Source : Lefigaro
Les chiffres officiels des crimes et délits témoignent d’une inquiétante dégradation, notamment sur le plan des violences.
Le bilan 2019 de la délinquance en France est mauvais, très mauvais. Le ministère de l’Intérieur a donc publié en toute discrétion ses chiffres, via son service statistique, le SSMI. Il est loin le temps où les ministres défendaient leur action en toute transparence, au cours d’une grande conférence de presse. Il faut dire que le sujet est devenu sensible, surtout à quelques semaines des élections municipales: quasiment tous les indicateurs sont au rouge, avec une nette dégradation de la situation sur le plan des violences.
La place Beauvau est bien forcée de le reconnaître: «Comme en 2018, les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus enregistrent une forte hausse en 2019 (+8 %).» De même, concernant les violences sexuelles, «après une année 2018 marquée au niveau national par une hausse sensible (+19 %), l’année 2019 affiche également une augmentation très nette de ces violences (+12 %).»
Sur le plan géographique, «toutes les régions francaises ont connu des augmentations du nombre de viols, agressions et harcèlements sexuels enregistrés par les forces de sécurité en 2019, notamment la Corse, le Centre-Val-de-Loire, l’Auvergne-Rhone-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine», précisent les analystes du service ministériel de la statistique. Tentant de rassurer, ils insistent sur le fait que, «hors violences intrafamiliales, l’augmentation des coups et blessures volontaires est limitée a + 4 % (contre + 6 % en 2018).»
Un retour 40 ans en arrière
Ces résultats ne trompent pas le professeur de criminologie, Alain Bauer, qui créa, sous Sarkozy, l’Observatoire national de la délinquance (OND devenu ONDRP), avant que l’existence même de cet organisme indépendant soit remise en cause en octobre dernier. «C’est le pire bilan qu’on ait vu depuis des années», estime ce criminologue.
Pour le Pr Bauer, «ces chiffres sont particulièrement révélateurs. Les violences qui grimpent ne sont pas seulement celles liées au maintien de l’ordre. Tous les types de violence sont concernés, faisant effectivement craindre un retour à presque quarante années en arrière, en tout cas sur le terrain des homicides et des tentatives d’homicides.»
«Le nombre d’homicides augmente nettement en 2019 (970 victimes) alors qu’il était stable les deux dernieres années», concède le SSMI. C’est une hausse de +8,5 % en un an. Et encore ne faudra-t-il pas oublier d’intégrer dans le raisonnement l’explosion des tentatives d’homicides. Celles-ci éclairent l’autre face de cette réalité criminelle. Car un meurtre raté ne saurait occulter l’intention de tuer.
Reconquête républicaine
Le reste du bilan est plutôt mitigé. Le SSMI estime, par exemple, que «la hausse est plus modérée pour les vols sans violence contre des personnes (+3 %) et tres légère pour les vols dans les véhicules (+1 %)». Mais il note que «les escroqueries sont en forte progression en 2019 (+11%), alors que la tendance a la hausse était moins marquée en 2018 et 2017». Par ailleurs, les vols avec armes et les cambriolages de logements sont stables en 2019. Pas à Paris, en tout cas, où les vols avec effractions ont littéralement explosé ces deux dernières années.
Curieusement, malgré les dérives des «gilets jaunes» et une longue année de casse qui s’est ponctuée par des centaines de voitures brûlées le soir de la Saint Sylvestre, les destructions et dégradations volontaires ont baissé (-1 %). Il est vrai que les feux de l’an neuf entreront dans le comptage de 2020. Pas de quoi pavoiser donc.
À la lecture de ces chiffres, on comprend mieux l’empressement des autorités à communiquer sur «les quartiers de reconquête républicaine». Ils n’ont pas encore inversé la tendance visiblement et le combat contre la délinquance du quotidien sera rude. Surtout quand on sait à quel point la machine policière est fatiguée et fragile. La réponse pénale aussi laisse à désirer et contribue à assurer une forme d’impunité chez les délinquants récidivistes. Tous les syndicats de police le disent. Christophe Castaner et Laurent Nuñez n’ont décidément pas la tâche facile.
et c’est bien pratique pour rester dans le déni de ce qui se passe, les statistiques qui se feraient en séparant les origines sont interdites … mais c’est pas grave, quand on demande à un Français de souche : qui brûle les voitures, qui agresse dans la rue pour une portable ou un regard, qui remplit nos prisons, qui égorge des jeunes femmes et des vieillards, qui deale dans les quartiers, pas besoin de préciser et de tomber sous le coup de la loi, tout le monde sait de qui on parle …. des pauvres évidemment !
Très bonne remarque.
