
Quand la presse française considère que Donald Trump prend une mauvaise décision, il est certain que la décision prise par Donald Trump est excellente. C’est le cas avec le plan de paix que Donald Trump vient de présenter en compagnie de Binyamin Netanyahou à Washington.
Ce plan constitue bien davantage qu’un plan destiné à régler le “problème palestinien”, c’est un plan destiné à avancer vers une paix régionale.
Il s’inscrit dans la continuité des décisions prises par Donald Trump depuis le début de sa présidence.
Donald Trump a d’abord rompu tout forme de pourparlers avec l’Autorité Palestinienne et a dit qu’elle ne serait pas un interlocuteur tant qu’elle ne renoncerait pas à financer le terrorisme et à inciter au meurtre, ce qui signifiait qu’il n’y aurait plus de pourparlers avec l’Autorité palestinienne tant qu’elle cesserait d’être ce qu’elle est : une organisation terroriste. Il a ensuite reconnu officiellement Jérusalem indivisible comme capitale d’Israël et y a installé l’ambassade des Etats-Unis et a ainsi retiré Jérusalem de toute table de négociation. Il est passé ensuite à l’étape suivante en disant que les Etats-Unis ne reconnaissaient plus comme refugiés que les Arabes qui ont quitté Israël en 1948-49, soit aujourd’hui quelques milliers de personnes du troisième âge, et il a ajouté que les Etats-Unis cessaient de financer l’UNWRA, l’organisme chargé des pseudo-réfugiés arabes et de leur endoctrinement “pro-palestinien”.
Il y a eu un peu plus tard le volet économique du plan de paix présenté à Abu Dhabi et qui inclut la promesse faite par l’Arabie Saoudite et les émirats du Golfe d’investir cinquante milliards de dollars dans la concrétisation du volet économique du plan.
Il manquait le volet politique du plan. Celui-ci aurait dû être présenté après les élections israéliennes du printemps 2019, puis, faute de la possibilité de constituer un gouvernement stable en Israël, après les élections israéliennes de l’automne 2019, qui n’ont elles-mêmes pas permis l’émergence d’un gouvernement israélien stable. Discernant que les élections israéliennes du printemps 2020 risquaient de donner un résultat similaire, Donald Trump a décidé de hâter la présentation, aux fins que Binyamin Netanyahou apparaisse comme ce qu’il est : le premier ministre israélien qui a contribué à l’élaboration du plan et qui, après avoir fait d’Israël la deuxième puissance technologique du monde derrière les Etats-Unis (mais loin devant les pays européens) et après avoir fait d’Israël une puissance géopolitique majeure, est à même d’apporter une vraie paix à Israël.
Le plan présenté à la Maison Blanche mardi 28 janvier constitue la mort officielle du processus de guerre d’Oslo, appelé par les désinformateurs “processus de paix”. Il constitue la reconnaissance officielle par les Etats-Unis de la souveraineté israélienne sur la vallée du Jourdain, sur les villes et villages juifs de Judée-Samarie, et sur le tiers de la Judée-Samarie elle-même. Aucun plan de paix proposé auparavant n’a inclus ces points, et c’est un changement fondamental.
Le plan prévoit un Etat Palestinien dans le reste de la Judée-Samarie, mais à des conditions très strictes : cet Etat devra impérativement et de manière contrôlable être démilitarisé. Il devra renoncer totalement à toute forme d’incitation au terrorisme et à tout financement du terrorisme. Il devra être dans des frontières surveillées et contrôlées par Israël, et accepter une capitale située dans les faubourgs de Jérusalem, à Shuafat, que les dirigeants “palestiniens“ pourront appeler al-Quds, et n’aura de frontières qu’avec Israël, sans la moindre contiguïté avec un pays arabe. Il est prévu que l’Etat soit relié par un tunnel à Gaza, à la stricte condition que la bande de Gaza soit elle-même démilitarisée et que le Hamas renonce lui aussi à toute forme d’incitation au terrorisme et à tout financement du terrorisme.
Ce qui est clair est qu’un Etat ainsi défini peut plutôt être considéré comme une zone autonome que comme un Etat. Ce qui doit être ajouté est que les conditions inhérentes au plan seront refusées à coup sûr par l’Autorité Palestinienne et par le Hamas. C’est d’ailleurs déjà fait.
Pourquoi ces conditions sont-elles énoncées dès lors, et pourquoi le plan parle-t-il d’un “Etat palestinien” ? Pare que le plan doit être accepté par le monde arabe sunnite, qui doit pouvoir dire qu’un Etat a été proposé aux “Palestiniens”.

Dès lors que le plan est refusé par l’Autorité Palestinienne et le Hamas, les dirigeants du monde arabe sunnite pourront dire qu’un Etat palestinien a été proposé, qu’il n’y a rien à faire avec l’Autorité palestinienne et le Hamas.
Des pressions intenses seront exercées par le monde arabe sunnite aux fins que l’Autorité palestinienne et le Hamas se soumettent ou disparaissent.
Ce que ne comprennent pas nombre de commentateurs obtus est que les pays du monde arabe sunnite considèrent désormais Autorité palestinienne et Hamas comme des fardeaux dont ils voudraient se débarrasser, et veulent un règlement du “problème palestinien” aux fins de pouvoir se rapprocher davantage d’Israël, pour des motifs économiques et stratégiques.
Le plan présenté à la Maison Blanche est un processus. Autorité Palestinienne et Hamas ont quatre ans pour se soumettre ou disparaitre, et nul ne doit douter que s’il n’y a pas soumission, il y aura disparition.
Dans quatre ans, il y aura sans doute une Judée-Samarie israélienne avec des enclaves autonomes arabes sans Autorité Palestinienne, une bande de Gaza sans le Hamas, des accords économiques et stratégiques entre monde Sunnite et Israël.
Erdogan en Turquie a fait savoir son vif mécontentement, mais il n’a pas voix au chapitre et est trop dépendant des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite pour agir négativement. Il ne fait peur qu’aux Européens.
Les mollahs iraniens ont eux aussi fait savoir leur mécontentement, mais leur régime est en voie d’asphyxie et ils ont d’autres soucis. Leur espoir de survie dépend de l’élection de novembre 2020, et si, comme c’est très probable, Trump est réélu, leurs soucis vont considérablement s’accroitre.
La mise en œuvre du plan dépend de la victoire de Trump, car les Démocrates sont désormais tout aussi “pro-palestiniens” que les dirigeants européens. Et les Démocrates ont d’ailleurs fait savoir immédiatement qu’ils rejetaient totalement le plan.
La mise en œuvre du plan dépend aussi d’une victoire de Binyamin Netanyahou aux élections israéliennes.
Binyamin Netanyahou a demandé à Benny Gantz de l’accompagner à Washington parce qu’il est un fin stratège.

