Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 janvier 2020

L’Iran a compris le message du président Trump : tant qu’il sera président, il ne les laissera pas obtenir une bombe atomique. J’affirme qu’ils n’essaieront pas. Tant qu’il sera président…

L’Iran ne tentera pas d’avoir l’arme atomique tant que Trump sera président, ils ont compris la leçon. Tout comme Kim Jong Un. Trump est solide et décidé. Ce n’est pas le petit Obama et ses lignes rouges qui tournent au rose lorsqu’il a peur de les faire respecter.

Aussi, l’Iran a, comme la Chine d’ailleurs, tout intérêt à ce que le président Trump ne soit pas réélu. Ils vont tout faire pour cela. Et ils auront un allié de poids : les médias.

Iran, média, même combat : abattre le président Trump

Il faut insister sur le fait que l’Iran a gagné la confiance des journalistes parce qu’ils parlent la même langue et partagent les mêmes objectifs : se débarrasser du président Trump et détruire le monde occidental.

L’Iran a affirmé, il y a 24 heures, que 80 soldats américains ont été tués lors des frappes contre une base militaire en Irak. En réalité, zéro Américain ont été tués, zéro ont été blessés. Ils parlent la même langue que les journalistes : celle des Fake News ; ont la même logique du mépris pour les faits lorsqu’il faut faire avancer leur propagande, et ils se comprennent parfaitement.

Par leurs mensonges, les médias officiels Iraniens ont prouvé aux journalistes occidentaux anti-Trump qu’ils peuvent compter sur eux.

Attendez-vous, cette année, à ce que vos médias citent énormément, sans douter, sans vérifier, sans prendre le moindre recul, les communiqués officiels venant d’Iran.

Interférence de l’Iran dans les élections de 2020

Pendant deux ans, vous avez entendu les Démocrates hurler que la Russie s’est mêlée des élections de 2016. Vous ne les entendrez pas une seule fois dénoncer l’intervention de l’Iran dans celles de 2020, parce qu’ils sont ouvertement anti-Trump. Comme eux. C’est à ce point qu’ils sont hypocrites.

Donc l’Iran va tout au long de l’année profiter du fait que les Américains ne veulent pas de conflit avec ce pays pour pousser Trump à perdre les élections. Ils ne vont certes pas tenter de le pousser à la guerre, car ils ne veulent pas recevoir les missiles américains sur leur tête. Mais ils vont tenter de traîner Trump dans la boue.

  • Cela a déjà commencé. Plus de 30 000 messages insultants, mensongers, intimidants et diffamants sur les réseaux sociaux contre le président Trump, sa fille Ivanka Trump et la Première dame Melania Trump, deux cibles faciles, ont été identifiés (2). Vous n’entendez aucune protestation de la gauche. Vous ne lirez rien dans les médias. Motus et bouche cousue.
  • Le 21 octobre 2019, Mark Zuckerberg a averti que Facebook a pris l’Iran la main dans le sac en train de se mêler des élections de 2020.
  • Pendant les funérailles de Qasem Soleimani, des milliers de messages hostiles d’Instagram ont ciblé des comptes appartenant aux membres de la famille du président américain Donald Trump, a rapporté BuzzFeed mercredi.

Ils sont très sophistiqués. Ils ont l’intention d’être actifs lors des prochaines élections”, a déclaré M. Zuckerberg à NBC News (1).

Nous continuons à voir que leur tactique évolue.

Aujourd’hui, ce que nous annonçons, c’est que nous avons trouvé un ensemble de leurs campagnes. Elles sont très sophistiquées. Elles signalent que l’Iran et la Russie ont l’intention d’être actifs dans les prochaines élections.

Zuckerberg a ajouté que la Chine a également essayé d’interférer dans diverses élections, mais que Facebook a pu les trouver et les arrêter.

Nous voyons aujourd’hui que la Russie et l’Iran et la Chine, avec des tactiques de plus en plus sophistiquées, tentent d’interférer dans les élections.

Mais une des raisons pour lesquelles je suis confiant en 2020 est que nous avons joué un rôle dans la défense contre l’ingérence dans toutes les grandes élections à travers le monde depuis 2016, en France, en Allemagne, dans l’ensemble de l’Union européenne, en Inde, au Mexique, au Brésil, a déclaré M. Zuckerberg.

Le fait que nous ayons pu les identifier de manière proactive et les faire tomber est en quelque sorte le signe que nos systèmes sont beaucoup plus avancés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient dans le passé.

  • En novembre 2019, les dirigeants de sept agences fédérales se sont réunis pour mettre en garde les Américains contre les tentatives de nations étrangères : la Russie, l’Iran et la Chine, d’influencer les électeurs et d’interférer avec l’élection présidentielle de 2020 dans le but de miner la démocratie américaine.

    Ils ont publié une déclaration commune (3) expliquant :

” Nos adversaires veulent saper nos institutions démocratiques, influencer le sentiment public et influer sur les politiques gouvernementales.

La Russie, la Chine, l’Iran et d’autres acteurs étrangers malveillants chercheront tous à s’ingérer dans le processus de vote ou à influencer l’opinion des électeurs.

