaient pas tant à la production agricole qu’à sa répartition, et pour cela, il n’est jamais venu à l’esprit de ces demeurés mentaux qu’en massacrant et en envoyant au Goulag les agriculteurs récalcitrants, ils privaient le pays des meilleurs cerveaux capables de nourrir le pays — qui en fait, aurait pu nourrir toute la planète, dans un environnement libéral.
- La famine fut causée par la collectivisation forcée des fermes privées par le gouvernement Lenine/Trotsky – et la réquisition forcée du grain.
- Les producteurs, qui n’étaient pas rémunérés pour leur travail, cessèrent de travailler, ce qui entraîna des pénuries généralisées.
- Les meilleurs fermiers furent assassinés ou envoyés pourrir dans des camps de travail forcé.
- Des quotas exorbitants de céréales furent fixés par le gouvernement soviétique, et les céréales furent collectées sans rien laisser aux paysans, entraînant une famine massive — surtout en Ukraine, dans le Caucase du Nord ou le Kazakhstan.
- A sa suite, le gouvernement Staline ne fit rien pour apporter des secours ou ajuster les quotas.
Je vous encourage à faire le parallèle avec les demeurés mentaux contre Black Friday. Ils manifestaient hier devant les centres commerciaux et les entrepôts Amazon pour empêcher le public de consommer les promotions et les soldes du Black Friday. La similitude s’arrête seulement au fait que ceux-là n’ont pas le pouvoir d’imposer leur vision à l’économie entière. S’ils l’avaient comme Trotsky, Lenine et Staline l’avaient, ils feraient subir aux Français, par leur criminelle stupidité et leur aveuglement d’illuminés, ce que les trois ont fait au peuple russe.
La politique économique de Trotsky était évidemment impopulaire parmi les paysans et les ouvriers, et après l’effondrement économique, Lénine a commencé à vouloir imposer sa Nouvelle Politique Economique (NPE).
Il s’agissait, et on retrouvera l’idée en Chine, d’un capitalisme limité contrôlé par l’Etat, et de taxes seulement partielles sur les produits agricoles.
Staline, à qui les communistes contemporains ont accepté — à contrecœur parce qu’ils ne pouvaient plus les nier — de faire porter le chapeau des crimes de cette idéologie de mort, anti-nature, en reprenant l’accusation de Trotsky qu’il s’agirait d’une perversion du communisme, a en réalité soutenu la NPE, estimant qu’il était nécessaire de renforcer l’Union soviétique et de protéger la révolution. La plupart des chefs de parti ont également approuvé.
1921, la famine Povolzhye
La famine russe de 1921, aussi connue comme «Povolzhye», a commencé au début du printemps 1921 et a duré jusqu’à 1923. Elle a tué environ 6 millions de personnes, affectant principalement les régions de la Volga et de la rivière Oural.
La famine a été provoquée par une combinaison d’effets. Les sécheresses intermittentes de 1921 ont exacerbé les erreurs de la politique économique centralisée de Trotsky.
À la fin de 1921, la santé de Lénine s’est détériorée. Il est absent de Moscou pour de plus longues périodes de temps, et le régime est dirigé par Trotsky, numéro deux du pays. Lénine a trois accidents vasculaires cérébraux entre le 25 mai 1922 et le 9 mars 1923, ce qui a causé sa paralysie, la perte de la parole et enfin sa mort le 21 janvier 1924.
L’historien russe Vladimir Cherniaev résume les principales contributions de Trotsky à cette « révolution » russe :
Trotsky porte une grande responsabilité à la fois pour la victoire de l’Armée rouge dans la guerre civile et pour l’établissement d’un État autoritaire à parti unique avec son appareil destiné à réprimer impitoyablement la dissidence….
C’était un idéologue et un pratiquant de la « Terreur Rouge ».
Il méprisait la « démocratie bourgeoise », il croyait que la mollesse et la faiblesse détruiraient la révolution, et que la suppression des classes de propriétaires et des opposants politiques libérerait l’espace politique pour permettre l’épanouissement du socialisme.
Il a été l’initiateur des camps de concentration, des camps de travail obligatoires, de la militarisation du travail, et de la prise de contrôle des syndicats par l’État.
Trotsky était impliqué dans de nombreuses pratiques qui allaient devenir la norme à l’époque stalinienne, y compris les exécutions sommaires.
https://books.google.com/books?id=NAZm2EdxKqkC&pg=PA191
Le gouvernement de Staline a continué, peut-être par manque de compréhension ou délibérément, et n’a rien fait pour atténuer la famine.
