Les Démocrates qui soutiennent que les bons résultats économiques de Trump sont à mettre au profit d’Obama sont de moins en moins nombreux.
Généralement, la gauche ne sait plus quoi reprocher au président, sur le plan économique. L’économie, l’emploi et les salaires sont la préoccupation principale des électeurs.
Il faut dire que Trump fait un sans-faute assez impressionnant – mais cela s’explique facilement : c’est un ultra-libéral capitaliste, et l’ultra-libéralisme et le capitalisme, comme chaque personne informée le sait, est une bénédiction pour les citoyens des pays qui encouragent ce modèle économique.
Et donc, les Démocrates ont trouvé leur nouvel angle d’attaque contre Trump : le déficit. Peu importe que le président Obama ait creusé à lui seul le déficit plus que tous les présidents précédents réunis – pour un résultat qui est loin d’être évident – ce qui dérange, c’est le déficit de Trump, évidemment.
La Maison-Blanche vient de publier un indicateur sur le déficit : elle annonce que la politique économique et réglementaire du président Trump permettra de réduire le déficit de moitié d’ici 2024, et encore de moitié d’ici 2029 – si bien entendu la même politique est maintenue.
Immédiatement, les experts ont déclaré que ces chiffres reposaient sur des “hypothèses bancales”.
Il faut accorder toute confiance aux prévisions de ces experts et je vous explique pourquoi :
- Ce sont eux qui ont averti que si Donald Trump remportait les élections présidentielles, l’économie américaine s’écroulerait, et que le pays tomberait en récession.
- Ce sont eux qui ont dit que la bourse se casserait la bobinette – elle n’a jamais été aussi haut.
- Ce sont eux qui lui ont ri au nez lorsqu’il a dit qu’il allait inverser la courbe du chômage, et que les industries, les plus touchées par l’hémorragie, allaient se remettre à investir et embaucher.
- Ce sont eux encore qui ont promis que le président allait se casser les dents dans son bras de fer avec la Chine, qui n’en ferait qu’une bouchée.
- Ce sont eux toujours qui ont éclaté de rire lorsqu’il a promis que les entreprises allaient revenir, et que d’autres allaient s’installer.
Faites comme les médias, choisissez bien les experts en qui vous pouvez avoir confiance. Comment ? S’ils se sont constamment trompés, vous êtes sur la bonne voie, ils sont qualifiés.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Hilarantes ! toutes ces pré-visions et pré-dictions de ces “experts” en quoi au fait ???
c’est vrai que le déficit est énorme mais Trump va y travailler a son 2ième mandat ….
il ne pouvait pas tout faire a son premier mandat
Hier dans le Figaro, un expert nous prédisait également que les économies en plein essor comme celle des USA avec Trump, rappelaient à s’y méprendre celles qui existaient juste avant les grands crashs historiques…
Tout çà pour dire dire que Trump avec ses résultats économiques mettait l’économie mondiale en péril!
Décidément ces prophètes de malheur, quand ils n’ont rien à prouver!
Espérons que Trump réussira parce que ce problème de dette est une bombe à retardement, ce problème est réel et grave.
Et pas que pour les USA.
En tous cas, il ne sera pas réglé par les démocrates aux USA, ni par l’équipe au pouvoir actuellement en France.
http://www.theusdebtclock.com/
Souhaitons donc longue vie politique à Trump !
“Le déficit de Trump”, c’est surtout le déficit des Américains, des dépenses structurelles “mandatory outlays” lourdes, dont la plus grande partie est représentée par des dépenses “sociales” (Sécurité Sociale, Medicare, Medicaid…), cf https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_federal_budget#/media/File:US_Federal_Budget_Comparison_2016_vs._2015.png
Si Franklin Delano Roosevelt est le père de l’État-providence, c’est Obama qui a le plus creusé la dette de l’État fédéral, avec près de 10.000 milliards de dollars de dette cumulée en 8 ans, soit autant que tous ses prédécesseurs réunis.
Dans plus de 9 cas sur dix, tous les experts que j’ai rencontré tant dans ma vie personnelle et professionnelle ont tous été des gens qui avaient échoué dans leur propre métier
Excellent texte!!!! Il n’y a effectivement que le libéralisme et le capitalisme qui le complète pour sortir de la misère. Charles Gave a écrit un livre qui s’intitule: “Sire, surtout ne faites rien” (ce qui est inconcevable pour les étatistes). DJT est en train de recréer les conditions de la prospérité, ce qui est le rôle de l’état, rien de moins et surtout rien de plus. Quant à “intervenir” à tout bout de champ dans des domaines non-régaliens (éducation, santé, retraites, et j’en passe), ce n’est pas le rôle de l’état. Et c’est ce qui a fait des USA la grande puissance économique et donc la grande puissance tout court que l’on connaît. L’état minimum, c’est ça la recette. Bien sûr, tout le monde ne deviendra pas nécessairement entrepreneur ou riche, mais tout le monde aura au moins sa chance et plus encore. Alors rien n’est simple, mais en Europe, c’est devenu impossible de gagner. L’Europe s’est auto-paralysée économiquement.
Quand le déficit publique atteint près de 25% des dépenses de l’état, ce n’est plus du libéralisme, c’est de la subvention pubique. “Sire ne faites rien” : il faudrait dans ce cas un déficit plublic nul avec de faibles dépenses publiques et de faibles prélèvements.
Ce problème de déficit est pour moi le gros problème de la politique de Trump. Sur les autres sujets, la critique de sa politique est en général non fondée, mais ici elle est réelle. On verra si Trump arrive vraiement à réduire sérieusement le déficit à partir de l’an prochain.
ah les experts ! surtout ceux qui apparaissent dans les médias français….
Trump a dit dès le départ qu’il allait redresser l’économie, et que le budget s’équilibrerait de lui-même, mais qu’il faudrait plusieurs années bien sûr, parce que c’était le bazar complet quand il a repris le pays en main.
Un analyste politique a comparé sa stratégie à celle d’un coach légendaire des Lakers qui les a menés à la victoire plusieurs années de suite : il disait aux joueurs de ne pas s’occuper du score, de se concentrer seulement sur leur jeu, et le score suivrait.