Source : Levif
Non, l’Arabie préislamique n’était pas un désert culturel. Oui, le christianisme syriaque a bien influencé le Coran. Le livre saint des musulmans est passé au scanner dans Le Coran des historiens, qui se revendique comme une ” initiative civique et politique “. Entretien avec l’un de ses coordinateurs.
Le Coran est considéré par les sunnites comme ” incréé “, c’est-à-dire existant de toute éternité. Il est la parole de Dieu en langue arabe dictée au prophète Muhammad. Le livre saint de l’islam est mémorisé et psalmodié par des millions de croyants, disséqué depuis des siècles par les oulémas et les grands jurisconsultes musulmans qui l’interprètent à la lumière de la tradition (sunna), des hadith (les actes et paroles du Prophète) et de la sira (sa biographie). Le Coran des historiens (1), ouvrage collectif dirigé par les islamo- logues Mohammad Ali Amir-Moezzi (Ecole pratique des hautes études, Paris) et Guillaume Dye (ULB), met à la portée du lecteur cultivé la somme des connaissances historiques et philo- logiques le concernant. Au-delà de son aspect rationnel, Le Coran des historiens se présente comme une ” initiative civique et politique “, destinée à rendre possible la contextualisation, la relativisation et la distanciation critique dans l’examen des choses de la foi. Entretien avec Guillaume Dye.
L’islamologie occidentale savante a eu, dans sa quasi-totalité, un tropisme prosunnite très marqué.
A quand remonte l’approche historique du Coran ?
Le 19 siècle et le début du 20 e siècle est la grande époque de la science historique et philologique de l’université allemande. Abraham Geiger, Theodor Nöldeke et d’autres étudient l’islam et le Coran, à la suite de la Bible et des Evangiles. Au Moyen-Age et à l’époque moderne, les traductions et les commentaires du Coran étaient très souvent menés dans une optique de réfutation. Là, il s’agit d’étudier le Coran comme un texte littéraire du 7e siècle. Et comme il contient beaucoup de références à la Bible, on suppose que Muhammad, lorsqu’il a composé le Coran – car on ne doute pas qu’il en est bien l’auteur- s’est inspiré des récits oraux, souvent d’origine juive, qui avaient cours à Médine. Muhammad est alors considéré comme un réformateur religieux et social proposant un message monothéiste inspiré d’un judaïsme populaire. Le travail des savants consiste notamment à comparer le Coran aux textes bibliques.
Les recherches reprennent après la Seconde Guerre mondiale. Dans quel sens ?
Les années 1970 sont les héritières d’un courant plus ancien, mais qui n’avait pas encore été appliqué au Coran. A la fin du 19e siècle, Ignaz Goldziher, un islamologue juif hongrois, note que les sources islamiques sur le début de l’islam sont beaucoup moins fiables, historiquement parlant, qu’on ne le pensait. Dans la tradition islamique, les paroles et les actes attribués au Prophète, le Hadith, ont été rapportés fidèlement par ses compagnons et par des chaînes de transmetteurs fiables jusqu’au 9e siècle. Goldziher montre que cette littérature musulmane plus tardive nous renseigne davantage sur les musulmans du 9e siècle que sur ce qui s’est passé au 7e siècle. La confiance en ces sources va progressivement disparaître, mais la discipline de l’islamologie n’en avait pas encore tiré toutes les conclusions concernant le Coran lui-même.
Vous évoquez un véritable emballement à ce sujet…
Dans les années 1970 se produisent, en effet, plusieurs renversements de perspectives, d’abord très mal reçus dans la communauté scientifique. En 1977, la Danoise Patricia Crone et l’Américain Michael Cook décident d’écrire l’histoire des débuts de l’islam en se fondant uniquement sur les sources les plus anciennes, qui ne sont pas musulmanes, mais chrétiennes, juives ou zoroastriennes. On va de plus en plus s’appuyer sur l’archéologie et l’épigraphie, l’étude des inscriptions et des graffitis, dans l’Arabie préislamique. Le deuxième renversement se produit lorsque l’Ecossais John Wansbrough applique au Coran les méthodes de la critique biblique, telles qu’elles ont été utilisées avec succès sur le Nouveau Testament dès les années 1920-1930. Il conclut que le rapport entre le Coran et Muhammad ne découle pas de l’examen du Coran lui-même, mais des commentaires exégétiques de l’époque musulmane classique du 8e au 11e siècle. A partir de 2000, les héritiers de Wansbrough interprètent le Coran indépendamment de la biographie de Muhammad, mais en lien avec les écrits juifs et chrétiens de l’Antiquité tardive, que le Coran reprend, critique ou nuance.
