Le 23 avril 2007, en présence des 500 invités de la Mission d’Israël à l’ONU, l’Ambassadeur israélien Itzhak Levanon a demandé à l’abbé Alain-René Arbez de prononcer le discours d’entrée, pour montrer l’évolution des relations entre chrétiens et juifs.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
Il m’a été amicalement offert de vous adresser quelques mots en cette soirée du Yom Ha atsmaout, en tant que délégué catholique aux relations avec le judaïsme.
Et, heureux de vous saluer, j’aimerais rappeler ici très brièvement quelques encouragements essentiels concernant le lien christianisme-judaïsme, dont les enjeux s’avèrent être de première importance dans notre actualité.
Aussitôt après le cataclysme de la Shoah, les Eglises ont bien dû repenser leur relation au peuple juif et – au-delà de toute controverse – assumer leurs responsabilités. Vous savez que le grand tournant catholique dans ce domaine sensible a été Nostra Aetate, déclaration conciliaire de 1965. On a vu enfin abolie cette ancienne et horrible référence, doublement hostile aux juifs, (et qui n’était d’ailleurs pas une doctrine mais une coutume de pensée), la théorie accusatrice du déicide et de la substitution.
A l’origine de ce processus purificateur honoré par Vatican II, Jean XXIII, qui avait su entendre l’émouvant appel de Jules Isaac à abandonner « l’enseignement du mépris ». Puis durant la dernière trentaine d’années, le mouvement de rapprochement judéo-chrétien a été puissamment poursuivi par la figure charismatique de Jean Paul II. Ce pape, conscient de l’importance – pour les chrétiens et pour les juifs – d’un retour à la fraternité originelle, a été celui qui à Mayence en 1980 rappelait que l’Alliance conclue par Dieu avec Israël n’avait jamais été abrogée ; il est celui qui en 1986, à la Synagogue de Rome affirmait que les juifs sont les frères aînés des chrétiens et que la foi juive est – à la différence des autres religions – intrinsèque au christianisme.
C’est dans ce sens que Jean-Paul II a toujours insisté pour dire que : « qui rencontre Jésus Christ rencontre le judaïsme »! On comprend alors la portée émotionnelle du geste du vieux pape introduisant sa prière entre les pierres du Kotel lors de son voyage à Jérusalem en l’an 2000 et sa visite à Yad Vashem pour honorer les victimes du nazisme.
Les documents officiels catholiques ont mis l’insistance sur la judéité de Jésus et de ses apôtres : par exemple le Notre Père qui est une prière entièrement juive. Ainsi, par le retour aux sources, s’est ouverte dans les milieux chrétiens une compréhension rénovée de la culture biblique.
On le voit, des perspectives nouvelles existent et s’approfondissent, mais le poids négatif du passé s’exerce encore, c’est pourquoi la lutte contre l’antisémitisme et l’antijudaïsme ne doit jamais se relâcher. Il nous faut dénoncer les clichés, les slogans, les procès d’intention, les contresens, les contrevérités qui foisonnent à l’égard du peuple juif comme à l’égard d’Israël.
En 2002 et 2004, deux événements sont encore venus renforcer cette démarche de clarification:
en 2002, le cardinal Kasper refuse, au nom de l’Eglise catholique, toute idée de conversion des juifs au christianisme. Il déclare : « Les juifs n’ont pas à devenir chrétiens pour être dans le salut de Dieu. S’ils suivent leur conscience et croient dans les promesses de Dieu telles que les comprend leur Tradition, ils sont par eux-mêmes dans la ligne de ce projet de Dieu qui selon nous trouve un accomplissement en Jésus Christ».
Ensuite, en 2004, lors d’un symposium à Buenos Aires, la Commission Pontificale pour les Relations avec le Judaïsme déclare officiellement que l’antisionisme est inacceptable, car la plupart du temps il n’est que prétexte à banaliser la haine contre les juifs par la diabolisation d’Israël. Cela ne signifie évidemment pas la censure de toute liberté de critique envers le gouvernement israélien et sa politique, mais ce qui est surtout visé dans cette déclaration, c’est la mise en cause continuelle de la légitimité de l’Etat hébreu, reconnu par l’ONU en 1948, ainsi que la présentation partiale et unilatérale des événements du Proche Orient par les médias.
Je cite la conclusion du symposium : « L’Eglise catholique reconnaît dans l’antisionisme une agression contre le Peuple juif en tant que tel ».
Aujourd’hui, nous fêtons la renaissance d’Israël en tant qu’Etat reconnu en 1948 par les Nations Unies.
Je pense évidemment avec beaucoup d’autres que cette étape politique de 1948 n’épuise pas le sens spirituel d’Eretz Israël. L’Etat d’Israël ne se résume pas à un « après Shoah » comme on l’entend parfois, mais est l’aboutissement d’une légitime et profonde aspiration. Une ardente attente, manifestée au cours des siècles de dispersion des juifs. « L’an prochain à Jérusalem » : l’appel traditionnel résonne dans toutes les consciences juives, religieuses ou laïques. Voilà pourquoi la réémergence d’un Etat d’Israël est une étape symboliquement si forte après l’extermination des Juifs d’Europe menée par le 3° Reich ; mais cet appel au retour et à la renaissance d’Eretz Israel était déjà lancé au cours des générations antérieures, encouragé d’ailleurs par des chrétiens fervents ; cela d’autant plus qu’il y avait eu une présence ininterrompue de juifs sur leur terre, même depuis la destruction du Temple en 70 et les invasions successives qui ont bouleversé la Terre Sainte.
J’aimerais conclure ce propos en citant le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, qui écrit ces paroles pleines de lucidité:
« C’est un fait aussi bien pour la foi juive que pour la foi chrétienne qu’il y a eu une fois et une fois seulement dans l’histoire de l’humanité, un pays, un pays bien déterminé, dont Dieu a pris possession pour toujours, comme étant Son héritage (1S, 26/19), Son pays (Jr 2/7), et qu’il a confié au peuple élu par lui Israël, comme étant Son propre peuple (Dt 1/36)… On ne peut guère mettre en doute que la fondation de l’Etat d’Israël soit liée à la promesse biblique de la terre ».
Rappelons-nous que le Saint-Siège a signé sa reconnaissance de cet Etat dans un accord fondamental en 1993. Israël est un Etat démocratique aux multiples réalisations, une nation abritant plusieurs religions et ayant atteint une créativité de pointe dans de multiples domaines scientifiques.
En raison des nombreuses citations bibliques qui la fondent, la relation spirituelle entre le peuple juif et la terre d’Israël appartient substantiellement à la Révélation. De ce fait, elle concerne donc aussi les chrétiens qui partagent avec leurs frères juifs le premier Testament, comme l’a rappelé récemment le pape Benoît XVI qui continue l’action de son illustre prédécesseur.
Ayons ce soir une pensée pour la paix dans cette région. Shalu shalom Ierushalaïm !
Que Dieu bénisse Jérusalem, capitale éternelle du judaïsme et qu’Il bénisse tout Israël, en tant que peuple et en tant que nation.
Qu’Il bénisse tous les habitants sans exception de cette région et qu’Il leur inspire la paix.