1932, l’Holodomor ou le génocide de 10 millions d’Ukrainiens par la famine
10 ans après la révélation par Soljenitsyne de l’ampleur du génocide en Ukraine, les négationnistes niaient encore son existence. L’ouverture des archives russes, en 1991, les fit taire, même si la Russie, jusqu’à ce jour, à l’instar de la négation du génocide arménien par la Turquie, continue de nier.
Une question est cependant toujours débattue : qui de Staline ou de Trotsky est le vrai responsable de la mort de 10 millions d’Ukrainiens par la famine.
- En 1929, Trotsky a été éjecté du pouvoir par Staline et exilé en Turquie jusqu’en 1933, date où Daladier lui offre l’asile en France. Les apparences ne semblent donc pas le rendre responsable de ce génocide.
- Se pose cependant la question de savoir si la famine a été industriellement organisée et décidée par Staline (1), ce que prétend Trotsky, qui critique les méthodes de Staline dans une lettre publiée en 1939 (2), ou si elle découle du collectivisme trotskyste, du fait que de tels traitements étaient également imposés ailleurs et précédemment en URSS.
“Pour le pur mal meurtrier, il n’y a jamais eu de force comparable au communisme et à Léon Trotsky… jamais auparavant ou depuis lors un peuple n’a construit une vaste industrie de la mort dans le seul but de rassembler et détruire chaque membre d’un autre peuple. Les bolcheviques, sous les ordres et sous la direction de Trotsky, ont tué tant d’Européens que le nombre de morts dépasse les 100 millions. »
Jeff Jacoby, The Boston Globe, 7 décembre 1995
Conclusion
Alors que les capitalistes occidentaux étaient accusés par les communistes de se nourrir sur le dos du peuple avec les bas salaires, la Russie de Trotsky et Lénine, puis celle de Staline, ne nourrissait pas le peuple russe. La Russie a plus de terres arables que tout autre pays. Elle aurait pu facilement nourrir la planète entière.
Le contexte ne reflète pas bien pour Trotsky, cet homme qui est encore admiré par de nombreux gauchistes et même par quelques anciens conservateurs de gauche.
Paraphrasant Robert Service : “Il y a encore de la vie chez le vieux Trotsky. Si le pic à glace ne l’a pas achevé, j’espère que cet article y contribuera.”
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- Des documents déclassifiés, tels que des décrets gouvernementaux, montrent que la bureaucratie imposait des mesures punitives draconiennes aux villages qui ne respectent pas les quotas de production céréalière — y compris la confiscation de toute la nourriture et l’interruption complète des approvisionnements.
- https://www.marxists.org/archive/trotsky/1939/04/ukraine2.htm
*En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.
Je pense souvent à nos trotskistes français messieurs Jospin Cambadelis et beaucoup d’autres qui se disent encore humanistes je n’ai jamais compris cet engouement pour la gauche à cause de cela …. tous ces gens n’ont-ils pas de mémoire n’ont-ils pas de cœur ? je frémis encore en lisant toutes ces horreurs qu’ont fait subir au pauvre peuple ces monstres bolcheviques… beurk non jamais je ne pourrais me dire une femme de gauche
Moi non pus je ne me dirai jamais femme de gauche (d’une part, je ne suis pas une femme – mais il paraît qu’aujourd’hui, c’est simplement parce que je ne le veux pas, et d’autre part et surtout, la cauche : beurk beurk beurk !
Excellent article témoignant d’une véritable érudition.
Question: comment peut-on encore se dire Trotskyste à l’heure actuelle? Trotsky, c’est le premier triumvirat avec le rouquin fanatique (Lénine) et le gros cinglé (Staline). Ce serait comme dire je suis “Rohmiste”, “Himmleriste” ou “Goebbelsiste”. Pourquoi toujours cette différence de traitement alors qu’absolument tous les régimes communistes, sans exception, sont criminels de masse, voire génocidaire (ex. Holodomor en Ukraine).
Excellent article, comme toujours, de Jean-Patrick Grumberg, à propos du livre de Richard Pipes.
A cet indispensable ouvrage, il serait bon d’ajouter, un jour, la publication des échanges épistolaires entre le dit Trotsky et Ernst Rohm, le nazi rouge, en qui Trotsky voyait celui par qui le communisme pouvait advenir en Allemagne.
