Publié par Guy Millière le 16 décembre 2019

Comme c’était prévisible, les monstrueux “démocrates” américains ont annoncé les termes de leur procédure de destitution au moment même où le rapport de l’inspecteur général Michael Horowitz était publié, de façon à ce qu’on parle le moins possible dudit rapport.

Comme c’était prévisible aussi les termes grotesques, ignobles et graves de la procédure de destitution ont été reproduits tels quels, sans la moindre distance critique, dans les grands médias américains et dans les médias de propagande français.

Comme c’était prévisible enfin, le rapport Horowitz, après avoir énoncé des éléments accablants pour l’administration Obama en 2016, pour le FBI sous James Comey et pour la CIA sous John Brennan, se conclut par une tentative d’exonérer les principaux responsables du plus grand crime jamais commis contre la démocratie américaine depuis la guerre civile, et, bien sûr, les grands médias américains soulignent la tentative d’exonérer, et passent sous silence les éléments accablants, les médias de propagande français aussi.

Disons donc ici ce qui doit l’être.

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Commençons par la procédure de destitution. Après avoir tenté d’utiliser une “collusion” inexistante avec la Russie, après avoir essayé l’argument de la “corruption” et des “pressions sur un gouvernement étranger”, les monstrueux “démocrates” américains ont finalement retenu l’abus de pouvoir et l’entrave à la bonne marche du Congrès. Si je dis que les termes employés sont grotesques, c’est parce que ce que les monstrueux “démocrates” américains appellent “abus de pouvoir” est l’exercice du pouvoir exécutif tel que défini par la Constitution des Etats-Unis et parce que ce qu’ils appellent “entrave à la bonne marche du Congrès” est aussi l’exercice du pouvoir exécutif tel que défini par la Constitution des Etats-Unis. Les monstrueux “démocrates” américains tentent un coup d’Etat et piétinent la Constitution des Etats-Unis tout en invoquant celle-ci. Ils ajoutent que Trump n’est pas un Président légitime et que s’il n’est pas destitué, et s’il est réélu en 2020, sa réélection sera frauduleuse, ce qui en fera un Président moins légitime encore. On n’a jamais vu dans l’histoire du pays une telle imposture, et c’est ce qui me conduit à dire que les termes employés sont ignobles.

En piétinant la Constitution des Etats-Unis tout en l’invoquant, ce que font les monstrueux “démocrates” américains n’est pas seulement une tentative de coup d’Etat : c’est une remise en cause extrêmement grave de la démocratie américaine. En ajoutant que Trump n’est pas un Président légitime et que s’il n’est pas destitué, et s’il est réélu en 2020, sa réélection sera frauduleuse, ils remettent en cause plus gravement encore la démocratie américaine. Ce discours porte les germes d’une possible guerre civile.  Si, dans une démocratie, on ne respecte plus les résultats du suffrage universel, il ne reste que la subversion et la violence.

Les monstrueux “démocrates” américains pratiquent la subversion. Ils entérinent toutes les violences anti-Trump passées et les violences anti-Trump à venir. Ils révèlent un peu davantage leur abject visage totalitaire. Et si vous vous demandez pourquoi il n’est plus du tout question de “corruption”, de “pressions sur un gouvernement étranger”,  ou de chantage à la fourniture d’une aide militaire à l’Ukraine en échange de l’exigence d’élément compromettants sur Joe Biden, c’est que vous n’avez pas suivi les auditions des trois dernières semaines : après un défilé de membres du département d’Etat qui n’avaient rien vu et rien entendu et qui sont venus étaler leur frustration de ne pas être écoutés par Trump (qui est parfaitement en droit de ne pas les écouter), il y a eu la venue au Congrès de quatre professeurs de droit qui n’avaient eux non plus rien vu et rien entendu, mais qui, pour trois d’entre eux, ont tenu des propos pervers et indigents qui ont pu conduire à se demander s’ils sont vraiment professeurs de droit, tandis que le quatrième, qui, lui, à la différence des trois autres, connait le droit, a réduit les inepties des trois autres à néant de manière magistrale (ce qui lui a valu des menaces de morts de gauchistes effrénés).