De quelle nature sont ces emprunts aux textes juifs et chrétiens ?
Le Coran est rempli de références aux littératures juives et chrétiennes : l’unicité de Dieu, la fin des temps, le paradis et l’enfer, la Providence divine et les beautés de la Création, la Prophétie, l’Alliance, parfois, des normes de comportement, des valeurs de pauvreté, d’ascétisme, de prière, des formules liturgiques, etc. Nos devanciers avaient tendance à chercher surtout les emprunts dans la littérature juive de la fin de l’Antiquité. Aujourd’hui, on compare plutôt les récits coraniques à leur version dans les traditions vivantes de cette époque, juives ou chrétiennes, dont ils sont souvent très proches. Dans le récit de la Genèse, par exemple, Adam et Eve sont nus et s’en rendent compte après avoir mangé le fruit de l’arbre défendu. Dans le Coran, on a l’impression qu’ils perdent leurs habits et se retrouvent nus. Si l’on compare le texte coranique, non pas avec la Bible, mais avec la manière dont les traditions juives et la littérature chrétienne de langue syriaque- l’araméen- rapportent cet événement, Adam et Eve étaient vêtus d’un vêtement de lumière ou d’ongle, symbole de pureté, et ils le perdent quand ils commettent la faute. L’arrière-plan chrétien du Coran est donc réévalué à la hausse, notamment grâce aux littératures apocryphe et homilétique, c’est-à-dire les sermons de grands auteurs syriaques de la fin du 5e au début du 6e siècle.
Reste-t-il d’autres tabous ?
Le troisième renversement de perspective est toujours en cours. Non seulement l’interprétation de tel ou tel passage du Coran pourrait être différent de l’exégèse musulmane classique, mais on peut aussi parfois se demander si le contexte dans lequel le Coran a été produit est forcément lié à Muhammad. Le débat est encore plus sensible. Y a-t-il a un ou plusieurs auteurs, et quel est leur profil ?
L’archéologie a révolutionné les études coraniques, mais il y a des freins… Lesquels ?
Les fouilles archéologiques sont interdites à La Mecque et à Médine, mais les wahhabites ont tellement détruit et reconstruit que, même si on pouvait y faire des fouilles dans quelques décennies, je ne suis pas sûr que cela aille très loin. En revanche, il y a beaucoup de fouilles et de prospection des inscriptions dans le reste de l’Arabie saoudite et dans la Jordanie actuelle. L’image que l’on se faisait de l’Arabie préislamique est en train de changer. Ce territoire était en contact culturel, économique, religieux et militaire constant avec l’Empire byzantin et l’Empire perse sassanide, et cela depuis très longtemps. Ce n’était pas une espèce de désert culturel ou d’endroit coupé du reste du monde. Toutefois, la partie de l’Arabie préislamique qui nous intéresse, à savoir l’Arabie occidentale, est celle qui est la moins connue, non seulement parce qu’on n’a pas pu y faire de fouilles, mais aussi parce qu’il n’y a pas de traces de présence chrétienne au 5e-7e siècle et, donc, pas de sources littéraires en grec ou en syriaque.
Comment l’islam considère-t-il, canoniquement, ses ancêtres spirituels ?
Il y a une théologie de la falsification dans la dogmatique islamique. Du point de vue musulman, la véritable Torah et le véritable Evangile étaient en accord avec le Coran, mais les juifs et les chrétiens ont falsifié le message que Moïse et Jésus avaient reçus de Dieu. Cette accusation est présente dans le Coran, mais de façon limitée et ambiguë : elle s’adresse essentiellement aux juifs et est sujette à débat : ont-ils trafiqué le texte ou l’ont-ils mal interprété ? L’idée que les juifs et les chrétiens ont supprimé de leurs textes l’annonce de la venue de Muhammad ne figure pas dans le Coran, mais est développée plus tardivement, aux 8e et 9e siècles. Cela reste une pierre d’achoppement dans le dialogue interreligieux car, selon l’islam, les véritables juifs et chrétiens, restés fidèles aux messages de Moïse et de Jésus, sont les musulmans eux-mêmes.
