Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants, a demandé, le 5 décembre, que soit formellement rédigés les articles de mises en accusation («impeachment») contre le président américain, coupable selon elle d’«abus de pouvoir». Elle a manifesté sa colère lorsqu’un journaliste de Sinclair Broadcast a osé lui a demander si elle détestait Trump.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit la chronique de Michael Goodwin, parue dans le New York Post, le 7 décembre.
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C’est le succès de Donald Trump qui cause tant de haine
Tandis que je regardais la Présidente de la Chambre de Représentants, Nancy Pelosi, s’entourer de grands drapeaux américains et déguiser son putsch de destitution sous les écrits des pères fondateurs, une phrase de Mark Twain me vint à l’esprit: « N’essayez pas d’enseigner le chant à un cochon », avertissait-il, « C’est une perte de temps et ça énerve le cochon.»
Pourtant, c’est exactement ce que fait Mme Pelosi.
Peu importe comment elle la déguise, sa mise en accusation est un cochon.
Mme Pelosi déteste-t-elle Donald Trump ?
Bien sûr qu’elle le déteste.
Elle déteste qu’il soit président, qu’il bâtisse une économie qui fait l’envie du monde entier et qu’il fasse appel aux électeurs sur lesquels compte son parti. Elle l’a tellement présenté comme un monstre de méchanceté que chacune de ses réussites est un échec pour elle.
Elle l’a traité de lâche, d’imposteur et elle a dit : « Tous les chemins mènent à Poutine.»
En fait, tous les chemins de Trump mènent à des emplois, des emplois, des emplois. Quelque 266 000 personnes se sont rajoutées au marché de l’emploi en novembre, ce qui a fait baisser le taux de chômage à 3,5 %, le plus bas en 50 ans.
Les salaires ont augmenté de 3,1 % par année – tous les signes indiquent que l’expansion économique est encore forte.
C’est un tel succès que même ceux qui détestent Trump ont dû l’admettre. « Trump élude l’Impeachment grâce à un boom économique », titrait le New York Times sur sa première page. Mais s’il regardait d’un bon œil, le Times verrait aussi beaucoup d’autres bonnes nouvelles.
Sur la scène mondiale, la Chine a fait des commentaires positifs sur le règlement de son différend commercial avec les États-Unis, ce qui a contribué à élever le marché boursier à de nouveaux records.
Les Iraniens ont continué à risquer leur vie en demandant plus de libertés aux mollahs et les Irakiens ont continué à exiger que l’Iran quitte leur pays.
Les Israéliens ont fêté le deuxième anniversaire de la reconnaissance par Trump de Jérusalem comme capitale éternelle de l’État juif et du déménagement de notre ambassade à Jérusalem. Tout comme il y a deux ans, l’anniversaire s’est déroulé sans grandes perturbations malgré les prédictions d’un chaos dans la «rue arabe».
Et malgré la fixation médiatique sur les bouffonneries de Justin Trudeau du Canada et d’Emmanuel Macron de France, la réunion de l’OTAN a démontré que l’exigence persistante de Trump que les Européens respectent leurs obligations financières pour la défense commune porte ses fruits.
Le secrétaire général Jens Stoltenberg a déclaré qu’à la fin de 2020, les délinquants européens auront dépensé 130 milliards de dollars de plus depuis l’élection de Trump.
Bref, il y a beaucoup de bonnes nouvelles qui profitent aux Américains – et à l’American Way dans le monde entier.
Mais les médias et les Démocrates sont enfoncés dans une réalité alternative : tenter de mettre fin à la présidence Trump. Tout espoir que Nancy Pelosi revienne à la raison a été anéanti par l’ordre qu’elle a donné de rédiger des articles de destitution.
« C’est notre démocratie qui est en jeu », a-t-elle prétendu, « Le Président ne nous laisse pas d’autre choix que d’agir. »
Elle a tort. Elle avait le choix, et elle a fait le mauvais choix.
Elle aurait pu annuler les enquêtes peu convaincantes et laisser aux électeurs le soin de décider de l’aptitude de Trump de gouverner en novembre prochain. Au lieu de cela, bien qu’elle sache qu’il n’y a aucune chance que les Démocrates puissent obtenir les deux tiers des voix au Sénat nécessaires à la condamnation et à la destitution de Donald Trump, elle fait passer la politique partisane sans issue avant les progrès nationaux sur plusieurs fronts.
