Publié par Jean-Patrick Grumberg le 14 janvier 2020

Rivalisant avec la presse à scandale, le New York Times écrivait en 2018 que “Trump a reçu de l’argent provenant de pas moins de 295 sources de revenus différentes que son père avait mises en place”.

Le but était de ternir l’image de grand capitaine d’industrie et de milliardaire à succès du président, dont l’entreprise compte 25 000 employés dans plusieurs pays du monde.

Mais le NYT a fait un flop. Son “enquête” est tombée à plat. Pourquoi ? Parce que pour être crédible, il aurait fallu que le quotidien de gauche balaye d’abord devant sa porte, et fasse le même travail dans son camp.

Ce qu’il n’a pas fait. Alors nous le faisons pour lui.

“Depuis 2011, expliquait Tucker Carlson hier, Chelsea Clinton siège au conseil d’administration d’une société appelée IAC. C’est une société d’investissement média en ligne. Quand elle a commencé à siéger au conseil d’administration, elle avait à peine la trentaine, elle n’avait aucune expérience, aucune compétence. Elle avait seulement quelques années de non-expérience professionnelle.”

IAC : 9 millions $ depuis 2011

Selon la publication financière Barron’s, IAC a payé Chelsea 9 millions de dollars depuis 2011.

Elle était payée 297 957 dollars par an pour assister à six conseils d’administration par an, soit le salaire d’une experte chevronnée. 50 000 $ en salaire, plus 249 957 dollars en actions spéciales. A la fin de l’année dernière, son salaire à IAC avait atteint 9 millions de dollars (8,95 millions exactement) en 9 ans, soit 1 million par an.

Et la bonne nouvelle pour Chelsea, c’est que siéger au conseil d’administration et percevoir des millions de dollars pour cela ne lui a pas coûté de très gros efforts.

NBC : 600 000 $ par an

En même temps, de 2011 à 2014, Chelsea a été embauchée au salaire de 600 000 $ par an par la chaîne NBC comme “correspondant spécial” à temps partiel, soit beaucoup plus que ce que gagnaient la plupart des correspondants à plein temps.

A ce poste, elle est apparue dans une poignée d’épisodes rapidement oubliés (Rock Center with Brian Williams), à supposer qu’ils aient tous été diffusés. Après 2014, elle a continué à travailler pour NBC, mais sur la base d’un contrat mensuel, car sa mère avait décidé de se présenter à la présidentielle.

Le scandale était si grossier, que même le Los Angeles Times (totalement à gauche) a accusé NBC d’avoir embauché la fille pour tenter de “s’attirer les faveurs” des Clinton.

Expedia : 302 880 $ par an

Chelsea a également siégé au conseil d’administration du groupe Expedia, qui lui versait également plus de 300 000 dollars par an pour assister à quelques réunions du conseil d’administration chaque année.

Expedia, ainsi qu’IAC, appartient à un ami de la famille Clinton, Barry Diller, un milliardaire qui a donné 413 248 dollars à la campagne présidentielle d’Hillary Clinton en 2016, selon le Daily Mail

Fondation Clinton – 3 millions et +

“Et bien sûr, en même temps, elle était très occupée à travailler comme vice-présidente de la Fondation Clinton, à écrire de mauvais livres pour enfants et à donner des conférences sur l’Amérique depuis son perchoir sur Twitter” explique Tucker Carlson.

Chelsea semble ne pas avoir reçu de salaire direct de la fondation. Cependant, elle a été soupçonnée d’avoir financé le mariage de Chelsea en 2010, qui a coûté 3 millions de dollars, selon des emails publiés par Wikileaks.

L’Américain moyen devrait travailler cinq fois sa vie pour gagner les 9 millions de dollars que Chelsea Clinton a collectés en dix ans pour n’avoir rien fait. Mais l’Américain moyen ne porte pas ce nom de famille corrompue.

Conférences : 65 000 dollars

A 65 000 dollars, les honoraires de Chelsea Clinton pour une conférence sont peut-être supérieurs au revenu annuel moyen des Américains, mais ils sont dérisoires par rapport à ceux de sa mère.

En 2014, l’Université du Missouri-Kansas City a payé Chelsea 65 000 $ pour une conférence unique.

Le Washington Post affirme que l’université a payé 65 000 $ à Chelsea pour une brève conférence en février 2014. Elle a parlé pendant 10 minutes, a participé à une séance de questions et réponses de 20 minutes et a posé pour des photos.

Conclusion

Juste au cas où vous vous demanderiez si le système est corrompu, n’oubliez pas que Chelsea Clinton a gagné cet argent bien que sa mère ne soit pas arrivée à la Maison-Blanche.

Maintenant, vous pouvez vous demander par quel coefficient le montant aurait été multiplié si sa mère était devenue présidente des États-Unis.

Je pense que vous avez compris.

Mais la photo que vous n’avez pas vue est la suivante : aucune des personnes qui ont accusé Trump de devenir riche grâce à son père (alors qu’en réalité Donald Trump a développé l’entreprise de son père en investissant dans les joyaux immobiliers de Manhattan que son père ne voulait pas toucher) n’a jamais remis en question le fait que Chelsea Clinton soit devenue riche grâce à ses parents.

Et aucun de ceux qui accusent Trump d’être devenu riche grâce à son père ne veulent entendre parler du plus récent scandale, celui d’Hunter Biden, le fils qui a gagné des millions parce que son père était secrétaire d’État.

Imaginez le tableau si son père devient président. Les enfants de Donald Trump eux, travaillaient bien avant que leur père devienne président. Et dans leur domaine d’expertise, le même avant, que maintenant.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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