Pour les sunnites, le Coran est la parole directe de Dieu. Il est dit “incréé”. Est-ce aussi la conviction des chiites ?
Pour les chiites, le Coran est “créé”. L’islamologie occidentale savante a eu, dans sa quasi-totalité, un tropisme pro-sunnite très marqué. Les sources chiites ont été marginalisées. Or, il n’y a pas de raison objective de privilégier les unes par rapport aux autres. Les sources chiites les plus anciennes considèrent que le véritable Coran était trois fois plus important que le Coran dit othmanien qui fait autorité chez les sunnites. Notre ouvrage réévalue l’importance de ces sources. Il se pourrait que l’histoire du Coran ait été beaucoup plus compliquée, beaucoup moins linéaire que ce que la dogmatique traditionnelle veut bien nous faire croire.
Le halo de mystère qui entoure le personnage historique du Prophète est-il pour autant dissipé ?
Muhammad est nommé quatre fois dans le Coran. Le texte s’adresse très souvent à un “tu” ou à un “toi”, mais ce n’est pas toujours évident de savoir si c’est de lui qu’il s’agit. D’après les sources islamiques, Muhammad est mort en 632, mais la première mention de son existence dans un document islamique officiel apparaît plus de cinquante ans après sa mort, en 685, sous la forme d’une monnaie frappée à son nom. A cette époque, nous disposons d’un certain nombre d’autres documents, inscriptions, pièces de monnaies. Pourquoi la communauté musulmane ne fait-elle pas référence à lui dans un texte officieux ou officiel ? Cela reste énigmatique.
A rebours, vous soulignez l’importance historique de Abd al-Malik comme fondateur de l’empire musulman…
D’une certaine manière, c’est le fondateur de l’islam en tant que religion d’empire. A la fin du 7e siècle, il joue un rôle très important pour institutionnaliser l’islam, le distinguer de manière plus nette des autres religions. Pendant les premières décennies, la question des barrières ou des frontières confessionnelles est parfois quelque chose d’assez flou. Abd al-Malik cherche vraiment à mettre en place une religion d’empire : dissémination plus importante du codex coranique, rôle central explicite accordé au calife, réformes excluant les figurations perses ou chrétiennes sur les pièces de monnaie… Son successeur, Al-Walid, va arabiser l’administration de l’empire, alors que, au début, celui-ci était géré par les hauts fonctionnaires en place, essentiellement, dans les langues grec, copte et moyen-perse.
L’intervention des juristes qui ont élaboré la charia est donc postérieure au Coran…
L’importance du Coran dans l’élaboration d’un corpus juridique commence peut-être au 8e siècle, au moins un siècle après la carrière de Muhammad. En général, les pratiques juridiques dans les territoires conquis par les Arabes ne semblent guère se fonder sur le Coran. A des époques plus tardives, l’usage du Coran comme source juridique restera relativement limité par rapport aux très nombreuses normes tirées de la Sunna ou des hadiths.
Comprenez-vous la charge émotionnelle que peut représenter Le Coran des historiens pour certains croyants musulmans ?
Le Coran des historiens n’est pas un pamphlet. Il est écrit de manière très dépassionnée. Sa charge émotionnelle s’explique par l’importance du sujet. Qu’il ait été reçu de manière peu aimable de la part de certains croyants, ce n’est pas une surprise. Dans le judaïsme et le christianisme, même s’il y a des courants fondamentalistes qui bloquent, une partie des élites religieuses a réfléchi sur la manière d’articuler l’approche historico-critique avec les questions de foi. C’est moins entré dans les moeurs en islam. Il y a eu une grande tradition islamique d’interprétation du Coran, où le rôle de la raison était non négligeable, mais cela remonte assez loin. Les réticences face à ce type d’approche sont encore extrêmement fortes, ne fût-ce que la comparaison des textes, sans même parler de l’attribution du Coran à un ou des auteurs, qui est sacrilège. Un immense travail didactique de familiarisation des cadres religieux avec le travail des historiens reste à faire. Cependant, beaucoup de musulmans sont prêts à se poser des questions. Ils peuvent aussi trouver dans Le Coran des historiens un contre-discours par rapport à une apologétique fondamentaliste.
Pourquoi perdez-vous du temps avec ce torchon imbuvable?
