Initialement publié le 3 décembre 2019 @ 15:39
La gauche est atteinte d’oïcophobie*, un problème de haine de soi, de son environnement et de sa culture, un délitement psychologique qui a massivement perverti les élites de gauche.
Avec la dérive, la perte de leur superbe, l’enfoncement dans le doute et la rage de voir le monde des idées leur échapper, la gauche a non seulement perdu le combat des idées, mais elle est en train de perdre celui des émotions. Elle se rendra compte, mais trop tard, qu’on ne gagne pas les cœurs en semant la peur.
Elle fût bien avisée de dénoncer la démagogie condescendante des années cinquante, mais elle se perd déjà d’être devenue la référence du changement climatique catastrophique.
Dans ce climat moins que bénéfique, Benedict Beckeld, docteur en philosophie et philologie classique de l’Université de Heidelberg, en Allemagne, a identifié le virus dont sont atteintes les élites de gauche : l’oïcophobie, dans un livre “Oikophobia: Hatred of Home”.
“J’ai eu une de mes fréquentes rencontres avec la posture de l’oïcophobie, cette faillite intellectuelle, cette haine de son propre foyer culturel, devant le Colisée romain, emblème d’un empire décadent dont les ruines étaient partout visibles”, explique Beckeld dans un article publié sur Quillette, qui expose si bien cette tragique haine de soi observée chez les gauchistes, et plus encore chez les islamo-gauchistes.
La haine de soi et de son environnement est le signe d’une civilisation qui a cessé de croire en elle-même, et qui, parce qu’elle se déteste, ne veut pas défendre les valeurs de liberté individuelle, de démocratie, de scepticisme scientifique qui nous ont été transmises depuis l’Antiquité.
Nous sommes tous témoins de ce phénomène et nous recevons constamment des informations nouvelles de cette “oïcophobie” :
- le rejet de la religion et des racines judéo-chrétiennes ;
- l’affirmation que l’homme blanc est foncièrement néfaste, et l’homme de couleur absolument limpide et honorable ;
- le refus d’admettre que la science n’existe que par le doute scientifique, et que celle du réchauffement n’y échappe pas ;
- l’idée que si l’homme est fautif dans le réchauffement, le grand fautif est l’Indien et le Chinois ;
- l’idée saugrenue que se sentir masculin est abusif ; que se sentir homme ou femme, discriminatoire ;
- ou que des gens qui n’ont jamais eu d’esclaves, payent réparation à d’autres qui ne sont pas esclaves, et qu’il soit interdit de demander aux Arabo-musulmans, grands esclavagistes jusqu’à ce jour, leur part de paiement.
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Comment la gauche en est-elle arrivée à se haïr à ce point ?
“La réponse”, dit Beckeld, “réside dans un processus historique souvent répété qui fait passer une société de la naïveté et de la promotion de soi, au mépris de soi et au déclin”.
La manière la plus simple de le définir : c’est l’opposé de la xénophobie. Comme la xénophobie signifie la peur ou la haine des étrangers, la haine de soi signifie la peur ou la haine de sa propre société ou civilisation.
- La haine de soi se produit et se répète tout au long de l’histoire.
- La haine de soi contemporaine s’est développée après la Seconde Guerre mondiale, pour les actes de la guerre.
La haine de soi est une conséquence naturelle du développement des cultures occidentales. Elle s’est produite dans la Grèce antique, à Rome, dans les empires français et britannique, et maintenant aux États-Unis et en Europe. On ne la voit pas encore apparaître en Russie, parce que le développement a été arrêté par 75 ans de communisme.
- Au début, un peuple relativement peu civilisé, peu cultivé, mais doté d’une grande force, se lève et part en guerre au service de ses dieux.
- Les premiers succès contre les peuples environnants conduisent à une plus grande richesse, un plus grand prestige.
- Une identité nationale se forge, accompagnée d’épopées littéraires.
- Puis le peuple atteint l’apogée de son succès, il a tant de richesses qu’une société de loisirs se crée, et cette ère coïncide généralement, plus ou moins, avec le sommet des réalisations culturelles et scientifiques de la nation.
