Source : Valeursactuelles
Sujet tabou par excellence, la question de la peine de mort mérite d’être posée, car les conséquences de son interdiction sur la justice pénale sont considérables et inquiétantes, explique Jean-Louis Harouel.
En cette fin d’automne, le gouvernement de Donald Trump a demandé à la Cour suprême de rétablir la peine de mort à l’échelon fédéral américain, suscitant la controverse. En effet, dans les pays issus de la civilisation européenne,« le caractère inadmissible de la peine de mort est aujourd’hui une vérité de foi. […] L’idée même de la peine de mort fait l’objet d’une anathémisation incantatoire », relève Jean-Louis Harouel. Agrégé de droit, le professeur émérite à l’université Panthéon-Assas (Paris-II) et essayiste ose une réflexion audacieuse sur un sujet devenu tabou. Il démontre comment la volonté d’abolition de la peine suprême ne provient pas de notre héritage chrétien, mais d’une vision dénaturée des droits de l’homme. Contradictoire, déterministe, l’idéologie abolitionniste favorise alors l’impunité des criminels et l’insécurité. Un constat frappant qui enjoint à se saisir de la question.
Valeurs actuelles. Pourquoi vouloir rouvrir le débat sur la peine de mort ?
Jean-François Harouel. Il est antidémocratique qu’on ne puisse plus débattre de la question de la peine de mort, qui est aujourd’hui un sujet tabou. On n’a plus le droit d’en parler de manière libre, en cherchant à se faire son opinion. On doit se plier à une vérité officielle de nature religieuse : l’abolition est sainte et Badinter fut son prophète. Interdiction est faite au peuple français de songer le moins du monde à l’idée qu’on puisse rétablir un jour la peine de mort. En inscrivant son abolition dans la Convention européenne des droits de l’homme et dans la Constitution française, afin d’enlever la question de la peine de mort à la souveraineté des citoyens, on a non seulement bafoué la démocratie, mais encore fait naître un étrange droit de l’homme. Pouvoir tuer sans risquer d’être tué en punition de son crime est aujourd’hui un droit de l’homme. C’est un droit de l’homme immoral qui détruit la confiance dans le pacte social et déshonore l’idée de droit de l’homme.
Le sujet de la peine de mort évoque immédiatement le Dernier Jour d’un condamné, de Victor Hugo. Celui-ci ne remporte pas vos faveurs…
Dans ce livre dont il admet lui-même qu’il s’agit du détournement d’un roman en un outil de propagande, Victor Hugo se montre un manipulateur redoutable et sans vergogne. Faisant preuve d’une totale désinvolture à l’égard du crime et d’une parfaite insensibilité envers la victime, il ne s’intéresse qu’au seul criminel. Rien n’est dit du crime ni de la victime et seul celui qui a tué est offert à la commisération du lecteur. Oubliant délibérément la victime de l’assassinat,…
Jean-Louis Harouel a raison de soulever cette grave question,
du vivant de Me Badinter qui a fait voter l’abolition de la peine
de mort pour les criminels ( dans le gouvernement Mitterrand),
en libérant ainsi toutes les retenues qui pouvaient encore
freiner les criminels, leur livrant les victimes désarmées.
Depuis, Monsieur Badinter, qui a toute sa conscience et son
intelligence, peut constater le mal infini qu’il a causé — en
partant, sans doute d’une bonne intention.
Il est DONC URGENT qu’il fasse le CONSTAT D ECHEC de
sa loi, en sorte que nous puissions appliquer aux criminels
en temps de guerre CONTRE LES DJIHADISTES la peine
capitale.
Je recommande à vos lecteurs, Gaïa Dreuz, un autre livre de
M. Jean Louis Harouel :” Droite-Gauche: ce n’est pas fini”.
Ma maman qui aurait aujourd’hui, 101 ans, disait à ce propos:
“abolition de la peine de mort, que les assassins commencent”.
Personnellement, je dit que les peines prononcées à l’encontre de ces criminels ne sont pas assez lourdes et surtout qu’elles devraient être exécutées sans compressions sous quelques prétextes que ce soit, avec retour dans leur pays d’origine, les priver des allocations et autres “aides de l’état”.
Si vous ouvrez votre Bible au livre de l’exode et du lévitique, vous découvrirez combien Dieu lui même était sévère avec le peuple Hébreux, et ceux qui n’ obéissaient pas à sa parole.
La Bible nous dit aussi qu’il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.
@ Chti. Il n’y a pas, dans la Bible, de permis de tuer. Le commandement initial de Dieu en exode 20:13 est clair: “Tu ne tueras point.”