Ne vaudrait il pas mieux consacrer vos énergies à lutter contre cette secte assassine?
Je me pose la même question que la vôtre, Fernand: ce
chose-là, on n’a pas envie d’en entendre parler, ni de
l’étudier, encore moins de l’offrir pour Noël.
Très bien. Je signale deux autres approches :
– L’une, philologique, de Frère Bruno Bonnet-Eymard : “Le Coran, traduction et commentaire systématique”, Éd. Contre-Réforme Catholique. fourmillant de références bibliques.
– L’autre, linguistique, de Jean-Jacques Walter : “Le Coran révélé par la théorie des codes”, Studia Arabica XXII, Éditions de Paris, thèse de doctorat montrant que le Coran actuel a été rédigé aux IXe-Xe Siècles par plusieurs contributeurs , le proto-coran pouvant provenir d’un groupe d’Arabes possédant une solide culture araméenne et nazaréenne.
Voir aussi Luxenberg, The syro-aramaic reading of the Koran (sur internet): plus de 10% du vocabulaire du Coran en syro-arameen, la langue du Christ.
Mieux on connaît son ennemi et mieux on le combat 🙂
“Cause toujours..!” La recherche historique est louable sauf lorsqu’elle n’a pour objet que de réhabiliter une perversion des croyances religieuses antérieures .
Le scepticisme des commentaires ci-dessus démontre la maturité de raisonnement de leurs auteurs..!
le coran dit que abraham était musulman, tout comme moise, le roi david, et jésus ! un plagiat de la torah et des évangiles.
en revanche allah appelle à tuer juifs et chrétiens 96 fois !
Merci pour cette étude qui éclaire et complète les travaux de recherches scientifiques synthétisés dans une vidéo-diaporama de titre un peu provocateur : https://www.youtube.com/watch?v=q4Fq34LS7PA&feature=youtu.be
je renvoie à deux de mes articles sur dreuz:
le Issa du coran n’est pas le Jésus des évangiles, et Jean Damascène qui a été le premier à formuler une critique de la tradition coranique.
On insiste ici beaucoup sur l’utilisation de concepts judéo-chrétiens dans l’élaboration du texte coranique, mais il ressort des études multiples que malgré les apparences ou les consonances, les personnages du coran apparentés bibliques n’ont pas grand chose à voir avec l’original!
L’on avait compris, M. l’Abbé.
L’on pourrait octroyer à l’auteur du méchant bouquin
qui dévaste la planète, le titre de “plagiarist”, dont M.
Bertold s’ était servi, cet été, pour “allumer” un boulet.
Je pense qu’aucune “étude” ne remplace les hauts-faits
inspirés par le coran.
Nous les voyons éclater, chaque jour.
J’allais oublier: dernier jour, demain, à l’IMA, de la
semaine de ‘L’arabe, une langue “de” France.”
Sans cette maudite grève des gars de la CGT transports,
je serais allée voir “les danses folkloriques” : gavottes,
bourrées, passepieds à l’arabique valent sans doute le
déplacement…
J’ai pu voir, dans la semaine, des livres pédagogiques
(pour les petits et les grands); feuilletant l’un d’eux,
j’y ai appris que la religion hébraïque remontait à
quelque …3500 ans.
Bonjour,
“Le Coran des historiens se présente comme une » initiative civique et politique ” Alors dans ce cas il ne s’agit pas d’un travail scientifique.
“on suppose que Muhammad, lorsqu’il a composé le Coran ” Il n’a jamais composé le coran et fort probablement il n’a même pas eu l’intention de le faire de son vivant. Les liens avec la Torah et les Evangiles sont très probablement le vague souvenir de conversations avec des juifs et des chrétiens. Le chamelier n’a pas compris grand chose à ce qu’on lui racontait et surtout les récits ont été arrangés par lui où ses successeurs (voir les deux) pour légitimer son autorité en tant que “prophète”. Il s’est comparé à Moïse dont il a cru avoir la même destinée. C’est un charlatan dont on peut se questionner sur sa santé mentale et rien d’autre. Les guerres commencent avec et par lui. Elles se poursuivent encore actuellement.
François Déroche. Collège de France
https://www.college-de-france.fr/site/francois-deroche/symposium-2019-06-07-11h45.htm
Comment concilier l’affirmation péremptoire du “texte incréé” … donc rédigé par la divinité elle-même (parait-il !!!) … et les………. ‘parties abrogées’ par les parties ‘abrogeantes’ …..du même texte….
