Publié par Magali Marc le 6 février 2020

Le même Sénateur Mitt Romney (Républicain de l’Utah) qui a touché des milliers de dollars chaque fois qu’un travailleur américain a été licencié par la société Bain Capital dans laquelle il a investi, a soutenu la condamnation du président Donald Trump dans le procès de destitution du Sénat.
En effet, tandis qu’il était à la tête de Bain Capital entre 1984 et 1999, Mitt Romney a aidé à réaliser des profits colossaux pour les investisseurs qui ont laissé les petites et moyennes entreprises américaines tomber en faillite et ont causé le licenciement de milliers de travailleurs américains.

Pour les lecteurs de dreuz, j’ai traduit l’article de John Nolte, paru sur le site de Breitbart, le 6 février.

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Mitt Romney s’autocongratule après avoir voté en faveur de la condamnation d’un innocent

Voici les points qui ressortent de la carrière commerciale et politique du sénateur Willard Mitt Romney (R-UT) :

  • Mercenaire (natif du Michigan), il s’est présenté au Massachusetts et en Utah – un État de plus qu’Hillary Clinton.
  • Il a affiché son insécurité pathétique derrière un compte Twitter secret destiné à faire sa propre promotion.
  • Ses volte-face nerveux sur les plus grands problèmes de notre époque sont bien connus: les soins de santé gérés par le gouvernement, les droits des homosexuels, le contrôle des armes à feu, l’avortement.
  • Il a licencié Richard Grenell pour homosexualité, le même Richard Grenell que Donald Trump a fièrement (et à juste titre) engagé pour être notre ambassadeur en Allemagne.
    Et mon point préféré :
  • Willard a pleurniché au sujet de sa relation houleuse avec Papa Donald Trump. Quand Willard n’obtenait pas ce qu’il voulait, Papa était un «imposteur» et un «escroc». Lorsque Willard voulait devenir le Secrétaire d’État de «l’imposteur » ou avait besoin de son soutien politique, Papa devenait soudainement « l’homme qui peut nous conduire à cet avenir meilleur ».

Rien ne surpasse ou ne surpassera probablement jamais le vote de Romney cette semaine pour condamner un homme innocent, et ce uniquement après qu’il ait pris les dispositions nécessaires pour exploiter immédiatement cette trahison afin de se faire passer pour un martyr et de gagner les éloges des médias de l’Establishment démocrate.
Pensez-y bien…

Non seulement Romney a voté pour la condamnation d’un innocent, pour l’annulation d’une élection nationale et pour priver de leurs droits de vote plus de 60 millions d’Américains, mais avant cette transgression, cet opportuniste de bas étage a orchestré une célébration de lui-même, un défilé de bandes magnétiques numériques en l’honneur de son courage, de sa vertu et de son sens moral, et l’a fait avec ses anciens agresseurs à de l’Atlantic Magazine d’extrême gauche et une interview télévisée à l’échelle nationale avec l’anti-Trump, Chris Wallace.

Un homme de caractère ferait-il une telle chose ?

Un véritable homme de caractère ne laisserait-il pas le vote et son discours parler de lui-même ?

Un véritable homme de caractère ne voterait-il pas, ne ferait-il pas profil bas, puis, par respect pour ses électeurs, ne réserverait-il pas ses interviews aux médias locaux de l’Utah pour s’expliquer directement avec ceux qu’il représente ?

Je pense que c’est ce que ferait un homme de caractère.

Mais parce que Romney n’est pas un homme de caractère, il a orchestré une tournée d’auto-glorification pour pouvoir se faire passer pour le dernier homme honorable uniquement auprès des médias qui allaient s’extasier sur sa trahison, et qui ne le remettraient jamais en question.

Qui plus est, un homme de caractère apparaîtrait-il à la télévision nationale juste pour que le monde entier puisse le voir monter sur une croix et s’y clouer lui-même ?

Jetez un coup d’œil à ces citations tirées de son interview de mercredi avec Chris Wallace. Personne n’a à rendre hommage au puissant courage moral de Mitt ; comme vous pouvez le voir, il s’en occupe lui-même…

« Les conséquences personnelles, les conséquences politiques qui en découlent pour moi vont être extraordinaires.»

«Oui, on va se sentir très seul. Et là encore, les conséquences sont importantes. … Il n’y a pas eu un seul matin depuis le début de ce processus où j’ai dormi au-delà de 4 heures du matin ».

« Je redoutais la responsabilité que j’aurais. Mais je n’étais pas prêt à abdiquer la responsabilité que me donnait la Constitution ni à ignorer ma conscience par souci de signification personnelle et politique, par considération. Je devais suivre ma conscience ».

« J’ai beaucoup parlé avec ma famille parce que cela aura des conséquences – le choc aura des conséquences, non seulement pour moi, mais aussi pour ma famille, pour ma femme, pour mes fils, pour mes belles-filles, pour mes 24 petits-enfants. C’est pourquoi le fardeau a été si lourd. (…) (I)ls ont tous dit, tu dois faire ce que tu crois être juste. Il n’y a pas eu d’appel à se retirer ou, bon sang, papa, tu sais, ça va être difficile. Ils ont dit : «Fais ce que tu crois être juste.»

« Mais de l’autre côté, il y a : faites-vous ce que vous savez être juste ? Faites-vous ce que votre conscience vous dit dans votre cœur ? Respectez-vous le serment que vous avez prêté à Dieu ? Et je crois en Dieu et je crois que j’ai la responsabilité de mettre cela en premier lieu pour mettre toutes les autres conséquences derrière moi ».

« J’ai les épaules assez larges pour pouvoir faire face aux changements personnels dans ma carrière, politique ou autre, mais ce que je n’ai pas, c’est la capacité d’ignorer ma conscience ».

Disons simplement que Mitt Romney n’est pas Thomas More.

Vous savez, c’est une chose d’avoir la gerbe superficielle et simpliste d’un homme qui se prend pour un lion ; c’en est une autre de faire partie d’un jury et de voter pour la condamnation d’un innocent afin de de satisfaire son ego.

Qu’il s’agisse d’une mise en accusation ou de votre tribunal local, il n’y a pas de plus grande responsabilité pour un Américain que celle d’un juré, la responsabilité de juger un autre être humain. Abuser et exploiter cette responsabilité pour son propre profit… Eh bien, il n’y a pas de mots pour décrire cet ignominie.

Et, bien sûr, Trump est innocent, et, bien sûr, Romney le sait.

Pour commencer, nous savons pertinemment que l’Ukraine n’avait aucune idée que l’aide avait été interrompue, ce qui signifie qu’il n’y a aucun moyen pour un juriste d’obtenir un verdict de culpabilité basé sur l’extorsion ou la corruption.

Nous savons également que le comportement de Joe et Hunter Biden en Ukraine était au pire illégal et au mieux corrompu, ce qui signifie que M. Trump avait la responsabilité de demander au gouvernement ukrainien d’enquêter.

Je ne doute pas que Trump ait été ravi de découvrir qu’un opposant politique potentiel s’était compromis de cette manière, mais il ne fait aucun doute non plus que sa demande était justifiée.
Quel être ignoble vil ce Mitt Romney. Vraiment méprisable.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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