Bonne soirée à toutes et à tous !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Votre citation: “le cardinal Kasper refuse, au nom de l’Eglise catholique, toute idée de conversion des juifs au christianisme. Il déclare : « Les juifs n’ont pas à devenir chrétiens pour être dans le salut de Dieu. S’ils suivent leur conscience et croient dans les promesses de Dieu telles que les comprend leur Tradition, ils sont par eux-mêmes dans la ligne de ce projet de Dieu qui selon nous trouve un accomplissement en Jésus Christ».
Belle démonstration de la différence profonde entre une certaine approche catholique et le christianisme biblique!
Le cardinal Kasper a suivi ainsi une certaine idée du christianisme que réfute la Bible et l’Apôtre Paul en particulier pour s’enfoncer dans les méandres d’un humanisme catholique!
Après avoir condamné le peuple juif pendant 20 siècles avec pour ultime conséquence la shoah, le catholicisme renouvelle d’une autre façon son opposition aux écritures qui appelle tout homme juif le premier à accepter le Messie juif qui est venu pour les juifs et les païens. Et cela est sans appel!
Paul a même été jusqu’à dire :”Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit:
2 J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel.
3 Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
4 qui sont Israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, (9-5) et les promesses,
5 et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen !
Jamais il n’a envisagé une autre forme de salut pour son peuple que celui de l’Evangile qu’il a annoncé avec force et puissance toute sa vie!
Les documents du Vatican sur le sujet réfutent cet avis de Kapser et AAA! L’appel à rencontrer le Messie Yeshua s’adresse à tous et à chacun!
Par contre si l’on entend et comprend que le peuple juif, comme le font les centaines de milliers de juifs aujourd’hui, peuvent accepter Yeshua comme le Messie promis tout en restant fils d’Israël, là oui c’est le véritable chemin de vie pour eux!
Ils n’ont pas besoin de la tradition chrétienne qui les a persécutés pendant 2000 ans!
Là oui ils ont leur chemin de vie sans les traditions antisémites historiques!
Le chemin reste ouvert pour eux, ils ont les prophètes les promesses et la promesse par excellence, le Messie Yeshua!
Mais faire croire que le chemin est ouvert au Père sans le Messie et fils Yeshua serait un mensonge criminel et apostat
@ Zacharie, votre commentaire est excellent! Jésus-Christ dit (Jean Ch. 14,V.6) “Je suis le chemin, la vérité et la vie. NUL (même Juif ) ne vient au Père QUE par moi”. Il faut être embrouillé par une religion pour ne pas comprendre.
embrouillé, vous l’êtes!
Laclau, les religions quelles qu’elles soient ont toujours “embrouillé” tout le monde, car elles “font” Dieu à l’image des hommes déchus qui deviennent, ainsi que le susurrait le serpent à Eve en Genèse 3:5, “comme des dieux”… La création à l’envers, puisque c’est l’homme qui a été créé à l’image et selon la ressemblance de Dieu !
Dans cette histoire de conversion des Juifs au christianisme, on reste, comme toujours, enfermé dans l’infernale logique satanique et stérile propre à l’arbre de la connaissance du bien et du mal : passer d’une religion à une autre, sans jamais pouvoir rétablir le moindre lien avec Dieu Lui-même.
En plus du magnifique Jean 14:6 que vous citez, il y a la rencontre, de nuit, de Nicodème avec Yeshoua qui lui “assène” aussitôt : “En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.” (Jean 3:3) qu’Il répète 2 versets plus loin : “En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.”
Yeshoua est LE SEUL CHEMIN, LA SEULE VÉRITÉ ET LA VRAIE VIE, celle-là éternelle si, toutefois, on est passé ici-bas de la mort (chair de péché) à la Vie (nouvelle naissance en Yeshoua, mort et RESSUSCITÉ — qui est LA Porte — la seule conversion qui vaille, qui rétablisse la communion de l’homme avec Son Créateur). Et, oui, cela concerne autant les Juifs que quiconque autre. Nicodème, que je sache, était… Juif ! Sans cette nouvelle naissance, le royaume de Dieu sera fermé à tous ceux qui demeureront dans leur chair de péché, Juif ou non.
Comme vous le dites, c’est parfaitement clair mais les religions auront aveuglé tant et tant depuis des siècles…
@Zacharie, vous dites :
” Après avoir condamné le peuple juif pendant 20 siècles avec pour ultime conséquence la shoah, le catholicisme renouvelle d’une autre façon son opposition aux écritures qui appelle tout homme juif le premier à accepter le Messie juif qui est venu pour les juifs et les païens. Et cela est sans appel!
Paul a même été jusqu’à dire : »Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit.”
Ces 20 siècles de condamnations (et de persécutions, d’expulsions et de conversions forcées, d’extorsions et de meurtres en série…) au nom de votre Seigneur Jésus vous rend impropre à dire comment les Juifs devraient recevoir son message d'”amour”. 2 000 ans d’exemples à ne pas suivre c’est déjà trop. C’est Jésus qui dit que chacun est jugé par ses fruits…
Vous aimez Paul, qui dit la vérité en Christ, j’en ai deux louches pour vous.
” Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine (1Cor. 15:14-17) et
” Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles”.
Problème, Christ n’est apparu qu’à un extrêmement petit nombre (quelques femmes au tombeau, quelques apôtres et les 500) jamais en gloire à la population. Une sorte de résurrection confidentielle.
Pour ce qui est de ” la fin des siècles “, promesse biblique, elle n’est parvenue ni à eux ni à nous en 20 siècles.
” Ils verront, le Fils de l’homme, venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire… Cette génération ne passera point, que tout soit arrivé”. Luc 21:22
” Car le Fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa conduite.
En vérité, je vous le dis : il y en a quelques uns des ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront point la mort jusqu’à ce qu’ils aient vu le Fils de l’homme venant dans son royaume.” Matthieu 16:27
” Voici il vient avec les nuées et tout oeil le verra, même ceux qui l’ont percé” (Apocalypse 1:7). Pas de témoignage des Judéens de la crucifixion?
Toutes ces histoires disqualifient le message, le messager et vous même. Si Jésus était dans l’erreur ou s’il a menti alors à quoi bon le reste de l’Ecriture? Pour un Juif rien pour un gentil qui n’avait pas d’attentes, ni de traditions, avant sa venue je le laisse à ses appréciations.
Que les goyim se soient appropriés un message je m’en réjouis. Qu’ils en fassent leur miel pour le meilleur… et laissent les Juifs à leur promesses inconciliables avec la vie et l’oeuvre de Jésus.
Le Messie attendu par le peuple juif, ne peut être que Jésus, même le Talmud le prouve !
https://actubible.wordpress.com/2019/09/26/le-messie-attendu-par-le-peuple-juif-ne-peut-etre-que-jesus-meme-le-talmud-le-prouve/
@ Philippe GOLDMANN. La résurrection de Jésus est l’un des fondements de la foi chrétienne qui prouve le caractère divin du Christ à ceux qui croient en lui. En effet, si Jésus, entre autres miracles, a ressuscité Lazare, lui, il EST ressuscité. Bien qu’il soit apparu à plus de cinq cent personnes à la fois, libre à vous de ne pas y croire et d’y voir un événement confidentiel. Je trouve au contraire la remarque de l’Apôtre Paul tout-à-fait intéressante lorsqu’il dit à ses auditeurs en 1 Corinthiens 15: 6 à propos de la résurrection de Jésus: “Ensuite, il est apparu à plus de cinq cent frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts”. Ceci signifie deux choses:
1) peu après la mort et la résurrection de Jésus, plusieurs n’y croyaient pas.