Gantz mène une coalition aux allures de bric à brac. S’il avait refusé d’aller à Washington, l’aile centre-droit du bric à brac aurait tempêté. S’il refusait le plan, l’aile centre droit du bric à brac serait très mécontente. S’il accepte pleinement le plan, l’aile gauche du bric à brac sera très mécontente. Les coalitions aux allures de bric à brac sont destinées à se décomposer.
Il reste à souhaiter que les électeurs israéliens le voient à temps. Il serait infiniment regrettable qu’Israël manque une opportunité que Trump a toutes les raisons d’appeler the deal of the century, le contrat du siècle.
Il serait infiniment regrettable que les Israéliens ne voient pas que Kahol Lavan pourrait les mener au fiasco.
Il est d’ores et déjà regrettable que tant d’Israéliens ne voient pas les manœuvres juridiques sordides dont Avichai Mandelblit se fait l’agent et Kahol Lavan le complice et qui ont pour but de tenter d’évincer de l’un des plus grands hommes d’Etat de l’ère actuelle, Binyamin Netanyahou.
Ce qui est en jeu est infiniment plus que Binyamin Netanyahou.
A Washington, Benny Gantz était accompagné d’un conseiller qui a comparé Trump à Hitler, ce qui ne montre pas une extrême lucidité. Il s’est fait photographier avec Nancy Pelosi, ce qui montre qu’il pense à un futur assez précis. Il est rentré précipitamment à Jérusalem pour voter contre Netanyahou à la Knesset. Entre temps, Binyamin Netanyahou avait retiré le texte que Gantz voulait voter, ce qui montre qu’il sous-estime Binyamin Netanyahou.
Dimanche, le passage de la vallée du Jourdain et des villes et villages de Judée-Samarie sous souveraineté israélienne doit être voté. Avichai Mandelblit a fait savoir ses réserves. Ceux qui le prendraient encore pour un juriste impartial sont avertis.
Lors de la présentation du plan à la Maison Blanche, les émissaires de trois pays arabes sunnites étaient présents : Bahreïn, Oman, et les émirats arabes unis.
Au même moment, la France faisait connaitre sa désapprobation, ce qui montre que la France a des positions plus islamiquement correctes que des pays arabes sunnites.
L’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Daniel Shapiro, un proche d’Obama et un Démocrate, a tenu des propos menaçants envers Israël en disant que si un Démocrate est élu en novembre, Israël peut s’attendre à ce qui a avancé grâce à Trump sera anéanti. Il parle l’hébreu et l’arabe. J’aurais tendance à penser que l’hébreu n’est pas sa langue favorite. Et si une majorité de Juifs américains votent Démocrate en 2020, on pourra en déduire qu’ils pensent comme Daniel Shapiro. Et c’est avec des Juifs comme Daniel Shapiro qu’Allah est grand.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Excellente analyse. Résume parfaitement la situation et le processus sophistiqué déployé par Donald Trump.
peux importe la décision … les antisémites de par le monde vont critiquer toute forme de solution car les islamistes ne voudront jamais la paix
« Avichai Mandelblit a fait savoir ses réserves… »
Non mais, qu’est-ce que c’est que ces histoires ?!!! On marche sur la tête en Israel ?!!! Comment les Israeliens peuvent ne pas laisser éclater une colère saine quand un procureur se permet de commenter l’action du gouvernement ou du parlement ? Il n’y a plus de séparation de pouvoir en Israel ?
Bien d’accord avec votre reaction. Malheureusement Le procureur se mele de tout et personne n’ose vraiment s’insurger.
Et c’est avec tous les Juifs antisémites qu’Allah est grand, comme l’aurait pu écrire le grand Alexandre Vialatte.
Le fameux rapporteur des malheurs « d’un Américain dont l’épouse arrosait chaque nuit le lit d’essence avant d’y mettre le feu, manie que le pauvre homme invoque comme motif de divorce. »
Mes amis, on avance, on avance, c´est le principal…
Bonjour M. Millière,
J’ai regardé sur YouTube une émission de débat sur TV-Liberté qui opposait, à propos du conflit USA-Iran, l’auteur Joslain Evelyne (qui fut l’une des premières en France comme vous à prendre Trump au sérieux) et Richard Labévière, auteur et journaliste que j’ai connu il y a près de 20 années en tant qu’auditeur fidèle de RFI (que j’ai complètement cessé d’écouter en 2016). Labévière est passablement de gauche, mais surtout, c’est un antisioniste (antisionisme: faux masque moderne de l’antisémitisme), anti-américain viscérale, pro-iranien et pro-Hezbollah qui ne voit le danger islamiste que s’il est sunnite.
Pour le petite histoire, Labévière avait été viré de RFI parce qu’il avait court-circuité sa hiérarchie pour aller seul interviewé Assad avec un protocole d’interview établi par lui seul. Et comme si ça ne suffisait pas, il avait conclu en douce un accord avec TV5 pour faire diffuser l’interview qui ressemblait trop à une opération de propagande ! Ca campe le personnage…
Revenons au débat de TVL. Joslain Evelyne est une personne honnête, courageuse, pugnace et qui ne craint pas d’aller à rebrousse-poil du politiquement correct, mais face à quelqu’un comme Richard Labévière, ça ne suffit pas: il faut de l’érudition, beaucoup d’érudition. Car, Labévière est un menteur congénital. Il est très cultivé mais son combat idéologique (l’antisionisme est un élément central chez lui) le pousse à ignorer ou à minimiser les faits qui peuvent compromettre son ambition idéologique et en inventer d’autres qui le serviront.
Joslain Evelyne ne s’en sortait pas trop mal lors du débat mais, ne connaissant pas très bien l’Iran, le régime islamiste et son action terroriste depuis 1980, elle a manqué à plusieurs occasions de s’engouffrer dans les brèches géantes offertes par Labévière. J’ai regretté que TVL n’ait pas penser ou n’ait pu vous inviter pour faire face à Labévière. Non seulement, ce monsieur aurait intellectuellement et poliment été remis à sa place de bonimenteur, mais en plus, vous auriez peut-être éclairé mieux les téléspectateurs de TVL, largement issus de la droite souverainiste et identitaire qui a un étrange rapport avec la Liberté et l’Amérique et préfère souvent soutenir les régimes autocratiques comme la Russie ou l’Iran.
Portez-vous bien.
Merci, cher Charly, Je connais Labévière. Je sais ce qu’il est. J’ai eu à débattre avec lui. Evelyne est une femme très bien, mais son domaine est essentiellement les Etats Unis. Je suis trop rarement en France pour participer à des débats télévisés. Je dois dire que j’aime ma vie aux Etats-Unis et que je ne sors du pays qu’assez peu. Amicalement.
Je vous trouve bien indulgent avec Labévière. J’ai regardé l’émission dont vous parlez, et il est puant !
Le micro-trottoir ressemblait presque à un plaidoyer anti-immigration : la seule personne qui avait une analyse intelligente ‘était aussi le seul Français de souche interrogé. Tous les autres, « issus de l’immigration », étaient des têtes à claques.