Mais, pour celui qui transgresse ce commandement, la législation biblique est tout aussi claire sur ce sujet:
“Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé; car Dieu a fait l’homme à son image. Genèse 9:6”
Dieu a mis des limites à la folie des hommes que ceux-ci se permettent d’annuler sans vergogne avec les conséquences dramatiques que nous pouvons observer partout ou les hommes transgressent les lois divines et les législations qui accompagnent celles-ci.
“Pouvoir tuer sans risquer d’être tué en punition de son crime est aujourd’hui un droit de l’homme” – mais aucun des membres de l’Assemblée nationale de 1789 signataire de la fameuse Déclaration n’aurait jamais, au grand jamais, admis d’y inclure un tel passe-droit.
C’est une insulte à la Justice et aux malheureuses victimes, une provocation pour les assassins, l’insécurité généralisée pour les populations.
@ gigobleu
Le 6ème Commandement, plus exactement traduit par : ‘Tu ne commettras pas de meurtre” est en effet logiquement complété par le verset de la Genèse que vous citez.
@ Atikva. Merci Atikva, votre remarque est importante en effet. Il y a tuer et tuer. Lorsqu’un Marc Dutroux, par exemple, assassine gratuitement des gamines innocentes en les laissant crever de faim, il s’agit d’un meurtre. Par contre, si vous tuez un agresseur qui veut porter atteinte à votre vie, vous êtes en état de légitime défense. La peine de mort ne s’applique que dans les cas de meurtre. Ceci dit, les terroristes qui se font sauter après avoir commis leurs méfaits s’appliquent à eux-même la peine de mort … Et ceux qui survivent à leurs crimes méritent également la peine capitale (après procès en bonne et due forme car nous ne sommes pas des sauvages). Qui se plaindra aujourd’hui de l’exécution des criminels nazis suite au procès de Nuremberg? C’était la moindre des justices rendue à leurs millions de victimes assassinées de façon atroce. Je serais tout-à-fait favorable à un procès du même genre à l’égard des djihadistes qui ont été capturés.
Eric Zemmour, dans son dernier livre “Destin français” a remarquablement décrit le processus idéologique enclenché par Victor Hugo. Il rend hommage (page 371) au “texte court mais brillant, intitulé “Hugo aimait les assassins” du juriste Jean-Louis Harouel”.
Comme le dit Eric Zemmour, “Victor Hugo a forgé l’arme de destruction massive : la compassion…”
Le dessein du livre (“Le dernier jour d’un condamné” de Victor Hugo), c’est de faire sauter toutes les institutions sociales, les unes après les autres, avec une chose plus forte que la poudre à canon, qui fait sauter les montagnes – avec des larmes et de la pitié (Barbey d’Aurevilly)”…
Récemment, dans un de ses articles, Jean-Paul Brighelli disait qu’en France ça sentait la poudre…
Je me souviens encore , avec le même dégout , de la campagne pour l’abolition.
C’était exclusivement : “voyez ce pauvre condamné , son angoisse dans l’attente de l’exécution,sa terreur en approchant de la guillotine,etc…”
Et pas un mot sur les victimes,leurs proches,ni tout simplement le devoir pour la société de se débarrasser sans haine ni remords d’un élément intolérable .
Le fascisme que nous subissons depuis l’accès de la gauche au pouvoir en 81 ,puis les années c…es-molles Chirac-Juppé ,prétend nous interdire d’en parler,comme de bien d’autres sujets,mais ayons confiance,ça reviendra sur le tapis . Le peuple finit toujours par triompher.
“Oubliant délibérément la victime de l’assassinat,…”
C’est toujours d’actualité.
Hélas.
Le problème n’est pas l’abolition de la peine de mort mais l’absence de replacement par une perpétuité réelle. Ce dont nos sociétés ont besoin, c’est de rouvrir des bagnes.
Des bagnes où la peine de mort est appliquée…
La peine de mort ne me choque pas, celui qui me nuit
est mon ennemi.
Je ne peux ignorer la hauteur du crime et son contexte…
La sentence appartient au peuple et à ses instances.
La loi du nombre reste une vertu !
Si elle passe par un Tribunal.
Hum, cela sent-il la poudre ?
Chacun chez soi et la guerre s’estompera…
Minute papillon, l’idole s’envole…
Les envahisseurs sont partout,
Momo vous regarde de travers, c’est pas bon signe!