2) L’Apôtre suggère à ces derniers d’interroger ceux qui ont vu de leurs yeux Jésus ressuscité et qui étaient encore vivants au temps de son discours. Je trouve cela génial.
Luc 21: 28 (et non 22) parle évidemment de la dernière génération qui précédera immédiatement les événements que Jésus annonce juste avant et non la génération à laquelle il s’adresse à ce moment là.
Enfin, Matthieu 16: 27 est relatif à la transfiguration qui suit immédiatement au chapitre 17 qui suit. Mais bien sûr, libre à chacun d’y croire ou pas.
Le gloubi-boulga est un plat imaginaire et la nourriture préférée du dinosaure Casimir, personnage principal de L’Île aux enfants, une émission de télévision destinée aux enfants diffusée en France à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
Le gloubi-boulga est plus précisément un gâteau, réputé immangeable, et dont seule l’espèce des « Casimirus » est friande.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gloubi-boulga
Pour une compréhension plus juste et bien sûre plus digeste :
Le Messie dans le judaïsme selon Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Messie_dans_le_juda%C3%AFsme
Le plus grand rabbin d’Israël Itzkh’ak Kaduri avait reconnu Yéshoua comme le Messie d’Israël (Avril 2007)
Ce n’est pas le 1er ni le dernier rabbin, à avoir reconnu Jésus comme le Messie attendu par Israël (les 12+1 tribus ) et les nations.
voir la vidéo
https://actubible.wordpress.com/2017/03/28/jesus-yehoshoua-reconnu-comme-le-messie-par-le-plus-grand-rabbin-disrael-video/
Jean XXII, Jean Paul II, Benoit XVI …. aucune mention du pape des migrants ?
Mais il est ou le pape d’Obama ?
c’était sous le pontificat du regretté Benoît XVI…
donc dans une assemblée de juifs, vous allez leur dire : pour être de bons juifs, vous devez obligatoirement devenir chrétiens??
@ abbé alain rené arbez. Il ne s’agit pas de dire à des juifs de devenir chrétiens puisqu’ils sont la racine sur laquelle les chrétiens sont greffés. Mais il faut les informer que le Juif Jésus est bel et bien le Messie annoncé par leurs prophètes au risque qu’ils trouvent cela scandaleux. Ce n’est pas moi qui le dit mais l’Apôtre Paul:
” nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens”, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.” 1 Corinthiens 1: 23-25
En ce sens, l’annonce de l’Évangile n’est pas une “promenade de santé”. Il ne s’agit pas pour les Juifs de changer de religion mais bien de devenir un en Christ:
https://www.biblegateway.com/passage/?search=%C3%89ph%C3%A9siens+2%3A11-22&version=LSG
@ gigobleu
Si le judaïsme est la racine du christianisme et si les Chrétiens doivent continuer de s’en imprégner en rejetant tout antisémitisme, c’est qu’il faut donc que les Juifs soient là en tant que Juifs pour faire perdurer ce qu’ils sont : alors pourquoi leur demander d’aller vers le Christ ? Cela n’a pas de sens!
@ Fleur de Lys. Bonjour Fleur de Lys, N’oubliez pas de considérer la suite du passage que je cite qui dit, à propos de Jésus qu’il est: “… puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs …”. Ceci signifie que Dieu appelle dans sa grâce en Christ tant des Juifs que des Grecs pour former un seul corps spirituel selon le passage en Éphésiens que je renseigne et qui, à mon avis, éclaire cette question légitime.
@Gigobleu
Le problème, c’est que si vous restez dans le système de cohérence du judaïsme, et si vous l’examinez bien, le christianisme n’y a pas sa place. Le Christianisme est une révolution, une discontinuité si vous préférez. Vouloir à toutes forces coller Jésus comme étant le Messie attendu soulève de nombreux problèmes si l’on veut rester cohérent avec le judaïsme.
Je vous renvoie, aux hilkhot melachims de Maimonide, au dernier chapitre.
Evidemment, si, à postériori, vous relisez le judaisme selon la grille de lecture révolutionnaire qu’a fourni le christianisme, alors vous trouvez vraisemblablement une cohérence qui est celle de votre système, mais vous ne démontrerez alors jamais, à un juif, rigoureusement, que vous détenez la vérité, puisque vous ne pourrez trouver une incohérence dans le système du judaisme, sur cette question.
Encore une fois, lisez les hilkhots melakhims dernier chapitre de Maïmonide.
@ pinhas. Bonjour pinhas. Vous avez parfaitement raison. Et il est impossible de vouloir coller à qui que ce soit Jésus comme étant le Messie. Il s’agit, à chaque fois, d’un choix personnel.
Entièrement d’accord: c’est aussi la position catholique. Adhérer au Christ pour un juif ne peut être qu’un choix personnel. Il sera bien acccueilli.
Mais pas question d’organiser des campagnes de prosélytisme chrétien destinées aux juifs dans leur ensemble, comme le font certaines communautés évangéliques.
Jean 8
…21 Jésus leur dit encore: Je m’en vais, et vous Me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où Je vais. 22 Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il Lui-Même, puisqu’Il dit : Vous ne pouvez venir où Je vais? 23 Et Il leur dit: Vous êtes d’en bas ; Moi, Je Suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; Moi, Je ne Suis pas de ce monde. 24 C’est pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés. 25 Qui es-Tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que Je vous dis dès le commencement. 26 J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous ; mais Celui qui M’a envoyé est Vrai, et ce que J’ai entendu de Lui, Je le dis au monde. 27 Ils ne comprirent point qu’Il leur parlait du Père. 28 Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que Je Suis, et que Je ne fais rien de Moi-Même, mais que Je parle selon ce que le Père M’a enseigné. 29 Celui qui M’a envoyé est avec Moi ; Il ne M’a pas laissé seul, parce que Je fais toujours ce qui Lui est agréable 30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Amen Amen Amen
@Zacharie, Bien d’accord avec vous.
Car beaucoup semblent partir du postulat qui voudrait que le judaïsme rabbinique soit la religion de l’ancien testament ( ou Tanakh’ appelé Première Alliance ) Il n’en est rien . Le judaïsme moderne démarre à Yavneh 60 ans après la mort du messie Yéshoua. Tous les israélites de l’époque n’ont pas suivi ce mouvement appelé judaïsme, et beaucoup acceptèrent Yéshoua comme leur Messie, y compris parmi les pharisiens. Ce qui explique aussi les contradictions du Talmud au sujet de Yéshoua.
Sinon oui, tout homme ne doit son salut qu’à travers le sacrifice de Yéshoua.
Et on peut rester juif, dans le sens respecter les lois de la Torah et accepter Yéshoua.
De Nombreux juifs , y compris en Israël , ont accepté Yéshoua.
Comme le dit Paul , il fallait que le peuple d’Israël tombe dans l’erreur :
voir https://actubible.wordpress.com/2019/04/25/pourquoi-fallait-il-que-le-peuple-juif-tombe-dans-lerreur/
Mais il ne lui est en aucun cas demandé de rester dans l’erreur !
