Publié par Guy Millière le 22 décembre 2019

L’impeachment (mise en accusation) prononcé contre Donald Trump ce mercredi est, bien sûr, grotesque et ignoble.

Il ne mènera, bien sûr, aucunement à la destitution de Donald Trump.

Il permettra, bien sûr, à Donald Trump de rester Président des Etats-Unis.   

Il conduira, bien sûr, à un vote du Sénat qui le réduira à néant.

Il a, bien sûr, une seule finalité : diffamer, salir, tenter de trainer Donald Trump dans une fange un peu plus puante, celle dans laquelle les Démocrates se roulent depuis plus de trois ans, puisqu’elle est désormais consubstantielle à ce qu’ils sont devenus.

Le spectacle qu’ils ont offert mercredi était hideux, comme il l’est toujours dès qu’ils apparaissent quelque part, mais il était un peu plus hideux que d’habitude.

Ils ont mimé la tristesse et ont tous dit, chacun avec quasiment les mêmes mots, qu’ils faisaient ce qu’ils faisaient “à contre cœur”, parce que Trump est un danger absolu et imminent pour le pays et pour le monde. Au point où ils en étaient, ils auraient pu dire qu’il est un danger pour l’univers entier, et tout particulièrement pour la planète Mars, ils n’y auraient pas du tout perdu en crédibilité.

Et tout en citant une fois de plus les pères fondateurs, ils ont marché allégrement sur les tombes et la mémoire des pères fondateurs, et voté deux articles d’impeachment qui n’ont pas la moindre valeur juridique, et qui violent gravement la Constitution des États-Unis.

Cela doit être dit une fois de plus : ni l’”abus de pouvoir “par le Président ni “l’obstruction à l’action du Congrès” ne sont définis comme des actions pouvant conduire à l’impeachment d’un Président.

Cela doit être dit une fois de plus aussi, et je l’ai expliqué dans un précédent article, ce que les Démocrates appellent “abus de pouvoir” par le Président et “obstruction à l’action du Congrès” est, dans les cas qu’ils décrivent, et une fois jetés à la poubelle les multiples mensonges et les fausses “preuves” auxquels ils recourent, l’exercice du pouvoir exécutif par le Président tel que défini par la Constitution. 

Et c’est sur ce point que l’action du Sénat est indispensable : ce que les Démocrates ont voté ne doit en aucun cas pouvoir faire jurisprudence, sans quoi il sera possible de mener une procédure de destitution contre un Président dès qu’il exercera le pouvoir exécutif, et il sera possible de truffer la procédure de mensonges et de fausses “preuves”.  Ce que les Démocrates viennent de faire est un crime contre les institutions américaines.

Nancy Pelosi, qui feint de les diriger, mais qui a en fait cédé le pouvoir à des gauchistes psychopathes haineux, est tellement sûre que le Sénat va réduire à néant cette ignominie qu’elle n’a pas transmis le dossier au chef de la majorité Républicaine au Sénat et semble avoir été poussée à imaginer qu’elle pourra exercer un chantage.

Les gauchistes psychopathes qui la poussent à imaginer semblent ignorer que quand bien même leur intention est de détruire toutes les règles en vigueur, ils auraient tort d’oublier que celles-ci existent encore.   

Ces réglés font que tant que le dossier d’impeachment n’est pas transmis au Sénat, l’impeachment n’existe pas.

Les Démocrates sont donc dans une situation où, s’ils ne transmettent pas le dossier, ils auront gesticulé, menti et voté en vain, et s’ils le transmettent, verront le dossier sera réduit à néant. Tôt ou tard, ils devront transmettre le dossier, ou dire qu’ils ont fait de la pantomime et se sont défoulés.

Souligner qu’ils se sont mis dans une impasse est souligner une chose exacte. La haine frénétique conduit à des actes irrationnels.

Les Démocrates espéraient au moins traîner Donald Trump dans la fange :  cela ne marche même pas. Les électeurs américains en nombre croissant en ont assez de ce qu’ils perçoivent de plus en plus comme une répugnante imposture. Ils sont de plus en plus nombreux à exprimer leur dégoût.

Quand le dossier impeachment aura été réduit à néant par le Sénat, viendra la publication du rapport du procureur John Durham qui va sans doute inculper pour crime des Démocrates très haut placés, qui, pour certains prendront le chemin de la prison.

Donald Trump a toutes les raisons de sourire et de traiter les Démocrates par le mépris. Il a aussi toutes les raisons de dire que ce qui vient et est encore en train de se passer ne doit plus jamais se passer.

Pour cela, il faudrait que les Démocrates en novembre 2020 connaissent la pire déroute électorale de leur histoire, mais ce ne serait pas encore suffisant.

