Publié par Dreuz Info le 11 janvier 2020

La décision prise par la justice de ne pas aller en cour d’assise et de considérer l’assassin de Sarah Halimi, Kobili Traoré, comme dénué de discernement sous l’emprise du cannabis, a soulevé la stupeur et l’indignation de la famille et des proches de cette femme, d’une part, et enfin, d’une partie de la société.

Car la société, comme le dit André Sénik dans Causeur, la société a droit à la vérité. De même que l’assassin a droit à sa punition. En effet, il ne s’agit pas d’un simple fait divers, aussi sordide soit-il.

Au-delà des troublantes impasses sur le déroulement « normal » de l’enquête :

  • non- reconstitution du crime, policiers en bas de l’immeuble restés inertes,
  • un autre policier armé jusqu’aux dents aurait été présent derrière la porte de la victime tandis qu’elle hurlait sous les coups répétés, d’une sauvagerie inouïe, sans que le dit policier ne soit intervenu pour secourir cette femme en danger – ce qui est proprement hallucinant !
  • Ajoutons la non- reconnaissance du crime antisémite, au cours du premier jugement, qui a finalement été acceptée après que la famille eut fait appel et enfin, l’évitement de la cour d’assises pour l’assassin, lors du dernier jugement, ne peut que nous interroger sur la signification de la manière dont a été traité ce crime abject et d’autant plus douloureux pour la famille que le deuil est impossible dans ces conditions.

Tant d’irrégularités accumulées et devant la décision finale de renvoyer Traoré Kobili en hôpital psychiatrique (pour combien de temps ?) on se pose la question : « Pourquoi faut-il sauver le meurtrier Traoré Kobili ? » Alors que les preuves d’antisémitisme avéré sont accablantes.

Revenons-y brièvement : Bien avant cette sordide affaire, la famille Kobili Traoré, voisine de Sarah Halimi, ne manquait jamais de la saluer d’une manière parfaitement antisémite, elle et sa fille : « sales juives ! » revenant le plus souvent.

Cette femme, médecin pédiatre à la retraite, qui s’occupait bénévolement d’une crèche, devait supporter ces insultes quasi quotidiennement.

Mais les insultes ne suffisaient pas ! Après tout, nous avons là un des effets quotidiens du « vivre-ensemble » tellement vanté par nos élites politiques ! On pourrait ajouter que ce genre de « bon voisinage » est monnaie courante dans beaucoup d’endroits, aujourd’hui, en France. Mais avec cette « affaire » comme avec les précédentes, nous entrons dans la catégorie du crime antisémite et de la défaite républicaine. Qu’on le veuille ou non, cela n’est pas sans rappeler le sort réservé aux Juifs sous le troisième Reich et dans ses pays satellites. Même s’il ne s’agit pas là d’un crime d’État avec SA, SS, Nuit de Cristal, univers concentrationnaire et tueries de masse !

Georges Bensoussan a parfaitement raison de dire : « Le vrai tabou n’est pas l’antisémitisme, mais qui sont les antisémites ». Le problème se situe là et nulle part ailleurs.

Et cela est d’autant plus évident que jamais le criminel, ou plutôt les criminels – car c’est chaque jour que des crimes sont commis, au couteau le plus souvent, (marqueur bien spécifique) et ne sont jamais nommés pour ce qu’ils sont : des crimes au nom du djihad. Les activistes du couteau sont, paraît-il, radicalisés (de quoi ?) Les crimes sont des « drames », une « violence aveugle ». Comment peut-on lutter contre une violence aveugle quand on l’est soi-même ? Il faut lire à ce sujet les propos du Président Macron après l’attentat de Villejuif : « L’année s’ouvre endeuillée par le drame de Villejuif. J’adresse mon soutien aux victimes de l’attaque, à leurs familles, ainsi qu’aux force de l’ordre. Nous poursuivons avec détermination la lutte contre la violence aveugle et notre combat pour la sécurité des Français. »

On se demande comment le chef de l’État pourrait lutter pour la sécurité des Français quand il est incapable de dire clairement quelles sont ces attaques, d’où elles viennent, de quel drame il s’agit. Ce vocabulaire volontairement évanescent, inadéquat, incompréhensible pour les proches des victimes, et pour la population,  élude totalement ce que tout le monde sait : c’est l’islam qui est à l’origine de ces crimes, puisque les musulmans ne se gênent pas pour crier « Allahu akbar » à chacun de leur forfait. Quant à lutter pour la sécurité des Français, qui peut croire à ces fadaises, ces paroles qui ne sont que du vent ? Si le Président voulait vraiment lutter contre les crimes quotidiens, il prendrait de vraies mesures et désignerait l’ennemi. Comment peut-on mener une guerre quand on feint d’ignorer celui qui nous la fait ?