Faut aller de l’avant, la confrontation s’approche
Le danger est devant, une coudée brassée, une petite mesure , un échantillon de savoir, une certaine maîtrise de sa propre paranoia…
Perso c’est HM qui dit, moi je transcris
Des bagnes où la peine de mort est appliquée…
La peine de mort ne me choque pas, celui qui me nuit
est mon ennemi.
Je ne peux ignorer la hauteur du crime et son contexte…
La sentence appartient au peuple et à ses instances.
La loi du nombre reste une vertu !
Si elle passe par un Tribunal.
Hum, cela sent-il la poudre ?
Chacun chez soi et la guerre s’estompera…
Minute papillon, l’idole s’envole…
Les envahisseurs sont partout,
Momo vous regarde de travers, c’est pas bon signe!
Faut aller de l’avant, la confrontation s’approche
Le danger est devant, une coudée brassée, une petite mesure , un échantillon de savoir, une certaine maîtrise de sa propre paranoïa…
Perso c’est HM qui dit, moi je transcris
Mon alibi
Et je peux le mesurer en centimètres…
Heu, cela devient compliqué
Parce que question mesure,
Y’a comme un standard
Une coudée magique…
La peine de mort est biblique, pour ceux qui auront assassiné :
_ Gen 9:6
Qui aura verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé.
_ Lev 24:17
Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
_Apo 13:10
Si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée.
Et merci qui ? toujours les mêmes socialistes. Il est un fait que la peine de mort peut hélas, envoyer un innocent à la mort, mais combien de coupables criminels qui la mériteraient, s’en sortent avec quelques années de bonne conduite………..on a vu les résultats !
Certainement que les meurtriers/violeurs/terroristes réfléchiraient à deux fois s’ils savaient qu’ils mourraient en “paiement” de leurs actes, de manière certaine et cela, non pas en héros ou en martyr
Voilà un raisonnement très stalinien, au sens propre.
Auguste, pas vraiment, car sous Staline, les “coupables” quels que soient leurs actes, étaient soumis à une forme psychologique de torture menant à la soi-disant “reconnaissance” de leur culpabilité. Les procès étaient “truqués” et les innocents n’avaient aucune échappatoire, surtout s’il s’agissait d’opposants politiques.
Or je vous parle, au risque de me répéter, de véritables assassins, violeurs et terroristes qui, s’ils se savaient condamnés après leurs méfaits monstrueux, à la peine de mort, sans aucune gloire ni “auréolés du titre de martyres”, réfléchiraient à deux fois plutôt qu’une, sur le fait de commettre leurs horreurs, sur d’humbles ou innocentes victimes.
Niou
Avec les progrès en matière de police scientifique, les risques d’envoyer un innocent à l’échafaud sont moindres.
Plutôt que construire de coûteuses prisons et entretenir des criminels, réhabilitons la peine capitale.
Fox69, parfaitement d’accord !
Je pense qu’à l’abolition de la peine de mort le législateur n’a offert aucun remplacement en compensation. La peine de mort étant un sujet grave il aurait d’abord fallu la présenter au peuple par référendum. On aurait pu aussi penser à la remplacer par 50 années ferme de réclusion pour un homicide crapuleux volontaire avec préméditation. Quant à Victor Hugo, ses écrits datent du 19e siècle et étaient le reflet de son temps ou un pauvre avait beaucoup plus de chance qu’un bourgeois de se retrouver sous la guillotine, souvent sans preuves suffisantes. Il avait raison de dire que la pauvreté (telle qu’elle était en son temps) poussait un homme à voler et parfois à tuer. Pour comprendre cela il suffit de lire les conditions ouvrières de ce temps et les révoltes qui émaillent toute cette époque où la bourgeoisie régnait sans partage. (Cela n’a rien à voir avec aujourd’hui car de nos jours les crimes sont d’une autre nature). Je n’aime pas trop qu’on mélange les époques car cela permet le révisionnisme. Pour les djihadistes il s’agit de bien d’autres choses qui ne peuvent pas se régler par des lois ordinaires. Ils veulent nous détruire ; le cas est donc différent puisque nous somme face à une guerre.
Exactement, c’est d’une stupidité extraordinaire de vouloir appliquer aux djihadistes le droit commun, comme s’il s’agissait de voleurs de pommes, ou même de braqueurs de banque.
Autant vouloir arrêter l’armée allemande en 14 ou 40 en leur envoyant les gardes-champêtres ou la police municipale pour les verbaliser pour circulation sans autorisation.
Ce qui est parfaitement explicité c’est comment et pourquoi les juges sont responsables de la société de violence et d’insécurité dans laquelle nous pataugeons.
L’argument massue contre la peine de mort est l’erreur judiciaire. Évidemment !