Le mouvement de Yavneh, a aussi pris soin d’écarter tous les livres qui annonçaient la venue du Fils de l’Homme-Fils de D.ieu. En particulier les livres des patriarches.
Voici un exemple, parmi de nombreux textes “juifs”, qui révèle Yéshoua, dans le Testament de Benjamin: ” Alors nous nous élèverons aussi, chacun pour sa tribu, vénérant le roi du ciel qui apparut sur la terre dans la forme d’un homme d’humilité. ”
Plus d’exemples sur https://actubible.wordpress.com/2019/10/13/les-testaments-des-patriarches-et-lannonce-de-la-venue-du-messie/
@azer
Excellent ! et que dites vous d’Henoch que je n’ai pas encore lu..? Où le trouver? merci a vous.
Vous pouvez le télécharger ici
http://olivier-franc-romains11.com/PDF/le-livre-enoch-pdf.pdf
Et voici un extrait du livre d’Hénok qui annonce Yéshoua Ha Mashiar (Jésus le Messie)
Hénok 48:1-7
Dans ce lieu je vis la source de justice, qui est inépuisable ; et tout autour il y avait beaucoup de fontaines de sagesse ; et tous les altérés y buvaient et étaient remplis de sagesse, et ils avaient leurs habitations avec les justes, les saints et les élus.
Et à ce moment, ce Fils de l’homme fut nommé auprès de YHWH des armées, et son Nom (fut nommé) devant la « Tête des jours » (l’Ancien des jours). Et avant que le soleil et les signes fussent créés, avant que les étoiles du ciel fussent faites, son Nom fut nommé devant YHWH des armées. Il sera un bâton pour les justes, afin qu’ils puissent s’appuyer sur Lui et ne pas tomber ; Il sera la lumière des peuples, et Il sera l’espérance de ceux qui souffrent dans leur cœur. Tous ceux qui habitent sur l’aride se prosterneront et L’adoreront ; et ils béniront et ils glorifieront et ils chanteront YHWH des armées. Et c’est pour cela qu’Il a été élu et caché devant Lui (Elohim) avant la création du monde, et pour l’éternité … La sagesse de YHWH des armées L’a révélé aux saints et aux justes, car Il a conservé la part des justes parce qu’ils ont haï et méprisé ce monde d’injustice et qu’ils en ont haï toute l’œuvre et les voies au Nom de YHWH des armées ; car c’est par son Nom qu’ils seront sauvés, et Il est le vengeur de leur vie.
Jésus dira de lui-même : Yo’hanan-Jean 7:38
Celui qui croit en moi, comme dit l’Ecriture, « des fleuves d’eau vive couleront de son sein ».
Or cette citation des Ecritures que fait Yéhoshoua ne se trouve nulle part dans le canon officiel mais nous trouvons dans le Livre d’Hénok une référence qui fait étrangement allusion à cette source d’eau vive en référence avec le Fils de l’homme, source d’eau qui jaillit pour abreuver tous les saints et les justes.
Oui, en effet que dire à des juifs!
Pour répondre:
Dans des assemblées de juifs… le Messie Yeshua, qui y a passé toute sa vie terrestre, a dit quoi donc monsieur l’abbé??
Il priait pour les malades , les guérissait, expuirmait son amour et sa compassion, et les assemblées des juifs voyaient la réalité de l’Evangile sans religion! Alors ils croyaient au messie promesse de Hashem.
Je vous invite à lire l’Evangile pour trouver quelques réponses qui lui ont valu la haine des uns et l’admiration des autres!
Ces derniers ont dit oui à ses appels dans les synagogues , dans le temple dans les villages d’Israël!
C’était vous le p’tit jeune montagnard, à droite ?
C’était très bien votre discours ! Félicitations.
Les musulmans sont jaloux parce que nous avons le Judaïsme et qu’ensuite, un Juif, simplement vêtu humblement en string tanga, ait pu se faire apprécier par des milliards de disciples.
exact, à côté de l’ambassadeur d’Israël et Madame.
Il y a tant de versets qui prouvent ce que vous dites, tant.
Jamais je ne demanderai à un juif de devenir chrétien. Je lui demanderai simplement, de croire que Christ est mort pour lui. Il sera ainsi un croyant, comme Abraham.
Il suffit de lire Luc 1 depuis le verset 67, la prophétie de Zacharie pour se convaincre de ce que vous dites.
On a dans sa prophétie le passage de l’ancien testament au nouveau. De l’ancienne alliance à la nouvelle, bien qu’il s’agisse de la même alliance. Car Dieu est un, il ne change pas.
Voici ce qui est dit de Jean-Baptiste par Jésus : «car je vous dis: Parmi ceux qui sont nés de femme, il n’y a aucun prophète plus grand que Jean le baptiseur; mais le moindre dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
Luc 7:28 FRDBY».
Que prophétisait Jean-Baptiste :«..Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché. Car c’est ici celui dont il a été parlé par Ésaïe le prophète, disant: “Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du *Seigneur, faites droits ses sentiers”.
Matthieu 3:2-3 FRDBY».
Son message s’adressait à tous ceux qui croiraient dans le Seigneur. Le Seigneur, nous sommes d’accord que c’est bien Jésus-Christ ou…
Il n’y avait alors «que» des juifs en Judée.
Nier que Christ est mort aussi pour les juifs, c’est nier le Christ, nier le plan de Dieu pour l’homme. C’est nier Jean 3.16.
:«Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils.
1 Jean 2:22 FRDBY».
Une réconciliation sincère doit se faire dans les deux sens, or, je n’entends nul rabbin condamner les passages anti-chrétiens présents dans le Talmud. Par contre, je perçois bien la volonté de nombreux juifs laïcs de se réconcilier avec les chrétiens et le christianisme. L’histoire a fait que l’histoire des juifs s’est confondue avec celle de l’Occident et si celui-ci est en danger, les juifs sont aussi menacés.
Le talmud n’est pas une parole religieuse révélée, mais un compte rendu de diverses confrontations de points de vue liés à une conjoncture bien précise.
De la même manière, certains (pas tous) Pères de l’Eglise ont écrit – à la même époque que la rédaction du Talmud – des propos hostiles aux juifs qui n’ont pas été retirés de leurs œuvres.
Merci Abbé Arbez de votre indéfectible soutien, et merci pour les bénédictions que vous prononcez et auxquels je réponds “Amen !”.
La formule de la Bible : ” וַאֲבָרְכָה, מְבָרְכֶיךָ ” (“Je bénirai ceux qui te béniront”) s’appliquera donc à vous qui nous bénissez ! Amen !
Jésus le Messie attendu ?
Plusieurs passages du Talmud confirment :
– qu ‘unMessie fils d’un Joseph a été assassiné (talmud Soucca 52A)
[Il n’y a pas d’autre Messie fils d’un Joseph qui corresponde à une autre personne que Jésus et qui ait été assassiné et sur lequel les peuples de la terre pleureront].
– qu’à la suite de la mort sur la croix en sacrifice des péchés , plus aucun sacrifice n’a été agréé au Temple qui fût ensuite détruit par la suite. (Talmud Yoma 39b)
– que le chapitre 53 d’Esaie parle bien d’un Messie souffrant pour son peuple.
et qu’il devait être crucifié alors que le supplice n’avait pas encore été inventé.