Qu’est devenu le « plus jamais ça » ?

On nous a « bassinés » avec ce postiche qui tient lieu de réflexion, pendant les années de l’après-guerre, l’Europe découvrant horrifiée ce sur quoi elle avait fermé les yeux. Le massacre de masse, l’anéantissement programmé de tout un peuple, jusqu’à sa déshumanisation totale et sa liquidation.
Qui aurait imaginé, que dès les années 2000, nous serions de nouveau confrontés à l’antisémitisme le plus barbare, le plus libéré de ce tabou ?

En fait, le « plus jamais ça » avait mis en sommeil la bête immonde qui maintenant se réveille sous la forme de l’islam conquérant. La vie dans les banlieues est devenue impossible pour les Français de souche, les Juifs et les chrétiens. Beaucoup de Juifs ont quitté la France pour Israël ou d’autres pays. Les Chrétiens d’Orient fuient leurs terres d’origine où ils se trouvaient bien avant l’Hégire. Le Moyen-Orient est à feu et à sang depuis que l’islam radical a décidé de reprendre ses « droits » au nom du djihad. Seul Israël (minuscule enclave) tient, se développe grâce à son génie, à sa culture, à sa formidable volonté de vivre, son armée expérimentée (et pour cause) ! Mais à quel prix ?

N’oublions pas, c’est contre Israël que sont portées les condamnations de l’ONU avec le monde musulman en tête (mais cela on s’en doutait) et les pays européens, la France en tête : le conseil des droits de l’homme de l’ONU, au premier janvier 2020, a de nouveaux membres : Pakistan, Somalie, Soudan, Mauritanie, Venezuela de Maduro, Qatar, Libye, tous musulmans sauf le Venezuela, tous très « clean » concernant les droits de l’homme, ont voté une condamnation contre Israël, le seul pays démocratique de la région. De ceux-là, on ne pouvait attendre autre chose, mais le pire, c’est que l’Europe a voté 18 condamnations contre Israël ! L’Europe n’en a donc pas fini avec ses « penchants criminels » puisqu’elle soutient des pays qui ne pensent qu’à éradiquer l’État d’Israël.

Cependant, quel que soit le danger que représente l’islam politique pour l’Europe – mais aussi pour le monde (leur but clairement affiché étant la conquête des autres pays pour y imposer la charia), je dirais que les Occidentaux et l’Europe en particulier sont les premiers responsables de cette situation dramatique et suicidaire. Il serait grand temps de réfléchir à la politique de la France, en particulier, menée depuis des décennies concernant son choix pro-arabe d’une part, et son ouverture bienveillante et sans restriction à l’arrivée de migrants dont la religion, le mode de vie, la culture sont incompatibles avec les nôtres.

Pourtant des hommes et des femmes libres : historiens, chercheurs, écrivent et nous mettent en garde depuis des dizaines d’années contre les projets des religieux musulmans qui dissimulent à peine leurs visées politiques ! (Voir à ce sujet le dernier livre d’Alexandre del Valle et Emmanuel Razavi : « Le projet » la stratégie de conquête et d’infiltration des Frères musulmans en France et dans le monde. »)

Si l’ennemi a changé de visage, il est toujours présent et le « plus jamais ça, » est en train de devenir le « ça continue !»  La preuve, parmi tant d’autres : l’affaire Sarah Halimi ; elle est exemplaire en ceci que la justice accorde toute sa mansuétude au criminel et abandonne la victime, odieusement torturée et défenestrée. Ce déni de justice pour sauver un antisémite notoire – on sait qu’il allait à la mosquée salafiste du quartier, plusieurs fois par jour – condamné à plusieurs reprises pour des actes délictueux graves, doit nous interroger sur les raisons de cette parodie judiciaire qui fait d’un criminel un pauvre camé irresponsable de ses actes pour avoir fumé quelques joints de cannabis, ce qui est plutôt un facteur aggravant ! On peut parier, sans risque de se tromper, que si l’inverse eût été vrai : si un juif, un chrétien ou un athée avaient assassiné un musulman, même sous l’emprise de cannabis, il était assuré d’aller aux assises.

La France, pays de la laïcité la plus rigide, a choisi l’islam comme religion la plus favorisée… Cerise sur le gâteau, le Président Macron a même décidé de construire un « islam de France », suivant en cela son prédécesseur Nicolas Sarkosy ! Ce qui est grotesque puisque l’islam n’est pas plus de France que d’ailleurs, il est la religion d’Allah et du Coran, irrécusable et inchangeable, là où se trouvent les musulmans partout dans le monde, c’est-à-dire la Oumma : communauté des croyants. Et là où l’islam a conquis, jadis, par le djihad, une terre étrangère, il se doit de la reconquérir car elle lui appartient, selon les lois d’Allah. C’est ainsi que s’explique le refus des Arabes de partager la terre de Palestine en 1948 – ce que les Juifs avaient accepté !