Par définition….. la divinité sait TOUT … …. ET… ne peut donc ….absolument PAS se tromper !
La CONTRADICTION est absolument rédhibitoire !
La différence avec le Christianisme …. PAS de texte ‘incréé’ …. mais justement plusieurs ‘Évangiles’ rédigés par des hommes … donc des témoignages susceptibles de variantes …..
Il en est de même avec les ‘dogmes’ …. qui sont établis par des hommes (PAR LA SUITE ) ….. qui peuvent se tromper ….
Idem … avec des dérives … comme l’Inquisition … et autres …. qui aujourd’hui sont , à juste titre, considérés … à la lumière de nos conceptions modernes ….comme des ‘erreurs’ ……du passé … Et ……. dont le Présent n’est pas responsable !!!!
Ce qui compte c’est le Texte Fondateur… (les Évangiles) …. qui ne contiennent aucune
erreur de jugements, de préceptes, d’affirmations… et se révèle finalement d’une modernité remarquable !
On peut écrire que le Christianisme est une modernisation des conceptions antiques ….
L’Ancien Testament …. est un Texte hautement respectable … mais dont personne de censé … ne songerait à mettre en application …. certains préceptes …. comme la mise à mort des femmes (soi-disant) infidèles, et\ou …. les personnes qui ne respecteraient pas le Shabbat (!!!!!)
( formidable invention : un jour de repos par période de 7 jours !)…..
Convenons que ces préceptes relèvent, de nos jours, de l’inadmissible !
Il faut donc relativiser ces….. ‘antiques conceptions’….. c’est là justement où se trouve le Message …..
Il faut rendre à César ce qui est à César … et à Dieu ce qui est à Dieu….
Le concept est tellement moderne et révolutionnaire … qu’il a fallu près de 2000 ans pour le comprendre !
Des versets qui abrogent d’autres versets : effectivement dieu qui se contredit, ça fait désordre.
Mais des hadiths (éléments rapportés par des humains sur des propos tenus par “le beau modèle”) qui abrogent des versets coraniques, là, on nage en plein délire.
L’islam est une “religion” pour enfants immatures ou pour des adultes que l’on contraint à l’immaturité.
Un documentaire passionnant sur une tromperie, une de plus :
https://www.youtube.com/watch?v=rWVFf8e6_G8
Répons à “de bon sens”
Vous ne connaissez visiblement pas les paroles Sages du Talmud, de la Michna, de la Guémara et des autres écrits qui ont dit que la Torah est un Livre, sur terre et pas dans les cieux, un Livre pour les hommes et qui doit être décrypté. En particulier, pour ne reprendre qu’un point de votre très bon commentaire, la peine de mort pour ce qui pourrait être une transgression de la Torah n’a jamais été appliquée. Autre exemple que vous ne citez pas mais qui est très présent dans ceux qui s’intéressent au Judaïsme est la loi “œil pour œil, dent pour dent”. Il n’a jamais été question de crever un œil ou de casser une dent à celui qui l’aurait fait pour un quelconque motif, il s’agit de réparer le dommage causé pour la perte d’un œil ou d’une dent, réparations amplement décrites dans les écrits des Sages.
Respectueusement.
La doctrine de Mahomet, lequel était rejeté par sa tribu, a changée , et sa référence à Abraham s’est fait après sa rencontre avec des rabbins à Médine, sa soit disant religion est un “pillage” du Judaïsme , le christianisme lui même, (je suis chrétien) n’étant qu’une branche du Judaïsme, le Dieu des Juifs et des Chrétiens c’est Yaveh . Les rites des Chrétiens tournent autour du Christ et rarement de Dieu le père. L’islam est un avatar tragique de l’Histoire de l’Humanité.
Vasseur , voici quelques versets de la Bible qui apporteront Lumière :
Jean 14 : 1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi.
Jean 14 : 10 Ne crois-tu pas que Je Suis dans le Père, et que le Père est en Moi? Les paroles que Je vous dis, Je ne les dis pas de Moi-Même; et le Père qui demeure en Moi, c’est Lui qui fait les oeuvres. 11 Croyez-Moi, Je Suis dans le Père, et le Père est en Moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.
Jean 14 : 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que Je Suis en Mon Père, que vous êtes en Moi, et que Je Suis en vous.
