Publié par Guy Millière le 27 janvier 2020

J’aimerais penser que la chute finale approche pour les infects Démocrates américains. Je n’en suis pas certain. Néanmoins, plusieurs éléments prennent pour eux des allures de fin de partie.

Les infects Démocrates américains ont disposé de trois jours pour exposer leurs “arguments” en faveur de la destitution de Donald Trump devant le Sénat.

Les grandes chaines américaines de gauche (CNN, MSNBC) ont tout fait pour que leurs téléspectateurs regardent : leurs journalistes ont même dit (sans craindre le ridicule) qu’Adam Schiff, le crétin halluciné et menteur congénital qui est le chef de file démocrate, de la procédure était devenu une “rock star” au “magnétisme incomparable”.

Le moins qu’on puisse dire est que cela n’a pas marché et les chiffres montrent que les téléspectateurs ont déserté en nombre, et pour cause : le dossier de destitution est tellement vide qu’Adam Schiff a été condamné à se répéter, disant dix ou quinze fois exactement les mêmes choses. Et ce qu’il a répété était un tissu de mensonges ineptes amplement réfutés depuis longtemps.

Il a repris in extenso les arguments censés montrer une “collusion” entre Donald Trump et la Russie et a répété le mot “Russie” un millier de fois, en semblant oublier que le rapport de l’inquisiteur Robert Mueller se concluait en disant que, malgré de longues recherches, rien n’avait été trouvé (ce qui était logique, puisqu’il n’y avait rien à trouver). Les seuls arguments qu’il a ajoutés ont été une remise en cause de la démocratie, qui a montré explicitement ce que je dis depuis plus de trois ans : tout cela, depuis le 8 novembre 2016, est une tentative de coup d’Etat destinée à détruire la République américaine et ses institutions, et à installer une dictature qui ne dirait pas son nom.

 Schiff a redit que Trump a été élu “illégalement” en 2016, grâce à l’action de la Russie, et que si Trump était réélu en 2020, ce serait à nouveau de manière illégale, ce qui en ferait un tyran (accuser les autres de leurs propres turpitudes est une constante chez les gens comme Schiff).

Il a ajouté que le danger incarné par Trump était si sérieux qu’il n’était pas possible de laisser la décision entre les mains des électeurs, et que c’était au Congrès de la prendre et de substituer au suffrage universel.

Il a accusé les sénateurs républicains qui ne voteraient pas pour la destitution d’être malhonnêtes et sous la coupe du futur tyran Trump.  

Il avait six acolytes qui ont répété les mêmes mensonges, et si Schiff parlait de manière médiocre et monocorde, ils étaient encore plus médiocres et monocordes que lui.

C’est maintenant aux avocats de Trump de démolir ce qu’ont dit Schiff et ses acolytes. Ce ne sera pas difficile.

Cela a commencé samedi. Les détails suivront lundi et mardi. Mais dès samedi, il ne restait rien des arguments de Schiff. Mardi soir, il en restera infiniment moins que rien. Ou plus exactement il en restera un parfum émétique de contre-vérités répugnantes concoctées par les Démocrates, de falsifications des faits élaborées par les Démocrates, et de volonté dictatoriale démocrate.

Pendant que les Démocrates bloquaient le fonctionnement du Congrès pour se livrer à leurs turpitudes plutôt que faire le travail de législateurs pour lequel ils ont été élus, Trump, lui, continuait à avancer.

 Il a prononcé à Davos un superbe discours expliquant en détail ses accomplissements (innombrables et effectifs) pour les Etats-Unis et pour le monde, et invitant les autres pays à suivre son exemple s’ils veulent avancer vers la liberté, la prospérité et le respect de leurs peuples.

Il a magistralement démonté les gesticulations grotesques des prophètes de malheur conduits par l’adolescente autiste Greta Thunberg et le vieillard maléfique George Soros (ils étaient tous les deux à Davos).