La France, croyant sans doute qu’elle avait une dette à vie à l’égard de ses anciennes colonies et pour des raisons moins avouables, a choisi de protéger les musulmans. Fermer les yeux sur tout ce qui vient de l’islam, se soumettre au diktat des pays arabes, coopérer avec l’OCI (organisation de la Coopération islamique) et sa branche culturelle, l’Isesco, et signer le pacte de Marrakech qui permettra d’accueillir, encore et encore, d’autres ressortissants musulmans. Il arrivera bien un moment où le déséquilibre démographique penchera en faveur des populations maghrébines et subsahariennes, compte-tenu de la dénatalité dans les pays d’accueil.

Pourquoi l’Europe, et la France en particulier, sont-elles le théâtre d’un nouvel antisémitisme dont l’autre face est l’antisionisme ?

Pour répondre à cette question cruciale, je me référerai à la pensée de Pierre Legendre[1]. Il est un des rares à avoir pointé « l’insuffisance de réflexion sur la Shoah ».

Selon Pierre Legendre, « … la Shoah demeure un passage à l’acte institutionnel, dirigé contre la figure de l’Ancêtre à l’échelle de la civilisation du droit civil, c’est-à-dire comme geste d’État instituant le parricide. C’est pourquoi notre démarche d’interprètes passe inévitablement par ce point : par la reconnaissance du fait qu’en s’attaquant aux Juifs, l’hitlérisme s’attaquait au principe de filiation. »

Cette attaque contre la filiation est visible dans le « progressisme » qui envahit la société française et européenne depuis des décennies : père destitué, familles homoparentales (qui en sont la conséquence), PMA etc.

Destitution du judéo-christianisme, fondement de notre civilisation européenne et de l’Occident en général. Le dernier exemple en date et venant de l’Église elle-même, concerne le baptême. En effet, à la conférence des évêques de France du 13 décembre, « Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres, a suggéré que sur l’acte de baptême de l’enfant ne soit plus mentionné fils ou fille de et nom du père et de la mère, mais que selon le nouveau formulaire soient mentionnés : Noms et prénoms des parents ou des autres titulaires de l’autorité parentale. » Ceci afin d’éviter que l’Église ne soit attaquée en discrimination par des parents en couple homosexuel dont l’un serait géniteur et l’autre adoptant.

À partir du moment où l’institution religieuse fondatrice de la France se compromet avec cette délégitimation de la famille, c’est la Raison elle-même qui est des-instituée comme le dit Pierre Legendre.

Et l’on voit vite où cela nous mène. La ministre de la santé peut déclarer sur LCP : « Un père, ça peut être une femme, évidemment ! » Et Agnès Buzyn d’ajouter : « ça peut être une grand-mère » « Oui, le père d’un enfant peut être sa grand-mère ! » Penser que notre ministre de la santé se trouve dans une telle confusion mentale fait peur pour la Santé dont elle est en charge dans le pays !

Nos dirigeants ont perdu le sens de la raison par un penchant irrésistible pour le progressisme où tout devient permis, où tout est interchangeable et où le faux est le vrai et inversement ! C’est dire à quel point notre monde va mal.

Et toujours dans la même veine, nos « droits de l’homme » dévoyés nous conduisent à aimer nos ennemis, à les protéger en luttant contre l’islamophobie.

Le nouvel antisémitisme qui ridiculise le « plus jamais ça ! » s’inscrit cette fois dans l’islam, dans l’antisionisme pro-palestinien, dans l’ultra-gauchisme et dans le choix avéré de l’Europe et de la France de ne pas mécontenter les musulmans. Nous l’avons vu avec le procès de Georges Bensoussan, attaqué parce qu’il avait repris à son compte les propos d’un journaliste algérien : « l’antisémitisme, on le tète au lait de notre mère ». Ce qui est un fait reconnu par les Algériens eux-mêmes, ne peut être rapporté par un non musulman, sous peine de procès.

Le gouvernement, par couardise, ne peut dénoncer les crimes antisémites dès lors qu’ils sont commis par des musulmans ; par contre il se réjouirait de les voir imputés à l’extrême droite, celle-ci étant par essence antisémite à tout jamais. Pour un pays qui se revendique sans cesse de la laïcité, on se dit que l’islam politique, exogène à notre culture, jouit d’une faveur inquiétante !

