On le sait : le syndicalisme mène à tout, depuis le hooliganisme jusqu’à la mafia en passant par des comportements de patron voyou ou de censeurs musclés. L’actuel épisode de grèves permet d’illustrer un nouvel aspect, celui du syndicalisme pollueur.
Et c’est en Île-de-France qu’on en trouvera un bel exemplaire : alors que la mode du moment consiste à chercher et combattre tout ce qui pourrait nuire à l’environnement, il semble bien que la CGT soit résolument placée sur le chemin inverse puisque sa section CGT-Energie a lancé, le 23 janvier dernier, un mouvement de grève pour (évidemment) protester contre la réforme des retraites en appelant à l’arrêt total de travail sur les sites des trois incinérateurs du Syctom, qui gère les déchets de six millions d’habitants en région parisienne.
Or, pendant que les fours de ces incinérateurs sont à l’arrêt, il faut bien faire quelque chose des 6000 tonnes de déchets qui y parviennent chaque jour. Une partie a été redirigée vers des fours pas trop distants et encore en fonctionnement, mais la plus grosse partie (5000 tonnes) doit donc être enfouie au jour le jour.
Les conséquences se font déjà sentir : outre le remplissage très rapide des fosses normalement destinées à tenir l’année, la collecte des ordures ménagères n’a plus lieu dans certaines villes et arrondissements parisiens. Au moins les rats de la capitale y trouveront leur compte (ce qui devrait être complètement neutre pour la campagne d’Anne Hidalgo), même si, sur le plan sanitaire, tout ceci montre encore l’incapacité complète de l’État à gérer une telle situation, les réquisitions de personnel n’ayant toujours pas eu lieu, par exemple.
Le tableau est déjà fort sombre : outre une dérive sanitaire évidente qui n’arrange vraiment pas les affaires des Franciliens, l’enfouissement de milliers de tonnes de déchets, en lieu et place de leur crémation, est évidemment une catastrophe écologique.
À ce titre, on peut trouver plutôt choquant le silence compact des élus Verts ou non, eux qui ont toujours le verbe haut pour culpabiliser et vilipender l’automobiliste ou le consommateur de pailles en plastique ; apparemment, le fait que cette catastrophe soit la conséquence d’une action syndicale provoque chez ces politiciens un mutisme parfaitement lamentable qui illustre d’une part l’étendue de la gonadectomie chez les élus français, et d’autre part la puissance effective des syndicats dont on comprend que toute critique entraînerait des représailles. Enfin, il serait naïf d’oublier la proximité idéologique de ces syndicats avec les politiciens en question, pour lesquels collectivisme, inculture économique de base et marxisme sont de véritables références.
Mais peu importe l’idéologie derrière ces arrêts de travail dévastateurs, le silence coupable des responsables politique et l’inaction complète des administrations devant les dégâts causés : le résultat reste le même, à savoir une pollution environnementale parfaitement inutile, pourtant clairement définie et dont les écolos pourraient largement combattre la cause s’ils n’étaient pas en carton recyclé.
Car, pompon de l’affaire, à cette pollution directe, il faut ajouter les centaines de milliers d’euros de pertes par jour que le Syctom doit éponger, ainsi que la pollution indirecte engendrée par les solutions alternatives qu’il a fallu mettre en place.
En effet, l’incinération de ces déchets permet normalement de fournir de l’énergie sous forme de chauffage à l’équivalent de 300.000 logements par jour, ce qui représente financièrement 700.000 euros qui – rassurez-vous – seront malgré tout prélevés sur le contribuable francilien.
Pire encore, ces incinérateurs ne fonctionnant plus, le chauffage n’étant plus distribué, la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain a dû recourir à des énergies fossiles pour obtenir une source d’énergie leur permettant de fournir la demande (en plein hiver, il est en effet logique que le chauffage fonctionne).