Comme cela, la messe serait dite.
Trotsky, Staline, Mao, Pol Pot de “grands bienfaiteurs” de l’humanité, dont Greta va pouvoir s’inspirer, elle qui voudrait réduire la population terrestre à 500.000.000 d’ âmes !!!
@ flèchebleue
Vous pouvez ajouter leurs fidèles descendants Ceaucescu, Castro, Chavez, Maduro, Lula, Mahmoud Abas, et Robert Mugabe.
Ah, le couple Ceaucescu! Il me fait tellement penser à celui de l’Elysée, regardons bien les photos;
https://femherbier.hypotheses.org/636
https://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Brigitte-Macron-avec-Emmanuel-c-est-officiel-ils-ont-adopte-3522617
Autre nom : TORTIONNAIRE DICTATEUR !
“Trotsky porte une grande responsabilité à la fois pour la victoire de l’Armée rouge dans la guerre civile et pour l’établissement d’un État autoritaire à parti unique avec son appareil destiné à réprimer impitoyablement la dissidence…. ”
Il n’y a jamais eu de GUERRE CIVILE, c’est une pure invention.
En 1917, 20 Millions de soldats russes ont été démobilisés et sont rentrés chez eux sans armes.
L’armée russe qui subsistait est devenu l’armée rouge aux ordres du pouvoir légitime de la Douma, rapidement aux mains des Bolcheviques.
L’armée rouge avait toutes les armes lourdes, mitrailleuses, canons… Les quelques 4000 officiers qui ont voulu résister (divisés entre 4 bandes sans arme lourde)… ont offerts une résistance désespérée et sans aucun espoir.
Lorsqu’ils ont pu fuir à l’étranger, le Komintern les a encore poursuivi, en ordonnant aux communistes locaux de les assassiner, aux syndicats locaux de les empêcher de trouver du travail…
Les 20 Millions de morts sont juste dus à la volonté des Communistes de nettoyer la Russie de tous ceux qui potentiellement n’adhérerait pas à la cause…
parlons donc de notre plus célèbre trotzkiste national, monsieur Mélenchon. Voici, sous la plume de François Heilbronn :
“Il faut écouter ce que disait Daniel Cohn-Bendit sur Europe 1 en mars 2014, lui qui a bien connu les trotskistes de l’OCI. Voici ce qu’il nous dit sur le fonctionnement de ce groupuscule «Lambertiste» et de son influence sur le comportement politique de Jean-Luc Mélenchon:
«Je dirai une chose méchante. Une fois trotskiste, toujours trotskiste. Vous savez, il faisait partie de la secte la plus débile : l’OCI. Il y a des gens qui étaient dans leur jeunesse un peu débile. Ça peut arriver à tout le monde, même à moi. Mais lui, il n’a pas changé. Il est resté dans la même structure mentale. […] Et puis il est très désagréable. Vous savez, l’histoire de Périgueux […] où le parti du Front de Gauche exclut une tête de liste pour les municipales parce qu’il avait pris un verre avec un copain de trente ans qui est candidat à l’UMP… Vous vous rendez compte? On n’a pas à boire un coup avec l’ennemi de classe. […] Mélenchon a une vision autoritaire de la vie et de la politique.”
Connaissant (un peu) l’histoire de la Russie car m’intéressant énormément à ce pays qui me fascine, je trouve que cet article est un des meilleurs résumés de la vie de Trotsky que j’ai pu lire, et Monsieur Grumbert je vous en félicite.
Cet article est extrêmement et magnifiquement documenté, il aborde différents aspects de ce diable personnifié qu’était ce russo-soviétique Trotsky. Il relie les facettes politiques, économiques, révolutionnaires et sociétales de cette URSS naissante.
Ce n’est là qu’un (splendide) résumé passant un peu sous silence cependant l’action politique de Trotsky assez complexe. Mais on ne peut pas tout dire dans un résumé, je vous l’accorde.
Félicitation Monsieur Grumberg.
*****
Alors, pour mettre une note d’humour, cependant historiquement vrai, je préciserai ceci. Lors d’un voyage au Mexique avec ma femme, nous avons visité comme il se doit Mexico. Et dans le quartier de Coyoacán, il y a la maison dans laquelle a vécu Frida Kahlo. C’était une handicapée peintre autodidacque. Elle n’a peint que des portraits d’elle-même, qu’à titre perso je trouve sans aucun intérêt, nul à chier. Bon, question de goût.