Par conséquent plus personne ne peut offrir de réel sacrifice pour le pardon des péchés depuis la mort du Messie Yéhoshoua (Jésus) fils de Joseph , comme l’appelaient les gens de l’époque qui refusaient sa messianité. Le seul moyen de pardon des péchés, se trouve donc dans le sacrifice de Jésus, Yéhoshoua Ben Yossef , le messie attendu par les nations et le peuple juif en particulier !
Les conditions de la venue du Messie
– Le Messie devait naître à un endroit précis, Betléhem
– A une date précise , celle qui correspond à Jésus
– Etre de lignée royale, de la maison de David, tout en étant fils de Joseph (par adoption, c’est aussi comme cela que le nommaient ceux qui ne croyaient pas en lui : « N’est il pas le fils de Joseph ? »
Donc oui, un Messie fils de Joseph mais de la lignée royale de David devait naître à cette époque , à ce lieu précis et devait mourir comme le prévoyaient Daniel et Esaïe.
Vous pouvez vous référez à tous les messies du monde. Le Seul qui corresponde à toutes ces descriptions prophétiques est bien Jésus, Yéhoshoua.
Car on ne peut remonter le temps, et même si on accorde au messie un délai de presque 2000 ans , quel est le messie juif qui peut naître aujourd’hui à Bethléem (ville 100% arabe et musulmane à 95%), et qui pourrait démontrer son ascendance royale de la maison de David. Toutes les archives royales ont été détruites et perdues.
Le Messie doit aussi venir pour régner et mettre de l’ordre sur la terre et qu’attendent les juifs , c’est bien ce Jésus, Yéhoshoua, qui reviendra.
◄ Ésaïe 53 ►
1Qui est-ce qui a cru à notre prédication? et à qui est-ce qu’a été visible le bras de l’Eternel?
2Toutefois il est monté comme un rejeton devant lui, et comme une racine sortant d’une terre altérée; [il n’y a] en lui ni forme, ni apparence, quand nous le regardons, il n’y a rien en lui à le voir, qui fasse que nous le désirions.
3[Il] est le méprisé et le rejeté des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la langueur ; et nous avons comme caché notre visage arrière de lui, tant il était méprisé; et nous ne l’avons rien estimé.
4Mais il a porté nos langueurs, et il a chargé nos douleurs; et nous avons estimé qu’étant [ainsi] frappé, il était battu de Dieu, et affligé.
5Or il était navré pour nos forfaits, [et] froissé pour nos iniquités, l’amende qui nous apporte la paix a été sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison.
6Nous avons tous été errants comme des brebis; nous nous sommes détournés chacun en [suivant] son propre chemin, et l’Eternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous.
7[Chacun] lui demande, et il en est affligé, toutefois il n’a point ouvert sa bouche, il a été mené à la boucherie comme un agneau, et comme une brebis muette devant celui qui la tond, et il n’a point ouvert sa bouche.
8Il a été enlevé de la force de l’angoisse et de la condamnation, mais qui racontera sa durée? car il a été retranché de la terre des vivants, et la plaie lui a été faite pour le forfait de mon peuple.
9Or on avait ordonné son sépulcre avec les méchants, mais il a été avec le riche en sa mort; car il n’avait point fait d’outrage, et il ne s’est point trouvé de fraude en sa bouche.
10Toutefois l’Eternel l’ayant voulu froisser, l’a mis en langueur. Après qu’il aura mis son âme [en oblation pour le] péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours et le bon plaisir de l’Eternel prospérera en sa main.
11Il jouira du travail de son âme, et en sera rassasié; mon serviteur juste en justifiera plusieurs par la connaissance qu’ils auront de lui; et lui-même portera leurs iniquités.
12C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, [et] il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs. »
voir https://actubible.wordpress.com/2019/09/26/le-messie-attendu-par-le-peuple-juif-ne-peut-etre-que-jesus-meme-le-talmud-le-prouve/
@Azer
le problème de votre apport de source est que vous ne connaissez pas les principes de base du Talmud. J’en résume quelques uns très brièvement :
le Talmud contient des passages homilétiques : haggadah et des passages juridiques : halacha.
Les extraits que vous citez sont des hagadots. Ils n’ont pas de valeur juridique en eux-même. Aucune.
La question des lois (halachots) concernant la venue du Messie sont de plus difficiles à établir (Sanhedrin Perek Helek). A ma connaissance, le seul ayant établi les lois à ce sujet, est Maimonide qui a fait un travail extrêmement difficile du fait de la difficulté inhérente à la Hagadah. On sait qu’une des sources de sa jurisprudence est le cas de Bar Kokhba et de Rabbi Akiva. Bref, il est la seule autorité à ce sujet précis.
Vous pourrez trouver les lois qu’il a déduites du Talmud dans son “Michne Thora”, Hilkhot Melakhim (lois concernant les Rois).
Libre à vous, maintenant, de citer des passages du Talmud, mais vouloir en établir comme vous le faites, la moindre conclusion légale est vraiment non pertinent et est une sérieuse erreur de méthodologie. Vraiment.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Messie_dans_le_juda%C3%AFsme
Dans le Talmud :
Le Mashia’h est en pratique un homme, né d’une femme (exégèse de ad ki yavo Silo), sans aucun caractère divin ou surhumain. (« Le Talmud ne fait mention nulle part d’une croyance en un rédempteur surhumain en tant que Messie »).
Selon une tradition répandue, un Messie potentiel se lève à chaque génération, mais il ne peut s’accomplir que si la providence suprême estime que la génération en est digne.
Selon les Sages, il y a deux Messies, le premier étant le Mashia’h ben Yossef qui réalise les étapes pratiques, comme le rassemblement du peuple, et le Mashia’h ben David qui est le Messie spirituel. Le Mashia’h ben Yossef, de la tribu d’Éphraïm, descend de Rachel, tandis que le Mashia’h ben David, de la tribu de Juda, descend de Léa.
« Rabbi Yehoshoua ben Levi (en), se promenant, rencontra adossé à l’entrée d’une caverne, le prophète Élie, à l’endroit où était enterré Rabbi Shimon Bar Yohaï (mort après 160 et enterré à Meron, Israël).
Il lui demanda : Ai-je une part dans le monde à venir ?
Il (Élie) répondit : si le Maître le veut.
[…]Il lui demanda ensuite : Quand viendra le Messie ?
Il répondit : Va et demande-lui.
– Où le trouverai-je ?, s’enquit le Rabbi.
– À la porte de Rome
– Et comment vais-je le reconnaître ?
– Il est assis avec les pauvres affectés de toutes sortes de maladies. Tous défont et refont leurs pansements en une seule fois, mais lui, il fait et refait ses pansements, les uns après les autres, en disant ceci : ‘Lorsque je devrai amener la Délivrance, il ne faut pas que je sois retardé à refaire tous mes pansements!’
Il (Rabbi Yehoshoua ben Levi) alla donc, et le salua : Paix sur toi, mon maître et professeur
– Paix sur toi, fils de Levi (Ben Levi)
– Quand viendras-tu, Maître?
– Aujourd’hui
À son retour auprès d’Élie, Élie s’enquit : Que t’a-t-il dit ?
– Paix sur toi, fils de Levi
– Par cela, il t’a assuré, ainsi qu’à ton père, une portion du , monde à venir.