Jean 2 : 19 Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai.
Romains 8 : 11 Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par Son Esprit qui habite en vous.
1 Pierre 3 : 18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit
Jean 5 : 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.
Luc 7 : 48 Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. 49 Ceux qui étaient à table avec Lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés?…
Matthieu 9 : 2 Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. 3 Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d’eux: Cet homme blasphème. 4 Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs? 5 Car, lequel est le plus aisé, de dire: tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche? 6 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-Il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. 7 Et il se leva, et s’en alla dans sa maison.
Jean 6 : 40 La volonté de Mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle; et Je le ressusciterai au dernier jour.
Jean 11 : 25 Jésus lui dit: Je Suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort; AMEN AMEN AMEN
Il y a longtemps que je pense que le christianisme est une réforme du judaïsme qui a avorté et que l’Islam est un salmigondis de judaïsme et de christianisme.
Abou LEROUJ, d’accord avec vous pour la seconde partie de votre commentaire. En ce qui concerne la première partie, n’oublions pas que les disciples du CHRIST étaient des hommes JUIFS, que les 4 évangiles ont été écrits par 3 hommes Juifs et un homme “païen” d’Antioche converti, et qui a également écrit les Actes des Apôtres.
Le Nouveau Testament est la continuité et l’accomplissement de la Promesse faite par DIEU à Abram (Le Père Est Exalté) devenu Abraham (Père d’une multitude de nations). Et surtout Le Salut, La Rédemption pour l’humanité : TOUTES LES NATIONS SERONT BENIES EN TOI
Il me semble que les auteurs qui ont contribué à ce pavé n’ont pas osé franchir les lignes rouges. Il ne suffit pas de fouiller dans les méandres de l’histoire pour comparer, expliquer et justifier tel ou tel fait, sans aborder des sujets délicats ou graves (pour les musulmans bien entendu) qui pullulent dans le Coran. Qui de ces auteurs a-t-il effleuré ou fait allusion à l’anarchie dominante dans les Coran, un livre sans aucun lien logique ou chronologique. Ses enseignements ne sont-ils pas incompatibles avec la raison? Que dire du déséquilibre dans la distribution des thèmes, de la confusion et des contradictions dont regorge ce livre? D’où viennent ses versets insignifiants, dénués de tout sens, des veresets qui montrent qu’Allah était faible et avait besoin de jurer devant ses dévots pour les inciter à croire à ses prétendues révélations? Que de questions il faut poser à propos des incohérences et des aberrations dans ce livre? Ce n’est pas en composant et publiant un grand pavé, on peut expliquer l’inexpliquable sur l’islam et son livre sacré.
Le Coran est d’inspiration infra-humaine, cad démoniaque…c’est là la “qualité” essentielle et donc première de celui-ci à connaître.
Ergoter et faire des pirouettes mentales sur son texte n’a en réalité aucun intérêt véritable,
en dehors de démontrer qu’il met le monde à l’envers, inverse dans la perversion le sens des valeurs humaines universelles, enferme et rétrécit le genre humain au lieu de l’ouvrir et de l’épanouir comme les “autres” grandes traditions spirituelles.
Encore et toujours des analyses et des circonvolutions savantes.
Chaque minute passée sur ce torche cul malsain est perdue.
Volez-le en format a2, faites un trou à la perceuse foret 8 mm, passez une ficelle et pendez-le dans les chiottes !
Allez nettoyer vos armes et comptez les munitions.
Lisez la Bible et tenez-vous prêts.
la vraie histoire du Coran semble différente et tout aussi horrible. C’est un plagiat qui provient lui-même des Coronotes, livre de Psaumes et de prières , traduit de l’hébreu et l’araméen en mauvais arabe par les ébionites qui souhaitaient que les arabes participent à la reconquête de Jérusalem aux mains des perses et des byzantins. Après 2 tentatives , Jérusalem fût reprise et un temple reconstruit les sacrifices reprirent, mais le Messie promis ne venant pas, les arabes tuèrent tous les chrétiens fanatiques qui voulaient forcer le retour du Messie par la reconstruction du Temple et tous les juifs dont ils avaient la haine.
Ils construisirent par la suite leur nouvelle religion alliant religion et message politique raciste suprémaciste de conquête du monde.
