Publié par Gaia - Dreuz le 19 janvier 2020

Source : Fdesouche

[***Note du traducteur : Au Royaume-Uni le terme politiquement correct « asiatique » se réfère à la population originaire de tout le continent et désigne notamment les très nombreux Pakistanais]

Une enquête choquante révèle qu’un vaste gang de prédateurs sexuels du sud de Manchester a ciblé des enfants vulnérables « à la vue » de la police et des travailleurs sociaux, qui n’ont pas réussi à protéger les enfants contre les sévices et même la mort.

Il y a seize ans, des enfants ont été violés et maltraités par une centaine de membres d’un gang de prédateurs sexuels de Manchester – mais bien que la police et les travailleurs sociaux savaient ce qui se passait, on ne les a pas stoppés.

On pense qu’au moins 57 jeunes filles ont été exploitées par un réseau pédophile basé dans le sud de Manchester. Elles ont été rendues dépendantes à la drogue, manipulées, violées et brisées sur le plan émotionnel – une jeune de quinze ans est décédée.

L’histoire gênante des crimes du gang, de la trahison des victimes et de l’ampleur de la négligence institutionnelle est révélée dans une enquête accablante de deux ans sur les échecs historiques de la protection des mineurs à Manchester.

Le rapport, commandé par le maire du Grand Manchester, Andy Burnham, a constaté que :

– Les travailleurs sociaux savaient qu’une fille de 15 ans, Victoria Agoglia, se faisait injecter de force de l’héroïne, mais ils n’ont pas agi. Elle est morte deux mois plus tard.

– Les agresseurs ont été autorisés à librement venir chercher [au foyer social] et avoir des relations sexuelles avec Victoria et d’autres enfants des foyers sociaux de la ville, « à la vue » des fonctionnaires.

– La police du Grand Manchester a abandonné une opération qui avait permis d’identifier jusqu’à 97 suspects potentiels et au moins 57 victimes potentielles. Huit de ces hommes ont ensuite agressé ou violé des filles.

– Encore en août 2018, le chef de police avait refusé de rouvrir le plan d’opération abandonné.

« TRAHISON » : la une du quotidien Manchester Evening News

[…]

En son cœur on trouve la mort en 2003 de Victoria Agoglia, 15 ans, aussi connue sous le nom de Victoria Byrne.

Les conclusions révèlent l’ampleur des abus qu’elle a subis aux mains d’hommes qui sont allés et venus librement à son foyer social et ce en toute connaissance des autorités. Elles révèlent également qu’elle a dit et répété aux travailleurs sociaux qu’on lui injectait de la drogue et qu’elle était violée. Le rapport constate qu’aucune mesure n’a été prise pour la protéger.

Après sa mort, une enquête de police, l’opération Augusta, avait été mise en place pour voir s’il y avait un problème plus large d’exploitation sexuelle des enfants dans le sud de Manchester. Les policiers avaient réussi à identifier rapidement un réseau de près de 100 hommes asiatiques*** potentiellement impliqués dans l’exploitation de dizaines de filles[…]

[…]

« Voilà un portrait déprimant et bien familier qui a été constaté dans de nombreuses autres villes du pays. »

[…]

Au centre des conclusions de l’examen on trouve la mort horrible de Victoria Agoglia, 15 ans, originaire de Rochdale, qui avait été confiée aux soins du conseil de Manchester à l’âge de huit ans.

Victoria est décédée d’une overdose d’héroïne supposée en septembre 2003.

Mohammed Yaqoob, 50 ans, qui la lui avait injectée de force, a par la suite été innocenté du chef d’homicide et a été emprisonné pendant trois ans et demi pour avoir administré la substance nocive.

Lors de son enquête en 2007, le médecin-légiste Simon Nelson avait conclu que les autorités ne pouvaient pas prévoir sa mort, signant un verdict correspondant au narratif en faisant référence à sa propension à « accorder des faveurs sexuelles ».