Son choix est mauvais pour une autre raison. Les deux enquêtes sur l’effort d’espionnage de la campagne de Trump en 2016, vont de l’avant et les deux pourraient faire baisser la température politique surchauffée à l’aide de réalités glaciales.
L’une d’elles, a produit le rapport de l’Inspecteur général du ministère de la Justice concernant la conduite du FBI et d’autres fonctionnaires qui ont demandé des mandats de surveillance, qui sera rendu public lundi.
L’autre, une enquête criminelle menée sous la direction du procureur général Bill Barr, prendra plus de temps, mais on dit qu’elle avance rapidement.
Ces enquêtes apportent un autre son de cloche qui fera concurrence à la poussée de l’Impeachment. Le narratif démocrate dit que le président est corrompu ; le narratif du GOP dit que ce sont ses accusateurs qui le sont.
Les deux ou aucun des deux ne sont vrais, mais la vérité n’est plus ce qu’elle était. La polarisation est si profonde que chaque parti se fie à ses propres écrits.
Il était donc inévitable que lorsque, peu de temps après que Nancy Pelosi ait réprimandé vertement un journaliste qui lui demandait simplement si elle «détestait» Trump, une vidéo de 1998 a refait surface dans laquelle elle disait que les Républicains avaient mis Bill Clinton en accusation parce qu’ils étaient «paralysés par la haine».
Ah, mais ça c’est du passé. Aujourd’hui quand il s’agit de se débarrasser de Trump, la seule règle des gauchistes c’est qu’il n’y a pas de règle.
Voyez les assignations secrètes pour les relevés téléphoniques du Représentant Adam Schiff, y compris ceux du Représentant du GOP Devin Nunes, de l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani et du journaliste américain John Solomon, qui ont tous eu l’audace de défendre le Président.
Voyez comment l’ancienne ambassadrice de l’Ukraine, Marie Yovanovitch, a demandé au Département d’État de dresser une liste de surveillance de citoyens américains et de les suivre sur les médias sociaux et par d’autres moyens.
MM Solomon et Giuliani figuraient également sur cette liste, tout comme Lou Dobbs, Sean Hannity et Laura Ingraham, les présentateurs de la chaîne télévisée Fox, selon un rapport de Judicial Watch qui a déclaré que le Département d’État avait jugé la demande de Mme Yovanovitch illégale.
Songez à ce que le professeur de droit Jonathan Turley a dit après l’audience, alors qu’il était le seul témoin à plaider contre la destitution : « Avant la fin de mon témoignage, ma maison et mon bureau ont été inondés de messages menaçants et de demandes de licenciement ».
Enfin, songez à ce que l’ambassadeur Gordon Sondland a dit lors de son témoignage en novembre. « Nous avons reçu d’innombrables courriels apparemment envoyés à ma femme, nos propriétés font l’objet de piquetage et de boycott ».
Un membre démocrate du Congrès, originaire de l’Oregon, Earl Blumenauer, a publiquement appelé à des actions contre les hôtels de Sondland parce que ce dernier a servi dans l’Administration Trump.
Nancy Pelosi aurait pu mettre fin à une telle folie en rappelant les chiens enragés et en disant que son parti fait confiance au processus démocratique. Au lieu de cela, son djihad de destitution prouve que ce n’est pas le cas.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source :
https://nypost.com/2019/12/07/theres-great-hate-for-donald-trumps-success-goodwin/
Bien sûr qu’elle le hait.
D’abord il ne la prend pas dans son staff e ensuite il ne couche pas avec elle…
Est-ce que le fait d’être élu est un abus de pouvoir? Il semblerait que oui pour la vase venue des gochiottes.
2020 sera la fin pour pelosi car Trump sera réélu plus fort donc pour moi ses petite crises prouve la panique car depuis 3 ans déja que les démocrates essai de destituer Trump
ben, c’est normal, il réussit !
alors que les démocrates ont des programmes étonnants, ahurissants que JPGrunberg a expliqué il y a peu sur dreuz
Bonjour Madame,
grâce à Dreuz, les français sont enfin informés. Personnellement je préfère vos contributions (y compris les traductions d’articles) qui sont plus équilibrées que celles de M. Millière qui elles sont plus passionnelles. Je ne dis pas pour autant qu’elles sont mensongères , loin de là. Toute personne sensée fini par constater que cette mise en accusation est tout sauf objective. Trump stratégiquement a très bien manoeuvré et les républicains du Congrès pourront enfin poser des questions à Biden et son fils.