L’irresponsabilité étant maintenant élevée en vertu dans une société qui a depuis longtemps perdu la plupart de ses repères, la CGT-Énergie rejette d’ores et déjà toute hypothétique incrimination dans la catastrophe environnementale que ses exactions entraînent pourtant. Pour elle, c’est absolument évident : c’est le gouvernement qui est à l’origine de cette crise. Eh oui, si les fourneaux ne tournent plus, c’est (évidemment) lafotamacron. L’irresponsable officiel de la CGT-Énergie en Île-de-France, Olivier Fégueux, est d’ailleurs prêt à aller jusqu’au bout (comme tous les preneurs d’otages du reste), jusqu’au « black-out en énergie ».
Le bilan est donc sans appel : grâce au remarquable non-travail des habituels syndicalistes en bande organisée, des milliers de tonnes de déchets sont enfouies dans la nature au lieu d’être incinérées ; du chauffage n’est plus produit de cette incinération ; des pertes financières à hauteur de 700.000 euros par jour sont constatées, qui seront encore une fois reportées sur le contribuable, vache à lait indépassable de tous les débordements syndicaux de ce pays ; enfin, des masses considérables d’énergies fossiles sont brûlées, en lieu et place des déchets.
En bref, une fois encore, la CGT provoque d’énormes dégâts (environnementaux et financiers, c’est-à-dire écologiques et économiques) qui s’ajouteront aux nombreuses autres catastrophes industrielles d’ampleur nationale, et absolument personne ne semble s’en inquiéter. Tout le monde semble même trouver ça sinon normal au moins rentrant dans les canons de l’acceptable dans une République qu’on piétine maintenant avec gourmandise. Une fois encore, un service public en situation de monopole légal se trouve paralysé et sert de levier à une organisation syndicale pour pressurer les contribuables ou les cotisants qui n’ont pas la chance de pouvoir répliquer.
Gageons qu’une issue sera évidemment trouvée à ce conflit : vraisemblablement, les petits et gros privilèges de ces professionnels seront plus ou moins conservés ; aucun personnel ne sera réquisitionné et les pertes du Syctom seront donc intégralement prises en charges par la collectivité. Comme à chaque fois, l’État pliera minablement devant la mafia syndicale.
Quant à l’environnement dont se gargarise tout le monde actuellement, il s’adaptera tant bien que mal. En tout cas, soyez assurés que la CGT n’en a rien à carrer et qu’elle n’en souffrira en rien.
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il faut mettre la “greta thunberg” au courant, l’ icône du gauchisme-vert !!!!
et l’état pourri continuera à verser des sommes colossales à ces admirateurs de Staline, au lieu de leur couper les vivres, ce qui mettrait fin aux grèves! Seuls, les syndiqués à cet organisme de haine devraient leur permettre de vivre: ils ne dureraient pas! Je n’oublie pas qu’ils ont accueilli avec des fleurs ceux que l’on nommait “boches” en 39 et qui nous envahissaient, parce qu’ils étaient alliés à l’Urss.
violette delaye, les gros bras de la CGT n’ont-ils pas aussi, à Marseille, fait de grosses misères aux blessés de guerre revenant d’Indochine par bateaux ?
N’ont-ils pas été les meilleurs amis des ports belges, hollandais et allemands en détruisant les ports français ?
N’ont-ils pas également fait une grosse misère à Emilien Amaury, en accusant son cheval ?
à mh La CGTn ‘a jamais agi quepour détruire les entreprises, absolument pas pour protéger leurs employés. Lorsqu’il y a décennies, on a demandé que tous les travailleurs aient les avantages de leurs “protégés”, ils s’y sont opposés. Le fait de couper le courant est abject . Leur principal”travail” consiste à porter des banderoles dans les manifestations qui nous empoisonnent la vie. La France ne les intéresse pas.
les verts, la cgt, les journaleux même combat
autrefois l’armée des conscrits ramassait en cas de grèves des éboueurs…
le pire serait la grève des salariés d’EDF, d’ENGIE et des raffineries.
Mai 2020 arrive.
Les syndicats ne sont plus ce qu’ils étaient…….ils sont devenus “la cinquième roue du carrosse”, en un mot ils ne servent à rien ! A part quelques délégués ayant la vocation….