Je lis également Guy Milliere que j’apprécie après l’avoir découvert pour la première fois sur Radio courtoisie vers 2003 (oui on peut écouter Radio courtoisie en Chine). J’ignore par contre si Guy Milliere parvienne à convaincre les téléspectateurs en Europe de l’Ouest car il m’est arrivé plusieurs fois de citer des discours et des textes de Guy Milliere (avec le lien vers dreuz) dans des forums de discussions et je me faisais traiter de gros troll par presque tout le monde xD.
Merci Professeur, les points qui restaient pour moi dans l’ombre sont maintenant clarifiés.
Les pseudos Palestiniens endoctrinés par l’alliance islamo-socialiste n’ont pas encore réalisé que la plupart de ceux qui ont créé de toutes pièces le mythe palestinien il y a quelque 60 ans les ont abandonnés – sauf l’Iran et ses satellites. Et ces idiots sont tombés encore une fois dans le piège en claironnant qu’ils ne veulent pas d’un Etat ‘palestinien’.
La seule alternative pour eux, ce dont ils rêvent depuis qu’on le leur a fourré dans la tête, c’est la possession du territoire tout entier de l’Etat d’Israël à jamais rayé de la carte et interdit pour toujours aux Juifs – tel que défini dans la Charte du Hamas et la Charte nationale de la Palestine : la même chose exactement que favorisent les pays européens sous couvert de leur soutien aux « Palestiniens ».
D. Trump vient d’entériner les différents échecs qui devaient permettre à un état palestinien de voir le jour. Aujourd’hui les choses sont claires: il n’y aura pas d’état palestinien. C’est la fin d’un mythe. D. Trump est un visionnaire et un pragmatique. Il tient compte des réalités, s’y adaptent et propose la seule solution possible. Les palestiniens ont usés les uns après les autres tous les pays arabes. Sauf l’Iran et la Turquie qui continuent à les soutenir, j’oubliai aussi l’Europe. La fin d’une histoire. Les démocrates américains devront s’y faire.
l’Europe divisee car sans la Grande Bretagne ni les pays de l’est, le bloc de Wisegrad
La Russie se rapproche d’Israel ou devrais je dire de Netanyahu
au fait la photo Pelosi Gantz j’espere que c’est la photo des loosers des prochaines elections
M. Milliere, une question me taraude, les faux arabes palestiniens refusent le plan proposé par Trump, y a t il un plan B pour se débarrasser définitivement du problème Palestinien.
Israël récupère ses territoires historiques, bien, mais que deviennent tous ces faux arabes palestiniens dans les zones qui leur ont été attribuées lors des accords d’Oslo ??
Si vous avez la réponse ???
Et que dit la Russie ????
S’en est fini définitivement pour les palos, ils viennent de recevoir la grande claque qu’ils attendaient depuis longtemps.
@ maujo : pour se débarrasser des faux palestiniens car les vrais était le Peuple Hébreux , il suffirait d’appliquer le partage de la Palestine Antique dont les arabes ont eu 75% et les juifs 25% !!! Ce partage suite au TRAITE de SAN REMO n’a jamais été concrétisé !!! pourtant il n’ y a qu’un TRAITE qui a valeur , toutes les résolutions concoctées par l’ ONU Arabe n’ont aucune valeur , n’importe quel juriste vous le dira !! ALORS , tous les arabes en Palestine Orientale devenue JORDANIE !!!! basta !!
Bonjour Guy Millière, je vous lis avec grand intérêt depuis plusieurs années ! Puisque peu de lecteurs vous posent des questions, j’en profite : que se passe-t-il avec John Bolton, veut-il vraiment témoigner contre Trump, si oui pourquoi, sinon pourquoi ne dément-il pas ? Connaissez-vous le milieu évangélique americain (par lectures, fréquentations…), français également, pensez-vous qu’il est homogène des deux côtés de l’Atlantique ? Sont-ils sincères par rapport à Israël ? Que pensez-vous de François Asselineau et du silence médiatique qui l’entoure ? Salutations respectueuses
l’Europe divisee car sans la Grande Bretagne ni les pays de l’est, le bloc de Wisegrad
La Russie se rapproche d’Israel ou devrais je dire de Netanyahu
au fait la photo Pelosi Gantz j’espere que c’est la photo des loosers des prochaines elections
Dans le deuxième paragraphe, on peut lire:
« qu’il n’y aurait plus de pourparlers avec l’Autorité palestinienne tant qu’elle cesserait d’être ce qu’elle est : une organisation terroriste. »
Je crois qu’il s’est glissé une erreur dans cette phrase. Il faudrait remplacer ‘tant qu’elle cesserait d’être ce qu’elle est’ soit par ‘tant qu’elle ne cesserait pas d’être ce qu’elle est’, soit par ‘tant qu’elle continuerait d’être ce qu’elle est’.
Ceci ressemble plus à une réserve indienne qu’à un État.
https://pbs.twimg.com/media/EPY2upzX0Akk14R?format=jpg
Franchement – voudriez-vous vivre dans un tel « État » ? Moi pas.
Le refus des arabo-musulmans qu’on a pris l’habitude de nommer « palestiniens » est alors plus que prévisible.
Après 70 ans de l’âpre lutte au sommet des chouchous du tiers-mondisme anti-occidental, un tel résultat ?
Pour que ceci puisse être la base sinon de la paix, du moins d’une stabilisation de la région visée, il faudrait que les pays arabo-musulmans changent radicalement, et le laissent clairement savoir, leur position sur la question. Mais ce n’est pas la méthode en vigueur dans le monde oriental. Le plan de paix de Trump risque fort de ne rester qu’un plan, étroitement conditionné par des aléas de quelques élections futures çà et là…
Les adversaires, Eli Barnavi en tête, fourbissent déjà leurs armes (ah, si la démagogie des clichés tuait) :
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/le-plan-trump-est-une-feuille-de-route-vers-la-catastrophe-la-tribune-de-14-personnalites-israeliennes-20200130
Je comprends un peu mieux si c’est un coup d’échecs ou de poker, mais je reste perplexe quand même : comment un pays A peut-il accepter de laisser des portions de terres, en plein milieu de son territoire, à un pays B qui veut le détruire ?
si j’habitais là-bas, je ne serais pas rassurée de savoir qu’un tunnel passerait sous ma maison, sachant que les terroristes aiment bien tout faire sauter, et si possible des civils.
pas possible de partager Gaza entre l’Egypte et la Jordanie ???
Quand on va là-bas en pèlerinage, même en cas de tensions entre gaza et Israel, les territoires les plus sûrs sont ceux tenus par Israel, on évite ceux tenus uniquement par l’Autorité palestinienne.
La basilique de l’Annonciation est précédée d’un grand panneau incitant les mécréants de chrétiens à se faire musulmans car ils sont dans l’erreur. Qu’arrivera-t-il si elle tombe complètement dans le domaine de Gaza ?