- Il y a tant de richesse et de pouvoir, que la société de loisirs s’occupe davantage d’atteindre des niveaux plus élevés de richesse, de confort et de prestige vis-à-vis de ses propres compatriotes, qu’ils ne le font pour le bien-être de la communauté elle-même.
C’est là que la haine de soi et de son environnement apparaît, comme par dégoût de ce qu’on a, de ce qu’on est
- Il se crée alors des intérêts divergents. La gauche veut du “progrès” tandis que la droite reste plus proche de son identité. La gauche considère alors que la droite est un plus grand ennemi que les menaces étrangères – l’islam notamment, tandis que la droite, plus tolérante, pense que la gauche est simplement dans l’erreur.
- Puisque l’ennemi commun de la civilisation a été repoussé avec succès, il ne peut plus servir de cible efficace pour le besoin de sentiment de supériorité des gens. Or la psychologie humaine a généralement besoin d’un adversaire pour s’auto-identifier, et donc un nouvel adversaire est créé au sein de la même civilisation.
- Comme la perception à gauche est que les menaces extérieures sont non existentielles, et que la menace vient de l’intérieur, c’est la condition préalable à la haine de soi de ce groupe.
- C’est ce que Freud a appelé le “narcissisme des petites différences”, c’est-à-dire l’envie de dépasser les autres, même à travers des distinctions mineures, comme une pensée ou une action plus vertueuse – motif suffisant pour exprimer sa supériorité sur la droite.
Résultat, en considérant sa propre culture comme arriérée, on se place automatiquement au-dessus de ceux qui la défendent. On est plus “éveillé” – plus woke, qu’eux, donc mieux qu’eux.
- C’est pourquoi la haine, de soi, des autres, domine la gauche, tandis qu’à droite, ne subissant pas la haine de soi, on a moins la haine des autres.
- C’est aussi pourquoi le sentiment de xénophobie domine l’extrême droite, et celui que la race blanche est l’ennemi domine l’extrême gauche.
Roger Scruton, dans son livre England and the Need for Nations publié en 2004, appelle la haine de soi “le besoin ressenti de dénigrer les coutumes, la culture et les institutions qui sont les nôtres.”
Cependant, le conservatisme et le progressisme sont tous deux nécessaires aux avancées de la pensée, mais à des doses différentes et à des moments différents.
- Une vision plus progressiste est importante pour une société qui doit adopter de nouvelles idées et absorber la force des étrangers afin d’aller de l’avant,
- Tandis qu’une vision plus conservatrice est nécessaire dans une société avancée afin de ne pas perdre ses bases et sa capacité à se défendre.
Cercle vicieux
Plus la gauche épouse la haine de soi et de sa société, plus elle embrasse l’amour de la diversité. Plus elle est éloignée de ses racines et de ses sources, plus la compréhension de sa propre culture lui devient étrangère et éloignée.
“Hélas”, conclut Beckeld, “Le sort éternel des sociétés occidentales est qu’au début, beaucoup de gens ont tendance à être plus conservateurs, et plus tard, beaucoup de gens ont tendance à être plus progressistes, ce qui est exactement le contraire de ce qui est nécessaire.”
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
* Réaction ou sentiment de rejet de la culture de son pays. Préférence pour la xénophilie, la culture de l’autre, distant.
Les ‘élites’ de gauche ? Je dirais plutôt les traîne-savates de gauche.
à la fin du cycle des 6 régimes, après la démocratie, on aura l’ochlocratie – “le despotisme de la cohue” (on y est presque), puis redémarrage du cycle avec la monarchie
Non, mh, vous oubliez la monarchie islamique amenée par la gauche
On comprend mieux pourquoi, en France, les journalistes de droites sont une espèce en voie de disparition.
https://letudiantlibre.fr/zoom/ecoles-de-journalisme-les-petits-soldats-de-lextreme-gauche/
Comme d’habitude, excellent article, et rien d’autre que la vérité. Cet article, Monsieur Grumberg, me fait penser à celui que vous aviez écris le 14 décembre 2015 sur Dreuz bien entendu, et que vous aviez intitulé : “Etre de gauche est une maladie mentale” (pour le lire cliquer ici).