Il s’est rendu ensuite à la Marche pour la vie à Washington et a prononcé un discours imprégné des valeurs juives et chrétiennes (dont il a rappelé qu’elles sont le fondement de la civilisation occidentale) et pris position pour le respect de la vie humaine dès la conception. Il avait laissé au vice-président Mike Pence le soin de le représenter à Jérusalem pour la commémoration du 75ème anniversaire de la chute d’Auschwitz et l’avait chargé d’inviter Binyamin Netanyahou mardi 28 janvier à la Maison Blanche pour présenter un plan de paix dont je parlerai quand les détails seront tous connus, mais qui semble à même de permettre d’avancer immensément vers une vraie paix pour Israël. (Binyamin Netanyahou a décidé d’inviter avec lui Benny Gantz, pour des raisons sur lesquelles je reviendrai).

Pendant ce temps, les élections primaires démocrates approchent.

Elles commenceront dans une semaine par le caucus de l’Iowa, le 3 février.

L’un des calculs des dirigeants du Parti Démocrate a été de faire traîner la procédure au Sénat pour contraindre Elizabeth Warren et Bernie Sanders à siéger (ce qui est obligatoire pour tout sénateur pendant une procédure de destitution), aux fins qu’ils ne puissant faire campagne et que Joe Biden soit avantagé.

Cela n’a pas vraiment marché : si Elizabeth Warren chute dans les sondages, Bernie Sanders, lui, monte presque irrépressiblement.

Joe Biden, que les Démocrates voulaient avantager (et qu’ils veulent protéger), se trouve de plus en plus nettement plombé par le fait qu’il est au cœur de la procédure de destitution, pour des actes de corruption de plus en plus flagrants.

La campagne des élections primaires démocrates prend aujourd’hui de plus en plus nettement la tournure d’une campagne où deux hommes bientôt octogénaires feront la course en tête. Joe Biden, le corrompu, qui, en supplément, montre des signes d’Alzheimer, et Bernie Sanders, le léniniste admirateur du modèle cubain. Obama pense que l’un et l’autre sont des perdants, et que Sanders est vraiment perdant à coup sûr (qui imagine un léniniste à la Maison Blanche ?), et il fait dire qu’il est une catastrophe, mais il n’a pas de plan de rechange (ceux à qui il pensait, Kamala Harris, Beto O’Rourke, Cory Booker, sont tombés comme des mouches). Hillary Clinton espère que lors de la convention démocrate l’été prochain, aucun des deux (Biden et Sanders) n’aura une majorité de délégués, et qu’elle pourra s’imposer comme candidate au titre d’ultime recours. Michael Bloomberg dépense des sommes astronomique qui le propulsent en sixième ou septième position, autrement dit, nulle part. Le procureur Durham devrait procéder à des inculpations au mois de juin. Et des Démocrates importants pourraient se rapprocher de la prison.

Pour l’heure, tout ressemble de plus en plus à une débâcle programmée pour les Démocrates en novembre 2020. Le cas échéant, rarement débâcle aura été autant méritée.

Obama voulait un Parti Démocrate très à gauche. Le gauchissement du parti lui a échappé des mains, et le Parti Démocrate en cet instant ressemble à un ramassis d’abrutis haineux, enragés et myopes qui foncent vers le mur sur lequel ils vont se fracasser.

Les grandes chaines américaines de gauche (CNN, MSNBC) ont encore quelques boules puantes et quelques coups fourrés en réserve, mais cela ne suffira sans doute pas pour arrêter ce qui prend forme.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS.  Etrangement, la presse française s’est faite silencieuse ce samedi et ce dimanche, maintenant que les défenseurs de Trump démontent les arguments frelatés des Démocrates : arguments que quasiment tous les journalistes français ont repris comme s’ils étaient la stricte vérité.  Quelques titres au hasard : “Impeachment : Trump, une menace pour la démocratie”, “Impeachment : les Démocrates dénoncent la conduite illégale de Trump”. Un titre concernant la présence de Trump à la Marche pour la vie : “Pourquoi Trump drague l’électorat évangéliste”. Un autre pour le discours de Davos : “Trump fanfaronne à Davos”. On sent vraiment que la presse française apprécie Trump et a du respect pour lui.  Cela fait plaisir à voir.

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