
Le livre est dédié au peintre Paul Cezanne mais aussi à l’écrivain britannique Peter Mayle, le meilleur ambassadeur de la Provence à travers le monde.
Dans les années quatre-vingt-dix, je me trouvai, par hasard, dans un restaurant de la Seconde Avenue de Manhattan où le gourmet était attablé. Il s’était expatrié à Long Island pour retrouver l’anonymat qui lui faisait défaut dans sa ferme de Ménerbes dans le Lubéron. Personne ne vint l’importuner dans son déjeuner en compagnie de sa troisième épouse Jenny. Toutefois, il fut flatté de découvrir qu’il y avait au moins une personne dans ce restaurant bondé qui l’avait reconnu.
La même chose se produisit avec le prix Nobel de littérature John Steinbeck lorsqu’il entreprit une traversée des États-Unis à bord d’un pick-up spécialement aménagé par un constructeur automobile. En hommage au chef d’œuvre de la littérature mondiale Don Quixote, il avait peint sur la carrosserie du véhicule Rocinante, le nom donné au cheval du chevalier errant. En compagnie de son caniche français Charlie, il sillonna, dans l’anonymat, l’Amérique profonde qu’il avait oubliée depuis le succès de ses livres.
A peine avais-je commencé la rédaction de ce livre que j’appris, dans le journal La Provence, le décès soudain de Peter Mayle à l’hôpital de Lourmarin. Sa mort me plongea dans la consternation et la tristesse. J’avais passé l’hiver dans une ferme isolée sur la montagne de Lure à une quarantaine de kilomètres à vol d’oiseau du Lubéron où l’expatrié britannique avait retrouvé le bonheur de l’anonymat.
Ce livre est un fatras de fiction et de non-fiction à travers le regard nostalgique et délirant d’un personnage ressemblant à une sorte de chevalier errant moderne qui retrouve sa Provence natale après un demi-siècle d’absence. Le lecteur est invité à suivre son aventure picaresque sur la route de Cezanne.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.
On cite toujours les mêmes dans l’art !!!
On ne parle jamais de Charles Ripolin …
Vous voulez parler de Carl Julius Ferdinand Riep rebaptisé Ripolin ?
Vous avez raison on s’extasie quelquefois devant des escrocs de l’art.
Vu que le livre est en anglais, vu que je ne parle ni ne lit l’anglais, vu que si je l’achète je ferai plaisir à Bernard MARTOIA que j’apprécie au plus haut point, mais vu qu’il ira illico presto sur une étagère pour prendre la poussière, bennnn……..
Stratégiquement, en anglais, le volume de vente a toutes les chances d’être plus élevé. Donc, la stratégie est bonne.
@ Oryx
Vous pouvez toujours scanner chapitre après chapitre dans un traducteur automatique sur ordinateur…bon, c’est vrai c’est fastidieux. Ou apprendre l’anglais, si vous voulez garder l’espoir de convaincre votre femme d’émigrer aux Etats-Unis. Good luck Oryx !
C’est dommage, j’habite à 20 mn de la Montagne Sainte Victoire, photo de la couverture du livre je suppose. Cette montagne que Cézanne aimait tant et qui a servie de sujet pour près de 80 de ses œuvres.
Cela dit, j’aime beaucoup Cézanne. Mais il ne fait pas parti de mes préférés ; lesquels sont Veermer et Dali.
moi je n’aime que très modérément. Je préfère et de très loin des El Greco, Delacroix, Ingres, Rembrandt, Botticelli, De Vinci …. et aussi des Mathieu ou Andy Warol, Dali, Roger Dean, Bansky … et bien d’autres.
Même si pour ce dernier je n’apprécie pas la fresque représentée à Betléhem, certainement le fruit d’une désinformation intensive qui aura fonctionné .
Une chose est sûre Salvador Dali détestait Paul Cézanne 🤓 D’ailleurs, je ne suis pas loin de l’approuver…
Cézanne peint
Il laisse s’accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui ne voient rien…
moi j’aime ce que faisait le poto de Zola