Alors, évidement, je ne connaissais pas la pathologie de l’oïcophobie. Avec la gauche, on est toujours dans la folie. Dans tous les domaines. Comment se fait-il que tant de monde accepte d’entrer dans cette folie collective et destructrice ? Je crois que je mourrai sans avoir la réponse…
Oryx,
j’ai essayé deux fois, on tombe sur un autre article “l’effet papillon”.
Bonjour Hagdik,
Oui, j’ai fait l’essai et tu as raison. Alors, comme le lien que j’ai mis est le bon, j’ai dû chercher quelques minutes avant de trouver la faille (j’ai un peu l’habitude de trouver des problèmes informatiques).
Et comme toujours, ça tient à très peu de chose. A la fin de mon (bon) lien, j’avais rajouté sans m’en rendre compte la lettre “l”. Ça suffit pour faire partir sur l’effet papillon !!!
Bon tu peux aller sur ce lien en cliquant ici.
Tu ne devrais plus rencontrer de problème. Toutes mes excuses !
Correction, avec toutes mes excuses.
Le lien donné dans mon post du 3 décembre 2019 à 19h57 renvoi sur un article de Dreuz sur l’effet papillon !! Rien à voir avec le schmilblick.
Pour aller sur le bon lien, clique ici.
Maladie incurable . Comme « soigner » un islamiste pas « modéré « .😂
Il est d’autres solutions , non ?
Qu’ils se détestent eux-mêmes est une chose, mais qu’ils nous imposent leur détestation de ce qui nous tient à coeur, est ignoble et insupportable.
“Puis le peuple atteint l’apogée de son succès, il a tant de richesses qu’une société de loisirs se crée, et cette ère coïncide généralement, plus ou moins, avec le sommet des réalisations culturelles et scientifiques de la nation.”
Je ne sais pas ce que notre civilisation occidentale peut encore faire concernant les réalisations “culturelles” (j’aurais plutôt dit artistiques et littéraires) car c’est un domaine que je ne maîtrise pas, mais en ce qui concerne les réalisations scientifiques, souvent considérées de nos jours comme des gadgets (par des gens qui l’écrivent sur des systèmes électroniques tout droit venus de grandes découvertes scientifiques, mais bon…), il reste, et pour longtemps, de grandes choses à faire.
La recherche scientifique de pointe, en plus du fait qu’elle débouche parfois sur des applications technologiques qui changent nos vies, est donc un marqueur fort de nos sociétés judéo-chrétiennes et sont un espoir pour nous démarquer des sociétés de babouins qui prétendent nous remplacer.
Donc, même si cela semble vain et inutile, étudions le cosmos et la préhistoire, allons explorer le système solaire et le fond des océans, construisons des accélérateurs de particules et des ordinateurs quantiques.
Éclairant ! Merci Mr Grumberg !
D’habitude, les personnes qui se haïssent se suicident…
Les “grochiottes” tentent le suicide par caviar interposé, et de préférence payé par les autres.
Je ne connaissais pas le mot ni son étymologie; Maintenant que me voila plus instruit d’un mot, je me retrouve perplexe car je me rends dompte, désormais, que je suis devenu vraiment oïcophobe depuis une dizaine d’années, en fait, depuis que nous sommes envahis;
Pourtant je ne suis pas, mais alors pas du tout de gauche. et encore moins une “élite de gauche”, alors, cette phobie serait elle contagieuse et capable de passer la barrière des espèces (gauche/droite) (elite fainéante/salarié laborieux)?
Super article ! Merci à JP Grumberg, à Dreuz… et au professeur Beckeld… J’ai un nouveau mot dans mon arsenal pour épater mes amis… En plus, je viens de découvrir que j’étais “Oïcophile” sans le savoir!
Sur le même sujet:
https://www.polemia.com/letrange-mort-de-leurope-immigration-identite-et-islam-de-douglas-murray-presente-par-michele-tribalat/
«L’Etrange Mort de l’Europe : immigration, identité et islam» de Douglas Murray présenté par Michèle Tribalat
11 septembre 2017 | André Posokhow André Posokhow, consultant
En partie sur le même sujet:
Complexe occidental : comment l’Europe a appris au monde à la détester
Posted On 24 mar 2014 By : Hervé Roubaix
Alexandre del Valle, « Le Complexe occidental : Petit traité de déculpabilisation », éditions du Toucan, 2014.