Le fond du problème est donc bien la manifestation de la preuve évidente du crime commis. On est d’accord. Tout doit être fait sur ce sujet.
Après çà, il y a le crime, sa caractérisation et l’élimination du malfaisant.
Terrorisme.
Trafic de drogues.
Trafic d’animaux.
Trafic d’êtres humains.
Prostitution (les maquereaux, pas les prostituées).
Pédophilie.
… et apologie directe ou déguisée de tout ces crimes.
Direction le peloton d’exécution dans les plus brefs délais.
Il s’agit de mesures de guerre, pas de discussions de salon. Dans certains cas, çà veut dire élimination de personnes par des services secrets spécialisés n’importe où sur la planète.
Ces gens sèment la mort mais tiennent à la vie, il ne faut leur faire aucun cadeau.
@ Hagdik
L’erreur judiciaire ne disparaîtra malheureusement jamais totalement, quoiqu’en cas de meurtre elle soit devenue infime en fonction des progrès de la science criminalistique. Les complications fœtales ne disparaîtront pas non plus, mais personne ne s’est jamais basé là-dessus pour justifier l’abolition du droit à donner la vie.
Il est déjà assez pénible de devoir appliquer une juste peine de mort aux assassins, mais imaginer de l’étendre aux coupables qui n’ont pas commis de meurtre me semble inacceptable.
Une erreur – humaine – est toujours possible. Cela s’est produit.
Mais une conversion en perpétuité REELE permet de la réparer, sans mettre en cause la sécurité des citoyens.
Dans le cas de personnes ayant trahi la France, et s’en étant publiquement vantées – je pense aux jihadistes posant avec des têtes coupées – il convient de les éliminer.
La société doit se protéger, les élus du peuple en entât les garants.
On a souvent expliqué que l’abolition de la peine de mort était contraire aux aspirations des djihadistes qui , eux, “aiment et désirent la mort comme nous aimons et désirons la vie”.
C’est donc le comble du dimemne.!..auquel il faut de plus ajouter que la sempiternelle allusion à l'”erreur judiciaire” (susceptible de troubler les nuits des jurés des Assises), ne fait plus recette à l’heure où les progrès des investigations scientifiques apportent les preuves irréfutables en matière de culpabilité des prévenus….
Donc la bonne intention de Maitre BADINTER devient parfaitement obsolète.
Pardon pour la faute de frappe : DILEMNE …. Merci
La “peine de mort” : un sujet tabou ou un totem?
Quoi qu’il en soit il vaut la “peine de lire” cette thèse présentée à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg le 6 août 1838.
– LA PEINE DE MORT EST-ELLE EN OPPOSITION AVEC LE CHRISTIANISME –
http://www.regard.eu.org/Livres.15/Sermons_d_hier/Peine_de_mort.php
Voici les points démontrés.
I. L’Ancien Testament adopte la peine de mort et ne fournit aucun argument contraire.
II. Le Nouveau Testament la suppose admise et ne la combat ni par des leçons ni par des faits.
III. Elle n’est pas en opposition avec l’ensemble du Christianisme.
IV. Parmi les inconvénients qu’on lui reproche, les uns n’existent pas, les autres sont inhérents à toute espèce de peine ; la plupart enfin peuvent être effacés ou considérablement réduits.
Je rejoins totalement Jean-Louis Harouel dans son analyse. Jadis, quand la Justice exécutait les condamnés à mort en place publique, ce n’était pour faire du grand guignol, mais pour avertir les passants et “spectateurs” de ce qu’ils risquaient s’il leur toquait d’imiter celui qu’on pendait ou décapitait sous leurs yeux.
C’était l’époque, jusqu’en 1981, où la Justice disposait de son glaive que, quoiqu’on en dise, chacun craignait plus ou moins consciemment. Et quoiqu’on en dise, ce glaive était un frein, un garde-fou contre les manigances meurtrières de certains. La peine de mort abolie, c’est tout l’arsenal judiciaire contre le crime et la délinquance qui est parti en sucette. On ne le constate que trop aujourd’hui.
Ainsi aux assises, la perpétuité réelle s’est transformée en “30 ans de perpétuité avec peine incompressible de 22 ans” et, avec le jeu des remises de peine complaisamment accordées, à 15, 10 ou 8 ans ! Même chose pour les peines criminelles de 20, 10 ans ou moins… Quant aux verdicts des correctionnelles, c’est simple, pas un sur 5 des justiciables ne se retrouve derrière les barreaux.