Le fiasco du défilé et de la venue de “professeurs de droit“ a été tel que les arguments que défilé et venue de professeurs de droit étaient censés consolider ont été passés à la trappe. On pouvait penser que la procédure de destitution serait un simple échec : et elle sera un échec, car même si la destitution est votée par les monstrueux “démocrates” américains à la Chambre des représentants, elle ne le sera pas au Sénat.

On pouvait penser que le but des monstrueux “démocrates” américains était de salir un maximum Donald Trump sous une avalanche de vomissures diffamatoires, mais c’est plus grave, bien plus grave. Les monstrueux “démocrates” américains veulent clairement détruire la Constitution et la démocratie, et c’est très inquiétant. Que les grands médias américains ne relèvent pas le danger pour la Constitution et pour la démocratie fait partie intégrante de l’inquiétude qu’on doit éprouver : ce ne sont plus du tous des médias d’information, et ils sont eux-mêmes des dangers pour la Constitution et la démocratie. Que les médias de propagande français ne relèvent pas non plus le danger et suivent docilement les grands médias américains est logique, effroyablement logique.

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Passons au rapport Horowitz.

Michael Horowitz a été nommé à son poste en 2012 par Barack Obama. Trump ne pouvait le démettre de ses fonctions. Il était à attendre que Michael Horowitz exonère les principaux dirigeants en place sous Barack Obama, et se contente d’incriminer des subalternes et d’édulcorer les résultats de l’enquête qu’il a effectuée. Il ne lui était, pour autant, pas possible d’ignorer les multiples malversations commises, sous peine d’être dénoncé comme un falsificateur, et celles-ci sont énoncées très explicitement dans le rapport. Et elles sont en soi accablantes. Le rapport montre, preuves à l’appui, qu’il y a eu faux et usage de faux, que les demandes d’écoute de la campagne Trump en 2016 ont été illégalement et frauduleusement obtenues, que le très frelaté dossier Steele commandé par la campagne de Hillary Clinton a été utilisé par le FBI et la CIA et par des gens qui savaient que le dossier était très frelaté.

Le rapport Horowitz ne peut donner aux grands médias américains la possibilité de dire que les principaux responsables du plus grand crime jamais commis contre la démocratie américaine depuis la guerre civile sont exonérés qu’à la stricte condition d’ignorer ce que le rapport contient et de ne citer que les propos d’exonération, à l’exception de quoi que ce soit d’autre. C’est ce que font les grands médias américains. Et les médias de propagande français suivent docilement.

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Le Ministre de la justice William Barr et le procureur fédéral John Durham ont contredit les propos d’exonération émis par Michael Horowitz. Ils l’ont fait parce qu’ils disposent de preuves accablantes contre les principaux responsables du plus grand crime jamais commis contre la démocratie américaine depuis la guerre civile. Quand les dossiers d’accusation qu’ils préparent seront prêts, des mises en examen vont tomber, des arrestations suivront. Et il deviendra possible d’enfin drainer un peu plus profondément le marécage que Trump s’est promis de drainer. On peut souhaiter que des gens comme James Comey, John Brennan, James Clapper prendront alors le chemin de la prison. Il serait logique et légitime que d’autres les suivent, à commencer par Hillary Clinton. Ce n’est hélas pas certain.

Quand les dossiers d’accusation seront rendus publics et que les mises en examen et les arrestations suivront, le danger pour la Constitution et pour la démocratie commencera à s’estomper, mais ne sera pleinement écarté que quand les gens qui doivent être en prison seront effectivement en prison. On pourra s’attendre, entre temps, à ce que les monstrueux “démocrates” américains vocifèrent, diffament et mentent davantage et à ce que les grands médias américains diffament et mentent davantage eux aussi. On peut s’attendre à ce que les médias de propagande français reproduisent fidèlement diffamation et mensonges.