Mais l’enquête, qui a permis de rouvrir et d’examiner les dossiers du conseil municipal de Manchester remontant à deux décennies, conclut que les services sociaux « n’ont pas réussi à la protéger ».

Alors qu’elle atteignait l’âge de 13 ans, les travailleurs sociaux savaient qu’elle prenait de la drogue et se livrait à ce qu’ils appelaient à l’époque de la « prostitution ». Le personnel du foyer social se plaignait d’un « petit ami » et d’un « proxénète » d’environ 25 ans qui lui rendait visite et lui fournissait de la drogue.

[…]

[L’opération Augusta] a rapidement identifié 25 victimes potentielles âgées de 11 à 17 ans, dont beaucoup pensaient qu’elles étaient liées à l’un des hommes qui avaient abusé de Victoria. Dix des filles ont décrit avoir été retirées de leur foyer pour avoir des rapports sexuels avec des hommes asiatiques*** au-dessus d’un point de vente à emporter situé à proximité.

L’une d’entre elles a raconté à la police qu’on lui avait offert 50 £ pour des rapports sexuels, tandis que d’autres ont décrit leur participation à des « fêtes sexuelles » avec 20 hommes asiatiques***.

Toutes les victimes qui ont été identifiées au début de l’opération Augusta vivaient dans des foyers sociaux du sud de Manchester. En l’espace de quelques mois seulement, selon l’enquête, les agents ont réussi à dresser un « tableau convaincant de l’exploitation systématique des enfants pris en charge dans le système de soins de la ville de Manchester« .

Ils ont saisi dans le système informatique les données de près de 100 hommes, qui avaient tous été identifiés comme étant impliqués d’une manière ou d’une autre dans l’exploitation sexuelle. Dans de nombreux cas, la police disposait d’un niveau de détail considérable sur les agresseurs potentiels, notamment les lieux, les numéros de téléphone et les plaques d’immatriculation.

Elle a également constaté que les agresseurs connaissaient suffisamment bien le système pour cibler une unité temporaire qui hébergeait les filles lorsqu’elles étaient prises en charge pour la première fois.

« L’équipe a recueilli de solides renseignements sur les suspects, identifiant jusqu’à 97 personnes digne d’intérêt, y compris leur mode opératoire », indique le rapport.

« Il s’agissait principalement d’hommes asiatiques*** travaillant dans l’industrie de la restauration, et l’équipe [de police] avait une bonne idée de la façon dont ils attiraient les jeunes filles au sein des services sociaux et, en fin de compte, les exploitaient. »

[…]

L’opération Augusta a du être arrêtée au début du mois de juillet 2005, un seul homme ayant été poursuivi.

Maggie Oliver, une détective chargée de l’enquête qui a fait campagne pendant des années pour que l’opération Augusta soit réouverte, a rappelé qu’elle avait pris un congé personnelle en raison de la maladie de son défunt mari en mars 2005, un mois avant que la décision ne soit prise.

Elle était partie « persuadée que les problèmes étaient enfin résolus, que la question des mauvais traitements était traitée et que les enfants étaient protégés ».

Lorsqu’elle est revenue, « c’était comme si l’opération Augusta avait tout simplement disparu comme si elle n’avait jamais existé, qu’aucune des infractions sexuelles graves n’avait été traitée et que personne n’avait été poursuivi ».

« D’après les preuves que nous avons vues, nous pensons que la décision de mettre fin à l’opération Augusta a été motivée par la décision des officiers supérieurs de retirer des ressources à l’enquête, et non par une bonne compréhension du fait que toutes les pistes d’enquête avaient été menées à bien ou avaient été épuisées », conclut le rapport.

[…]

Le rapport montre que non seulement la police de Manchester a clos l’enquête initiale sur Augusta, mais aussi qu’elle a refusé de la rouvrir jusqu’en août 2018, ce malgré les appels de Mme Oliver et de la famille de Victoria – qui ont souligné à maintes reprises que les victimes avaient été abandonnées et que les agresseurs étaient libres comme l’air.

[…]

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