Mais elle a trouvé l’astuce pour se rendre célèbre : elle épouse Diego Rivera, peintre célèbre à l’époque au Mexique, de 21 ans son aîné, le 21 août 1929. Très bon pour se faire connaître et créer des relations. Ils s’installent à Mexico dans un atelier, mais Diego ne tarde pas à la tromper. Elle-même s’engage dans de nombreuses relations extra-conjugales ; bisexuelle, elle séduit de nombreux hommes et femmes.
Le 9 janvier 1937, le président Lázaro Cárdenas del Río accorde l’asile politique à Léon Trotski. Lui et sa femme sont accueillis par Frida et Diego, à la Casa azul (la Maison bleue que j’ai visitée). Et c’est là que Frida tombe amoureuse de Trotsky et réciproquement. Ben oui !
C’est donc dans le quartier de Coyoacán, à Mexico, dans la maison de Frida Kahlo, le 20 août 1940 à 17 heures que Trotsky est assassiné par Staline, à 11 000 km de Moscou, via la main d’un de ses agents, Jacques Mornard ou Franck Jacson, de son vrai nom Ramón Mercader par un pic à glace qu’il a planté dans le crâne de Trotsky.
L’homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura , est un plus dans la connaissance et le parcours de Ramón ,l’assasin oui mais pas seulement de Lev Davidovitch . Ce livre est un voyage dans la folie du communisme en Europe .
Je crois que la gauche adorent tout ces ordures, car elles ne représentent pas “l`impérialiste capitaliste “, mais par leur stupidité ils minimisent l`horreur de leur idoles!
Je me domande toujours pourquoi les gauchistes ne va jamais les rejoindres…vous devriez avoir au moins le corrage de vos monstrueuses convictions!!
Mais comme tout bons gauchistes vous êtes des lâches doublés d`hypocrisies ,qui profitent des avantages du capitaliste. PITOYABLE ET PATHÉTIQUE QUE VOUS ÊTES!!!
“Conclusion: Alors que les capitalistes occidentaux étaient accusés par les communistes de se nourrir sur le dos du peuple avec les bas salaires, la Russie de Trotsky et Lenine, puis celle de Staline, ne nourrissait pas le peuple russe.
La Russie a plus de terres arables que tout autre pays. Elle aurait pu facilement nourrir la planète entière.”
Aujourd’hui encore, en 2019, la Russie a un PIB à peine équivalent à celui de l’Italie (pays qui n’est pas vraiment connu comme modèle de productivité).
Cherchez l’erreur…
et moi qui ai fait trop d’ski l’hiver dernier….
Bien rigolé aussi pour celle-là.
J’ai compris : Monsieur l’Abbé prépare sa retraite comme futur humoriste ! Je pourrai avoir une place gratos à votre premier one man show ?
À propos de retraite, je pensais qu’elle était pour les prêtres à l’âge de 75 ans. J’avais toujours cru cela. Et puis ce matin, j’ai fait une petite vérification. Je m’aperçois que les prêtres peuvent partir en retraite à l’âge de 65 ans (référence), même si l’écrasante majorité d’entre eux continue d’exercer jusqu’à 75 ans, et pour certains, encore plus.
Même si leur retraite est d’un faible montant, il change de statut à 65 ans pour être retraité. Et touche donc pour cela une pension administrative qui est considérée par les autorités religieuses comme une retraite.
Comme quoi, on apprend tous les jours, ou surtout, on corrige ses erreurs tous les jours…..
Dieu est humour…
Merci ! Une petite pause d’humour fait du bien dans cette description de ce que les êtres humains sont capables de faire.
Looool !
de toute façon …les têtes dirigeante sont tous des dangereux par l’idéologie meurtrière du socialisme …. peu importe le chef …. cela fini toujours dans la famine …. moi ce qui me rend triste est que dans nos écoles au Québec il y a rien de cela qui est enseigner par nos enseignants gauchiste
Merci pour cet article d’autant plus utile qu’on a tous connu des gars sourire aux lèvres qui vous disent qu’ils sont trotskystes comme si c’était banal, acceptable, valorisant…
Fleur de lys c’est même un gage de moralité d’humanisme … allez savoir pourquoi ?