Les chefs de la bande des monstrueux “démocrates” américains, Nancy Pelosi, Adam Schiff, Jerrold Nadler, en énonçant leurs accusations en vue de la destitution de Donald Trump, citaient les pères fondateurs, qu’ils piétinent en piétinant la Constitution. Ils tentaient d’avoir l’air solennels. En regardant leurs visages défaits, on pouvait avoir l’impression qu’ils avaient des crampes d’estomac ou revenaient d’un enterrement. Il ne fait aucun doute qu’ils savent qu’ils se sont engagés dans une impasse et commettent des actes crapuleux, et que cela ne va pas tarder à se retourner contre eux. Ils sont allés trop loin et sont contraints de s’enferrer dans leur ignominie pour ne pas perdre totalement la face, mais ils savent que le rideau va bientôt tomber et qu’échec et infamie les attendent. J’ai mis le mot “démocrates” entre guillemets, car les “monstrueux démocrates” américains n’ont rien de démocrates, sans guillemets.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS. Les médias de propagande français continuant à dire n’importe quoi, il est indispensable de rétablir les faits, une fois de plus.

  1. Donald Trump n’a pas demandé à l’Ukraine d’enquêter sur le démocrate Joe Biden et sur son fils Hunter. Il a dit au Président ukrainien que les Etats-Unis enquêtaient sur les liens de corruption de Joe et Hunter Biden avec des dirigeants ukrainiens, comme c’est son devoir de Président, et il a demandé à l’Ukraine de coopérer à l’enquête. Joe et Hunter Biden ont des liens de corruption avec des dirigeants ukrainiens, et un accord de coopération juridique existe entre l’Ukraine et les Etats-Unis. Donald Trump a dit aussi au Président ukrainien que les Etats-Unis enquêtaient sur les interventions d’anciens dirigeants ukrainiens dans la campagne électorale de 2016. C’est son devoir encore.
  2. Le versement d’une aide militaire à l’Ukraine a été retardé le temps de vérifier que cette aide ne serait pas détournée par des gens corrompus. Elle a été ensuite versée, et les Etats-Unis ont fourni sous Trump des armes à l’Ukraine, armes qu’Obama avait refusé d’accorder. Trump a bien davantage aidé l’Ukraine qu’Obama qui, voulant se rapprocher de l’Iran des mollahs, ne voulait pas faire quoi que ce soit qui déplaise à Poutine, le grand allié des mollahs. L’Ukraine est un pays ou la corruption est endémique. Trump n’a pas une seule seconde mis en danger l’Ukraine.
  3.   Avoir déclaré comme l’ont fait les démocrates que Trump avait commis un « abus de pouvoir » à des fins personnelles, mettant en jeu l’intégrité des élections et la sécurité des États-Unis est ridicule : veiller à ce qu’un candidat corrompu ne soit pas tenu par des liens de corruption est protéger la démocratie américaine, pas servir des fins personnelles, et ce qui peut mettre en jeu l’intégrité des élections et la sécurité des Etats-Unis est la corruption par une puissance étrangère. Les démocrates ont gravement entaché l’intégrité des élections et la sécurité des Etats-Unis depuis 2016, et ils continuent jusqu’à ce jour.  Ils reprochent à Trump d’avoir « entravé » le travail du Congrès en refusant de participer à leur enquête.  Il a constaté que la procédure était inconstitutionnelle, et a refusé de participer à un viol de la Constitution. C’est le devoir d’un Président des Etats-Unis de ne pas participer à un viol de la Constitution. Celle-ci ne donne pas tous les droits au Congrès. Les démocrates inventent des crimes inexistants et violent tous les textes sur lesquels ils prétendent s’appuyer. Trump est le premier Président des Etats Unis visés par une procédure de destitution énoncée en violation de la Constitution et basée sur des crimes inexistants.

Ceux qui écrivent dans les médias de propagande français et disent n’importe quoi sont ou bien des falsificateurs, ou bien des ignorants. Sans doute les deux à la fois.

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