Et si ces tonnes de déchets étaient déversées à d’autres endroits plus apropriés …par exemple à partir de cette nouvelle zone de sécurité qui va de la rue de varenne à la rue royale en passant par les jardins du théâtre Matignon…??? Experience écologique intéressante pour le moins mais sans doute trop icônoclaste pour la centrale syndicale en question….
Merci pour cette solution mais il y a des habitants/commerçants aussi dans cette zone, qui sont déjà empêchés de vivre normalement tous les samedis (et autre jours de manifs)…
Et qui eux non plus n’ont pas leurs poubelles ramassées!
Pendant longtemps les syndicats étaient pilotés par des organisations mafieuses pour extorquer les entrepreneurs puis, les politiciens ont compris l’avantage des syndicats.
Un représentant par regroupement de “veaux”. J’utilise sciemment cette expression péjorative.
Par une hiérarchie complexe que seules des “élites” syndicalistes sont capables de mettre en oeuvre, les voix individuelles sont étouffées et estourbies derrière leurs voix (comme le guignol de ma personne est sacrée), qui, en fond de scène, ont négocié des accords odieux et corrompus à l’encontre des veaux.
Le “veau” sue, ampute son maigre salaire de 1,5% chaque mois, imaginant, croyant, que son syndicat prévaut à l’intérêt de ses droits et intérêts. Le syndicat achète, en son nom, des parcs immobiliers, des titres, des mandats de gestion de ses fonds et des campagnes de communication dont le taux de rétro-commission ferait pâlir nos amis Guinéens.
Le plus cynique est la chute, lorsque le mandataire des fonds (un fonds en quête de rendements qui ne fait que sa mission) le licencie (ce veau) de sa propre entreprise.
Masochistes syndicalistes, comptez-vous !
Les Verts sont des pastèques…
C’est vert à l’extérieur, mais rouge à l’intérieur…
Veux-t-on OUI ou NON que le gouvernement renonce à cette réforme inutile et archi coûteuse?
Si OUI, ce ne sont pas les quelques gilets jaunes, le millier d’avocats, les hospitaliers et leurs brassards, les pompiers qui se font tabassés, les enseignants attachés à leur fin de mois, ceux qui restent derrière leurs claviers qui feront bouger les choses …
Je ne suis pourtant pas un “fan” de la CGT, j’en ai même souffert quand les dockers de Marseille ont refusé de décharger le cargo qui rapatriait mon régiment d’Algérie.
Nos merdias n’en parlent pas beaucoup, ils préfèrent parler Trump, Cailhaguet, Mila et vanter les mérites de notre malade mental en Chef.
JE SUIS DÉGOÛTE.
LA CGT VIRUS
Le monde peut crever , si je n obtiens pas mes privilèges .
La CGT VIRUS a paralysé la France bien avant la Chine .
La CGT VIRUS contamine surtout les vieux car les jeunes
sont en mode survie niveau finance , logement, boulot qui
pour eux la retraite est un truc nébuleux ;
La CGT VIRUS a muté , leurs actions sont plus nuisibles, ils
seraient capable de couper le courant d un hôpital qui traiterait
le coronavirus .
Le gouvernement n a aucun vaccins ,car ils sont aussi responsable
de l infection , sinon on a réussi le séquençage du virus CGT
Il est rond a poil noire sous le nez ,son nom se termine par nez
et heureusement impossible a reproduire en labo !
Pourquoi les journalistes ne posent-ils jamais les bonnes questions et ne révèlent-ils pas ce genre de scandale écologique? parce que çà va contre la doxa
Le préfet a fini par réquisitionner les grévistes, mais les poubelles trainent toujours dans la rue, les déchets recyclables soigneusement triés par les habitants partent dans les bennes “normales”… Vous avez dit écologie?
Ils se plaignent toujours ces Parisiens.
Tandis que la Beauce et l’Oise ont des terres arides et mortes, les Parisiens, par leurs déchets, aidés en cela par la CGT, ont commencé un gigantesque compost. Bientôt, ils pourront faire pousser tomates, carottes et salades sur les trottoirs.
Que demande le peuple ?
On rapporte que les senteurs du boulevard Raspail sont proche de celles de la “place qui pue” à marraouèche.