Cet article me fait penser à celui écrit par Marina Linardi sur Dreuz le 18 septembre 2017 sur le criminel Che Guevara, article intitulé : “La vérité sur le criminel, profiteur, misogyne, parasite et hypocrite Che Guevara, c’est motus et bouche cousue” (cliquer ici).
Même schéma : un grand nombre de gens admire un hitlérien bis aussi bien pour Trotsky que pour “Le Che” qui fait l’admiration de tant de jeunes !
La désinformation est colossale dans les régimes de gauche…
trotzky était bien pire que staline qui ne voulait tuer que tous les russes, trotzky voulait tuer le monde entier…
Sur le communisme.
Où l’on voit les communistes se dévorer entre eux.
Assez longue citation de « La Suisse bolchévique » d’Alain Campioti, L’Aire, 2017 :
(Lydia Dubi 4 octobre 1901, Bâle – 3 novembre 1937, Moscou.)
– Ils sont venus juste après deux heures du matin. Ils lui ont dit en la repoussant dans la chambre de cesser de poser des questions et d’attendre, assise, la fin de la perquisition. Ça n’a pas duré longtemps, elle n’avait que sa valise, ouverte sur la commode. Dans la voiture ils lui ont de nouveau ordonné de se taire et ils lui ont passé une capuche sur sa tête. L’avenue vers l’ouest, un virage à droite, puis à gauche, à droite encore… Elle a vite perdu le fil. Le véhicule avançait au pas quand la rumeur de la ville s’est tue d’un coup. Une cour intérieure. Ils l’ont prise par les bras, ils la portaient presque dans le couloir. Ils ont retiré la capuche, et une femme qui les suivait a jeté une couverture sur le châlit contre le mur.
Elle n’est pas sortie de la cellule les trois premiers jours. La fenêtre face à la porte est minuscule, haut perchée. Le jour est obscur, la nuit illuminée par l’ampoule du plafond. De la soupe claire et du pain. Elle a faim. Chaque fois que le guichet s’ouvre, elle doit se lever face à la porte. Elle a fini par reconnaître ses gardiens à leurs yeux. Ils ne répondent à aucune de ses questions, sauf quand elle a demandé si elle pourrait prendre une douche.
« Après.» Le deuxième jour, elle a commencé à faire des exercices, des flexions des jambes, des bras, par terre, contre le mur. Tout deviendra clair quand elle pourra parler.
La nuit était tombée depuis longtemps quand deux gardes l’ont emmenée par le couloir et dans l’escalier. L’officier qui la regardait approcher dans une pièce rectangulaire est resté assis jusqu’au moment où les deux hommes ont refermé la porte en sortant. Il était en chemise en chemise, la veste de son uniforme sur le dossier de la chaise. Il s’est levé, il a pris le tabouret contre le mur, sous les portraits de Lénine et Staline, il l’a posé de l’autre côté de la table et lui a dit de s’assoir. Il a dit son nom, elle a retenu « Igor ».
« Comment dois-je t’appeler ? Pascal ou Lydia ? »
Elle n’a pas répondu, puis elle a dit que rien ne justifiait sa détention et qu’elle attendait depuis une semaine de pouvoir parler de ce qu’elle avait fait en quinze ans pour le parti, en Suisse, à Moscou, à Paris dans les conditions les plus difficiles, et qu’on lui rende justice. Le son de sa voix montait à mesure que sortaient les mots.
« Tais-toi ! Attends que je te pose des questions.»
Il a repris sa place derrière la table, ouvert le dossier, tourné les pages sans rien dire. Il a sorti la feuille qu’il cherchait et l’a posée sous les yeux de Lydia. « Lis !» Elle a lu : « Les anciens collaborateurs du centre OMS de Paris, Karl Brichmann (Gartl) et Pascal (alias Dübi) sont rayés de la liste du personnel depuis le 5 août. Ils ont été arrêtés par les organes du NKVD comme ennemis du peuple.» C’était signé « Anvelt ».
« On va commencer par là. Lève-toi ! Ne bouge pas. »
Il faisait jour quand Igor a appelé les gardes. Il venait de l’autoriser à s’assoir sur le tabouret.
« Réfléchis. Tu t’épuise à nier les faits. Je sais exactement ce que tu caches. Nous en reparlerons ce soir. »
Quand elle a voulu se lever, ses genoux se sont dérobés. Elle est tombée sur le côté.
« Je te l’ai dit : tu t’épuise !»