Joe Biden , alias Joe le gaffeur, alias Joe la gaffe et le fiston auront beaucoup de difficultés à s’expliquer. D’autant plus que Joe la gaffe s’est félicité devant des journalistes d’avoir annulé l’enquête sur la société où “travaillait” junior la gaffe moyennant une pression économique.
Cordialement
PS: je ne résiste pas à vous relayer la dernière confrontation entre l’inénarrable Goupil et Mathieu Bock-Côté
https://planetes360.fr/tres-vif-echange-sur-limmigration-entre-romain-goupil-et-mathieu-bock-cote/
Bock Côté à Goupil : “Encore un fois il dit des conneries. C’est une habitude. Il est abonné”.
Merci Cestmoi pour vos commentaires et ce lien pour voir Mathieu Bock-Côté, que j’adore (au Québec on l’appelle affectueusement MBC), débattre avec ce M. Goupil. C’est très drôle de voir MBC perdre patience face à la mauvaise foi de l’autre.
Concernant l’optimisme de mes chroniqueurs américains préférés dont je traduit les articles, tous ne sont pas si sûrs que Donald Trump va s’en sortir indemne ou plus fort.
J’ai l’impression que la stratégie des Démocrates consiste à se dépêcher de voter les articles d’Impeachment en sachant qu’ils seront battus au Sénat ce qui leur donnera l’occasion de faire campagne sur le thème du «cover up» des Républicains qui protègent Trump, le traître, l’imposteur, malgré ses «abus de pouvoir».
Si Trump est réélu en 2020, ils continueront sur cette lancée jusqu’en 2024, date à laquelle ils devraient (enfin) être capables de proposer un candidat crédible capable de défaire le successeur de Trump.
Chère Magali,
ce que vous dites est plausible. Cependant le candidat “démocrate” devra lui aussi présenter son programme. Alors si ce sera pour entendre des propositions écologistes insensées, des réformes économiques et sociales qui seront perçues pour le moins comme radicales, la prédominance de dérives sociétales qui n’enchanterons que les bourgeois bohèmes et certains universitaires etc. Ça ne va faire pas pencher majoritairement le vote des indécis en faveur des “démocrates”.
Cordialement
Re-Bonjour Cestmoi!
Je crois que les Démocrates ont fait une croix sur les élections en novembre prochain. Doutant de pouvoir battre Trump, ils ont choisi de laisser Biden, Warren, Sanders, Buttigieg et Cie se suicider politiquement. Mieux vaut perdre avec des pathétiques losers que d’hypothéquer les chances d’un gagnant potentiel. Une fois battus, ils devront se la fermer et rentrer dans le rang ou quitter le parti! Idem pour les gauchistes radicaux: les Occasio-Cortez et autres Tlaib auxquelles ils laissent temporairement l’illusion qu’elles contrôlent l’agenda du parti.
Les Pelosi, Schiff et Nadler savent qu’ils n’arriveront pas à sortir Trump de la Maison Blanche avec l’Impeachment, donc leur stratégie consiste à laisser chialer les gauchistes qui devraient prendre une sérieuse correction en 2020! Après cela, il sera toujours temps de revenir à des politiques centristes avec un leader raisonnable pour reprendre la Maison Blanche et le Congrès en 2024.
C’est ma théorie, je vous la donne pour ce qu’elle vaut!
@ Magali,
Je vous donne pleinement raison. Les démocrates devront se purger de leurs extrémistes s’ils veulent conserver leurs chances de récupérer un jour la présidence. Pour cela ils devront d’abord subir des défaites et passer quelques années au “purgatoire”. Les centristes qui ont déserté le parti pourront alors revenir et le restructurer à leur image.
Pour le moment le processus d’impeachment sert plusieurs objectifs, entre autres apaiser et en même temps neutraliser les extrémistes de la base pour qu’ils s’abstiennent de torpiller les candidatures des représentants actuels dont justement Nadler. Ne pas oublier qu’AOC est devenue candidate de sa circonscription en s’appuyant sur les militants extrémistes dont la cabale a permis d’éjecter la candidature de son prédécesseur démocrate centriste, il était d’ailleurs prévu que ce dernier devienne le leader de son parti à la chambre des représentants.
Pelosi sait que son parti risque très gros avec l’impeachment, d’autant plus que le dossier monté contre Trump est strictement bidon, mais elle n’a pas d’autres choix que courir pour éviter d’être écrasée par la horde d’extrémistes qui la pousse.