Il faudrait que les inculpations prononcées par John Durham remontent jusqu’au plus haut niveau de l’administration Obama, car c’est quasiment toute l’administration Obama qui est coupable et qui a tenté de détruire la Constitution, le droit, et la démocratie américaine elle-même. Il n’y a pas de précédent dans l’histoire des Etats-Unis aux crimes politiques perpétrés par les Démocrates, de juin 2016 à ce jour.

Il faudrait que se fasse pleinement ce que Trump a promis de faire : démanteler l’Etat profond et drainer le marécage.   

Et il reste de très lourds problèmes : les universités américaines sont aux mains de gauchistes qui y lavent les cerveaux, l’immigration incontrôlée des années Obama a permis la naturalisation de millions de gens qui votent Démocrate pour recevoir des chèques en fin de mois, et si le processus se poursuit, les Démocrates feront basculer assez d’Etats pour accéder automatiquement à la présidence à chaque élection. Si, par l’afflux de latinos, le Texas bascule, la catastrophe sera accomplie. Le Nevada où je vis a basculé en 2018. L’Arizona est très menacé.

Le problème s’étend aux médias. Il est préoccupant et scandaleux que quasiment tous les grands médias américains soient désormais des organes de propagande au service du parti Démocrate à un point tel que personne n’y explique ce que j’explique ici. Heureusement, les Américains ont d’autres sources d’information, Fox News. La talk radio et des gens comme Rush Limbaugh. Des webmagazines de qualité. Que des journalistes se transforment en propagandistes gauchistes, mentent, falsifient, se placent au service d’une tentative de coup d’Etat et de destruction des institutions de leur propre pays me révolte absolument.

En France, la situation est infiniment plus grave qu’aux Etats-Unis, hélas. Strictement personne n’explique ce que j’explique ici dans les grands médias, Tous les journalistes et “spécialistes” prennent leurs éléments de propagande dans le Washington Post, le New York Times, Politico, ou sur CNN et MSNBC. Comme les moyens d’information dignes de ce nom sont trop faibles pour avoir un impact profond, la population française, à plus de soixante-quinze pour cent, prend Trump pour un abruti dangereux et ne voit pas qu’il est le dernier rempart séparant le glissement des Etats Unis vers la barbarie, et ne voit pas non plus que la puissance des Etats-Unis est tout ce qui empêche le monde occidental de glisser vers le chaos et un déclin accéléré et sans doute irrémédiable.   

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS il y a eu un débat entre candidats Démocrates jeudi soir. Ils ne sont plus que sept. Le débat a duré trois heures. Ils pourraient être résumé en une seule phrase qu’ils auraient pu crier en chœur : “Nous voulons détruire les Etats-Unis, pays que nous détestons”. Quelques détails. Sur l’économie : ils veulent fortement augmenter les impôts pour verser davantage d’aides et d’allocations diverses. Ils veulent aussi fermer les mines de charbon, la plupart des puits d’extraction de gaz et de pétrole et remplacer le tout par des éoliennes et des panneaux solaires. Ils veulent que les Etats-Unis reviennent dans les Accords de Paris et arrivent à la “neutralité carbone” d’ici douze ans (donc 2032). Ils savent que cela va faire monter le chômage (et ils le disent !), mais ils ajoutent que le climat vaut bien quelques dizaines de milliers de chômeurs de plus.  En politique intérieure : ils veulent supprimer la police de l’immigration, régulariser tous les immigrants illégaux présents aux Etats-Unis et les faire accéder rapidement à la citoyenneté. Ils veulent que les immigrants illégaux qui arriveront au futur ne soient pas expulsés, reçoivent des aides financières et des soins médicaux “gratuits” payés par le contribuable, et bénéficient de procédures de naturalisation accélérées. Ils veulent interdire par une loi fédérale qu’on demande des papiers d’identité à un électeur venant voter aux fins qu’on puisse voter sans prouver son identité, et ils veulent donner le droit de vote aux criminels incarcérés. Ils sont pour l’avortement tardif (jusqu’au neuvième mois de grossesse), “gratuit” lui aussi. En politique étrangère : leur priorité absolue est la création d’un État palestinien avec Jérusalem pour capitale, et ils veulent abolir d’urgence les sanctions frappant le régime des mollahs. Ils ont tous dit que Trump était un criminel dangereux qu’il fallait expulser d’urgence de la Maison Blanche. Faut-il ajouter qu’il y a des millions d’Américains qui vont voter pour tout cela (y compris 70 pour cent des Juifs américains) ! Les Français qui ont élu Macron ne sont pas les seuls au monde à voter stupidement. Si des journalistes français ont regardé le débat, ils ont certainement adoré. Il y a dans tout cela tellement d’idées ineptes ou monstrueuses qu’ils partagent.  

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