L’ingérence pourra se faire par le biais de campagnes dans les médias sociaux, d’opérations de désinformation, et de cyberattaques sur les infrastructures locales.

Ils ont ajouté : pour l’instant, rien ne prouve que l’infrastructure électorale ait été compromise pour empêcher le vote ou manipuler le décompte des voix, ajoute la déclaration.

J’affirme que les campagnes de désinformation seront relayées par les médias tout comme ils ont relayé le faux dossier russe qui accusait Trump.

  • Microsoft a récemment signalé (4) qu’un groupe de pirates informatiques iraniens nommé Phosphorus et lié au gouvernement iranien avait ciblé une campagne présidentielle, attaqué 2 700 comptes emails de fonctionnaires du gouvernement, de journalistes et d’éminents Iraniens expatriés (5).
  • Facebook a récemment annoncé qu’il avait supprimé quatre réseaux de faux comptes de diffusion de Fake News Russes et Iraniens. Facebook a déclaré que ces réseaux cherchaient à perturber les élections aux États-Unis, en Afrique du Nord et en Amérique latine, en diffusant des messages destinés à modifier l’opinion publique sur des sujets de société très clivants comme l’avortement, la race, les religions.

Les Iraniens ne vont pas tuer d’Américains– ils ne veulent pas que Trump riposte et décime leur pays à coup de missiles. Et ils ont à gérer une population révoltée qui déteste les Mollahs, le régime religieux, la pauvreté imposée pour financer le terrorisme à l’étranger, et leur président “modéré”.

Le régime va conduire des actions de provocation sur le terrain, des petites actions afin de rendre nerveux l’Etat-major militaire américain et le président, afin de le pousser à sur-réagir, à faire une faute impopulaire dont les médias de gauche pourront tirer avantage.

Evidemment, Trump l’a parfaitement anticipé. Il sait déjà que les Iraniens vont tenter de ruiner sa réélection– il a maintenant largement démontré qu’il est meilleur stratège que la plupart des politiques et des médias. L’envers de la médiale, ça ne le rend pas plus modeste.

Trump ne veut pas la guerre, les pseudo-experts se trompent

Trump ne veut pas la guerre. Il déteste la guerre. Il a détesté la guerre en Irak. Il toujours été opposé à la présence américaine en Irak, il y est toujours opposé. Il a dénoncé la présence américaine en Afghanistan et la dénonce toujours. Ca le rend fou que le pays dépense autant pour ces pays.

Bill O’Reilly l’a clairement expliqué, dans sa dernière émission :

Trump ne veut pas la guerre. Il est très clair que la guerre est la dernière chose que Donald Trump veut.

Je lui ai beaucoup parlé du Vietnam, beaucoup de l’Irak. Il détestait la guerre en Irak. Il n’aime pas ce qu’il se passe en l’Afghanistan.

La guerre est contre son système de croyances, moralement et commercialement. Il sait que c’est mauvais pour les affaires. C’est mauvais pour l’Amérique, la guerre. Il n’en veut pas.

Ceux qui essaient de le dépeindre comme une sorte de guerrier, c’est absurde. Ce n’est pas ce qu’il est, et encore une fois, je cite mon livre les États-Unis de Trump (The United States of Trump*). Vous pouvez le lire, ce sont ses propres mots.

Malgré cela, Trump s’est retrouvé dans la situation de tuer Soleimani. Non, Trump n’a pas cherché à détourner l’attention de son impeachment, ou à provoquer les Mollahs. Il a tué Soleimani parce qu’il a orchestré l’attaque de l’ambassade américaine à Bagdad, donné l’ordre de bombarder une base militaire où deux Américains sont morts et quatre ont été grièvement blessés, et parce qu’il préparait d’autres opérations et attentats terroristes. Voilà pourquoi Soleimani est mort. Si Soleimani n’avait pas fait tout cela, il serait encore en vie. Et il ne se trouvait pas à l’aéroport de Bagdad pour organiser un week-end romantique à Paris avec le responsable du Hezbollah en Irak– qui a été tué avec lui. Soleimani était un terroriste. A la fois le plus grand terroriste vivant, et le moins connu– bien en dessous de Baghdadi ou Ben Laden dans une compétition de popularité, mais bien plus efficace du fait qu’il avait la volonté d’un pays derrière lui.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. https://www.nbcnews.com/tech/tech-news/mark-zuckerberg-facebook-caught-russia-iran-trying-interfere-2020-n1069366
  2. https://www.jpost.com/Middle-East/Trump-familys-Instagram-accounts-targeted-by-pledges-of-Irans-revenge-613637
  3. https://www.dni.gov/index.php/newsroom/press-releases/item/2063-joint-statement-from-doj-dod-dhs-dni-fbi-nsa-and-cisa-on-ensuring-security-of-2020-elections
  4. https://www.theguardian.com/us-news/2019/oct/30/us-elections-2020-hacking-misinformation-russia-china-iran
  5. https://blogs.microsoft.com/on-the-issues/2019/10/04/recent-cyberattacks-require-us-all-to-be-vigilant/

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