A Jerusalem, les soldats israeliens qui gardent le Mur des Lamentations rigolent lorsque les pèlerins se déchargent consciencieusement de tout objet métallique, inquiétant pour les machines, et font signe de passer, même en cas de tensions.
Au-dessus, il est interdit d’avoir, même au fond de son sac, tout objet chrétien, partition, instrument de musique, livret de chants, tout objet évoquant même de loin la forme d’une croix (ex logo). Et on est accueilli par des Allah akbar.
gaza tient aussi la basilique de l’Ascension et fait payer la visite.
Pour les musulmans, Allah leur donne la terre entière à conquérir pour son profit, et ils en sont récompensés. Pour les Juifs, Yahvé a donné une terre. Les catholiques ont la fête du Christ-Roi. Alors certes, selon les religions, les demandes, promesses etc ne sont pas les mêmes. Peut-être chacun devrait-il chercher la vérité, dans l’humilité, en commençant par éviter de penser que telle religion fait de l’adepte la meilleure personne de la terre…
Parce que de toute façon, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu, et il ne peut pas dire une chose et son contraire…
La seule question qu’il faut se poser est celle-ci : Les électeurs continueront à voter pour des dirigeants incapables et aussi nuls que la bande à Ganz, le roquet de Tibi, Poloni et Macron.
Apres une série de négociations, quelques dizaines milliards de dollars de plus et le démantèlement d’une grande “colonie” pour que l’autorité palestinienne puisse se donner l’image d’avoir remporté une grande victoire politique et territoriale à sa rue, le tour est joué. Tout le monde espère vivre en paix et en prospérité. Dix ans plus tard, l’argent a été dilapidé , les Palestiniens vivent toujours dans la pauvreté et la lutte armée reprend.
Cher monsieur Millière
sur votre analyse
les discussions économiques étaient à Bahrain
Pour les implantations, la décision d’annexion de Bibi est reculée et sa droite depuis cet après midi crie à l’imposture .
Pour les pays du Golfe : une réunion aura lieu demain samedi et on ne sait pas ce qu’ils vont décider car le plan leur demande de payer les 50 milliards et rien n’est joué la dessus
Pour Gantz, ce n’est pas Bibi qui lui demandé de l’accompagner mais Trump qui a demandé qu’il vienne .
Pour la France, entre temps le Quai d’Orsay à la grande surprise du Gouvernement israélien a envoyé un message qui n’est pas contre le plan Trump
Mais comme je le dis souvent laissons les Israéliens décider ce qu’ils veulent car ils sont assez grands pour choisir ce qu’ils veulent : likoud ou Kahol lavan.
Comme c’était facilement prévisible, les responsables chrétiens arabes de Terre Sainte (catholiques, orthodoxes, anglicans, protestants) se sont ensemble élevés vigoureusement contre le plan, et la déclaration du Conseil œcuménique des Eglises à Genève (335 églises protestantes et orthodoxes) est venue conforter ce refus.
Il est étonnant de voir que personne parmi les plaignants ne mentionne que les Palestiniens ont bloqué depuis longtemps par principe toute discussion et toute négociation avec Israël.
Voici l’avis d’un arabe « palestinien » éclairé paru sur le site de Mena.
Les Palestiniens doivent impérativement accepter le Plan Trump, et le plus rapidement possible
mardi, 28 janvier 2020
Par Sami El Soudi
C’est en principe aujourd’hui que la Maison Blanche est censée dévoiler le « Plan du Siècle », celui qui pourrait mettre un terme au conflit de toujours opposant les Palestiniens et les Israéliens, et, dans son acception plus large, les Arabes et les Israéliens.
Je note à ce sujet qu’un tel plan a déjà l’avantage d’exister et qu’il est exhaustif, ce qui n’avait jamais été le cas d’aucun plan envisagé durant les douze dernières années. Or le jeu en vaut déjà la chandelle, particulièrement alors qu’il est proposé par la dernière hyper-puissance de la Planète, qu’elle a planché sur tous ses aspects durant maintenant trois ans, qu’elle possède une influence prépondérante sur les décisions de l’Etat hébreu, et qu’elle est également capable de convaincre la plupart des pays arabes de tenir compte de sa proposition.
On pourrait attendre de prendre connaissance du texte officiel qui sera produit par Washington (en principe ce soir), il sera surtout intéressant pour les détails qu’il comporte. Ceci dit, les Américains ont suffisamment et habilement fuité l’essentiel de ses dispositions, ce qui nous permet d’en faire un commentaire préliminaire et d’en saisir la portée et la dynamique. Cette dernière constituant une part prépondérante de son élaboration. Au reste, nous ne manquerons évidemment pas d’analyser le document officiel lorsqu’il sera publié, notre exercice de ce jour n’empêchant en aucune façon des articles supplémentaires.
plan_de_partage_47.jpg
Le plan de partage voté par l’ONU en 1947 et rejeté par les Arabes
Commençons à partir de la fin, en allant directement à l’essentiel, j’observe que, si tout se déroule comme les Américains l’entendent, il y aura pour la première fois dans l’histoire un Etat palestinien, sa capitale sera Jérusalem, il englobera plus de soixante-dix pour cent de la Cisjordanie, dont toutes ses villes arabes, de même que Gaza. Gaza qui sera reliée à la Cisjordanie par un tunnel, mais qui sera surtout démilitarisée, débarrassée du Hamas et soumise à la gouvernance de notre futur Etat.
Il y a dans cette brève énumération suffisamment de points intéressants pour justifier que les Palestiniens l’étudient consciencieusement. Ce qui n’est déjà pas le cas de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité Palestinienne, qui, avant même la diffusion officielle du projet s’est cru inspiré en traitant le Président Trump de « chien et de fils de chien ». Ce faisant, il vient à nouveau d’illustrer son immaturité politique et celle des dirigeants de l’OLP, de même que leur incapacité à diriger un pays, quelle que soit sa taille et ses prérogatives. Dans les capitales arabes, on se moque de ce comportement, comprenant qu’en s’opposant d’une manière aussi grossière au président des Etats-Unis, on condamne en fait toute possibilité d’établir notre souveraineté par une autre voie.
[Ndlr. Ne cherchez pas les propos de Mahmoud Abbas dans les media français main stream, ce sont leurs rédacteurs en chef qui décident depuis longtemps de ce que les Palestiniens disent et ne disent pas. Ce, dans un souci inexplicable pour des journalistes de protéger les intérêts des Palestiniens et de dissimuler leur nature authentique au public de l’Hexagone. Cela ne concerne pas uniquement la Palestine, c’est le Quai d’Orsay qui décide de ce qu’il se passe dans le monde et non le monde. Et qui le transmet ensuite aux media bien dressés par l’intermédiaire de son organe de propagande qu’est l’AFP et les chaînes d’information publiques].
Car on ignore encore si le « Plan du Siècle » aboutira, mais en revanche, on sait fort bien que sans l’approbation de l’Amérique, il n’y aura jamais d’Etat palestinien. On sait aussi qu’aucune autre entité n’est en mesure de proposer une alternative que l’on pourrait discuter, aussi longtemps que cette proposition U.S. se trouve sur la table.