Deux gardes l’ont prise sous les aisselles. Dans l’escalier, ses pieds heurtaient les marches. En haut, ils ont fait une pose pour voir si elle gardait l’équilibre. Dans le couloir vide, elle a pu avancer en boitillant, soutenue des deux côtés. La porte de la cellule était déjà ouverte. Ils l’ont lâchée sur le lit.
« Tu peux t’assoir. Mais ne dors pas ! »
Elle a appuyé son dos contre le mur.
Les cris l’ont réveillée.
« On ne peut pas te faire confiance cinq minutes ! Tu ne dois pas dormir ! Lève-toi ! »
Elle s’est laissé tomber sur le bord du lit dès que la porte s’est refermée.
Ce devait être octobre. Il commençait à faire froid, même le jour. Pour la première fois, ils ne lui ont pas dit de rester éveillée. La douleur l’empêchait de dormir. Elle a ramené l’un après l’autre ses genoux sur la poitrine, s’aidant d’une main et enlevant la chaussette de l’autre. La laine était collée par le sang à la plante des pieds. Ça faisait affreusement mal. Elle est restée allongée, les yeux ouverts.
Tout est faux.
( . . . )
Tout est absurde.
Elle répétait chaque fois « C’est faux ! ». Et chaque fois ils recommençaient à frapper.
Ce devait être octobre. Maintenant, l’eau qu’elle boit le matin en rentrant dans la cellule est glacée. La faim, le froid, l’épuisement donnent envie de tout lâcher. Le guichet claque si souvent qu’elle imagine le garde en permanence derrière la porte.
( . . . )
Elle sait maintenant pourquoi il y a cette musique de Verdi dans les rues : la préparation du vingtième anniversaire de la révolution. « Qui oserait encore s’opposer à la marche triomphale vers le socialisme ? », lui a demandé le nouvel interrogateur. « La vie est meilleure, la vie est plus joyeuse ! » Quand les gardes l’ont descendue ce matin, il lui a annoncé en ouvrant la porte qu’elle avait de la visite. Une femme était assise, lui tournant le dos, face aux portraits, mais Lydia a compris tout de suite. Ils ont placé sa chaise à côté du tabouret, et leur regard se sont croisés. Berta portait une veste de drap boutonnée sous le coup et une longue jupe noire. Elle était amaigrie, ses cheveux étaient plus courts, elle avait un pansement à la commissure des lèvres.
Depuis une semaine, l’officier interrogeait Lydia sur ses relations avec les Platten, en Suisse et à Moscou. Il affirmait que Berta l’avait mise en cause pour le Club allemand, pour les messages dissimulés échangés entre le Poste 20 et la Mokhovaä, pour les affaires polonaises. « Au bout de six jours, nous savions tout ! »
Lydia avait répondu encore une fois, qu’elle ne le croyait pas. Berta était obéissante et fragile, et elle n’avait pas de peine à imaginer comment ils s’y étaient pris pour obtenir sa signature sous leurs mensonges.
Le nouvel interrogateur l’avait giflée.
Le lendemain, il lui avait montré un message signé de la main de Fritz Platten, daté du 4 juin et adressé au secrétaire de sa cellule dans le parti : « Chers camarades, je dois vous informer que le NKVD a effectué une perquisition dans mon appartement tôt ce matin. Ma femme, que j’ai épousée il y a 13 ans, a été arrêtée. J’ignore les motifs de son arrestation. »
Elle lui avait rendu le billet sans rien dire.
« Qu’est-ce que tu penses d’un mari qui écrit une chose pareille au moment où sa femme est arrêtée ? Ça crève les yeux ! Il sait qu’elle est coupable, et il l’est aussi ! »
Lydia s’est penchée en avant, elle a mis la main sur le bras de Berta.
« Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? »
L’interrogateur l’a saisie par le poignet et l’a repoussée.
« Pas de sentimentalité. Reste à ta place ! »
Il est allé s’assoir derrière la table.
« Puisque tu refuses de croire ce qui est écrit et signé, je l’ai fait venir pour que tu l’apprennes par sa voix. Parle ! Dis-lui ! »
Berta a baissé les yeux vers le sol et ses mains croisées sur les genoux. Elle n’a rien dit. L’officier s’est levé. Il a marché vers la porte et a fait entrer deux gardes, puis il est revenu à la table.
« Alors ? Alors? »
Sans lever les yeux, Berta a parlé en allemand.