Les Occidentaux et en premier lieu les Français, doivent répondre, selon Alexandre Del Valle, au plus grave défi qui se pose à eux : le virus de la haine de soi collective, miroir de la détestation dont ils sont l’objet de la part des totalitarismes modernes.
L’idée centrale du dernier essai d’Alexandre del Valle repose sur la conviction que la pire menace pour les sociétés occidentales réside dans le syndrome de la culpabilisation généralisée. Véritable pathologie sociale, l’idéologie de la haine de soi et de la dépression collective qui en découle est bien plus dangereuse pour l’Occident que tout autre type de péril – intérieur ou extérieur – car elle aboutit à lui faire perdre progressivement ses défenses immunitaires. L’autoflagellation qui pousse à blâmer systématiquement son propre camp, présenté comme coupable et mauvais par nature, puis à défendre le camp adverse, paré de toutes les vertus ou présenté comme victime, s’apparente à une véritable guerre psychologique livrée contre sa propre collectivité. Or la stratégie et la géopolitique enseignent qu’une nation doit au contraire délivrer une image valorisante et positive d’elle-même afin de mobiliser ses troupes – notamment face à des adversaires potentiels – et d’assurer la cohésion. A contrario, les nations décomplexées qui affichent des valeurs et une identité fortes peuvent trouver dans l’estime d’elles-mêmes et dans leur confiance en l’avenir l’énergie et la volonté nécessaires pour vaincre toute sorte de péril. Les pays occidentaux ne pourront relever les défis cruciaux du nouveau monde multipolaire et de la globalisation que s’ils soignent leur dépression et suivent une thérapie globale de déculpabilisation, clef de l’estime de soi et du respect de l’autre.
A l’aune de ces constats, l’ouvrage de Del Valle vise tout d’abord à décrypter le processus de désinformation qui a présidé à l’idéologie de la culpabilisation, – communément appelée « terrorisme intellectuel » (Jean Sevillia) -, fruit d’une action subversive multiforme que les sottes théories du complot ne peuvent expliquer dans leur complexité. Le décryptage de ce processus subversif passe d’ailleurs selon l’auteur par la « désoccultation » des principaux « mythes fondateurs » du politiquement correct et des «empires idéologiques» qui les actionnent.
L’ouvrage propose dans un second temps une véritable « thérapie de réarmement moral ». Et dans un troisième temps, prenant acte de l’émergence d’un monde multipolaire caractérisé par une demande de « désoccidentalisation du monde », il invite les nations occidentales à substituer à leurs prétentions universalistes, à certains égards suicidaires et contre-productives, un recentrage stratégique et identitaire autour de leurs propres intérêts géo-civilisationnels.
Vaincre la dépression collective et le terrorisme intellectuel
Contrairement à nombre d’auteurs qui ont avant lui décrit le « sanglot de l’Homme Blanc » ou la « repentance », Alexandre del Valle ne se contente pas de dénoncer quelque chose de quasi inéluctable, ce qui contribuerait selon lui à alimenter le pessimisme et la dépression collective, mais il propose des solutions de « réarmement moral » et des pistes pour œuvrer à la renaissance de la civilisation occidentale.
Si l’autoflagellation inculquée aux Européens depuis des décennies dans le cadre d’un enseignement de la haine de soi est la cause de la dépression européenne, alors l’enseignement de l’estime de soi et la réaffirmation de son bon droit seront selon l’auteur la clef de sa guérison. Ce réarmement moral et psychologique de l’Occident, de l’Europe et de la France ne passera aucunement par une réaction négative ou haineuse contre des groupes bouc-émissaires supposés à tort responsables du déclin. Mais il passera, au contraire, exactement comme dans le traitement des personnes déprimées, par une « cure de déculpabilisation » et par une thérapie positive fondée sur l’enseignement de « l’amour soi ».