Abbas a poursuivi dans sa bêtise, ajoutant à ses insultes : « J’ai dit non et je continuerai de dire non … Nous allons vivre des jours difficiles et nous commençons à supporter les conséquences du refus. La résistance doit s’intensifier à tous les points de friction. Tous les jeunes doivent être encouragés [à aller participer à des émeutes face à l’Armée israélienne] ».
Abbas a en outre affirmé : « On m’a dit que je paierai un lourd tribut pour mon comportement insensé. Je n’ai plus beaucoup de temps à vivre et je ne partirai pas en tant que traître. On peut soit mourir comme des martyrs, soit se battre pour déployer le drapeau palestinien sur les murs de Jérusalem ».
Il envisage aussi de mettre un terme à la coopération sécuritaire avec l’Armée israélienne, auquel cas, il mettrait en péril la gouvernance de l’Autorité Palestinienne par l’OLP, ainsi que de dénoncer les Accords de 1995 (Oslo). Ce qui, selon le plan de Trump, permettrait à Israël d’annexer jusqu’à soixante-dix pour cent de la Cisjordanie et de laisser Gaza enclavée, si cette posture de refus devait perdurer durant la « période de préparation » instrumentée par les Américains. Une période de quatre ans au maximum, précisément imaginée pour permettre la réflexion des Palestiniens et le remplacement d’Abbas par des leaders pragmatiques et responsables. Lorsqu’il évoque le lourd tribut qu’il sera amené à payer, c’est exactement à son écartement qu’Abbas fait allusion.
Ce qui est dur à admettre pour la direction de l’OLP, c’est l’écart existant avec le concept de Barack Obama et de certains Européens selon lequel notre Etat devait voir le jour sur la base des frontières de 1967. Ce principe a été abandonné dans la proposition actuelle. Sauf que ni Obama ni les Européens n’ont jamais formulé de plan de paix.
L’auraient-ils fait, il aurait été rejeté par Israël, et personne n’a jamais envisagé de campagne militaire contre l’Etat hébreu afin de l’obliger à accepter une solution qui ne lui convenait pas. Ce qui a fait que la situation s’est embourbée, que l’extrême-droite israélienne est montée en puissance et que les implantations n’ont cessé de se multiplier.
Dans le plan Trump, Israël doit s’engager dès à présent à cesser de construire de nouvelles implantations pendant la période de préparation et n’aura pas le droit d’agrandir les implantations existantes. Ce, jusqu’à réception d’un non définitif de la part des instances dirigeantes palestiniennes.
Ce sera du même coup la première fois depuis les négociations d’Oslo qu’un président étasunien aura obtenu d’Israël un gel complet de ses implantations. Et ce gel va à l’encontre des desseins de Netanyahu qui envisageait d’annexer des parties de la Cisjordanie les jours prochains dans le cadre de sa campagne électorale.
D’autre part, Donald Trump est en train d’expliquer à Netanyahu et à Gantz qu’il n’acceptera aucun aménagement de son plan. Il est « as is », tel quel, à prendre ou à laisser. Benny Gantz a déjà fait savoir que s’il était élu, il l’accepterait. Netanyahu s’est contenté de se faire photographier au côté de Trump et d’évoquer un moment historique, en évitant de froisser son électorat droitiste avec la création d’un Etat palestinien, qu’il réfute totalement, à l’instar de Naftali Bennett qui l’a fait savoir publiquement, précisant « qu’il ne permettrait jamais la création d’un tel Etat ».
Dans l’état actuel des choses, tandis que la cause palestinienne perd ses soutiens, principalement dans le monde arabe, la majorité des Israéliens est persuadée qu’elle peut envisager l’avenir sans avoir à concéder un Etat aux Palestiniens. La seule personnalité politique qui puisse les faire changer d’avis est évidemment Donald Trump. Un président qui a démontré de toutes les façons possibles qu’il était leur ami véritable, notamment en transférant son ambassade à Jérusalem et en déclarant la légalité de leurs implantations. Trump est vraisemblablement plus populaire en Israël que Netanyahu et Gantz ; d’autre part, à la veille d’une confrontation avec l’Iran qui semble inévitable, l’Israélien de la rue comprend qu’il n’est pas possible de se lancer dans un conflit de cette ampleur sans bénéficier du soutien de l’Amérique, et qu’il serait imprudent de se mettre son président à dos.
De plus, pour les Israéliens, le « Plan du Siècle » laisse entrevoir une vie normale pour les habitants du pourtour de Gaza, ce que Netanyahu, en onze de pouvoir, n’est pas parvenu à imposer. Et surtout, les Israéliens rêvent toujours de paix, d’entretenir des relations normales et durables avec leurs voisins et de pouvoir vivre en n’ayant pas toujours à l’esprit la menace d’une nouvelle guerre et de son cortège de morts.
Or, et c’est une constante dans la doctrine de l’OLP, on essaie sans cesse d’oublier que sans l’adhésion des Israéliens à une solution, l’Etat palestinien n’existera jamais. En réalité, c’est avec Israël et ses habitants que nous devons faire la paix, pas avec Obama ou Macron ; personne n’est en mesure d’imposer ladite solution à l’Etat hébreu, son accord est incontournable.
Ayant exposé ceci, cela m’amène à une observation plus générale : en dépit des réaction infantiles d’Abbas et d’un certain nombre de leaders arabes, à considérer le plan U.S. dans sa globalité, il m’apparaît soudain évident que ce qu’il préconise se situe à l’extrémité maximale de ce que les deux camps ont la capacité d’accepter. Pas de gaité de cœur, certes, lorsqu’il s’agit de faire des concessions et d’abandonner les certitudes trompeuses que l’on s’est répétées des décennies durant, il est très douloureux de changer d’avis. Mais un Etat palestinien démilitarisé sur soixante-dix à soixante-quinze pour cent de la Cisjordanie, constitue une proposition raisonnable et acceptable à la fois par les responsables politiques et par les populations des deux entités.
Quant au rattachement de Gaza à notre Etat, sans la présence du Hamas, c’est encore quelque chose que la direction de Fatah ne serait jamais parvenue à obtenir, ce, dans toutes les circonstances envisageables.
Idem pour la cogestion de l’esplanade des Mosquées, pour notre reconnaissance internationale, pour le volet économique qui avait déjà été présenté en juin 2019 à Bahreïn, et qui nous permettrait à nous aussi d’avoir une existence décente, et d’envisager notre futur autrement… avec un futur.
Et comment aurions-nous pu obtenir le démantèlement d’implantations israéliennes ? Par quel prodige, alors que les gouvernements Netanyahu plaçaient leurs pièces sur notre territoire, comme sur un échiquier, afin d’empêcher la création d’un Etat palestinien contigu et homogène, et qu’ils étaient sur le point de réaliser leur objectif.