« Lydia, tu dois dire ce que tu sais. Ils savent. »
Après le fiasco de la confrontation, ils l’ont ramenée dans sa cellule, sans la chaise, la portant comme un paquet. Le soir, ils sont venus à quatre pour la chercher. En bas, ils ne sont pas entrés dans la salle d’interrogatoire. Ils l’ont conduite plus loin dans le couloir, dans une pièce plus grande. Trois hommes en uniforme étaient assis derrière une longue table devant laquelle les gardes se sont arrêtés. Deux d’entre eux la tenaient par les bras. L’officier du milieu a commencé à lire le texte posé devant lui. « Le collège militaire du tribunal suprême de l’URSS contre Lydia Dübi, dite Pascal. »
L’interrogateur était assis avec d’autres contre le mur, à la gauche des juges. Il s’est levé sans attendre la fin de la lecture. Au fond du couloir, il est entré dans les toilettes. Quand il en est sorti, il n’est pas retourné dans la salle d’audience. Il a pris l’escalier et il s’est fait ouvrir la porte de la cour. « J’ai besoin d’un peu d’air. » Le froid était intense. Le garde est resté derrière la porte vitrée, sachant bien que la promenade ne serait pas longue.
Le téléphone sonnait quand l’interrogateur a ouvert la porte de son bureau. Il a ôté sa casquette.
« Oui ?… Comment s’est-elle comportée ?… Elle a dit autre chose ?… Bien. Je vais le faire. »
Il s’est assis et a ouvert le dossier à la dernière page qui ne contenait que deux pages dactylographiées : « Lydia Dübi (Pascal) a été condamnée à la peine capitale. Elle a été exécutée. » Il a ajouté à la main : « Le 3 novembre 1937, 02h 30 ». Et il a signé. –
On remarque sur la photo qu’il porte une botte haute (la droite) et une botte basse (la gauche).
Ca rappelle cette dissymétrie vestimentaire que l’on trouve sur les représentations des initiations franc maçon, avec les paroles “si je trahi, je serai égorgé, lapidé, torturé à mort, émasculé, poignardé du fion avec une saucisse, branlé avec un gant de boxe, obligé à la coprophilie gourmande élyséenne, privé de couscous, forcé à honorer des femmes blanches, privé de jeunes garçons blancs”.
Savez-vous où on trouve les références de ces paroles horribles que vous citez ?
Parmi les plus grands adorateurs de ce fils de putes 99.9% de la CGT.
Et les surtout….”luttes ouvrières ” qui n’hesite pas à le mettre en image en en-tête de leurs tracts inondant les grandes entreprises sous influence syndicalistes.
Ces ETS étatisées qui disparaîtrons quand la concurrence privé ne permettra plus de jouer du chantage de grève.
Dans les années 60, mes parents habitaient un petit village, l’instituteur de l’école du village était communiste, maoïste et trotskyste. Il était aussi secrétaire de la mairie.
C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fréquenté cette école, mes parents préférant faire 30 km par jour pour m’emmener à l’école privée de la ville voisine, école tenue par des Sœurs.
Aujourd’hui, je leur en suis extrêmement reconnaissant.
Je ne vois pas là de vérités ‘cachées’.
Ce sont des éléments faciles à trouver pour quiconque s’intéresse au personnage. Et c’est aussi pour cela que c’est d’autant plus choquant de voir que des personnes s’en revendiquent.
Pourquoi oublier le pacte germano-soviétique ?
Hitler-Ribentropp d’un côté, Staline-Molotov de l’autre:
Thorez, Marti, Duclos, Marchais, Séguy et Cie ne s’en sont jamais vantés !
Hasard de l’Histoire ?
Sauf qu’en 1924 ( peut-être même avant, Lénine étant souffrant) c’est Staline, 1er secrétaire du Parti, qui prend les rennes du pays.
Avec les circonstances dramatiques que l’on connaît…
J’ai lu “La révolution trahie” de Léon Trotsky et j’en suis sortie avec une toute autre impression: regrets de Trotsky de la collectivisation forcée, critique politique de la centralisation et d’un pouvoir concentré dans les mains du seul Polit- buro.
Le premier plan quinquennal n’a pas seulement redistribué des “richesses”, il
visait surtout à endiguer la famine et les millions de morts qui tombaient comme
des mouches dans tout le pays.
Lénine et Trotsky ne furent pas la panacée, mais les confondre Staline, homme de pouvoir et tyran maniaque, est plus que déroutant.