La question qui se pose est la suivante: a-t-elle vraiment une stratégie ou se contente-t-elle de naviguer à vue? Tout porte à croire qu’elle n’en a pas et qu’elle ne fait que se laisser emporter par le courant tout en prétendant le diriger.
Ni elle ni Schiff ni Nadler ne s’en sortiront indemnes, en cas d’échec ils seront tenus responsables par ces mêmes extrémistes qu’ils ont cru devoir satisfaire. Pelosi a commis l’erreur de sa vie, celle de s’accrocher à la présidence de la chambre, elle aurait dû flairer le piège et laisser à quelqu’un d’autre le soin de s’empêtrer à sa place. Je crois qu’elle s’en rend compte à présent mais elle ne peut plus reculer, quand le vin est tiré il faut le boire.
Face à l’électorat elle cherche désespérément à se rattraper, c’est pourquoi elle fera tout pour entériner l’accord de libre échange avec le Mexique et le Canada (USMCA), quitte à accorder une victoire à Trump. Elle devra également aborder les autres sujets qui préoccupent les électeurs, mais elle ne peut le faire sans s’entendre cordialement avec Trump, c’est à dire avec l’homme qu’elle a traité d’imposteur de tyran et même de traître! Elle risque alors de perdre le peu de crédibilité qui lui reste.
Bien à vous,
Hélios
En France elle serait poursuivie par le nouveau machin du gouvernement pour “combattre la haine”…
Normal il n’y a pas de comparaison possible !!!!
Réaction légitime d’une sorcière démocrotte…Trump ne l’a très probablement jamais draguée !
Effectivement, pour la draguer, il faudrait voir bigrement envie tant son visage respire la haine et la méchanceté. C’est Serge de Beketch qui disait qu’à partir de 40 ans, on est responsable de sa gueule, et il a a parfaitement raison. Celle de Pelosi dit tout en instantané, on ne voit pas pourquoi elle se ferait draguer
Mais, voyez-vous, c’est complètement hors sujet. Elle ne déteste Trump parce qu’il ne l’a pas draguée (ce qui est évident et sans intérêt), elle le déteste parce que c’est une médiocre, tandis que lui réussit.
peut être que cette Haine est dûe au faite qu’elle attend depuis longtemps d’être sur la Liste des
Prétendues Violées
par Monsieur Trump
Les chiens aboient et la caravane du valeureux Donald Trump passe allègrement .pour moi il devrait avoir le Nobel. De la paix de l’économie et de la clairvoyance si il existait
L’Europe est ingrate l’Allemagne je comprends mais la France ça me met hors de moi de voir leur réaction négative vis à vis de celui qui contre vents et marées essaye de mettre de l’autre dans le commerce mondial et surtout contre la Chine pour le bien et la pérennité de l’économie mondiale et surtout la lutte efficace contre l’islamisme qui distille son hégémonie pernicieuse sur le monde
Une fois de plus, on assiste à la confrontation entre les bâtisseurs et les destructeurs. Comme le souligne Sylvie Danas quant à la médiocrité crasse de la Pelosi, c’est génétique à tous les gauchistes. Ils ne supportent pas les bâtisseurs qui agissent sur eux comme des allergènes.
Les gauchistes passent leur temps à déglinguer tout ce que d’autres ont bâti. D. Trump, comme tout entrepreneur de cette envergure, gouverne les U.S.A. tel un empire industriel ou commercial. Avec les formidables résultats que l’on sait. Ce qui fait dire à certains qu’on ne devrait confier les rênes d’un pays qu’à des capitaines d’industrie…
Mais voilà, ces bâtisseurs sont invariablement perçus comme d’affreux ogres capitalistes dévoreurs des “gens de peu” par… les sempiternels thuriféraires staliniens, comme on le sait, bien enracinés dans la sphère médiatico-politique.
Le jour où de rarissimes parmi ces gauchistes comprendront qu’il vaut mieux laisser les bâtisseurs bâtir du solide et du durable pour le bien de tous, non seulement les poules auront des dents mais il y a longtemps qu’elles les auront perdues…
À condition qu’il s’agisse de vrais capitaines d’industrie @nivred92. C’est à dire d’entrepreneurs qui ont bâti leur empire industriel à partir de rien ou très peu (c’est rare), et non pas d’oligénarques arrivés à la tête d’un grand groupe par copinage, souvent maçonnique d’ailleurs, comme c’est presque toujours le cas
C’est surtout que Donald Trump veut mettre fin à cette mafia Khazariane avec Vladimir Poutine ( les Clinton…Obama… ). Leur système est en train de s’effondrer !!