Or selon le plan Trump, l’Etat de Palestine sera contigu. Il impliquera le démantèlement d’implantations légales et illégales, ne laissant qu’une quinzaine de petites enclaves juives sur le territoire que le plan nous promet. Un mal avec lequel nous pouvons aisément nous accommoder. La proposition américaine prévoit également le retrait d’Israël des quartiers arabes de Jérusalem, ce qui, sans Trump, n’était pas envisageable.
Alors certes, nous n’aurions pas d’armée. Mais à quoi nous servirait une armée si nous ne voulons pas faire la guerre aux Juifs, et s’ils endossent la responsabilité de notre défense territoriale ? Sans compter que nous ne possédons pas les moyens financiers d’entretenir une armée, qu’elle ne ferait pas le poids face à Tsahal, et qu’une armée avec les divisions que nous connaissons implique le risque de coups d’Etat.
Nous n’aurions pas non plus le contrôle des frontières de notre Etat, elles seraient supervisées par Israël. La belle affaire… si la paix s’installe et que nous n’essayons pas d’importer des armes, en quelques mois, cette supervision ne deviendrait qu’une formalité qui passerait quasiment inaperçue.
Le plan implique également par l’abandon de la vallée du Jourdain, mais pas par le démantèlement de nos villes et villages qui s’y trouvent ; et c’est à étudier dans le texte final, mais l’accord entreverrait des échanges territoriaux en contrepartie de l’abandon de notre souveraineté sur la vallée du Jourdain.
Permettez-moi d’être plus pragmatique encore : le flux de l’histoire ne s’écoule pas en notre faveur. Après chaque refus d’une solution de notre part, nos ambitions ont été revues à la baisse. En 1948, le plan adopté par l’ONU [voir la carte] nous décernait quarante-cinq pour cent de toute la Palestine, et en fait, nous y gagnions, puisque la plus grande partie du territoire promis aux Juifs était constituée du désert du Néguev, à l’époque largement inhabité et inhabitable.
De la Guerre de 48 à 1967, Jérusalem, l’esplanade des Mosquées et le mont du temple étaient entièrement sous contrôle arabe, de même que la bande de Gaza et les frontières sur le Jourdain et avec l’Egypte. A l’époque, les Israéliens étaient totalement disposés à sanctuariser cette situation par un accord de paix, et si Nasser n’avait pas bloqué le détroit de Tiran aux navires arborant l’étoile de David, chassé les observateurs de l’ONU de sa frontière avec Israël, massé des troupes dans le Sinaï et annoncé qu’il allait jeter les Juifs à la mer, il aurait été possible, sans avoir à négocier avec les Juifs, de décréter un Etat palestinien sur cent pour cent du territoire de Cisjordanie, et d’instaurer notre capitale à Jérusalem.
Mais la cause palestinienne n’était alors pour les Arabes qu’un prétexte pour justifier l’annihilation de l’Etat hébreu, et pendant toutes ces dix-neuf années, la possibilité d’établir un Etat palestinien ne leur avait pas même traversé l’esprit.
En 2008, lors des négociations avec Ehud Olmert et Tzipi Livni, les Israéliens étaient disposés à nous confier quatre-vingt-treize pour cent du territoire cisjordanien pour y créer notre Etat. Là encore nous manquions le coche : après d’innombrables tergiversations – j’ai participé à certaines d’entre elles – il fut décidé du rejet de la proposition et d’attendre un nouveau gouvernement en Israël afin, pensait-on, d’obtenir davantage. En fait de nouveau gouvernement, c’est celui de Netanyahu qui fut élu et il ne reconnut pas les avancées faites par ses prédécesseurs, réclamant que tous les sujets soient renégociés depuis le début, ce qui demeure sa position à ce jour.
Maintenant Donald Trump nous offre soixante-dix pour cent de la Cisjordanie, et sa proposition est accompagnée d’un plan Marshall de nature à faire réellement de nous un pays structuré, disposant des ressources financières nécessaires à sa réussite.
C’est la dernière fois que la cloche sonne, notre dernière chance de posséder un pays, palabres d’un côté, réalité de l’autre. En cas d’un nouveau non de notre part, les trente à quarante pour cent du territoire de Cisjordanie qui ne seront pas attribués initialement et qui nous reviendraient en cas d’acceptation du plan seront remis à Israël, qui les annexera immédiatement. Les Arabes, à bout de patience à notre endroit, diront « bien fait pour vous ! » et se désintéresseront de la Palestine. La communauté internationale fera le même raisonnement et, à la longue, s’habituera à la domination israélienne. Nous serons un bantoustan, un conglomérat de villes arabes sans communications terrestres entre elles, sans identité nationale, et nous le resterons. Personne ne délogerait Israël – justifiant son expansion par notre refus – des territoires qu’il aurait annexés. Ce, d’autant plus si pendant les quatre ans de la période de réflexion, Jérusalem respecte les directives restrictives de Washington, démontrant de la sorte qu’elle était prête à nous concéder un Etat et à réaliser les concessions que l’on exigeait d’elle.
J’ajouterai pour terminer qu’à bien y regarder, la proposition américaine nous va bien. Nous n’avons pas démontré depuis 1995 que nous étions capables de gouverner un Etat, loin s’en faut. Nous n’avons pas été capables d’organiser des élections générales régulières, de développer notre économie, de vivre sans être dépendants de l’aide internationale. Nos chefs, faute de se battre pour planter le drapeau palestinien sur les murs de Jérusalem s’engraissent tous tels des gorets, se faisant construire des palais démesurés et s’offrant des jets privés, le tout, bien entendu, sur les deniers destinés au bien-être de la population qui souffre.
Ils sont corrompus jusqu’aux oreilles, et il m’arrive de penser, et je ne suis pas le seul, que la situation ambiguë qui prévaut leur convient bien. Qu’ils entretiennent des espoirs irréalisables, parlant de résistance et de conquêtes, envoyant nos jeunes gens se faire tabasser par les soldats israéliens sans motifs et sans stratégie.
Au vu de tout ce qui précède et en ayant pris le temps de considérer ce que nous savons du Plan du Siècle, je dis oui, sans arrière-pensée. Ce plan constitue la planche de salut des Palestiniens, leur unique espoir. Celui de vivre dans leur identité et sur leur terre, de tourner le dos à la violence et à la misère, d’instaurer la première démocratie arabe, et de vivre en paix avec nos voisins, avec le reste du monde, et, et c’est sans doute le plus important, avec nous-mêmes.
la ligue arabe est contre le plan donc pas de financement . C’était à prévoir et nous voici comme si ce plan n’existe pas .
Trump avait oublié qu’il devait d’abord avoir l’accord des finances de ce plan
@ eric gozlan
Vous faites semblant, ou vous êtes naturellement, complètement et incurablement nul ?