La Guépéou et le sanguinaire, c’est Staline! Petit père d’un seul peuple, la poignée
de zouaves oligarques réunis dans son salon et signant à tour de bras des ordres d’exécutions arbitraires.
L’assassinat commandité de Trotsky par Staline, le désigne en opposant farouche.
La gauche et l’extrême gauche française ont beau lorgner à l’Est, ils n’ont rien compris et n’auront jamais rien de commun avec la révolution russe. Ce sont des copies de trotskistes, léninistes, staliniens, et lémuriens en culottes courtes.
La mort de Staline est tout à fait emblématique, un génial scénariste en a fait un film plein d’humour;
https://www.telerama.fr/cinema/la-mort-de-staline,-une-comedie-cruelle,-absurde-et-jouissive,n5559749.php
Pour rappel, la vraie histoire;
Staline s’effondre en urinant sur lui, son entourage est tellement terrosisé d’avoir assisté à sa déchéance qu’il n’ose intervenir. Le dictateur agonisera ainsi durant plusieurs jours sans que personne ne lève le petit doigt, chacun craignant pour sa vie…
Ainsi, Staline est mort comme il a vécu, dans sa m….
Tiens, une communiste…
Déjà, lire un livre de Trotsky, il faut avoir envie… ensuite, parler de plan quinquennal sinon en termes élogieux, en tout cas avec complaisance, montre aussi une certaine orientation… enfin, écrire Lénine et Trotsky ne furent pas la panacée montre une singulière façon de minimiser, pour le moins, les crimes de ces deux monstres. L’ensemble permettant de situer votre crédibilité…
J’entends d’ici la ritournelle selon laquelle l’URSS, ce ne fut pas vraiment du communisme. Et au fait, le régime chinois depuis Mao, non plus. Pas davantage que Pol Pot, ou Castro, ou le régime nord-coréen. En fait, aucun régime se disant communiste n’a vraiment été communiste. Ces gens-là n’avaient rien compris au communisme, ils ont sali cette belle idéologie, de justice, de paix entre les peuples, de bonheur universel. Trotsky, lui, avait compris !…
Euh, en fait, votre communisme, c’est comme l’Arlésienne : on en parle, on en parle, mais on le la voit jamais.
Hypocrites ! Menteurs !
Notamment, Trostky était opposé à la mise en place de la NEP, phase de “libéralisation” de l’économie, concernant principalement petits commerces et petites entreprises, favorisée par Lénine pour adoucir le “communisme de guerre” de la première période.
Trotsky était pire que Staline à cette époque.
Idéologiquement, la Révolution permanente de Trotsky est la formule la plus extrême du communisme.
Ensuite, Staline sombra dans la paranoïa, probablement alimentée par sa pratique solitaire du pouvoir.
Ce qui me dérange avec votre article c’est qu’il justifie beaucoup de critiques antisémites, notamment celles toujours vivaces dans la mémoire des Ukrainiens sur la responsabilité des juifs dans la famine. Je n’accuse pas l’auteur d’antisémitisme, j’alerte sur le fait qu’il évoque certaines spéculations.
Dans la mesure où ni les actions de Staline ni celles de Trotsky ne se sont faites dans le respect des programmes et idéologies de ces 2 dirigeants, comment affirmer que ce qu’aurait fait Trosky s’il était resté au pouvoir aurait été plus sanglant que ce qu’a fait Staline?
1 : l’auteur est juif
2 : ce n’est pas parce que les intéressés sont d’ascendance juive qu’on est censé passer leurs crimes sous silence, c’est bien au contraire ce comportement qui générerait de l’antisémitisme
3 : et de toutes façons, n’en déplaise à ceux qui se mentent en affirmant l’inverse, on est soit juif, soit communiste, cette barbarie intellectuelle étant sur quasi tous les points de vue l’antithèse du judaisme et de son héritage.
Quand à savoir si Trostky aurait été un boucher du même tonneau que Staline : il me semble que les faits rapportés se suffisent à eux même…
Je ne peux que recommander l archipel du goulag c est long mais intéressant : par exemple en cas de grève panne de train … à qui la faute ? (Procès de la direction des combustibles) : ceux qui ont etabli le plan donc les ingénieurs et non ceux qui l ont fait établir
Horreurs !!!
Les armes favorites des dictateurs tortionnaires : terreur et famine !!!