– Il ne m’a pas parlé vrai, il a dit qu’il viendrait aujourd’hui, mais il ne l’a pas fait !
Il (Élie) lui répondit : C’est ce qu’il t’a dit : aujourd’hui, si vous entendez Sa voix (Psaumes 95:7) ». Sanh. 98a
Maïmonide dont la conception du Mashia’h (issu des propos des Sages du Talmud et du Tanakh) dans la pensée juive est si fortement tributaire. Le passage suivant est tiré de son code juridique, Mishné Torah (Hilkhot Melakhim Oumil’hamoteihem, chapitre 11) :
« Le Roi oint (Melekh HaMashia’h) est destiné à se lever et restaurer le royaume Davidique dans son antique et première souveraineté. Il construira le Temple de Jérusalem et rassemblera les égarés d’Israël. Toutes les lois reprendront vigueur en ses jours comme avant : les offrandes sacrificielles seront offertes et les années sabattiques ainsi que les Jubilés seront tenus, en accord avec tous les préceptes mentionnés dans la Torah. Quiconque ne croit pas en lui, ou n’attend pas sa venue, ne défie pas seulement les autres prophètes, mais aussi la Torah et Moïse notre Maître. Car la Torah témoigne à propos de lui en ces termes : “alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes exilés et aura compassion de toi, il te rassemblera encore… Quand tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel… et c’est là qu’Il t’ira chercher.” etc. » (Deutéronome 30:3-5)
« N’imagine pas que le Melekh HaMashia’h doit produire des miracles et des signes et produire de nouvelles choses dans le monde ou ressusciter les morts et ainsi de suite. Cela n’est pas ainsi : car Rabbi Akiva fut un grand savant au sein des sages de la Mishna, il fut l’assistant-guerrier du roi Bar-Kokhba, et clama qu’il était le Melekh HaMashia’h. Lui et tous les Sages de sa génération le créditèrent de l’être, jusqu’à ce qu’il fut tué par [ses] péchés ; ce n’est qu’à sa mort (135 sous l’empereur Hadrien) qu’ils surent qu’il ne l’était pas. Les Sages ne lui avaient demandé ni miracle ni signe… »
« Et si un roi se lève, venant de la Maison de David, étudiant la Torah et s’impliquant dans les commandements comme son père David, d’après les Torah écrite et orale, s’il oblige tout Israël à les suivre et à renforcer ses points faibles, et mène les guerres de Hashem, celui-là devra être traité comme s’il était l’oint. S’il réussit {et remportait sur toutes les nations qui l’entourent et construit un Saint Temple en l’endroit assigné et rassemblait les égarés d’Israël, ce sera en vérité le Mashia’h, et il amendera le monde entier, qui vénérera le Seigneur ensemble, ainsi qu’il est dit : “Alors Je donnerai aux peuples des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le Nom de l’Éternel, pour le servir d’un commun accord. » (Sophonie 3:9)
« Cependant, s’il ne réussissait pas jusqu’à maintenant, ou était tué avant de le faire, il serait clair qu’il n’est pas celui que la Torah nous a promis, et qu’il est en vérité comme tous les rois propres et entiers de la Maison de David qui sont morts. Le Saint, béni soit-Il ne l’aura fait venir que pour éprouver le peuple, ainsi : “Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu’ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu’au temps de la fin, car elle n’arrivera qu’au temps marqué. » (Daniel 11:35)
Maïmonide écrit ensuite la raison pour laquelle les Juifs pensent que Jésus eut tort de « créer » le christianisme et que Mahomet eut tort de fonder l’islam : non seulement, ils n’ont pas sauvé Israël, rassemblé ses exilés et renforcé leurs mitzvot, mais ils ont causé sa perte par l’épée, la dispersion de ses rescapés et leur humiliation, ils ont changé ou nié la Torah et, pour le christianisme, conduit une grande partie du monde à rendre erronément un culte à un dieu autre que le Seigneur. Toutefois, écrit Maïmonide, ces deux fois aident à rapprocher le monde de Dieu, et participent donc à sa rédemption :
« Même celui qui a imaginé qu’il serait Messie et qui a été tué par le tribunal rabbinique, Daniel a déjà prophétisé en lui, car il est dit : “Et des enfants scélérats de ton peuple s’insurgeront pour réaliser la vision, mais ils succomberont” (Daniel 11, 14). Car y a-t-il un grand obstacle d’ici ? Tous les prophètes ont dit que le Messie est le rédempteur pour Israël et qu’il les sauve, rassemble ses exilés et renforce leur commandement, celui-ci cause la perte d’Israël par l’épée, la dispersion de leur reste, leur humiliation, le changement de la Loi, la tromperie de la majorité du monde et le service à l’exception de Dieu. Mais les pensées du créateur du monde, il n’y a pas de force en l’homme pour les atteindre, car leurs chemins ne sont pas ses chemins et leurs pensées ne sont pas ses pensées et toutes ces paroles et celles de celui qui se tient après lui, serait-ce pour redresser le chemin vers le roi Messie et pour préparer tout le monde à servir Dieu ensemble, car il est dit : “Mais alors aussi je gratifierai les peuples d’un idiome épuré, pour que tous ils invoquent le nom de l’Éternel et l’adorent d’un cœur unanime” (Sophonie 3, 9). »
Maïmonide, Mishneh Torah.
Nahmanide dans La disputation de Barcelone (disponible en librairie ).
En juillet 1263, Nahmanide, rabbin de Gérone devenu chef spirituel de la communauté juive de Catalogne, est convoqué par son protecteur le roi Jaime Premier à une disputation publique avec un Juif apostat devenu moine dominicain, connu sous le nom de Fra Pablo Christiani, qui entend prouver la vérité du christianisme à partir des passages de textes pharisiens (aggadot tirées du Talmud et du Midrash) traitant du Mashia’h. Cet épisode marque un tournant dans la pensée juive : discuter de ce qu’est le Messie cède le pas à discuter de ce qu’il n’est pas.
Nahmanide démontre l’inanité des prétentions de Christiani en remettant les passages cités dans leur contexte. Il fait remarquer au passage que la plupart ne sont que des “sermons” n’ayant pas aux yeux du judaïsme la force du Talmud ou de la Torah. Il cite ensuite de nombreux passages bibliques et talmudiques prouvant que le Mashia’h attendu par les prophètes est un être humain, de chair et de sang, et non une divinité dans l’entendement chrétien de Jésus ; qu’il doit amener un règne de paix et de justice universelles, et non une ère de violence, de guerres, surtout au nom de la religion (chrétienne).
Par ailleurs, Nahmanide affirme que la question du Messie n’est pas si importante pour les Juifs que les Chrétiens ne l’imaginent : il est plus méritoire pour un Juif d’observer les préceptes, étant exilé, souffrant, humilié sous la botte des Chrétiens, que sous le règne du Mashia’h où c’est l’état naturel des choses.
Le problème est que le Talmud et tous les livres du Judaïsme se contredisent largement entre eux et en plus, ce qui est plus grave, avec la Torah ou même l’ensemble du Tanakh.
Les arguments du style vous n’avez pas “autorité pour”, ou “une seule méthodologie celle d’un “sage”, ne sont pas très sérieux et relèvent d’une démarche sectaire.