Quand on voit qu’il continue à se répandre au sujet de la « division de Jérusalem » alors qu’il publie lui même le document contenant ce passage :
La question que je me pose, c’est de savoir si son niveau d’anglais est à ce point mauvais qu’il ne comprend pas le document, si sa connaissance de la géographie de la région est tellement parcellaire qu’il est incapable de localiser Kafr Aqab, Shuafat et Abu Dis (il suffit pourtant de faire un tour sur Google Maps) ou s’il est tellement de mauvaise foi qu’il fait semblant de ne pas faire la différence entre Jérusalem (la ville) et la zone municipale complète (bien plus grande). Connaissant sa tendance à la mythomanie (et ses fuites régulières à chaque fois qu’on lui démontre ses mensonges), j’opte pour la troisième option (surtout qu’il sait pertinemment que le jour même, Abou Mazen hurlait que jamais il n’accepterait un plan qui lui refusait Jérusalem).
Gally Oui je ne parle pas anglais, vous avez raison à 150% comme je ne parle pas hébreu ni francais .
Mais la zone municipale de Jerusalem, pouvez vous m’indiquer ce que c’est ? Les 4 quartiles dont parle Trump font partie intégrante de Jerusalem. Sachez que Maale adoumim est un quartier de Jerusalem.
Pas grave je suis peut être un ignare mais je n’ai pas peur d’écrire mon nom mais j’ai enfin compris pourquoi vous écrivez sous un pseudo : vous avez honte de vous
dernière chose, vous disiez que je changeais d’adresse email et je vous avais répondu que dans gmail on pouvait écrire par exemple [email protected] ou [email protected]. Les deux sont la même adresse email mais je n’ai pas reçu de réponse de votre part.
Rectification, tu avais bien laissé un commentaire, mais comme le mail « [email protected] » est dans la blacklist (utilisé par un troll raciste, amusante coïncidence), ledit commentaire a été supprimé automatiquement. Tu peux dire merci à l’équipe de modération qui me l’a indiqué, tu vas donc pouvoir, une fois de plus, te faire humilier en public.

« it should remain an undivided city » est visiblement un niveau d’anglais tellement avancé que tu ne le comprends pas, pourtant. Tu peux essayer de faire ton malin, c’est strictement factuel. En prime, je te rappelle ton plagiat, dont les erreurs grossières de traduction dans la faible part de ta plume démontrait ta maîtrise largement plus que parcellaire de cette langue ? (pour rappel, tu traduisais “On 26 May 2016, the Plenary in Bucharest decided to: Adopt the following non-legally binding working definition of antisemitism” par “Cette définition a été adoptée par Working Definition of Antisemitism (adopté en mai 2016)”, erreur indigne d’un gamin de 14 ans…)
Et dire que ce cancre se prétend expert en la matière, et se fait inviter dans des colloques pour y pontifier, ce qui en dit aussi bien long sur la médiocrité des personnes qui l’écoutent sans être foutu de se rendre compte à quel point ses limites sont proches les unes des autres…


Avant 1967, la municipalité israélienne administrait 38 km2 de la ville, la municipalité jordanienne administrant elle 6km2, soit un total de 44km2. L’amendement à la Loi de Jérusalem de 1980 (loi fondamentale : j’ose espérer ne pas avoir à t’explique ce que c’est, rassure moi ?), voté le 27/11/2000, a fixé les limites de la municipalité à 125km2.
Notons, pour être précis, que la Loi de Jérusalem fut votée sous un gouvernement de droite, l’amendement sous un gouvernement de gauche, mais en tous les cas APRES le gouvernement Rabin, ce qui donne un sel particulier à ta dernière approximation grossière publiée sur ton mur Facebook, vu que tu compares 2 situtations complètement différentes (du simple au triple, rappelons le). Mais bon, le fait que tu sois un cancre fini n’est pas un scoop, n’est ce pas ?
Notons aussi que tu fais semblant d’oublier dans ton comparatif les offres de Barak, dont la sensibilité politique est pourtant la même que la tienne, qui eux donnaient la partie Est de la VILLE de Jérusalem (et non sa banlieue vaguement proche, faisant partie de la MUNICIPALITE), les 6km2 donc, aux « Palestiniens ».
Pour les lecteurs, voici les limites de la municipalité de Jérusalem :
Tout le monde pourra constater que sur les 3 (et non 4) villes citées, Kafr Aqab, la partie est de Shuafat et Abu Dis, seule Kafr Aqab se trouve à l’extrème nord de ladite municipalité, et certainement pas dans le ville de Jérusalem strictement dite. Les lecteurs pourront également constater que contrairement à ce que tu affirmes, Maale Adumim n’est pas un quartier de Jérusalem.
Ajoutons, histoire de t’enfoncer un peu plus le nez dans la fange de ta médiocrité, ce qui suit : « The sovereign capital of the State of Palestine should be in the section of East Jerusalem located in all areas east and north of the existing security barrier ». Comme il le faut, je te le traduis : « La capitale souveraine de l’Etat de Palestine devrait se trouver dans la partie de Jérusalem Est localisée dans les zones à l’Est et au Nord de la barrière de sécurité existante ». Etant donné que, contrairement à toi, nos lecteurs ne connaissent pas forcément ce que cela représente, voici une carte de ladite barrière de sécurité, les limites de la municipalité de Jérusalem dont nous parlions précédemment sont en pointillés, les parties à l’Ouest de la barrière de sécurité, qui doivent donc selon le plan rester israéliennes sans discussion, sont en violet :

On peut noter que les villes suscités (Kafr Aqab, la partie est de Shuafat et Abu Dis) se trouvent bien à l’extérieur de cette zone.
Bon, maintenant que ta médiocrité crasse et absolue a été étalée au grand jour, passons au reste de ton message.
Honte de moi ? Certainement pas, contrairement à toi je ne me complais pas dans le mensonge, la mythomanie et les comportement orduriers. Mais puisqu’il faut (encore…) revenir sur ce point, vu que tu es à ce point et stupide et immoral :
* Tu n’étais pas censé connaitre ma vraie identité ?
* Je te rappelle que quand tu connais la vraie identité des gens qui s’opposent à toi, tu jettes leurs enfants à la vindicte populaire, en parfaite ordure immorale que tu es ? (finalement, tu ressembles cruellement aux mecs qui poursuivent Mila, ou à tes copains Démocrates qui s’attaquaient au fils de Trump…)
* Je te rappelle que tu échanges sur Facebook avec des amis à toi sous pseudos, sans que cela te dérange ? (forcément, ils te tressent des couronnes de louange, ta drogue)
Quand à ton histoire de mail : le fait que Google t’offre la possibilité de créer un alias change-t-il quoi que ce soit au fait que les 2 mails sont différents ? Tu veux que je t’expliques qu’un serveur, à ta différence, ne vit pas dans le flou artistique et la géométrie variable ?
Et quand bien même, « eric » et « arik », la différence entre les 2, c’est un simple point ?