Mais qu’attendre d’une Justice complètement infestée de franc-maçonnerie jusqu’au cou dont les magistrats sont de surcroît des suppôts du gauchisme extrême. Quand on voit la tronche de ceux qui militent au syndicat de la magistrature — qui régente tout — dans les cours d’appel, il faudra un sacré courage à celui qui, d’une main de fer, cherchera à remettre la Justice dans le bon sens.
Comme je le dis souvent, la peine de mort est abolie pour les assassins, pas pour leurs victimes. C’est bien là que ça cloche !
Et il ne faut pas oublier que la peine de mort améliore l’économie du pays qui l’applique. Les trois premières économies mondiales la pratiquent.
Le seul argument qui tient la route contre la peine de mort, c’est le risque d’erreur judiciaire (cf affaire Dils, qui aurait certainement été condamné et exécuté).
Après, un autre problème est de savoir à quels crimes on l’applique. Aujourd’hui dans l’ambiance actuelle on l’appliquerait aux violeurs et aux pédophiles, ou aux “crimes de haine”, comprendre à des actes islamophobes, comme attaquer une mosquée avec des lardons. Et avec nos gauchistes, cela serait qualifié d’acte terroriste. Donc méfiance…
J’ai un point de vue original, qui sort des sentiers battus de la “tradtion” : jusqu’à présent, un crime est toujours associé selon le code à une peine spécifique, selon la casuistique juridique. Associer la peine de mort à des catégories de crime donne facilement lieu à des dérives, ou à la tentation de céder à l’émotion et à la pression populaire.
La peine de mort ne devrait selon moi pas être prononcée à l’encontre de l’auteur d’un crime selon la nature (“l’horreur”) de celui-ci, mais seulement pour des criminels convaincus (condamnés) et qu’on sait rester d’une extrême dangerosité, qu’on ne peut laisser libres dans la société et même en détention (risque pour les gardiens, les autres détenus) car on sait avec une quasi-certitude qu’ils tueront encore s’ils en ont la possibilité, des tueurs en série ou de masse, genre Bodin, Heaulme ou Fourniret, ou les djihadistes et autres radicalisés.
Il faudrait donc une juridiction spéciale qui statuerait après la justice ordinaire pour savoir si un criminel justifie d’être éliminé pour des raisons de sécurité publique, non pas pour les crimes passés (voire pour un seul crime passé) mais pour ceux à venir.
Et après avoir éliminé tout risque d’erreur judiciaire dans le jugement initial.
Ensuite il faudrait faire une catégorie spéciale pour les terroristes, car comme je l’ai écrit plus haut ils ne devraient pas ressortir selon moi du droit commun, mais d’une justice militaire.
Très bien mais quid des juges ?
Ceux qui sévissent depuis quelque temps ont une curieuse idée de la justice.
Le professeur Harouel a entièrement raison.
L’abrogation de la peine de mort a enlevé sa dignité et son sens du sacré à la vie humaine, puisque sans elle une vie ne vaut, avec les remises de peine pour bonne conduite et une justice laxiste, qu’une dizaine d’années de prison en général… Alors pourquoi se priver? Un assassin prend une vie. il a seulement 25 ans au moment du procès et sera dehors à 35, avec encore la vie devant soi. C’est indigne.
Une vie humaine est sacrée. Risquer la sienne en tuant
met les choses à leur place. Même si elle est rarement ou jamais appliquée, la peine de mort existe dans l’inconscient de chacun, comme le remarque un commentaire ( celui de Nivred92) et fera sans doute réfléchir un assassin potentiel. Sans elle il n’y a plus de frein. Le citoyen n’est plus protégé. La loi Badinter qui a abrogé la peine de mort est inique.
Auguste75, c’est bien.
Abolition de la peine de mort en France : dans la même année, hausse de 31% des crimes de sang et crimes très violents. C’était reporté dans tous les cours de droit pénal à une époque, surement, révolue à présent.
Gilles-William le sait très bien.
“En inscrivant son abolition dans la Convention européenne des droits de l’homme et dans la Constitution française […] on a fait naître un étrange droit de l’homme”.
Peut-on faire confiance en l’homme …
La Société Protectrice des Animaux a été créée avant l’abolition de l’esclavage.
Pat
Ce sont des personnes bonnes, sensibles et dignes qui ont créé la SPA.
Ce qui démontre que l’homme peut être bon.
Fox, je soulignais une échelle de valeur, pas un jugement de valeur.
Sans la peine de mort tout assassin a la certitude de l’impunité car quel que soit son crime il ne le payerait pas de sa vie. Il fut légiférer d’urgence, changer la constitution et instaurer à nouveau cette punition qui signifierait la fin de l’impunité.