Ils sembleraient aussi que Mahomet soit un titre comme Général des armées et non une seule et unique personne.
voir les travaux d’Olaf, et Professeur Luxemberg
https://actubible.wordpress.com/2016/11/06/lhistoire-incroyable-du-coran/
Pas un mot sur le fait que Mahomet n était qu’un assassin en puissance, analphabète et pédophile ?
Oui car ils étaient en présence de l’Eternel et sans péché. Après la “chute” leur Aura (du mot Or en hébreu, Lumière et aussi Peau) disparue.
Cette lumière, aura, est aussi celle qui était sur le visage de Moïse lorsqu’il revenait de consulter D.ieu. De même Jésus était “Transfiguré” lorsque les apôtres le virent en présence de Moïse et Elie.
Je n’ai pas lu le livre mais j’espère que, dans une optique objective, les auteurs ont pensé à consacrer un chapitre sur cette légende mésopotamienne de la Burraq qui est vieille de 40 siècles et que le gourou de l’islam a honteusement récupéré à son profit comme il a piqué bien d’autres passages de l’Ancien et du Nouveau Testament ainsi que des pans de la tradition zoroastrienne ! Le véritable vecteur du coran est Nawfal Ibn Waraka qui était un chrétien nestorien et oncle de Khadija la première épouse dudit Mohamed ! C’est à partir de son union avec Khadija que ce dernier aurait commencé à échafauder l’idée d’une nouvelle religion pour son peuple de bédouins ! La suite est un cauchemar pour le monde entier !
Vous écrivez:
>
“muhammad est nommé quatre fois dans le coran”
>
3:144
144 – mohammed n’est qu’un prophète que d’autres prophètes ont précédé. S’il venait à mourir ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos pas64 ? Celui qui retourne sur ses pas ne fera pas de tort à allah, loin de là. allah récompensera les croyants reconnaissants.
>
16:89
89 – Et lorsque nous enverrons à chaque communauté un témoin issu d’elle-même et que Nous t’enverrons, toi, ô mohammed, comme le témoin sur ceux-là et que Nous t’aurons révélé le Livre en guise d’éclaircissement pour tout, bonne direction, bénédiction et excellente nouvelle pour les musulmans.
>
33:40
40 – mohammed n’est le père d’aucun des hommes parmi vous, mais le prophète d’allah et le dernier des messagers. allah est informé de toute chose.
>
47:2
2 – Ceux qui ont cru, ont fait le bien et ont cru à ce qui a été révélé à mohammed, au sens où c’est la vérité venue de leur Seigneur, leurs péchés seront abolis et leur coeur sera pacifié
>
48:29
29 – mohammed est l’envoyé d’allah. Ceux qui l’entourent sont sévères avec les mécréants, mais fort compatissants entre eux. Tu les verras inclinés, prosternés et désirant plus que tout une faveur d’allah et Sa satisfaction. Leur belle marque se trouve sur leurs visages, à force de s’adonner à la prosternation. Il en est ainsi dans la Torah et dans l’Évangile. Une semence a germé et de cela une force nouvelle est née, saine et équilibrée sur sa tige, suscitant l’émerveillement des semeurs, mais qui a mis en colère les mécréants. allah a promis à ceux qui ont cru et qui ont fait du bien un grand pardon et une grande récompense.
>
Ce qui fait 5 fois
>
Source
http://www.lenoblecoran.fr/malek-chebel/
Jésus a aussi demandé aux humains d’arrêter la magie dans tous ses états, pour pouvoir mettre la robe nuptiale qui permet d’accéder aux royaume de son Père.
On peut imaginer que les suppôts des pratiques magiques ténébreuses avec des conseils avisés n’ont mis que 500 ans pour paraphraser le nouveau testament et le transformer en écrit au service du vaudou qui ne serait pas de la magie intellectuelle, mais de l’intelligence sublimée par la pratique de la sodomie avec les jeunes enfants non pubères, car plus propres, moins sales, plus purs entrant dans la coranosphère du hallal permis. Ce qui plait beaucoup aux francs maçons sataniques à voile et à vapeur, surtout à vapeur en grandissant, et aux écologistes obsédés de la nature du corps humain qui se préparent au nom des droits fondamentaux à interdire aux femmes d’avoir plus de deux enfants, au nom de la marche progressiste, en plus de l’obligation à la pénétration anale à l’école, dès la maternelle, pour créer le surhomme en gestation inconsciente.