Aller, question pour finir : vu comment tu viens de te faire enfoncer plus bas que la fosse des Mariannes (cela fait quand même des jours que tu te ridiculises avec cette histoire de « Jérusalem Est », même après avoir publié toi même le pdf du plan), combien de temps va-t-il te falloir pour revenir prendre ta prochaine claque ? Une semaine ? Un mois ? Tu t’es fait pulvériser on ne sait combien de fois, avec tes mensonges « je suis pauvre », « Israël m’a commandé un rapport » (un Maldivien, en fait, et tu lui a fourni un plagiat), « Je connais des gens qui m’ont donné ton identité réelle », etc, etc… et pourtant tu reviens toujours te faire ridiculiser. Quand je pense que 1) tu oses parler de honte 2) tu t’imagines qu’on va te censurer, alors que tu es tellement facile à humilier (ce qui en passant permet de répondre à la propagande de tes maîtres). On comprend par contre, à l’inverse, pourquoi tu m’as banni de ton Facebook : tu es incapable de tenir face à moi, et comme tu n’as justement honte de rien, tu préfères la solution du lache, m’empêcher de répondre à tes mensonges 🙂
A bientôt, la méduse.
PS : pour les nouveaux lecteurs de passage, la majeure partie des volées de bois vert que le mythomane s’est prise précédemment se trouve sous les articles suivants (d’autres existent, vu que monsieur semble aimer se faire humilier) :
https://www.dreuz.info/2019/06/22/eric-gozlan-le-journaliste-gauchiste-qui-veut-me-faire-taire/
https://www.dreuz.info/2019/06/25/etre-juif-et-de-gauche-equivaut-pour-certains-a-etre-un-ss-un-kapo-ou-un-traitre/
https://www.dreuz.info/2019/07/01/le-rapport-sur-lantisemitisme-deric-gozlan-ressemble-beaucoup-a-des-ecrits-publies-ailleurs/
https://www.dreuz.info/2019/07/02/lexpress-en-tres-forte-perte-de-vitesse-pense-que-dreuz-lui-fait-de-lombre-et-nous-traite-de-conspirationniste/
@ Dreuz
« A bientôt », vraiment ?
Est-il bien utile de continuer à accueillir ce troll gauchiste/bouché à l’émeri (pardon pour le pléonasme) qui avoue ne parler pas ou peu l’Anglais et l’Hébreu, guère mieux le Français, et qui néanmoins s’invite sur un site de Chrétiens Américains francophones conservateurs et pro-israéliens pour systématiquement porter une contradiction débile, simplement parce-qu’il a une dent (dont tout le monde se fiche éperdument) contre Gally ?
Je vote pour oui, parce qu’il est la caricature de l’outre vide / caisse de résonance du « camp du bien » ET qu’il est tellement stupide et orgueilleux qu’il s’imagine qu’il a une chance de s’imposer en étant un NPC.
Laissons le « argumenter », rappelons lui dans la douleur ce que c’est de s’engager dans une discussion quand on ne maîtrise rien à rien, et en même temps que nous le séchons, nous séchons sa doxa.
Dreuz fait justement partie de ces rares espaces d’échanges où leurs idées ne sont pas échangées entre des « intellectuels » tous issus du même moule rose/rouge (mâtiné de vert désormais) et où ceux qui s’enorgueillissent de leurs mensonges rencontrent pour le bien de tout lecteur de passage une réelle contradiction.
@ Gally
OK.
PS: NPC, qu’est-ce que c’est ?
https://knowyourmeme.com/memes/npc-wojak
La modération vote pour que nous gardions notre facho de service.
Bah alors, espèce de pitoyable lâche, incapable de répondre, tu préfères appeler à la censure ? (tiens tiens, heureusement que lors de ta dernière tentative, il y a qq temps, tu prétendais que c’était contre tes principes, mouais mouais mouais)

Notons, ceci dit en passant, que l’un des 2 articles que tu entends dénoncer est un article de soutien à Mila (pendant que toi, sur ton mur, on ne trouve rien à ce sujet, même pas une réaction à la sortie du responsable du CFCM, réaction que tu valides par ton lâche silence, toi qui hurle contre des rabbins qui jamais n’ont appelé au meurtre ni justifiés lesdits appels), ce qui en dit long, TRES long, sur tes réelles valeurs, ou plutôt leur absence totale…
Le deuxième est un texte de Guy Millière, également publié sur les 4 Vérités (tu tentes de t’attaquer à eux ou tu reconnais ton hypocrisie crasse te faisant te draper des draps de la justice bien pensante juste pour assouvir tes viles pulsions ?), ce même Guy Millière que tu vas sirupeusement interroger sous ses articles, tentant de lui faire croire que tu es autre chose qu’un sale petit fasciste appelant à le censurer dans son dos. (toujours dans le dos, les Gozlan & Co, le courage, ils ne connaissent pas…)
Creuse Eric, creuse, tu finiras peut être par trouver du pétrole, à défaut de crédibilité…
PS : au juste, le torchon dont tu te sers comme référence pour nous attaquer, il publie cela comme carte d’Israël :

Le même genre de carte que celle publié par ton ami l’antisémite : il n’y a pas à dire, tu as des références et des fréquentations très intéressantes, mon cher Eric.
Le Sleeping Dwarf devrait se raser la tête et se la couvrir de cendre.
Vous semblez souhaiter le fiasco complet au plan de paix. Pour quelles raisons ?
Tous les jours de nouvelles preuves affluent sur l’existence et la grandeur du seul état qui n’ait jamais existé sur cette région : L’état ou royaume d’Israël !
voir https://actubible.wordpress.com/2020/02/01/de-nouveaux-indices-redessinent-les-frontieres-de-lancien-royaume-disrael/
Vous vivez en France, où tous les jours les lois et coutumes ancestrales de notre pays sont bafouées, non pas par « le vire ensemble » qui n’a jamais existé, mais par le « vivez sous notre charia ». Comment pouvez-vous à ce point, vous juif, renoncer à un état d’Israël souverain et sûr, et accorder à ces « palestiniens » des droits sur une terre qu’ils ont volé ?
La « Palestine » déjà et même avant Jésus Christ, n’était ni arabe ni musulmane.
Les Arabes qui possèdent presque la totalité de la région, ne peuvent -ils pas rendre 1% du territoire à leurs vrais possesseurs ? Oui 1% c’est tout !
je pense que j’ai répondu mais surprise cette réponse disparait
vive la democratie
Si ta « réponse a disparu », c’est que tu ne l’as jamais posté, bras cassé, nous ne pratiquons pas la censure nous, contrairement à toi. Une fois de plus, le turnspeech, la projection et les pulsions dictatoriales, c’est toi, ne généralise pas ta médiocrité…
EDIT : rectification, j’ai trouvé ton commentaire que le moteur antispam a automatiquement jeté vu que tu y écrivais le mail d’un troll raciste banni de Dreuz. Il est ici, tu peux aller prendre ta gifle (enfin, à ce niveau, ton x-ième KO debout serait plus juste)
Gozlan, parler de démocratie quand soi-même on en appelle à l’élimination de son contradicteur… C’est du lourd.