Publié par Eber Haddad le 24 décembre 2019

Décès du chef d’état-major de l’armée algérienne, le Général Gaïd Salah à l’âge de 80 ans.

Il était l’homme fort de l’Algérie, le faiseur de rois, et son décès survient 11 jours seulement après une présidentielle qu’il avait tenu à organiser le 12 décembre pour élire un successeur à Bouteflika, dont il fut l’indéfectible soutien, malgré l’opposition farouche du «Hirak», qui voyait ce scrutin comme une manœuvre du «système» pour se régénérer.

Il était très proche de Bouteflika qu’il avait mis au pouvoir et est celui qui l’en a chassé.

Il a ensuite propulsé à la présidence de la république un de ses poulains, aussi controversé que le précédent, Abdelmadjine Tebboune, élu récemment au cours d’une élection caractérisée par un énorme absentéisme.

Gaïd Salah était à la tête de la vieille garde, sa disparition risque d’avoir de graves conséquences sur la stabilité de l’Algérie, et aura donc des répercussions sur la France. 

Avec des manifestations qui durent depuis plusieurs mois, un modèle économique en faillite et une société au bord du gouffre, l’Algérie est dans une période trouble et dangereuse de son histoire.

Le bruit court, sur les réseaux sociaux, qu’il aurait été tué. «Gaïd Salah a été assassiné ce matin d’une crise cardiaque par ses ennemis au sein de l’institution militaire», peut-on lire sur certains tweets, mais cela semble, pour le moment en tous cas, être sans fondements.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Eber Haddad

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