Le fait de se réapproprier son identité, d’en être fier et de promouvoir l’amour de sa patrie ne consistera pas à rejeter nos responsabilités sur les Autres, que l’on présente trop souvent comme surpuissants et invincibles, ce qui contribue à la démoralisation de notre camp occidental déprimé au plus haut point, mais au contraire par une démarche de « responsabilisation active » de nos élites politiques qui doivent être interpellées et apostrophées lorsqu’elles ne servent pas l’intérêt commun et lorsqu’elles cèdent au « cosmopolitiquement correct » au détriment de l’intérêt national et de la majorité trop souvent ringardisée et diabolisée au profit de minorités de plus en plus tyranniques et revendicatives. Ce sont donc en premier lieu les « irresponsables politiques » qui doivent être interpellés de façon citoyenne. Leur incurie, leur démagogie médiatique, leur soumission aux intérêts communautaristes ou aux lobbies tyranniques, leur abandon irresponsable de la politique d’intégration et d’assimilation, leur rejet des préoccupations identitaires et sécuritaires des masses autochtones méprisées, et bien sûr leur mauvaise gouvernance qui a conduit les Etats Providence à s’endetter jusqu’au coup afin de financer un assistanat déresponsabilisant motivé par l’électoralisme court-termiste, ne peuvent plus durer.
Face au danger de disparition du lien social qui condamne à terme la France et les vieilles nations d’Europe à une guerre civile larvée et livre déjà nombre de banlieues aux guérillas urbaines, l’auteur affirme que le « patriotisme assimilateur » peut permettre de relever les défis de l’intégration, de l’immigration et du danger islamiste radical, car le secret de tout pouvoir et du bon fonctionnement de toute nation est avant tout fondé sur la capacité à créer un « vouloir-vivre » ensemble, lequel passe par l’amour de la patrie et donc l’enseignement de l’amour de soi collectif.
Parallèlement au « patriotisme intégrateur » et à la « thérapie de l’amour de soi » qui répond à « l’enseignement du mépris de soi », l’auteur propose du point de vue géopolitique global de promouvoir à la fois un monde multipolaire fondé sur le respect des souverainetés nationales, puis un « Panoccident » qui serait le fruit d’une « réconciliation entre l’Occident catholico-protestant et le monde russo-orthodoxe ». Une idée forte d’une brûlante actualité qui montre à quel point la crise en Crimée aux relents de guerre froide et de russophobie participe d’une dangereuse division de la civilisation judéo-chrétienne au seul profit des totalitarismes anti-occidentaux qui se frottent les mains…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.
– See more at: http://www.dreuz.info/2014/03/complexe-occidental-comment-leurope-a-appris-au-monde-a-la-detester/#sthash.hX3Bodyp.dpuf
Eh pépère, de quel droit tu te permets de mettre “© Hervé Roubaix” sur un commentaire de lecteur ?
il ya toujours eu des traitres mais ils etaient des opportunistes , des cas isolés . Flavius Josèphe est passé au service de l’ envahisseur romain en 67 et plus tard il assiste pour le compte des romains au siége et a la chute de Jerusalem par Titus . il écrivit ” la guerre des juifs ” pour justifier l’ ecrasement par Rome de la rèvolte . Plus près de nous le Prince de Condé passe avec la fronde au service de l’Espagne. Le general Dumouriez vainque a Valmy trahit la révolution , et passe au service de l’autriche .
Le marèchal Ney retourne sa veste deux fois ; contre Napoléon il choisit le Roi , puis napoléon revenu de l’ Ile d ‘Elbe, il trahit le Roi .
A la différence de l’opportuniste , l’ Oicophobe lui veut non seulement assurer son salut personnel mais aussi imposer a son pays la suprématie du pays étranger .
Les traitres anglais Philby ,Burgess , Mc Lean , Blunt souhaitent la victoire de l’Union Soviétique sur l’ occident libèral .
Les traitres Laval , de Brinon, Darnand souhaitent la victoire de l’allemagne nazie. Ils entrainent avec eux une part importante de la population dans la collaboration .
Les oicophobes sont des traitres a la puissance supérieure , car ils aspirent a faire disparaitre leur nation sous la domination , ou par l’absorption dans une entité plus vaste . L’oicophobe le plus actif depuis 1992 est l’ européiste , acteur de l’UE pour le compte de la bureaucratie bruxelloise .
Si cette gauche oïcophobe pouvait cultiver l’égophobie, on pourrait se laisser aller à rêver d’une immense et salutaire égolyse de ces si toxiques parasites sociaux.