Le criminologue Xavier Raufer, qui a étudié de près la question, affirme : “La criminalité des rues est à plus de 80% due à l’immigration” *
https://www.youtube.com/watch?v=ay1ZPFLEDbg (à partir de 29′)
Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe, écrivait il y a 5 ans que les détenus musulmans composaient près des deux tiers de la population carcérale :
https://www.zupimages.net/viewer.php?id=15/13/fx1t.jpg
* un calcul mathématique simple, sur la base de 10% d’immigrés en France (c’est à peu près le chiffre donné par l’INSEE), montre que la probabilité de trouver un délinquant “de rue” parmi les immigrés est 36 fois plus grande que celle de trouver un délinquant “de rue” parmi les non immigrés. 36 fois plus ! Et après, on s’étonne que la police contrôle davantage certaines populations !…
– un immigré est défini comme une personne née à l’étranger ; les enfants d’immigrés ne sont pas compris dans cette statistique –
les coupables sont tous blanc , catho , hétéro qui brutalise des victimes muzz ou africaine ….. bref les blancs ont tout les défauts sauf soural et mélenchon ….. ( ceci est a lire au second degré )
Michel, on vous a très bien compris.
tant que les zélites ne sont pas touchées…
quand un juge, un politique, un syndicaliste sera agressé, peut être seront ils moins dans le déni de réalité; déjà les professeurs commencent à se rendre compte qu’ils reçoivent le boumerang en retour
Dorénavant le nombre d’assassinats devrait baisser drastiquement, puisqu’à présent on ne tue point, on est victime d’abolition du discernement.
C’est bon pour les statistiques.
Il faut être un peu patient, mais quand ces “gens”, ou leurs enfants, vont ramasser inutile de vous dire comme ils seront heureux de leurs actions.
Autre face du djihad mais comme cela n’est pas politiquement acceptable, on n’est pas prêt d’avoir des actions concrètes.
Ce qui est neanmoins intéressant, c’est de voir les minorités protégées des progressistes comme les femmes et les musulmans s’opposaient de plus en plus violemment, même si, bien sûr, le discours féministe officiel continue d’entretenir l’illusion d’une convergence des luttes des supposées victimes du patriarcat blanc.
Le progressisme, par ses contradictions et ses alliances de minorités incompatibles, ne peut qu’exploser. Gardons espoir.
Il me fait rire, Bauer, Gaïa Dreuz.
Dans un petit bouquin qu’il avait écrit, avec Raufer, il y a
qqs années, ouvrage destiné aux politiques, il leur
leur était recommandé d’ “anticiper”, pour se donner
quelque chance d’endiguer le crime, avec les filières, etc….
Avez-vous vu Hollande/Macron “anticiper” ?
Le crime, ils l’installent ! Que dis-je: ils le récompensent.
Tous les articles de l’Institut pour la Justice qui se donne un
mal de chien pour faire évoluer la justice dans le bon sens,
indiquent que la “réponse pénale” ( c’est-à-dire les peines
infligées aux multi-récidivistes, comme aux djihadistes,
comme à tous les délinquants qui finissent par être jugés,)
est non seulement ridicule par rapport aux crimes commis,
mais encourageante pour les criminels qui insultent, humilient
le personnel pénitentiaire, pour se voir libérés, enfin,
avec ANTICIPATION.
Les prisons refusent du monde; les places de prison promises
par Macron ne sont pas construites. Les conditions de vie
sont plus pénibles pour les surveillants que pour les incarcérés
au point que nombre d’entre eux se convertissent à l’islam
pour avoir la paix.
Enfin, toutes les statistiques de Castaner sont fausses, ne prenant
pas en compte un nombre infini de délits: les gens savent que
la police , au mieux, ne prendra qu’ une main courante. Qu’elle
ne se risque pas dans les zones-de-charia (force est à la loi de
Mahomet); et que les gens qui travaillent, auxquels des voleurs
cambriolent, dans la journée: un vélo, un ordi, etc… n’ont pas 3
heures à perdre dans un commissariat.
Djihad, qui peut montrer et utiliser tous ces affreux et monstrueux moyens d’action !
C’est le triste bilan de “Flashball Castagneur”, tout juste bon a s’en prendre aux Gilets Jaunes, et de Belloublette, alias “Le fantôme de Taubira caché sous une perruque géante”.
Il est bien connu , que dans les prisons “Françaises” les 3/4 des détenus sont musulmans ………..Cherchez l’erreur !………..
il faudrait faire comme dans certaines prisons sud américaines , c’est la famille qui paye TOUT les frais en prison, eau ,électricité , nourriture ….etc
Elles ne seraient pas débordées comme aujourd’hui .
Comme le dit Eddy , c’est “le triste bilan” Français .
Merci qui ?