Le fait est, qu’après la mort de Yéshoua Ben Yossef Ben David Ha Machiar, jésus Christ, le sacrifice de Yom Kippour n’a plus jamais été agréé. Ménorote renversées, le brin de laine restait rouge cramoisi, et même le Grand Sacrificateur se trompait en amenant le bouc avec la mauvaise main. Et ce pendant 40 ans , c-a-d , entre le moment où est mort Jésus Christ et la destruction définitive du Temple.
Alors répondez moi ?
Le Messie devant naître à Bethélem vers l’an 1 ? Qui est il ?
Celui-là même annoncé par Daniel, Michée, Esaïe, David et tant d’autres.
Autre question pourquoi avoir enfermé la soi-disant connaissance des évènements dans le Talmud et autres livres ? Le TanaKh est il obsolète ?
Pourtant ce dernier est largement compréhensible et accessible au plus grand nombre.
Et encore pourquoi le sacrifice n’a plus jamais été agréé par D.ieu ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Messie_dans_le_juda%C3%AFsme
La plupart des exigences textuelles concernant le Messie et ses réalisations sont tirées du Livre d’Isaïe dans lequel pratiquement toutes les références [sauf Isaïe 11:12] renvoient à un messie qui ne concerne pas un peuple spécifique et cela, bien que le messie soit désigné comme étant un descendant de Yshaï (Jessé), ancêtre de David.
Mais on trouve des références traitant des temps futurs — sans préciser que ces changements dépendent de la venue du messie — dans pratiquement tous les livres bibliques, et celles-ci désignent explicitement la maison d’Israël ou les Juifs.
« Les juges et les conseillers seront rétablis » (Isaïe 1:26)
« Il sera un arbitre entre les nations et le percepteur de peuples nombreux… » (Isaïe 2:4)
« … Seul Dieu sera grand en ce jour. » (Isaïe 2:17)
« Un rameau sortira de la souche de Jessé (Yishaï). » (Isaïe 11:1)
« Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de science et de crainte de Dieu » (Isaïe 11:2)
« Il jugera les faibles avec justice, il rendra des arrêts équitables en faveur des humbles du pays… du souffle de ses lèvres, il fera mourir le méchant. » (Isaïe 11:4)
« … Les nations se tourneront vers lui. » (Isaïe 11:10)
« Il sera un messager de paix » (Isaïe 52:7)
« Car Ma Maison sera appelée une maison de prières pour toutes les nations. » (Isaïe 56:3-7)
« En ces jours-là, dix hommes de toute langue, de toute nation, saisiront le pan de l’habit d’un seul individu juif en disant : Nous voulons aller avec vous car nous avons entendu dire que Dieu est avec vous ! » (Zacharie 8:23)
« Les cités en ruine d’Israël seront restaurées » (Ezéchiel 16:55)
« Les armes de guerre seront détruites » (Ezéchiel 39:9)
« Le Temple sera reconstruit. » (Ezéchiel 40)
« Je gratifierai les peuples d’un idiome épuré, pour que tous invoquent le nom de l’Éternel et l’adorent d’un cœur unanime. » (Sophonie 3:9)
« … Je ferai pénétrer ma loi en eux (la maison d’Israël), c’est dans leur cœur que Je l’inscrirai… Car, tous ils me connaîtront… » (Jérémie 31:33-34)
« Il prendra la terre inculte et la rendra abondante et fertile » (Isaïe 51:3, Amos 9:13-15, Ezéchiel 36:29-30, Isaïe 11:6-9)
– qu’un Messie fils d’un Joseph a été assassiné (talmud Soucca 52A)
[Il n’y a pas d’autre Messie fils d’un Joseph qui corresponde à une autre personne que Jésus et qui ait été assassiné et sur lequel les peuples de la terre pleureront].”
Succa [52a] : Le pays sera dans le deuil … quel est la raison de ce deuil? Selon, R. Dossa : C’est parce que le Messie, fils de Joseph, sera anéanti. Selon les autres : c’est parce que l’esprit du mal va être anéanti.”
Lire et donner un commentaire d’un passage du Talmud quand on est un total ignorant de la pensée juive et de la tradition rabbinique montre que vous faites votre miel avec bien peu et au mépris du sens du texte. Car dans la tradition juive il y a deux Messies qui se succèdent dans la réalisation de la promesse des temps messianiques. Deux Messies issus de deux tribus la lignée de David c-à-d de la tribu de Juda et celui de la lignée d’Ephraïm c-à-d de la tribu de Joseph.
Thomas Römer : ” Lorsque les Juifs pensent habituellement au Messie tel qu’ils l’entendent, ils ont en général à l’esprit Machiah ben David, de la tribu de Juda, qui doit régner au cours des temps messianiques. On dit de Machiah ben Yossef qu’il appartient à la tribu d’Ephraïm (fils de Joseph), et parfois on l’appelle également Machiah ben Ephraïm (Bavli Soucca 52b). Le Machiah ben Yossef viendra d’abord, avant l’avènement du Machiah ben David, pour préparer le monde à la venue du royaume de l’Eternel. Il mènera les guerres de Dieu (contre « Edom », nom par lequel on, entend l’ensemble des ennemis d’Israël) à une époque qui précédera la réalisation du Royaume Messianique (période parfois désignée du nom d’Ikvot Machiah, les « empreintes des pas du Messie »).
” Les rabbins font dériver cette notion du Machiah ben Yossef de leur exégèse d’Abdias 1:18 : « La maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme ; mais la maison d’Esaü sera du chaume, qu’elles allumeront et consumeront ; et il ne restera rien de la maison d’Esaü, car l’Eternel a parlé ».
Cependant, Machiah ben Yossef sera tué pendant la guerre contre le mal (Gog et Magog mentionné dans le livre d’Ezékiel), ainsi qu’il est décrit dans la prophétie de Zacharie, qui dit de cette tragédie : « Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique » (Zacharie 12:10; Bavli Soucca 52a). Sa mort serait suivie pour Israël d’une période de grandes calamités et tribulations et, peu après, le Machiah ben David apparaîtrait pour venger cette mort et inaugurer le Royaume Messianique sur la terre (yemot hamachiah).
– qu’à la suite de la mort sur la croix en sacrifice des péchés , plus aucun sacrifice n’a été agréé au Temple qui fût ensuite détruit par la suite. (Talmud Yoma 39b).
De nouveau vous faites abstraction du contexte du passage que vous citez et une méconnaissance de la symbolique juive.
Dans ce traité les Sages font la description d’Israël à l’époque du Grand-prêtre Simon le juste où, pendant quarante ans de son office dans le Temple, toutes ses offrandes ont été agréées. Après sa mort les offrandes et les sacrifices ont été parfois agréées et parfois non. Une période d’incertitude antérieure à la vie de Jésus et pour les quarante années précédents la destruction Rabbi Johanan ben Zakaï dit : Temple pourquoi te fais-tu peur à toi-même? Je sais bien que tu es destiné à être détruit : conformément aux paroles du prophète Zaccarie (II, 1). La venue du Messie ben David devant correspondre l’avènement du troisième Temple selon les prophéties.