C’est pourquoi nous nous retrouvons dans la répétition de l’antisémitisme. Non seulement l’antisémitisme renaît à la faveur d’une religion qui ne souffre aucune concurrence (l’islam) mais il est appuyé par les gouvernements occidentaux soumis à une idéologie mondialiste. Cet antisémitisme n’est pas désavoué clairement par le gouvernement du Président Macron qui joue sur tous les tableaux. En effet, dans un article très complet, Barbara Lefebvre écrit : « Ce qu’ont vécu les Français juifs dans les banlieues islamisées et racaillisées n’existerait que sous la forme de regrettables incidents anecdotiques, à l’instar de ce qu’ils vécurent dans les pays arabes en termes de soumission pluriséculaire et d’humiliation institutionalisée, motivées par un antijudaïsme inscrit au cœur même de la littérature islamique (Coran, hadiths, fatwas etc.) Emmanuel Macron l’a d’ailleurs démontré le 29 octobre : pas un mot sur la nature, le visage de « l’antisémitisme contemporain » (sic) subi par les Français juifs dans ces « quartiers perdus » (sic)

La banalisation du mal

Si la magistrature n’est pas gauchiste dans sa globalité, une partie ancrée à gauche a les mains libres pour décider de la peine à administrer à un assassin décrété irresponsable de ses actes, en dépit des charges accablantes et vérifiables qui pèsent sur lui. Que se passe-t-il dans la magistrature quand un(e) juge décide, contre tout bon sens, que le meurtrier était sous l’emprise du cannabis et n’avait donc pas son libre arbitre, alors que d’autres cas se sont présentés de façon semblable et ont donné lieu à la cour d’assises. Les magistrats subissent-ils des pressions ? Lesquelles, de qui ? Pourquoi le policier, selon William Attal frère de la victime, était-il posté derrière sa porte et n’a-t-il pas bougé quand il a entendu les hurlements de Sarah Halimi ? Ce nouvel élément qui n’avait pas été porté à la connaissance du public est d’une gravité sans nom. Cet homme avait-il reçu des consignes ou a-t-il agi de sa propre initiative ? Il est urgent que la lumière soit faite sur ce qui dépasse un simple disfonctionnement car il y va de la non-assistance à personne en danger ! Ce nouvel élément, caché jusqu’ici, doit être versé impérativement au dossier et ouvrir à un nouveau procès.

Nous pouvons toujours organiser des pèlerinages à Auschwitz par classes entières, pour faire sa BA du devoir de mémoire ! C’est la bonne conscience de nos gouvernants et de nos médias. Pour le reste, c’est-à-dire la réalité d’aujourd’hui, l’impossibilité de vivre normalement s’aggrave de jour en jour et pas seulement pour les Juifs ! Pour la société tout entière.

Le meurtre, le viol se banalisent ; ce que ne nous disent pas les médias ayant pignon sur rue, pour ne pas pousser les Français à la haine islamophobe, nous l’apprenons sur les sites d’investigation qui ont pris la relève, dans une pseudo-clandestinité. Violer n’est plus un crime, c’est une méconnaissance des codes culturels de ceux qui sont arrivés chez nous, pensant que l’abondance en tout visait aussi les femmes et les jeunes filles. Chaque jour nous apporte son lot d’attaques au couteau par des « déséquilibrés », toujours musulmans… Et cela pas seulement en région parisienne, mais dans toute la France. Le déséquilibré a bon dos ! Il permet d’éviter de nommer le véritable projet dicté par Allah ! Terroriser la population pour mieux la soumettre.

La France soumise à l’Islam ?

C’est le constat qu’on est obligé de faire devant une telle crainte de nommer, pour ce qu’ils sont, les auteurs de crimes, d’attentats terroristes, de séparatisme dans les banlieues. Gérard Collomb, qui a quitté le gouvernement Macron, n’a-t-il pas dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face. »

Cette soumission des pays d’accueil est inscrite dans la charte de l’OCI qui est en train d’opérer une contre-colonisation. Non seulement il faut accueillir toujours plus de migrants (provenant de pays musulmans) mais les pays d’accueil ne doivent pas intégrer les arrivants qui seraient pollués par notre culture, nos droits de l’homme, notre laïcité etc. En un mot ils doivent accepter la charia, d’abord pour les musulmans, ensuite pour nous…

Qui sont les antisémites ? La question est là et nulle part ailleurs. Il faut se poser les bonnes questions si l’on veut résoudre le problème ! N’oublions pas que si les Juifs sont en première ligne, les chrétiens, les mécréants ne sont pas loin derrière.

Évelyne Tschirhart  article publié dans Riposte laïque le 8 janvier 2020

[1] Pierre Legendre : Historien du droit et psychanalyste français.

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