Comment souvent dans le Tanakh et le Talmud, les nombres ont une valeur symbolique. Le nombre 40 représente le remplacement d’une période par une autre ou les années qui constituent la durée d’une génération. Ainsi le Déluge se prolonge pendant 40 jours et 40 nuits c’est-à-dire le temps du passage à une humanité nouvelle. Les Israélites séjournent 40 ans dans le désert, le temps nécessaire pour que la génération infidèle soit remplacée par une autre, nouvelle. Moïse reste 40 jours sur le mont Sinaï et Elie marche durant 40 jours pour y parvenir le temps au terme duquel leurs vies seront modifiées. Le prophète Jonas passe 40 jours à annoncer la destruction de Ninive afin de donner aux habitants le temps de changer de vie.
Que les offrandes aient été refusées montre que Dieu avait notifié que le peuple ne faisait plus aucun effort et ne méritait plus que Dieu réside dans son Temple.
– Isaïe 53,8 : … car il a été retranché de la terre des vivants, et la plaie lui a été faite pour le forfait de mon peuple.”
Ce passage est tiré de la Septante, la version grecque de la Bible non reconnue par les Ecritures juives. Dans l’hébreu, seule version authentique, ce passage se traduit par : … le forfait de mon peuple fut pour lui une plaie.”
Si vous désirez connaître la version juive du chapitre 53 d’Isaïe je vous conseille La Dispute de Barcelone de Nahmanide (13è siècle) Edition Verdier.
Au risque de vous décevoir, Jésus est le Messie qui est venu et qui reviendra.
Merci, cher M. L’Abbé et à l’ambassadeur d’Israel a ‘l’UNO, M. Levanon et probablement Mme. Levanon pour montrer l’amitié et une compréhension mutuelle. Une très belle impression au début de 2020. Et mentionner le Kardinal Kasper: c’est si d’hier.
je vois que beaucoup de commentaires, au lieu de commenter cet article, partent dans tous les sens.
en principe un commentaire commente ce qui a été présenté au lecteur, il ne démarre pas une conférence sur un sujet qui l’obsède.
je rappelle le défi ici explicité:
il s’agissait pour ma part de donner en 5 minutes la mesure des changements survenus dans la plus ancienne institution chrétienne à l’égard des juifs, ceci dans un cadre officiel avec beaucoup de représentants du judaïsme et des délégués de missions permanentes à l’ONU (500 personnes)
la première réaction a été celle d’un rabbin de beith habad qui en larmes est venu me tendre les bras en signe de réconciliation.
@ Abbé Alain René. Je comprends la difficulté. C’est comme si l’on voulait dire à quelqu’un survivant d’Auschwitz: “Alors, après tout ce que vous avez vécu, qu’attendez-vous encore pour vous tourner vers Christ?” Présenté de cette façon, je trouverais cela parfaitement insupportable et n’aurais aucune envie de passer mon éternité en leur compagnie. Je me sentirais blessé au plus profond de mon intimité et dignité.
Merci Monsieur l’Abbé, à la fois pour ce rappel d’une circonstance heureuse dans l’histoire récente d’Eretz Israel, et aussi pour la mise au point que vous venez d’apporter face à d’incorrigibles prédicateurs (hors sujet de votre texte et de ladite circonstance) convaincus de devoir s’emparer de toute occasion pour marteler leur foi en JESUS…Leur intention étant très louable le Forum peut néanmoins s’enchanter de tels échos.
Pour vous témoigner admiration et reconnaissance je reprends à mon compte un commentaire ci dessus signé PINHAS appellant sur vous les bénédictions humaines et divines que vos initiatives méritent pour l’amour de D.ieu et du peuple d’Israël.
M. l’abbé, j’ai beaucoup aimé le texte de votre discours. Moi qui suis catholique et mariée avec un juif, je suis très sensible au fait qu’un rabbin soit venu en larmes vous tendre les bras à la fin de votre propos qui est très émouvant.
Il est réconfortant de voir les changements d’attitude des chrétiens survenus grâce à Jean XXIII et Jean-Paul II. La défiance qui existait depuis des siècles vis-à-vis des Juifs a enfin été anéantie (enfin, presque, si j’en juge par certains commentaires) par ces papes.
Les lectures de la Passion où figuraient ces mots affreux de “Juifs perfides” ont enfin pu disparaître !
Merci d’avoir su exprimer tout cela.
merci de votre beau témoignage
avez-vous eu une célébration religieuse lors de votre mariage?
j’ai eu bien des occasions de célébrer des unions semblables à la vôtre.
(parfois accompagné d’un rabbin)
Non, nous avons seulement célébré un mariage civil.
Qu’on me pardonne, mais la notion de “peuple élu” est raciste par essence
Particulièrement quand on sait que le statut de juif est transmis héréditairement par la mère, et presque impossible à acquérir en dehors de cela
Ce n’était peut-être pas le meilleur extrait à citer
J’ai d’excellentes relation avec un grand nombre de juifs et -non- ce n’est pas une excuse que je brandis, mais la réalité. Ça ne m’empêche pas de considérer qu’en matière de racisme, les juifs n’ont de leçons à donner à personne. “Peuple élu”, c’est raciste. Qu’on le veuille ou non
Cette notion de peuple élu s’applique au peuple d’Israël qui comprend les 12 tribus (+1), et non pas seulement à la tribu de Juda (peuple juif).
Les tribus du Royaume du Nord (Samarie) ayant été “perdues” , dans le sens où l’on ne saurait où elles se situent, ne sont plus considérées par “le grand public” comme le “peuple élu”, ce qui est contraire aux promesses bibliques.
C’est pour cela que la notion “grand public” de “peuple élu” se limite au peuple juif et les tribus qui lui sont associées (Benjamin et en partie Lévi et Siméon).
Ne pensez pas que votre raisonnement est un peu osé. Le “peuple élu” ne s’est pas auto-proclamé élu, c’est D.ieu qui l’a choisi. De plus, il a payé très chèrement cette étiquette.
peuple “élu” n’a rien de raciste!
la vraie traduction adéquate est “peuple choisi” (par Dieu).
S’il n’y a pas d’élection (de choix par Dieu) d’Israël, il n’y a pas non plus d’élection (de mission) de l’Eglise chrétienne. Car l’Eglise n’existe pas par elle-même, elle est greffée sur le tronc hébraïque de l’alliance, elle n’est pas à elle-même son propre but, elle est au service de l’annonce d’une bonne nouvelle concernant le Royaume de Dieu.
“Ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte!” (Paul)
Bonjour A2R
Vous dites “la vraie traduction adéquate est « peuple choisi » (par Dieu).
S’il n’y a pas d’élection (de choix par Dieu) d’Israël…”
N’y a t il pas là contradiction ? Ou ai je mal compris ?
Sinon il y a bien choix de D.ieu envers Israël
“13Vous, semence d’Israel, son serviteur, vous, fils de Jacob, qui avez été choisis”
Sinon à 100% d’accord avec vous “avoir été choisis” n’est pas raciste.
Et “avoir été choisi” est une responsabilité !
voir
bə·ḥî·rāw.
בְּחִירָֽיו׃
his chosen ones
Noun
https://saintebible.com/interlinear/1_chronicles/16-13.htm
J ‘ ai le plus grand respect pour ceux qui croient et n’aurais jamais osé insulter Dieu de raciste puisque c’est Lui qui a élu ou choisi le peuple juif d’après la Bible ou le Premier Testament. De plus, il n’y a aucun racisme dans ce choix ou élection.
Monsieur l’Abbé.
Bravo et merci pour ce discours. Vous êtes un Mensch.